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Des News En Séries, Le Blog
30 novembre 2011

Once Upon A Time [1x 05]

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That Still Small Voice // 10 690 000 tlsp.

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    On ne me fera pas croire que mon esprit divague et que le manque de Lost me rend fou : les réfèrences à la série culte étaient plus qu'évidentes dans cet épisode. Ainsi, nos héros se penchent au bord d'un "trou", dont l'intérieur ressemble à s'y méprendre à celui du "hatch" de l'île et la star de ce nouveau segment, Archie, tombe sur une barre chocolatée "Appolo", bien connue des naufragés pour les avoir nourris un petit moment ! Bref, vous imaginez mon excitation au cours de cet épisode intéressant qui laisse entrevoir encore plus que les autres tout le potentiel de la série sur le long terme. Il n'était pas nécessaire de nous en convaincre, néanmoins le monde magique n'a pas été inventé de toutes pièces par l'imagination fertile de Henry. Il est là, enfoui sous terre, prêt à resurgir pour briller à nouveau de milles feux. Avant cela, il y a des tas d'histoires à raconter et des tas de personnages à rencontrer...

   That Still Small Voice a choisi de se concentrer sur Jiminy Cricket et les raisons qui l'ont poussé à se transformer en petit insecte malin. Comme pour la plupart des personnages de contes de fée, il faut blâmer sa famille et plus particulièrement ses vilains parents -dont la mère est un sosie d'Helena Bonham-Carter d'ailleurs- des voleurs, meurtriers même, qui lui ont rendu la vie difficile jusqu'à ce qu'il décide d'emprunter sa voie à lui, pas celle qu'ils lui avaient toute tracé. Son parcours est forcément touchant, surtout quand il croise sur sa route Geppetto et celui qui deviendra probablement Pinocchio. Mais le plus grand moment de bonheur, c'est quand même quand il se retrouve face à la fée bleue, une petite bombe qui semble tout droit sortie d'un porno ! Son décolleté déborde et elle semble très bien savoir manier les b(r)aguettes... magiques ! A Storybrooke, Archie, lui aussi, comprend qu'il faut se débarrasser de la mauvaise influence de Regina afin de prendre son destin en main et exercer son métier au mieux. Le rapprochement avec Henry sous terre est amené avec de gros sabots mais l'aventure est ludique. Pongo des 101 dalmatiens en fait même partie ! Les paroles du gamin sonnent déjà comme un disque un peu rayé mais, bizarrement, il ne m'agace pas. Pendant ce temps-là, le Prince Charmant reste amnésique mais son coup de coeur de coeur pour Mary Margaret ne se dément pas. Sera-t-il le premier de tous les personnages à prendre conscience de qui il est vraiment ? L'ironie voudrait que ce soit lui, oui...

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// Bilan // Ce 5ème épisode de Once Upon A Time m'a fait un effet proche de celui procuré par le pilote : le récit est exaltant malgré quelques longueurs et quelques maladresses et le résultat est magique. Les auteurs ne maîtrisent pas encore parfaitement le bijou qu'ils ont entre les mains mais en abattant les bonnes cartes au bon moment, ils sont assurés de nous émerveiller encore un bon bout de temps !

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28 novembre 2011

Comment sauver "Grey's Anatomy" ?

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   La question pourrait paraître saugrenue mais elle se pose certainement en coulisses actuellement chez ABC et Shondaland : comment sauver Grey's Anatomy ? La série est assurée de rester sur la grille l'an prochain, comme l'a confirmé récemment Paul Lee, le président de la chaîne, et ce malgré les baisses d'audience régulières, mais, au-delà de la 9ème saison, qu'adviendra-t-il de Meredith et sa bande ? Moi, j'ai une petite idée...

1_ Annuler Private Practice

   Ne vous méprenez pas : j'aime bien Private Practice. Mais, quoi qu'on en dise, l'autre série médicale de Shonda Rhimes semble avoir fait son temps. Elle n'aura jamais été le grand succès espéré, elle n'aura même pas été l'excellente série qu'elle aurait pu devenir, mais elle a bien vécu. Cette saison 5 connait des difficultés d'audiences notables, autant en global que sur les 18/49 ans, cible sur laquelle elle a pourtant toujours su se distinguer face aux flops de NBC et aux flics de CBS. Le soleil californien a assez brillé pour Addison, il est temps de retourner aux bercails, sous la pluie...

2_Faire revenir Kate Walsh

   Les audiences de Grey's avaient décollé lors de l'arrivée de Kate Walsh (ce qui est, avouons-le, plus un concours de circonstances qu'autre chose). La faire revenir, surtour si Patrick Dempsey et Ellen Pompeo s'en vont, c'est s'assurer au moins le temps de quelques épisodes la curiosité de quelques téléspectateurs perdus au cours des années, ainsi que celle des éventuels fans de Private Practice qui ne regardaient pas ou plus Grey's Anatomy (si toutefois ça existe). Ce serait dommage qu'elle revienne seule. Elle pourrait amener dans ses babages Taye Diggs (alias Sam) et peut-être Caterina Scorsone alias Amelia Shepherd, un personnage qui a du mal à évoluer dans Private mais qui aurait ses chances dans Grey's (en la couplant avec Alex ?). Du point de vue des intrigues, il y a mille choses à faire : s'appuyer sur la complicité entre Addison et Callie par exemple, la faire devenir la nouvelle chef de l'hôpital (sauf si l'essai de Owen Hunt s'avère plus concluant au fil de la saison 8), tenter une rivalité entre elle et Arizona... Bref. De temps en temps, quelques anciens de Private pourraient venir lui rendre visite, histoire de créer "l'évenement" régulièrement. Maintenant, est-ce que Kate Walsh acceptera de revenir à temps plein "en arrière" ? Pas sûr...

3_Garder...

   Grey's a déjà perdu plusieurs de ses membres historiques, Izzie et George en tête. Il est hors de question que Cristina et Alex s'en aillent pour cette simple et bonne raison. La première est intouchable à mon sens et le second, bien que je le déteste, a intérêt à rester rien que pour être présent le jour où Mme Katherine Heigl acceptera de revenir pour un ou plusieurs épisodes (de préfèrence pendant les sweeps). Ce serait dommage de ne pas régler les problèmes entre Izzie et Alex à l'écran. Bailey ? On n'y touche pas et on lui offre l'occasion de briller à nouveau, comme lors des premières saisons. On l'adore toujours autant mais il faut avouer que les scénaristes ont un peu trop tendance à la mettre à l'écart. Les petits nouveaux, qui ne le sont plus tant que ça, ont tout intérêt à rester également. Il y a encore beaucoup à dire sur April et Jackson et les téléspectateurs semblent avoir finir par les adopter. McSteamy ne me paraît pas être un élément essentiel de la série aujourd'hui mais le garder en plante verte peut toujours être utile. Arizona et Callie forment un des couples les plus mignons de la télévision actuellement, impossible de faire sans elles.

4_... et se débarrasser de...

