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Des News En Séries, Le Blog
cbs
12 février 2014

Stalker [Pilot Script]

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STALKER aka Stalkers Unit

Drama // 42 minutes

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Ecrit et produit par Kevin Williamson (The Following, Vampire Diaries, Dawson, Scream). Pour CBS, Outerbanks Entertainement & Warner Bros. Television. 56 pages.

 Environ six millions de personnes sont victimes de harcèlements chaque année aux Etats-Unis. Rejet, vengeance, jalousie excessive, trouble obsessionel en sont les causes principales. Tout le monde peut en être victime, tout le monde peut potentiellement devenir un stalker un jour. Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux multiplient les dangers, les tentations et les moyens de parvenir à ses fins. Une unité spéciale de la police de Los Angeles est chargée d'enquêter sur toutes les plaintes de harcèlements à l'encontre de politiciens ou d'employés de la ville et de l'état de Californie. Elle sert aussi de consultante au FBI, à la CIA et aux services secrets. Beth Davis, autrefois victime elle-même, est à la tête de ce département...

Avec Dylan McDermott (The Practice, American Horror Story, Hostages), Mariana Klaveno (True Blood, Devious Maids)... (casting en cours)

 

    Il y a deux ans, souvenez-vous, The Following (d'abord titré Mastermind) était LE Projet qui buzzait lors de la saison des pilotes et qui était quasi-assuré d'arriver à l'antenne quelques mois plus tard, d'autant plus quand Kevin Bacon a accepté d'en incarner le héros. J'avais moi-même été époustouflé par le scénario du pilote (à lire ICI), puis plus que convaincu par le résultat filmé (voir ICI). La suite de cette aventure est une autre histoire... Kevin Williamson est déjà de retour avec un nouveau projet, cette fois pour CBS, dont l'existence a été tenue secrète jusqu'à ce qu'un pilote soit commandé. Au-delà du fait que Kevin Williamson est Kevin Williamson, que tous ses pilotes se sont transformés en séries, je comprends parfaitement pourquoi la chaîne s'est emballée pour Stalkers Unit (titre provisoire). Ce pilote est redoutable d'efficacité, dans la pure tradition de la chaîne. Mais ce n'est pas du tout le Kevin Williamson que j'aime, que peut-être vous aimez vous aussi.

   Je dois dire que ça commençait pourtant très très bien. La scène inaugurale est parfaite. Du Williamson pur jus. On pense à d'ailleurs à celle de Scream instantanément. Une nuit, sur une colline de Los Angeles, non loin des lettres de Hollywood, une jeune femme apeurée reçoit le coup de téléphone menaçant d'un homme dont elle semble reconnaître la voix. Elle raccroche. Il rappelle. Une silhouette apparaît au loin, se rapproche de plus en plus. "Tonight's the night, Kate". L'homme sort de l'ombre, il porte un masque couleur chair. Elle s'enfuit. Il la poursuit, l'attrape. Il pulvérise du gaz sur son visage, sur son corps. Il sort un briquet. Elle parvient à lui échapper. Elle rentre dans sa voiture. Elle pense qu'elle a ses clés, mais il les lui a subtilisées. Elle ferme manuellement les portières. Il les rouvre avec la clé. Il noie la voiture d'essence. Elle klaxonne, elle crie. Personne ne l'entend. Il jette des allumettes sur la voiture. La pousse. Le véhicule en flammes dévale la pente et finit par se crasher contre une cabine téléphonique. Il explose, Kate à l'intérieur. Boum ! N'est-ce pas amazing comme coup d'envoi ? J'aurais voulu que la suite soit aussi palpitante !