   Patrick Dempsey bien sûr ! Il l'a fait savoir lui même de nombreuses fois : il ne souhaite pas renouveler son contrat qui le lie à la série jusqu'à la fin de la saison 8. Honnêtement, Derek ne nous manquera pas. Il n'a jamais été le personnage le plus intéressant de Grey's Anatomy mais pas au point d'être insipide comme on peut le résumer maintenant. La ménagère ? Je pense qu'elle s'est trouvée d'autres chouchous. La mèche grise et le brushing parfait ne font plus illusion. Mais alors que faire de Meredith dans ce cas-là ? On a tendance à ne plus pouvoir l'imaginer sans lui. A tort ? Ce serait pourtant intéressant de la voir vivre autre chose, en attendant qu'il revienne (parce qu'il reviendra forcément lui ravir son coeur à la fin, comme tout prince charmant qui se respecte). D'un autre coté, il serait bien dommage de détruire la belle évolution du couple construite au fil des années. Tuer Derek et la faire devenir veuve et mère célibataire ? Le show a sacrifié bien assez de ses héros. Je ne suis définitivement pas pour. Voir Meredith et Derek quitter Seattle ensemble ? Difficile à justifier mais faisable. Inutile de s'inquiéter pour le titre de la série : Lexie est là pour veiller au grain. Elle assurerait sans doute la voix-off à merveille. Je suis quand même globalement plus pour voir Ellen Pompeo prolonger son contrat. C'est pas comme si elle avait une chance de faire carrière au cinéma, en plus...

  Richard qui n'est plus chief, c'est une belle occasion de s'en servir comme d'un autout comique. Les auteurs nous l'ont prouvé avec brio en ce début de saison 8. Mais ça ne peut pas durer éternellement. En présageant que la maladie d'Adele va vite revenir sur le tapis et probablement l'emporter, on peut imaginer qu'il sera alors temps de lui offrir enfin sa retraite. Teddy ? Voilà un personnage que j'aime beaucoup mais qui n'a pas nécessairement beaucoup de choses à apporter encore. Elle pourrait partir à la fin de la saison, l'occasion pour ABC d'offrir un show à Kim Raver, et pourquoi pas parmi les nouveaux projets de Shonda Rhimes pour la chaîne ? Mais je ne me plaindrais pas non plus si elle restait, hein... c'est juste un peu dommage de la voir se fondre dans la masse.

______________

   Et si après tout ça, Grey's Anatomy ne tient pas deux ou trois saisons de plus, c'est que le public en avait vraiment marre des baisers volés dans les couloirs, des coucheries dans les salles de repos, des grands discours lacrymaux entre deux opérations et des écoles de médecine qui piquent leurs élèves aux agences de mannequinat. Contre la lassitude, on ne peut rien faire parfois...

 

27 novembre 2011

Fringe [4x 07]

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Wallflower // 2 880 000 tlsp.

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    Cette saison de Fringe, sachant qu'elle risque très fortement d'être la dernière, n'est-elle pas en train de se transformer en temps perdu ? Le fait d'avoir "rebooté" la série pouvait paraître alléchant au début mais, 7 épisodes plus tard, il semble clair que c'était une mauvaise idée. On a dû mal à reconnaître nos personnages. Notre connexion avec eux, établie pendant trois ans, n'existe plus vraiment. Il reste Peter, c'est vrai, qui est notre seule "constante" mais est-ce suffisant pour se sentir encore concerné par toute cette histoire complexe ? Je n'ai ressenti qu'une légère excitation en découvrant le cliffhanger. Pourquoi ? Parce qu"Olivia n'est plus tout à fait la nôtre et parce que cette Nina ne m'inspire rien que ce soit de façon négative ou positive. C'est un personnage qui a toujours été mystérieux et j'ai l'impression qu'il le restera jusqu'au bout, sans avoir dévoilé le quart de ce qu'il avait dans le ventre. Cela dit, la scène où elle parle à Olivia de son "choix" était tout à fait émouvante. Le talent de Blair Brown n'a jamais été exploité à son potentiel maximum. Peut-être qu'il le sera enfin dans les prochains épisodes. Son double jeu a au moins le mérite de lui redonner un semblant d'intérêt. Reste à voir ce que les scénaristes ont prévu pour elle. Si elle n'est qu'une intermédiaire, une fois de plus, ce serait du gâchis...

   L'enquête du jour était très réussie dans l'ensemble. Oh, classique, avec encore un thème déjà traité dans la série plus d'une fois, mais il ne faut plus rien attendre de ce coté-là, je le crains. Il faut croire que la Fringe Division n'a pas l'ampleur des X-Files. J'ai d'ailleurs trouvé que le cas de "l'homme invisible" sonnait très X-Filien. Ils ont sans doute fait quelque chose dans ce genre. C'est sûr même. Comme d'habitude, Fringe s'en est très bien sortie pour se distinguer, ajoutant une dimension mythologique en remettant en scène les agissements douteux de Massive Dynamics. Peter était absent de l'investigation mais l'agent Lincoln Lee l'a remplacé dignement ! Et dans le coeur d'Olivia aussi, puisqu'il y prend une place de plus en plus grande. Difficile de s'attacher à leur potentiel couple quand on a connu le duo Olivia/Peter. Mais je les aime bien quand même ensemble...

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// Bilan // Alors que l'on ignore si le nouveau monde dans lequel Olivia et les autres vivent est celui dans lequel ils évolueront jusqu'au bout de la saison et, peut-être, de la série, il n'est pas aisé de se sentir concerné par tout ce qui arrive...  Fringe quitte l'antenne quelques semaines sur un cliffhanger qui n'était pas celui prévu par les scénaristes -la FOX ayant décidé de reporter le 8ème épisode à Janvier- mais, faute de mieux, il parvient quand même à piquer notre curiosité !

26 novembre 2011

Fringe [4x 05 & 4x 06]

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Novation // And Those We've Left Behind

3 210 000 tlsp. // 3 030 000 tlsp.

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    Rien d'innovant dans cet épisode intitulé Novation (oui, elle était facile). Fringe, désespérement, traîte toujours des mêmes idées en supposant que le simple fait que le monde ait changé et les protagonistes avec suffise à casser la routine de l'enquête du jour. Le retour de Peter et ses différentes scènes avec Walter permettaient effectivement de tenir éveillé mais tout le reste sur les shapeshifters m'a profondément ennuyé. Alors oui, ils sont désormais plus puissants, ils font partie de la "nouvelle génération" de leur espèce et c'est intéressant sur le principe. Mais dans les faits, les rebondissements s'enchaînent sans surprises, sans excitation, jusqu'à la "boulette" d'Olivia, vraiment pas digne d'elle. Mais alors qui se cache derrière toutes ces créatures ? C'est la question qui se pose à la fin de l'épisode mais elle ne m'empêchera vraiment pas de dormir la nuit... Une nouvelle menace est ainsi introduite dans ce début de saison bien plat. Rien que pour ça, cet épisode avait son utilité. J'aurais juste voulu qu'il soit bon et il ne l'était clairement pas.

   And Those We've left Behind est bien plus intéressant bien qu'il nous propose, lui aussi, une enquête caricaturale de la série où un homme de science rongé par sa peine et sa solitude depuis qu'il a perdu un être cher provoque, bien malgré lui, des dégâts qui dépassent ses compétences. Cette thématique est d'ailleurs classique en science-fiction et ne se limite pas à Fringe. X-Files aussi, en son temps, en abusait. L'écho avec l'ancien Walter est évident. Le monde semble peuplé de petits Walter en herbe. La différence avec d'habitude, c'est que la comparaison est moins appuyée étant donné que le vieux monsieur refuse de sortir de son labo et se comporte comme un enfant capricieux dès lors que son fils l'approche. Ce Walter-là n'est vraiment pas agréable à suivre mais il reste touchant malgré tout et c'est là le principal. Cette fois, Peter se retrouve au coeur de l'enquête, sur le terrain, et ça fait un bien fou. Les petits sauts temporels dont il est victime apportent un peu de fun et son rapprochement avec Olivia, attendu, fait plaisir à voir. Le cas du jou a beau être classique, il est exécuté avec un certain talent. L'effet de "déjà vu" est tout aussi présent chez nous que chez nos héros. Voilà qui nous fait un point commun !

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// Bilan // Si l'épisode Novation n'apporte absolument rien de nouveau à l'univers de Fringe et a même tendance à tirer la série vers le bas, le second, lui, ne fait pas preuve d'originalité non plus mais ressemble davantage à ce que l'on aime de la série. On se rapproche petit à petit de ce que l'on est en droit d'attendre de Fringe. Le retour de Peter est salutaire, même si l'agent Lee passe du coup au second plan.

25 novembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 25 Novembre 2011]

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Au programme cette semaine : Xanadu, Les Invincibles et Fortunes annulées par Arte - Arrested Development et Les Enquêtes de Murdoch ressuscitées - HBO livre les premières images des coulisses de la saison 2 de Game Of Thrones - Les Experts recrutent une nouvelle régulière - On répond à vos questions : The Walking Dead, Mad Men avec Christina Hendricks en personne - La nouvelle BA de The River - Novembre, le mois d'Olivier Marchal avec Braquo 2, Flics 2 et Les Lyonnais - Oubliez Fringe, Anna Torv veut juste vous mettre un PV.

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22 novembre 2011

Glee [3x 06]

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Mash Off // 7 080 000 tlsp.

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   Peut-être suis-je à fleur de peau ces temps-ci ? Peut-être ai-je l’émotion facile ? Toujours est-il que cet épisode de Glee m’a touché, le parcours de Santana en premier lieu. Au-delà du fait que le mash-up spécial Adele Rumour Has It/Someone Like You était à la fois pertinent dans le contexte et extrêmement bien trouvé, au-delà du fait que Naya Rivera (et Amber Riley, ne l’oublions pas) l’ont interprété à merveille, il se dégageait de l’intrigue du coming-out forcé de Santana une rage bouleversante. Il n’y avait pas de redite avec l’histoire de Kurt, qui était bien différente mais traitée elle aussi, bien souvent, avec beaucoup de tendresse et de talent. Je crois qu’on est là au cœur de ce que Ryan Murphy voulait raconter en créant la série. On peut bien élargir le message à toutes les formes de tolérance, c’est cet exemple-là qui est le plus parlant. Je doute qu’une série télé ait le pouvoir, à elle seule, de faire changer les mentalités et de faire évoluer la société. Mais un phénomène comme Glee fera date pour avoir apporté sa contribution à ce long combat, malgré tout le mal que l’on peut penser d’elle.

   Je ne me suis pas transformé en « gleek » acharné et, croyez-moi, je ne me suis pas donné pour soudaine mission de défendre la série coûte que coûte mais je ne vois sincèrement pas ce que l’on pourrait reprocher à cet épisode, si ce n’est une prestation rock des garçons à la limite du ridicule –Cory Monteith peu bien se donner tout le mal du monde, il ne sera jamais crédible en bad boy- et une campagne électorale pour le représentant des élèves trop brève, valable uniquement pour son humour. Il faut dire qu’il y avait une autre campagne à traiter plus en profondeur : celle qui oppose Sue à Burt. Je ne suis vraiment pas fan de l’idée tout compte fait mais, pour le moment, les auteurs la gère avec ce qu’il faut d’extravagance –les vidéos de la coach- et de cynisme. Espérons simplement qu’elle ne traîne pas trop en longueur car elle risque rapidement d’atteindre ses limites.

   Alors que lors de la première saison, l’arrivée puis le départ de Shelby n’avaient pas été traités avec suffisamment de soin, les scénaristes sont en train de se rattraper en cette troisième année en se servant du personnage comme d’un moteur pour faire avancer à la fois Puck et Quinn, les parents biologiques de son enfant. Lui reste fidèle à lui-même : charmeur, provocateur et amusant ; mais dévoile aussi sa profondeur, notamment quand il tient sa fille dans ses bras. Elle reste fidèle au désordre dans lequel elle a toujours vécu depuis que nous l’avons rencontrée. Elle voudrait être mère, mais n’en a pas la maturité. Elle se comporte alors comme une idiote, mauvaise et capricieuse et sa rédemption fera certainement l’objet de la suite de la saison. Son altercation avec Shelby sera-t-il le déclic suffisant ou lui faut-il tomber encore plus bas ? 

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// Bilan // Encore fragile, Glee gagne pourtant en maturité depuis ce début de saison 3 –malgré quelques ratés à intervalles réguliers- et offre probablement ce qu’elle a de meilleur : des personnages adolescents pas nécessairement complexes mais tous  touchants à leur manière. Elle a aussi beaucoup d’humour à revendre mais parvient à canaliser son énergie pour éviter le too much dans lequel elle a trop souvent plongé tête baissée. 

21 novembre 2011

Pilotes Récap' [Le Bilan de la rentrée 2011]

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    Chaque saison télévisuelle depuis 2004, celle où sont arrivées d'un coup d'un seul Desperate Housewives, Lost, Grey's Anatomy et le Dr. House (et Boston Justice !), c'est le même refrain dans le petit cercle des sériephiles : "Mouais, bof. Y'a rien de très excitant cette année". Ce qui a prodigieusement le don de m'agacer car on est jamais à l'abri d'une bonne surprise : un pitch et un trailer ne suffisent pas toujours à mesurer la qualité d'une nouveauté, ou disons plutôt qu'on repère très vite les daubes mais toutes les autres méritent qu'on leur laisse une chance. La liste ci-dessous, classée par étoiles, permet donc de jeter un rapide coup d'oeil sur les nouveautés qu'il faut à tout prix éviter, celles à qui il faut laisser une chance et celles qu'il ne faut surtout pas manquer ! Et je suis heureux de pouvoir vous annoncer que cette année, malgré les pronostics pessimistes habituels, le bilan est tout de même beaucoup plus positif (alors même que plein d'autres nouveautés prometteuses ne seront lancées qu'en 2012).