   Kevin Williamson n'a jamais vraiment fait de série procédurale. Elles étaient toutes feuilletonnantes. Il y a seulement Glory Days (Lîle de l'étrange) en 2002 -pour WB, avec Poppy Montgomery et Emily VanCamp- qui contenait des enquêtes du jour, mais la part mythologique était très importante. Et c'était à la demande de la chaîne que la série avait été retravaillée pour devenir policière, écartant au passage le personnage incarné par Kirstie Alley dans le premier pilote produit. 10 ans plus tard, j'espère que c'est l'inverse qui va se produire : que CBS demande à Kevin Williamson de revoir sa copie en y ajoutant davantage de feuilletonnant ! Ok, c'est très improbable. Mais c'est vraiment dommage. Avec The Good Wife ou Person Of Interest, la chaîne a montré qu'elle était capable de faire autre chose que du CSI et du NCIS à n'en plus finir. Stalkers Unit n'a pas cette ambition et se présente plus comme une sorte de New York Unité Spéciale plus moderne. Je peux être client sur quelques épisodes de temps en temps, mais pas sur une saison entière. Pas si les scénarios s'attachent plus aux cas présentés -aussi bien écrits soient-ils- qu'aux détectives qui mènent l'enquête. 

   On comprend très vite que l'héroïne, Beth -que j'aurais bien vu incarner par Jennifer Carpenter, j'avais d'ailleurs son visage en tête presque malgré moi en lisant le script- a un passé douloureux et il y a plein de choses à dire là-dessus. Mais pas tout de suite. J'espérais un cliffhanger sur le sujet. Même pas ! Elle a simplement gagné un stalker. C'est presque trop facile, trop attendu. Mais ça peut éventuellement donner de bonnes choses dans les épisodes suivants. Le petit nouveau de l'équipe, Jake, est quant à lui une déception constante. Au-delà du fait qu'il est drôle, qu'il a de bonnes répliques, qu'il installe une dynamique intéressante avec Beth et le reste de l'équipe -ce qui est déjà pas mal, certes- il nous est présenté au départ comme lui-même un potentiel stalker. Or, il s'avère -et on le devine très rapidement- que la femme qu'il suit partout est son ex et que tout ce qu'il veut c'est revoir sa fille, même de loin, même à travers l'objectif d'un appareil photo, rien que quelques secondes. C'est touchant mais ça s'arrête là. Est-ce qu'il est prêt à aller plus loin, à virer au harcèlement ? Possible, mais Williamson ne fait rien pour nous le faire comprendre. Les autres membres de l'équipe du TAU (Threat Assessment Unit) -qui existe vraiment mais sous un autre nom- ont bien peu de choses à faire et rien ne transparait de leur personnalité pour le moment. La grosse enquête du jour est donc menée avec brio, énergiquement. Le dénouement est relativement surprenant, quelques scènes sont bien creepy comme il faut. On ne s'ennuie pas, on se laisse facilement prendre au jeu. 

   Le pilote de Stalkers Unit est redoutable d'efficacité dans son genre, mais extrêmement frustrant tant il semble déboucher sur une série ultra-classique. Je doute en plus que le sujet du harcèlement permette un renouvellement des cas à l'infini. Si le show est commandé par CBS, il sera à surveiller de près mais il faudra plus que le pilote pour convaincre les sériephiles de s'y intéresser. J'espère que Kevin Williamson ambitionne secrètement d'en faire une série hyper feuilletonnante une fois la dynamique installée... 

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11 août 2013

Extant [Pilot Script]

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EXTANT

 Drama // 42 Minutes.

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Ecrit par Mickey Fisher. Produit par Steven Spielberg, Darryl Frank & Justin Falvey (Under The Dome, Falling Skies, The Americans, Terra Nova, United States Of Tara...). Pour Amblin Television & CBS Television Studios. 59 pages.

Après avoir passé un an dans l'espace, où elle a mené et vécu d'étranges expériences, l'astronaute Molly Watts tente de reprendre une vie normale auprès de sa famille composée de son mari, John, un scientifique surdoué, et Ethan, leur fils, un perit garçon pas comme les autres. En effet, il n'est pas le fruit naturel de leur union puisque Molly est stérile : il a été conçu par son père comme le premier prototype d'une future lignée de "Humanichs", des "robots humains". Mais le retour de Molly va justement avoir des conséquences dramatiques sur la planète entière et le destin de l'humanité...