   Cela dit, il ne s'agit là que d'un classement des pilotes. Dans la plupart des cas, il continue de refléter mon avis sur les épisodes suivants (sauf pour celles dont je n'ai pas encore vu la suite comme Pan Am, Hart Of Dixie ou Person Of Interest). Ce que l'on peut dire à ce stade, c'est que le genre de la comédie va très bien. Je crois n'en avoir jamais suivi autant de différentes en même temps. Suburgatory et 2 Broke Girls sont de véritables coups de coeur mais Up All Night se débrouille bien aussi. En revanche, après six épisodes, je placerais New Girl sous les deux étoiles. Une grosse déception pour ma part. Le charme de Zooey ne suffit pas... 

 

Cliquez sur les titres pour lire les critiques complètes

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HOMELAND


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ONCE UPON A TIME 

SMASH

ENLIGHTENED 

SUBURGATORY

DON'T TRUST THE B---- IN APARTMENT 23


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AMERICAN HORROR STORY

GCB

BOSS

AWAKE

2 BROKE GIRLS

REVENGE

PAN AM

PERSON OF INTEREST

SCANDAL


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UP ALL NIGHT

PRIME SUSPECT annulée

THE PLAYBOY CLUB annulée

TOUCH

THE SECRET CIRCLE

HART OF DIXIE

MISSING

HOUSE OF LIES

BEST FRIENDS FOREVER


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RINGER

FREE AGENTS annulée

NEW GIRL

THE FIRM 

TERRA NOVA annulée

BENT

ARE YOU THERE, CHELSEA?

LUCK annulée


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UNFORGETTABLE

A GIFTED MAN

GRIMM

THE RIVER

I HATE MY TEENAGE DAUGHTER  annulée


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MAN UP! annulée

THE CLIENT LIST 

 

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CHARLIE'S ANGELS annulée

WHITNEY

HOW TO BE A GENTLEMAN annulée

LAST MAN STANDING


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WORK IT  annulée

20 novembre 2011

American Horror Story [1x 06 & 1x 07]

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Piggy Piggy // Open House

2 830 000 tlsp. // 3 060 000 tlsp.

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    Halloween passé, American Horror Story retrouve un rythme moins soutenu qui laisse une plus large place à la réflexion et à l'émotion. Aucun nouvel ancien habitant de la maison ne nous est introduit, on en découvre en revanche davantage sur ceux que l'on connait déjà et qui n'avaient pas encore délivrés tous leurs mystères. Curieusement, tous ou presque ont pour point commun d'avoir eu Constance dans leurs vies. C'est évidemment le cas de Tate puisqu'il est l'un de ses enfants, appartenant à une belle lignée de freaks -tout portant à croire que les enfants sont maudits lorsqu'ils naissent ici- et l'on nous dévoile en guise de première séquence le massacre du lycée qu'il a perpétué dans les années 90. Le résultat est impressionnant et, à mon sens, on a beaucoup plus peur devant ce type de "scène du réel" que devant une monstruosité qui ne parait pas humaine (je pense à l'autre enfant que Constance cache dans son grenier, hommage à Elephant Man). La tension et l'atrocité étaient bien mieux retranscrites dans le film Elephant de Gus Van Sant mais American Horror Story ne pouvait de toute façon pas faire mieux. Le carnage terminé, on se concentre sur les répercussions de cet acte sur Constance, aidée d'une médium incarnée par Sarah Paulson, et l'émotion est alors à son comble, surtout quand la femme se réconcilie par l'esprit avec Addie. Je comprends que Jessica Lange n'ait pas pu refuser ce rôle quand on lui a proposé... Puis c'est au tour de Violet d'apprendre la vérité en fuyant le fantôme de Tate pour finalement mieux le retrouver. On apprend aussi en parallèle que l'histoire raconté par Larry à Ben n'était pas tout à fait vraie et qu'il a vécu un temps avec Constance lui aussi. On ne s'en étonne même plus !

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    Moira et Constance font à nouveau équipe pour notre plus grand plaisir afin d'aider Vivien à faire grandir cet enfant en elle du mieux possible. La solution étant de manger de la cervelle. Ragoûtant ! Ill se trouve d'ailleurs qu'il s'agit de jumeaux. Maléfiques ? Je les vois bien siamois tiens... Moira se donne également beaucoup de mal pour convaincre le potentiel nouvel acheteur de la maison qu'il la lui faut. Les dialogues sont tendancieux au possible. Excellents ! Mais elle va finalement le tuer, aidée de Larry, sous les ordres de Constance. On s'habitue peut-être un peu trop aux meurtres dans la série pour être véritablement surpris et effrayés mais la bite arrachée avec les dents, ça reste tout de même peu habituel. Tout cela ne va pas l'affaire de l'agent immobilier, qui me fait beaucoup rire. La journée portes ouvertes n'aura finalement servi à rien ! Pendant ce temps, Ben essaye tant bien que mal d'exercer son métier et reçoit pour l'occasion Eric Stonestreet dans le rôle d'un homme hanté par la légende urbaine du Piggy Man. La star de Modern Family avait déjà goûté à l'univers de Ryan Murphy dans un épisode de la dernière saison de Nip/Tuck, où il incarnait le mal à l'état pur condamné à la chaise électrique. Il a l'occasion ici de s'essayer à une autre composition et s'en sort toujours aussi bien. 

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// Bilan // C'est sans doute par le biais de Violet et de ses recherches que nous découvrirons à la fin de cette première saison d'American Horror Story qui sont vraiment tous ces gens torturés et si les Harmon connaîtront le même sort. Je ne vois pas comment tout cela pourrait s'achever en happy-end. J'espère que le dénouement sera aussi glauque et dépressif que le reste. En optant pour plus de sobriété, la série gagne aussi en émotion et en profondeur. 

20 novembre 2011

Dexter [6x 06 & 6x 07]

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Just Let Go // Nebraska

 1 980 000 tlsp. // 1 990 000 tlsp.

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   Il apparait de plus en plus clairement que le thème fil rouge de la saison -la religion- ne soit qu'un artifice utilisé par les auteurs pour cacher les faiblesses de la série, qui ne semble plus avoir grand chose à raconter que ce soit sur son héros ou sur ses personnages secondaires. "Just Let Go" c'est le titre du premier épisode, les dernières paroles Brother Sam que l'on ne regrettera pas particulièrement et aussi ce que j'avais envie de dire à Showtime au sujet de Dexter. Sauf qu'entre temps, la chaîne l'a renouvelée pour deux saisons supplémentaires, sans préciser s'il s'agirait des dernières. Autant dire que l'on n'est pas au bout de nos peines, à moins que les scénaristes osent bousculer l'ordre établi, un peu comme ils l'ont fait à petite échelle avec le second épisode. Vous l'aurez compris, je n'ai rien à dire sur le premier, je vais donc passer mon tour. Mais sur le suivant, voici les quelques réflexions que j'ai à vous soumettre...