Avec Halle Berry...

 

   Si vous n'avez pas suivi "l'affaire Extant", laissez-moi vous la résumer en quelques lignes : c'est tout simplement l'histoire rare d'un jeune scénariste, Mickey Fisher, qui a participé à un concours de scénarios, qui a remporté le premier prix et qui a ainsi été remarqué par un certain... Steven Spielberg ! Après avoir hésité entre faire du script d'Extant un film ou une série, c'est la deuxième solution qui a été privilégiée par la société de production du cinéaste, Amblin Television, qui en a acquis les droits. Présenté il y a quelques jours à tous les networks et les principales chaînes câblées, le projet s'est littéralement arraché et c'est CBS qui a remporté la mise. Elle a offert de se lancer dans une première saison de 13 épisodes sans passer par la case pilote et de la diffuser l'été prochain aux côtés de son succès estival Under The Dome, déjà produit par Spielberg et Amblin. Autrement dit, les chaînes concurrentes n'avaient aucune chance et il était préférable qu'Extant, qui a une portée grand public grâce à son aspect familial, ne voit pas le jour sur le câble afin de lui assurer une visibilité maximale. Cela dit, les similitudes avec Under The Dome sont peu nombreuses. Si l'on devait faire une analogie avec une autre série, ce serait forcément Fringe...

   En effet, j'ai le sentiment que les deux shows de science-fiction ont des ambitions similaires et traitent des mêmes thèmes dans un contexte différent (mais pas tant que ça). Il y est d'abord question de filiation et d'amour inconditionnel, ce qui fait que ce pilote est empreint d'émotion et qu'il nous conduit à être attaché aux trois personnages principaux presque instantanément. Une rareté ! Il n'y a pas meilleur moyen pour donner envie aux téléspectateurs de poursuivre. C'est plus fort encore qu'un bon cliffhanger (mais il se trouve que le cliffhanger est bon aussi !). C'est essentiel. Et puis de nombreuses questions très "Fringiennes" se dessinent peu à peu : jusqu'où va nous conduire l'évolution technologique ? Est-elle en train de détruire notre humanité ? Et justement, qu'est-ce qui définit notre humanité ? Je suppose qu'Extant ne répondra pas à tout cela de la même manière que Fringe. Déjà, il ne devrait pas y avoir ici de "monstres de la semaine", ni d'enquêtes quelconques. On est dans du feuilletonnant pur et dur. Et puis il y a l'espace, un sujet qui n'a pas du tout été traité dans Fringe. Son équivalent étant les mondes parallèles. J'ignore si l'on passera beaucoup de temps tout là haut dans les épisodes suivants, mais dans le pilote, plusieurs flashbacks nous dévoilent ce qui est vraiment arrivé à l'héroïne à un moment prècis de son voyage. Un passage troublant et émouvant, très important pour la suite... Et puis il y a un petit côté Alien (dans l'idée mais pas dans l'éxécution) qui pourrait plaire à certains comme déplaire à d'autres.

   Les scènes familiales sont vraiment réussies et nous rappellent indiscutablement les valeurs que Spielberg aiment distiller dans ses films. Pas étonnant qu'il s'y soit à ce point intéressé. Le quotidien des américains qui nous est présenté dans Extant est un peu différent du nôtre, mais il est parfaitement crédible et c'est ce qui rend la chose inquiétante. En gros, tous les foyers sont reliés à un système -parlant- qui sert à la fois de banque de données et d'outil pour cuisiner, regarder la télévision, écouter la radio, passer un coup de fil, dormir... Il y a des passages fascinants liés au grand patron d'une entreprise spécialisée dans les nouvelles technologies qui n'est pas sans rappeler Massive Dynamics. Mais il faut remplacer Lenoard Nimoy par un charismatique petit monsieur asiatique dont le corps est préservé dans une curieuse gelée lorsqu'il n'est pas en action. La plupart des personnages secondaires sont assez mystérieux, que ce soit la meilleure amie médecin de Molly, un collègue astronaute officiellement mort, une thérapeute louche ou le directeur d'une entité secrète qui épie 24/24 la petite famille (ça c'est pour le côté paranoïaque façon Homeland).