   Un épisode road-trip en compagnie de Dexter et de son frère serial-killer mort, c'était une promesse enthousiasmante qui a été tenue avec style, humour et décontraction. Il y a quand même eu quelques faux pas, comme Dexter qui se tape soudainement une caissière dans la remise de la station-service. Certes, il a été poussé par Brian et c'était totalement inattendu de sa part mais j'aurais aimé qu'il résiste un peu plus longtemps à la tentation, histoire de rester un peu plus fidèle au personnage dont ce n'est vraiment pas le genre. Et puis la pipe du Season Premiere était suffisante dans le genre, non ? A part ça, et les parfois trop nombreuses et agaçantes interventions de Brian, je dois dire que j'ai été conquis. Revenir en un seul épisode sur le Ice-Truck Killer, le Trinity Killer et sa famille tout en suivant en parallèle les méfaits du Doomsday Killer était casse gueule mais ils sont parvenus à rendre l'ensemble prenant et surtout pertinent. Le temps de cet épisode, Dexter a ainsi véritablement remis en question ses croyances et le code d'Harry. Tuer pour tuer ? Non, ce ne sera définitivement jamais son truc. Les confrontations entre Dex et Jonah étaient intéressantes, d'autant qu'elles renvoyaient notre héros vers la grande question qui le hante depuis la naissance de son fils -est-ce qu'il lui a transmis son Dark Passenger en héritage ?- sans en faire des tonnes non plus. Bref, ce petit détour par le Nebraska était tout à fait revigorant !

   Du coté de Gellar, rien n'avance. L'homme ne se dévoile toujours pas plus et sa froideur a cessé d'être inquiétante pour devenir simplement ennuyante. Le Miami Metro est en bonne voie de les coincer mais le schéma de la saison étant immuable, il faut absolument tirer sur la corde. Ca marchait plutôt bien jusqu'ici mais je commence à sérieusement me lasser des hésitations de Travis. Je ne trouve d'ailleurs pas Colin Hanks si bon que cela dans le rôle. Il lui manque quelque chose. Du charisme ? Il lui en faudrait quand même un peu plus. Il n'en avait pas besoin au départ mais maintenant qu'il se rebelle, c'est plus problèmatique. A noter que Molly Parker dans le rôle de sa soeur reste encore très accessoire. Je suppose qu'elle se retrouvera au centre de l'affrontement entre les deux hommes dans la dernière ligne droite. Cela permettra certainement d'apporter une ampleur émotionnelle à une intrigue qui en manque cruellement. 

   Pendant ce temps, au cours d'une jolie scène, Quinn est parvenu à redorer un peu son blason auprès de Debra et auprès de nous, téléspectateurs. Ca aurait été encore plus fort si cela avait découlé sur son départ de la série. Que peut-il encore apporter sérieusement ? Les jeux de pouvoir continuent au sein de la police avec une Deb qui apprend que la traque du Doomsday Killer doit absolument déboucher sur une arrestation si elle veut garder son poste. Cela devrait suffire à la motiver et à lui faire oublier, au moins jusqu'à la fin de la saison, que peut-être elle n'est pas faite pour ce job. Nous, on veut juste la voir en action au fond... Louis Greene, l'interne de Masuka, n'a pas une grande utilité pour le moment mais j'aime assez sa présence. Je suis curieux de voir comment il va devenir indispensable (car j'ai ce pressentiment)...

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// Bilan // Il aura fallu un road trip à Dexter pour nous surprendre enfin positivement cette saison, mais le petit rayon de lumière a de grandes chances de disparaitre aussi vite qu'il est apparu. La suite de la saison, entamée à moitié, devrait reprendre la forme classique et usée qui plonge la série depuis deux ans maintenant dans les limbes de l'ennui. 

19 novembre 2011

Once Upon A Time [1x 04]

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The Price Of Gold // 11 360 000 tlsp.

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   Tiens, je n'avais pas remarqué ce petit détail chou-mignon dans le générique -si on peut appeler ça comme ça- de Once Upon A Time : il y a systématiquement un élément qui change, les chevaux ont ici laissé place à une fée. J'aime ! Ce que j'aime en moins en revanche, c'est cette propension de la série à introduire un peu trop vite certains personnages clés de l'univers des contes de fées. En seulement 4 épisodes, on en a rencontré quand même pas mal. La plupart sont surtout restés dans l'ombre (Pinocchio, Jiminy Crickett, la trashy-sexy Chaperon Rouge) mais était-ce bien nécessaire de déjà nous présenter Cendrillon, son prince et sa belle famille ? Je n'en suis pas certain, d'autant que pour le coup, les scénaristes se sont un peu ratés. On ne s'attend pas à ce qu'ils respectent fidèlement l'oeuvre originale -qu'elle soit vue par les frères Grimm ou par Perrault- ce ne serait absolument pas intéressant, mais la modifier au point où il n'en reste quasiment plus rien, je n'en vois pas l'intérêt non plus. Point de citrouille donc et point de souris transformée en cochet pour conduire Cendrillon au bal, point de belle-mère et de belles-soeurs méchantes (même si Henry les évoque au détour d'une réplique)... mais la fée est là en revanche (pas longtemps, avant qu'elle n'explose). En fait, j'exagère un peu : les auteurs ont fait le choix de faire l'impasse sur tout un pan de l'histoire mais rien ne nous empêche de croire qu'ils reviendront dessus plus tard. On passe donc directement au mariage de Cendrillon et du Prince, le tout mis en parallèle avec l'histoire d'Ashley à Storybrooke, une femme enceinte poursuivie par M. Gold et Emma, laquelle a été prise au piège tendu par le machiavélique personnage.

   Le parallèle entre l'abandon d'Henry par Emma et le combat d'Ashley pour garder son bébé malgré le pacte passé avec Gold est un peu trop poussif pour être vraiment réussi. Et, si Robert Carlyle excelle toujours dans son rôle, la jeune actrice choisie pour incarner Cendrillon n'est vraiment pas à la hauteur. Elle était meilleure en bad ass dans Falling Skies. Son Prince est tout à fait cendrillon, plus encore que celui de Blanche Neige. Quelque part, ça fait un peu partie du mythe que le Prince soit juste une belle personne qui n'a pas grand chose à dire, mais c'est peut-être justement un élément qu'il aurait fallu transformer dans la série. Toujours est-il que l'histoire de Cendrillon ne m'a semblé passionnante et j'avais bien plus envie d'en savoir davantage sur les personnages que l'on suit depuis le pilote et qui ont encore beaucoup de choses à dévoiler. Ce qui est intéressant par contre, ce sont les liens entre les héros des différents contes de fées : ici, Cendrillon est amie avec Blanche Neige par exemple. Clairement, tous ces flashbacks présentés dans le désordre raconteront une histoire cohérente lorsqu'ils seront mis bout à bout. C'est là qu'on se rend compte que Once Upon A Time peut tenir quatre ou cinq saisons sans problèmes tant il y a à dire. On est exactement dans le même système que Lost de toute façon. La qualité de chaque épisode dépendra beaucoup du personnage auquel il s'intéresse en priorité... Au premier abord, la série pourrait sembler pas si feuilletonnante que ça alors qu'elle l'est énormément et le deviendra sûrement de plus en plus. Il y a toujours quelques mystères qui sont distillés comme ici la nature du pacte passé entre Emma et M. Gold pour qu'Ashley puisse être libérée de son emprise. Les relations entre les héros se complexifient aussi avec la révélation de la liaison entre Regina et le shérif (que l'on peut définitivement associer au Chasseur de Blanche Neige). 