   Tous les éléments attendus dans un pilote sont réunis dans celui d'Extant pour faire de cette histoire originale et amibitieuse une belle et bonne série, capable de rassember un large public sans pour autant tomber dans la facilité. Le choix des acteurs principaux sera déterminant. Il y a là de très beaux rôles à pourvoir. J'imaginais bien Molly Parker ou Mireille Enos dans celui de l'astronaute, allez savoir pourquoi... Si ce n'est pas déjà fait, ayez hâte de découvrir Extant l'été prochain ! C'est un ordre. Vous ne voudriez pas rater cette mission unique en son genre.

 

A VENIR : Happyland, Wayward Pines, Tyrant, High Moon, The Vatican, The Leftovers...

30 juin 2013

Pilotes Mix [Été 2013 - Partie 2]

 

UNDER THE DOME - CBS

Les habitants d’une petite communauté se réveillent un matin, coupés du monde et piégés dans la ville à cause d’un immense dôme transparent. Certains tenteront, de manière dissimulée, de tirer profit de cette situation inquiétante et inexpliquée, afin de prendre le pouvoir. Mais une résistance va s’organiser autour d'un vétéran de la guerre en Irak, pour empêcher ces personnes malveillantes de parvenir à leur fin...

Créé par Brian K. Vaughan (Lost). Avec la participation de Stephen King, auteur des romans Under The Dome. Produit par Stephen Spielberg. Avec Mike Vogel (Pan Am, Bates Motel), Rachelle Lefevre (Off The Map, A Gifted Man), Dean Norris (Breaking Bad), Britt Robertson (Life Unexpected, Secret Circle), Natalie Martinez (Les Experts Manhattan), Alexander Koch, Aisha Hinds (True Blood, The Shield), Nicholas Strong (Nashville), Colin Ford...

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   Le pilote d'Under The Dome correspond-t'il à la naissance d'un phénomène ? Avec les 13,5 millions de curieux qui se sont amassés devant en pleine période estivale, on peut légitimement le penser. Les scores des prochaines semaines nous le diront... En tant que grand fan de la littérature de Stephen King un peu déçu par la lecture de son Dôme, je suis à deux doigt d'écrire une chose rare : et si la série était meilleure que le matériau d'origine ? C'est en tout cas l'impression que m'a donné cette entrée en matière très efficace, sans temps mort, qui passe à une vitesse hallucinante à tel point qu'au bout de 42 minutes, on en veut encore et tout de suite. Combien de fois ce sentiment m'a traversé avec un nouveau drama la saison passée ? Euh...