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// Bilan // En préférant se concentrer sur une nouvelle venue (Cendrillon) plutôt que sur les personnages principaux, Once Upon A Time réalise son premier faux pas. Bavarde et guère passionnante, cette nouvelle aventure n'a surtout d'intérêt que pour les clins d'oeil (le soulier de verre, Henry qui perd sa chaussure dans les escaliers) et pour le génial Rumplestiltskin. 

18 novembre 2011

Tueurs En Séries [Episode du 18 Novembre 2011]

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Au programme cette semaine : Le Doctor Who bientôt au cinéma ? - Being Human perd son loup-garou - Hercule Poirot prend sa retraite - Weeds renouvelée pour une 8ème saison - Les infos essentielles de la grille de mi-saison de NBC - Body Of Proof et The Big C bientôt sur Canal+ - On répond à vos questions : Hannibal, Shameless - Quand le court-métrage invite les stars de séries parmi lesquelles Nicolette Sheridan et Chad Michael Murray - Joel McHale de Community est sexy et il le prouve...

17 novembre 2011

Parenthood [3x01 > 3x 08]

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 Saison 3, épisodes 1 à 8 // 5 370 000 tlsp.

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   Maintenant que les Walker de Brothers & Sisters ont définitivement quitté l'antenne, il ne me reste plus que les Braverman pour pleurer. Je dois dire qu'ils se donnent du mal pour m'émouvoir et ils échouent rarement. Combien de fois ai-je eu les larmes aux yeux en ce début de saison ? Trois ou quatre. C'est une bonne moyenne sur seulement 8 épisodes ! Bravo donc en premier lieu à Michael B. Jordan alias Alex, qui, lors de sa scène d'adieux avec Kristina, m'a ému aux larmes. Cette séparation avec Haddie était absolument déchirante et surprenante, car rien ne le laissait présager à l'épisode précédent, mais plus vraie que nature. Oui, parfois, on cesse d'aimer sans que cela ne réponde à aucune logique. C'est aussi difficile à admettre pour la personne quittée que pour la personne qui s'en va. Parenthood a su raconter cela avec justesse. La petite "protégée" de Julia m'a touché elle aussi. L'actrice y est pour beaucoup. Je la trouve particulièrement naturelle et son sourire est incroyable. L'intrigue en elle-même est probablement la meilleure que Julia et Joel aient eu jusqu'ici (ce qui n'est pas très difficile). Dommage qu'elle soit à ce point sans surprises... C'est pile le problème que rencontrent Crosby et Jasmine dans leurs nouvelles vies l'un sans l'autre. On s'ennuie un peu car on a déjà vu mille fois ce qu'une séparation lorsque l'on a un enfant peut provoquer chez les différents protagonistes. Pour le coup, ça a même été fait mieux ailleurs. Mais l'émotion est là, alors...

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   Pour le moment, je trouve la saison 3 plus équilibrée dans l'utilisation des personnages. Personne n'est vraiment mis sur le bas coté, même pas le jeune Drew. Il n'est définitivement pas homosexuel, ce qui me chagrine toujours un peu, mais sa première histoire d'amour est toute mignonne à suivre, pas à pas. Les auteurs ont eu la bonne idée d'avancer doucement, sans brusquer les événements. C'est d'autant plus réaliste. Amber est plus en retrait mais son besoin d'indépendance et ses fêlures sont toujours traités avec autant de soin. J'ai beaucoup aimé son intervention auprès de son père pour "sauver" sa mère de la peine qu'elle était sur le point de s'infliger à nouveau. Si Seth est dépendant à l'alcool et à la drogue, Sarah est addict à son ex-mari et c'est tout aussi destructeur au final. Lauren Graham et John Corbett ont une belle alchimie qui a été très bien utilisée. Mais rien ne vaudra JAMAIS Mark. C'est fou l'effet que Jason Ritter me fait dans ce rôle ! Il est tellement parfait... Il ne faut plus toucher à leur couple, m'sieurs-dames les scénaristes. Faites-les construire ensemble mais ne les séparait plus. JAMAIS.

    De leur coté, Adam et Kristina goûtent à nouveau aux déboires et aux joies de l'arrivée d'un nouveau né dans la famille. Cela se traduit par de l'épuisement, du dégoût de son propre corps, de l'amertume... mais beaucoup d'amour aussi. Je ne voudrais pas abuser du terme "réaliste" mais c'est pourtant celui qui convient le mieux. Je suis nettement moins fan de l'intrigue professionnelle d'Adam et Crosby (notamment le passage ridicule où l'aîné se déguise en rappeur bling bling - Parenthood manie bien l'humour dans les dialogues mais pas tellement dans les situations). L'avantage, c'est qu'elle raccroche la série à cet esprit musical très seventies qui participe à son charme discret. C'est bien le seul que je vois. Combien de temps avant que Crosby ne couche avec sa hot standardiste ? Zeek et Camille font toujours partie des meubles. Leurs interventions sont donc rares mais pertinentes. C'est sans doute mieux ainsi.

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// Bilan // Pas d'évolutions majeures dans Parenthood en ce début de saison 3. La vie des Braverman suit son cours plus ou moins tranquillement et il fait toujours bon passer quelques instants à leurs cotés. 

16 novembre 2011

Ringer [1x 07 & 1x 08]

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Par UglyFrenchBoy

Oh Gawd, There's Two Of Them? // Maybe We Can Get A Dog Instead

1 800 000 tlsp. // 1 750 000 tlsp.

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   Les épisodes passent et l’exercice des critiques se complique. Comment écrire sur Ringer sans entrer dans les détails sous prétexte de faire du « bric à brac de l'épisode » ? Après tout, certains se « foutent des incohérences » ou « de telle ligne de texte qui cloche »… Et peut-on se permettre le moindre commentaire par rapport au diffuseur et aux autres séries occupant l’antenne de celui-ci sans être un « anti CW » ? A-t-on le droit d’évoquer et de rapporter un débat sur un autre support sans, en retour, que certains disent que ce  « blog devient hermétique à ceux qui ne sont pas inclus dans un "groupe d'amis" twitter » ? Et quand les amateurs de la série ne montent pas au créneau, ses détracteurs prennent le relai et de manière beaucoup plus virulente. Difficile ainsi d’évoquer des références, puisqu’on parlera alors de « litanie ne faisant pas la qualité », ni même des bons éléments de la réalisation, sous prétexte « qu’il y a tellement mieux » ailleurs… Alors que dire de Ringer ?