   Under The Dome aurait tendance à réussir là où beaucoup d'autres ont échoué : elle parvient à installer des personnages forts au coeur d'une intrigue mystérieuse. Peut-être parce que le créateur vient de l'école Lostienne... Dès le pilote, les héros ont plus d'épaisseur que dans le livre où ils étaient extrêmement caricaturaux, et c'est là le principal reproche que je ferai à l'oeuvre de King. Et puis il y a la fin aussi, très décevante, voire ridicule. On nous a promis qu'elle avait été changée pour la série ! Ouf. Mike Vogel, Rachelle Lefevre et Britt Robertson ne sont pas les acteurs les plus charismatiques de leur génération, mais j'ai beaucoup de sympathie pour eux et je les trouve ici très bons. Les quelques changements apportés par rapport au livre me séduisent, comme le télescopage de deux personnages qui permettra d'ajouter du mélo (Julia est une célibataire féministe à l'origine, pas une femme mariée et bientôt veuve). La scène gore de la vache est assez impressionnante, comme l'ensemble des effets-spéciaux. On sent que le budget n'est pas non plus énorme, mais ils ont réussi à faire quelque chose de très correct. Et au fond, le pourquoi du comment de l'apparition de ce dôme devient vite une question secondaire grâce à toutes les sous-intrigues qui se mettent en place. Under The Dome promet d'être un divertissement de qualité, avec même un peu de substance car ne perdons pas de vue que ce dôme est une parabole de la folie humaine poussée à son paroxysme. Je me demande toutefois si le fait que le projet ait vu le jour sur CBS et non sur Showtime -comme c'était prévu à l'origine- ne va pas mettre un frein à un certain nombre d'événements glauquissimes présents dans le roman... Dans tous les cas, on a trouvé là LA série de l'été qu'il ne faudra pas rater.

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SIBERIA - NBC

Sur le lointain territoire de Toungouska, en Sibérie, 16 candidats de télé-réalité sont expédiés dans cette zone anéantie en 1908 par une énorme explosion, suite à l'impact d'une mystérieuse météorite avec la Terre. Quand l'un des participants est grièvement blessé, et qu'aucune aide n'arrive, l'inquiétude monte d'un cran. D'autant que certains événements ne semblent pas liés au show. Face au danger, les compétiteurs doivent se serrer les coudes pour survivre...

Créé par Matthew Arnold. Avec Joyce Giraud, Miljan Milosevic, Natalie Scheetz, Johnny Wactor, Sabina Akhmedova, Sam Dobbins...

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 J'adore l'idée de Siberia. Comme j'adorais le point de départ de Persons Unknown, il y a deux étés, déjà sur NBC, ou même de The River l'an passé sur ABC. Mais je regrette que le budget alloué à ce type de projet soit toujours trop faible pour nous en mettre plein les yeux. Siberia avec les moyens de Terra Nova ? Là ça aurait de la gueule ! La force de cette nouveauté, en tout cas sur le pilote, est aussi sa faiblesse. Elle veut jouer à fond le jeu de la télé-réalité à tel point que l'on a vraiment l'impression de regarder, pendant environ 35 minutes, un épisode d'introduction tout à fait classique de Survivor ou Amazing Race. Tous les codes sont respectés. Ce n'est pas une parodie, c'est une exacte réplique de ce qui se fait. C'est donc assez déstabilisant. Le moment où les choses commencent à dérailler arrive trop tard à mon sens. On a déjà eu le temps de s'ennuyer, de piquer du nez même. J'aurais limite préféré que la série commence sur un flashforward, et je déteste pourtant ce procédé ! La toute dernière scène placée au tout début, par exemple. Mais je dois reconnaître un sacré talent à tous ces comédiens inconnus dont les dialogues sonnent hyper justes, improvisés, alors qu'ils ne le sont évidemment pas. Je ne peux pas dire que je me sois attaché aux candidats, mais il y a quelques personnalités qui se détachent et qui pourraient se révéler intéressantes par la suite. Mais la suite justement, à quoi doit-on s'attendre ? Ce pilote ne nous laisse pas d'indice. J'aurais voulu que l'émission s'arrête à la fin du premier épisode et que le chaos le plus total débute officiellement à partir de ce moment. Or, là, "l'aventure continue" comme on dit. Au-delà du malaise que cela provoque quand on pense à ce qui s'est passé dans la dernière édition de notre Koh Lanta, ça a tendance à couper l'envie de continuer... On ne passera probablement pas notre été en Sibérie en somme. 

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RAY DONOVAN - NBC

Un spécialiste des litiges les plus compliqués, controversés et confidentiels des familles les plus aisées de Los Angeles, a bien du mal à régler ses problèmes à lui, bien souvent d'ordre familial...