   Si je devais me contenter d’une critique d’ensemble,  sans évoquer la moindre scène ou décrire la façon dont je l’ai perçue, je me contenterais probablement de quelques mots. Oui, la série est plaisante à regarder, beaucoup plus aujourd’hui que lors de ses trois premiers épisodes. Malgré tout, il faut noter (désolé) les faiblesses des deux derniers diffusés avec le cas Malcolm. Ce personnage était LE mauvais élément aux yeux d’un grand nombre à en croire les différents témoignages. Alors, quand Mike Colter revient à la charge et occupe un temps d’antenne supérieur, la crainte est de mise et à juste titre. Son évasion échoue lamentablement : pas de suspense. Et sa venue à New York parait bien dispensable, même si l’on se doute que Malcolm va permettre à un moment donné d’éclairer Bridget sur les mauvaises intentions de Charlie. En attendant, le lien entre le nouveau sponsor et Siobhan est révélé. Pas une grande surprise, la voix mystérieuse au téléphone à chaque scène à Paris était semblable à la sienne. Terminer l’épisode 7 de cette manière n’était pas nécessaire. J’aurais préféré l’échographie, le cliffangher aurait été plus efficace je pense. De même, le pré-générique avec le split-screen et l’étonnant « Bridget Kelly » scandé par Andrew et Henry aurait été, à mon sens, une fin parfaite pour le précédent, surtout compte tenu des deux semaines d’interruption entre le 6e et 7e épisode. Oui, la frustration a du bon…

   Je ne suis pas là pour remplacer les réalisateurs et les auteurs de la série. D’ailleurs, c’est Eriq La Salle (le Dr. Benton d'Urgences) qui signe « Oh Gawd, There's Two of Them? ». On dit souvent que, quand un comédien passe derrière la caméra, la gestion des acteurs est mieux réussie, ou du moins celui-ci est plus à l’écoute. Je ne sais pas si concrètement cela se ressent à l’écran, chacun semble dorénavant maîtriser son personnage. Sarah Michelle Gellar est d’ailleurs plus à l’aise. La réalisation de cet épisode était intéressante. Le flashback couplé avec la révélation à Andrew et Henry n’était probablement pas l’idée la plus originale, mais l’effet était bien mené. Quant aux scènes de miroir, elles semblent devenir un gimmick dans la série. Je me demande si cela fait d’ailleurs partie d’un cahier des charges où chaque réalisateur doit inclure au moins un reflet dans « son » épisode. La démarche reste intéressante.

   Pour « Maybe We Can Get a Dog Instead » (notons l’invraisemblance du titre), on retrouve une Sarah Michelle Gellar d’une beauté saisissante, et surtout évidente. L’amour ne rend pas aveugle pour autant et j’ai noté une incohérence. Dans le précédent épisode,  un flashback “9 months ago” voyait Bridget fêter ses 3 mois de sobriété avec Malcolm. Pour quelle raison celui-ci lui donne-t-il aujourd’hui son « jeton » des 6 mois? Sachant qu’un trimestre en arrière, Bridget était toujours dans le Wyoming à ses côtés… Autre interrogation : Machado veut enfermer coûte que coûte Macawi. Pourquoi ne pas évoquer la possibilité de se servir de Malcolm ? Compte tenu de la torture dont il a été victime, ce simple acte ne peut-il pas lui garantir la prison à son agresseur ? Quant à Mr C. (A-t-on besoin d’avoir là aussi l’influence Gossip Girlienne ?), enfin Logan Echolls, je trouve le personnage dénué d’intérêt à ce stade. Je m’abstiens donc de commentaire, si ce n’est que la perspective d’une Juliet vicieuse (à son niveau) et marchant sur les pas de sa vraie belle-mère peut être intéressante. Jusqu’ici j’ai l’impression que l’on a toujours de l’empathie pour elle, ce qui ressort de la prouesse vu son arrogance, notamment lors d’une nouvelle confrontation avec Tessa: « We tried to hire your mom but she couldn't handle the big words ».

   Alors que dire de Ringer ? Malgré ses incohérences, une galerie de personnages secondaires peu reluisante et certaines facilités scénaristiques, la série sait créer des tensions à des moments inattendus, à l’instar de la confrontation Tyler / Bridget au restaurant, en plus de cliffanghers (généralement) réussis. La bande-son propose des morceaux de la scène indépendante européenne et d’autres pays en dehors du continent Américain (des artistes français illustraient les scènes à Paris lors des premiers épisodes). Le groupe australien The Jezabels y voit même son planant Catch Me utilisé dans ce 8e épisode (à écouter ci-dessous). Pour toutes ces raisons, ainsi que son interprète principale, Ringer est à mon sens une série qui mérite une certaine attention. Ses défauts ne sont pas rédhibitoires et le mystère autour du plan de Siobhan (et des scénaristes) suscite l’intérêt. Et ce n’est pas faire preuve de peu d’exigence que de l’avouer.

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// Bilan // Comme il est important de laisser un auteur s’exprimer, laissons la série s’installer en assistant à son développement en prenant conscience que les attaques faciles et les sarcasmes ne changeront pas grand-chose. 


// Bonus // Catch Me, entendue dans l'épisode :

 

14 novembre 2011

Desperate Housewives [8x 08]

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 Suspicion Song // 9 290 000 tlsp.

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    Souvent, Desperate Housewives a bien mal porté son nom. Nos héroïnes ont connu plus d'une galère au cours des sept saisons précédentes, dont certaines particulièrement graves, mais elles ont toujours su garder un certain entrain, de l'optimisme... un goût de vivre. En cette dernière année et plus paticulièrement depuis quelques épisodes, la titre de la série retrouve ses lettres de noblesse. Elles sont bel et bien desespérées les copines de Wisteria Lane, toutes à des degrés différents. C'est dans ces moments-là, plus que dans ceux où elles nous divertissent, que l'on se rend compte à quel point elles risquent de nous manquer...

   Bree est entrée dans une spirale infernale depuis qu'elle a pris les choses en main pour dissimuler les traces du grand secret. Elle a menti à ses amies, plusieurs fois, et voilà qu'elles se retournent désormais contre elle. Gaby lui reste cependant fidèle et glisse même au détour d'une conversation une émouvante confession : elle la considère comme son "roc". Est-ce une bonne idée de la faire replonger dans l'alcool ? Dans l'absolu, j'aurais bien répondu que oui. Mais Carlos étant lui-même en plein dedans, l'effet de déjà vu est décuplé. C'est autrement plus intéressant quand ça touche notre Bree mais quand même... Et puis l'an passé, Andrew aussi nous avait fait le coup lui aussi. Les scénaristes manquent vraiment d'inspiration. C'est ça qui est le plus désespérant en fin de compte. En parallèle, l'intrigue fil-rouge avance encore légèrement grâce au détective Chuck, devenu bon gré mal gré un "bon" méchant. Il s'amuse beaucoup avec Bree, il joue à lui faire peur, il parvient réellement à la déstabiliser. Sa démonstration dans la galerie d'art face à une assistance médusée et une Susan paniquée était réussie. Ce qu'il faudrait pour que les auteurs ne décoivent pas, c'est que les filles lui réservent le même sort qu'à Alejandro. Bree en est capable. Mais les autres, certainement pas. C'est la seule perspective vraiment réjouissante... Maintenant, je pense qu'ils vont s'arranger pour que Chuck périsse d'une manière ou d'une autre sans que les filles soient responsables et ce sera réglé. C'est la méthode Cherry. Testée mais pas approuvée depuis des années !

   L'arc de Susan et ses oeuvres d'art est donc interminable mais elle a été pimentée cette fois par la présence de l'acteur Leslie Jordan, que j'A-DO-RE. Il joue systématiquement le même rôle, que ce soit dans Will & Grace ou Hidden Palms, mais c'est comme ça qu'il m'éclate ! Ses joutes verbales avec Teri Hatcher me donnaient envie d'applaudir et de sautiller sur mon lit. Chose que j'ai plus ou moins fait d'ailleurs, en y ajoutant quelques gloussements. Il faudrait tout de même remercier Miguel Ferrer pour sa venue, lui envoyer son petit chèque et lui faire promettre de ne jamais revenir. Je crois qu'on l'a assez vu ! Remarque, c'est peut-être lui le cinglé qui fait du chantage aux filles. C'est l'une des pistes les moins probables mais ne l'écartons pas, on ne sait jamais ! C'est peut-être le fils caché d'Alejandro. Je sais pas... Chez les Solis, Eva Longoria profite de la moindre occasion qui se présente à elle pour cabotiner à fond. Ses scènes au bureau de Carlos n'étaient pas extraordinairement drôles et l'intrigue était ultra-prévisible de a à z. On aurait pu aisément s'en passer. Avec Bree, Lynette est celle qui sombre le plus actuellement. La nouvelle claque qu'elle vient de se prendre va-t-elle la faire réagir et lui permettre de passer à autre chose ? Ce serait le moment de lui offrir des intrigues différentes en attendant la reformation du couple. Les auteurs ont parfaitement su gérer ce divorce jusqu'à maintenant mais il ne faudrait pas non plus que ce soit la seule et unique intrigue de Lynette cette année ! En attendant, le regard de Felicity Huffman lors de son dernier face à face avec Tom était... wouah... déchirant. Elle a beau être la femme la plus agaçante du coin, j'ai eu très envie de la serrer dans mes bras pour la réconforter. Pas vous ?

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// Bilan // Si Desperate Housewives ne parvient pas à maintenir la tension initiée lors de l'épisode précédent, elle réussit néanmoins à garder une certaine consistance, celle dont elle manque tant habituellement. La satisfaction est donc loin d'être totale mais le plaisir est bien présent.

14 novembre 2011

Prime Suspect [Pilot]

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Pilot // 6 050 000 tlsp.

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What About ?

Dans l'univers majoritairement masculin de la police, l'inspecteur Jane Timoney sait se faire respecter. Ultra déterminée, sans concession et peu encline à l'expansivité, elle traque le crime et ne lâche jamais sa proie.

Who's Who ?

Créée par Alexandra Cunningham (Desperate Housewives, Fastlane). Co-produite par Peter Berg (Friday Night Ligths). Avec Maria Bello (Payback, History Of Violence, Urgences...), Brian F. O'Byrne (Brotherhood, Flash Forward), Kirk Acevedo (Oz, Fringe), Kenny Johnson (Sons Of Anarchy, The Shield), Peter Gerety (Mercy, The Wire, Brothers & Sisters), Tim Griffin (Grey's Anatomy), Aidan Quinn (Weeds, Légendes d'automne), Damon Gupton...

So What ?

    Prime Suspect, voyez-vous, c'est un peu l'anti-Rizzoli & Isles. Tout comme Maria Bello, voyez-vous, c'est un peu l'anti-Angie Harmon. On a le droit d'aimer les deux, cela dit, tant que l'on est capable de reconnaître que l'une est plus qualitative que l'autre. Adaptée de la série anglaise du même nom, vieille de 20 ans, Prime Suspect aurait très bien pu voir le jour il y a quelques années sur le câble, genre sur FX. La série originale, c'était un peu le Damages de la police en fait, avec Helen Mirren à la place de Glenn Close. Cette version américaine arrive donc tardivement, pas vraiment sur la bonne chaîne et son propos -la place d'une femme au sein d'un commissariat machiste- parait quelque peu dépassé. Mais après tout, que sait-on de la situation aujourd'hui ? A-t-elle tant évolué que ça ? Est-ce que ce n'est pas la télévision qui déforme la réalité ? Ma foi, ce pilote me fait m'interroger et ça, c'est déjà un bon début !

   Je l'avoue, j'aime quand une série est colorée, que ses personnages sont beaux, glamours, que ses décors sont soignés. C'est ma superficialité qui s'exprime. C'est la part de rêve dont j'ai besoin pour survivre. Mais, de plus en plus, j'aime quand une série ose me salir un peu, m'éclabousser. J'aime quand elle me fait perdre mes repères. A ce petit jeu-là, Prime Suspect est très forte : on ne peut pas faire moins féminine que son héroïne, on ne peut pas faire moins sympathiques que ses collègues et on ne peut pas faire moins gris et déprimant que son New York. Tout ce que je déteste en somme. Et pourtant, je crois j'ai réussi à tolérer ce pilote, à ne pas voir le temps passer et je crois même qu'au fond, je l'ai apprécié. Oh, pas au point de continuer. Faut pas déconner ! Mais je suis prêt à reconnaître qu'il s'agit d'une bonne série policière, probablement pas à la hauteur du drama original puisqu'elle semble emprunter un chemin plus classique, mais qui a parfaitement sa place à la télévision en tout cas. L'enquête du pilote n'est pas des plus originales mais qu'importe : c'est tout sauf ce qui nous intéresse. Le rapport entre les personnages est bien plus passionnant à décrypter. J'ai eu très peur que les collègues de Timoney soient insupportables mais, heureusement, passé la scène d'introduction, ils font preuve d'un peu plus de nuances. Je me vois mal passer une heure chaque semaine en leur compagnie cela dit, alors que je crois pouvoir me plaire aux cotés de Jane. Voilà une femme forte qui inspire le respect. Maria Bello est parfaite, le rôle était fait pour elle (et non pour Maura Tierney qui était pressentie à la base et que je n'aime pas). On ressent son aggressivité, sa violence contenue; sa capacité à user d'humour aussi et de cynisme en toutes situations. On n'aimerait pas l'avoir comme amie mais elle tranche avec les héroïnes que l'on a l'habitude de côtoyer. Elle n'a qu'un gros défaut : son affreux chapeau !

   Prime Suspect est une série policière différente, plus nerveuse et radicale que l'ensemble de la production actuelle sur les networks, qui offre un terrain de jeu fertil à Maria Bello. Ce n'est pas un univers dans lequel j'aime être abandonné, d'où mon absence de désir d'y retourner, mais on peut regretter que le public n'y soit pas plus sensible. Elle méritait de fonctionner, plus qu'Unforgettable par exemple...

What Chance ?

    Les carottes sont déjà cuites pour Timoney mais elle a l'avantage d'avoir le soutien de sa chaîne, NBC, qui n'a de toute façon pas grand chose d'autre à mettre à l'antenne actuellement. Je ne sais pas si ça aurait changé grand chose mais je l'aurais plus vue le mercredi soir en duo avec New York Unité Spéciale plutôt qu'après le carré sitcoms du jeudi, où elle n'a franchement rien à faire ! C'était plus une case pour Harry's Law...

How ?

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