Créé par Ann Biderman (Southland). Avec Liv Schreiber (Scream 3, Les Insurgés), Jon Voight (Heat, Transformers, 24), Paula Malcomson (La Ligne Verte, Deadwood), Katherine Moennig (The L Word), Elliott Gould (American History X, M.A.S.H., Friends)...

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   Je l'avoue, je partais sur un a priori négatif en découvrant le pilote de Ray Donovan. En fait, depuis que ce projet de Showtime est dans les tuyaux, je ne le sens pas. Non seulement il ne m'attire pas à titre personnel mais je ne vois pas non plus comment il pourrait intéresser les autres. En clair, je pensais que ça ne marcherait jamais. Après avoir vu le premier épisode, je le pense toujours. Et ce n'est pas une question de fierté. Si j'avais été emballé, je n'aurais pas eu honte de le dire. Non vraiment, Ray Donovan a bien peu d'atouts à son actif. A vrai dire, je ne comprends pas bien pourquoi la chaîne câblée lui a donné son feu vert. Peut-être parce qu'elle a un côté Californication + House Of Lies, deux séries qui ont fait leurs preuves ? Autant j'ai de la sympathie pour la dernière, sans l'avoir poursuivie, autant la première est à mon sens ce que Showtime a fait de pire (et j'en ai vu 5 saisons !). Ray a un côté Hank Moody. Ray est tout sauf attachant, malgré ses failles. Ray n'a rien mais alors rien à voir avec la délicieuse et attendrissante Olivia Pope de Scandal. Poutant, ils ont le même métier. Sauf que l'une l'exerce dans dans le monde de la politique à Washington, et l'autre dans le Los Angeles des célébrités et des millionnaires. Parfois, j'ai pensé à Dirt en regardant ce pilote. Et ce n'est pas un compliment de ma part. En fait, j'ai pensé à plein de choses, mais je n'ai pas trouvé que Ray Donovan avait sa propre identité, ni de quoi nous donner envie de rester, au moins pour lui laisser une seconde chance. Ca part un peu dans tous les sens. Il y a peut-être trop de personnages, trop d'intrigues qui se mêlent (celle du retour du père de Ray étant tout sauf excitante) et une prétention dans le style qui n'a pas lieu d'être. Bon et puis je dois dire que la prestation de Liv Schreiber m'a totalement laissé de marbre, de même que celles de ses compagnons qui forment, globalement, une distribution bien peu attractive. Bref, je ne saurais quoi vous dire de plus. Ray Donovan sera peut-être le premier échec de Showtime depuis longtemps, et il sera mérité !

 

16 mai 2013

How I Met Your Mother [8x 13 > 8x 24]

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Episodes 13 à 24 // 8 410 000 tlsp.

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   Plus qu'inégale, How I Met Your Mother n'a pas alterné les bons et les mauvais épisodes dans cette deuxième partie de saison 8 : elle a enchaîné les épisodes anecdotiques et peu drôles, elle a refusé de faire avancer la quête de Ted afin de grapiller encore un peu de temps et elle a disséminé çà et là quelques beaux moments d'émotion, ceux-là même qui nous aident à tenir le coup quand tout nous donne envie de fuir pour de bon. Quoiqu'on en dise et quoique les scénaristes fassent, qu'ils les exploitent bien ou mal, les personnages de la série font un peu partie de notre famille maintenant et on ne peut se refuser à les abandonner si prêt du but. C'est tout de même triste que l'on ne se dise pas "Chouette, encore une saison pour profiter d'eux !" mais "Vite, qu'on en finisse !". Le final n'a pas su relancer notre intérêt. Mais j'y reviendrai. J'ai décidé de diviser cette critique en deux parties : les faits marrants d'un côté et les faits marquants de l'autre. Dans les deux cas, vous remarquerez que ça ne déborde pas de matière...

   Les faits marrants. Je ne citerai pas les apparitions du père de Robin. Il a été drôle la première et la deuxième fois. Plus aujourd'hui et surtout pas quand il part dans un délire à base de chemises hawaïennes ou de laser-tag. Et puis j'aime beaucoup Ray Wise mais il n'est pas à sa place. Un peu comme Kyle McLachlan, d'ailleurs. On aurait préféré ne pas revoir ce dernier, surtout vu les histoires bien peu intéressantes qu'il a indirectement apporté à Lily et Marshall, encore dans une intrigue de "départ". Ils ne font que ça, passer d'un appartement à un autre, d'un boulot à un autre... L'avantage, c'est que  ça a permis de passer à autre chose après les intrigues bébé pas franchement révolutionnaires. Mais je devais parler de choses marrantes, non ? Bon. Laissez-moi réfléchir... Ah oui, Cobie Smulders a exécuté une petite chorégraphie sympathique dans un épisode où Robin se trouvait transparente aux yeux de Barney. C'était fun. Et tout l'épisode du retour de Robin Sparkles était super ! L'idée de ce documentaire à la MTV a permis de boucler la boucle sur la chanteuse de la meilleure façon qui soit, avec plein de guests à la clé. Ce serait quand même génial que Robin improvise une performance lors de son mariage. Un medley de ses tubes

   Ted a eu droit à sa dernière conquête avant la "Mother": la cinglée Jeanette. Le délire a été poussé à fond. Ce n'était pas vraiment amusant, mais il fallait bien marquer le coup. Par contre, je crois que je n'aime pas Abby Eliott. Elle m'est très antipathique et je ne lui trouve pas un talent comique exceptionnel. Ca c'est dit. Les épisodes à concept, du style The Ashtray, ou le retour du playbook de Barney dans Weekend at Barney's ne fonctionnent plus tellement. C'est toujours la même chose et ça va souvent en contradiction avec l'évolution supposée des personnages. Enfin surtout la soi-disante maturité de Barney à laquelle on ne croit pas du tout. Il y a des saisons où il était génial -les premières-, d'autres où il était irritant mais traversé par des éclairs de génie, et dans cette 8ème année, il est juste irritant, voire franchement insupportable. C'était particulièrement flagrant dans l'épisode The Fortress. Heureusement, l'intrigue secondaire de celui-ci avec les autres personnages, accros à une parodie de Dowton Abbey, fonctionnait à merveille. La Bro-Mitzvah a été une bonne surprise pour ma part. Je m'attendais à un truc lourd de chez lourd, mais c'était finalement assez malin. Et les interventions de Frances Conroy étaient hilarantes. Et puis ça fait toujours plaisir de revoir Quinn/Beckie Newton. Sinon, je ne veux pas parler de l'affreux Romeward bound, qui alignait les clichés sur l'Italie et les situations grotesques. Je voulais vous parler des "faits marrants", mais force est de constater que je n'ai parler quasiment que de ce qui ne l'était pas... car il n'y avait que ça !

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   Les faits marquants. Eh bien il n'y en a pas eu beaucoup non plus. Ce que je retiens avant tout, c'est les aveux déchirants de Ted et Lily sur le toit dans l'épisode 13, Band or DJ. Parce qu'on ne parle pas assez de la difficulté d'être une jeune maman au quotidien (et on ne s'attendait certainement pas à ce que ce soit HIMYM qui se lance). Parce que ses grands rêves, Lily les a abandonnés depuis longtemps. Son émotion à ce moment-là face à un Ted qui n'en menait pas large lui non plus, c'était larmes assurées. Dans le même épisode, on apprenait quelques informations supplémentaires sur la "mother" : c'est une musicienne, une artiste. Bon. Ok. On prend. Puis plus rien... Jusqu'à une autre très belle scène, qui m'a fait frisonner : lorsque dans The Time Travelers, un épisode assez remarquable (et hyper référencé), Ted s'imagine aller à la rencontre de sa future femme, au pas de sa porte, pour lui signifier combien il regrette de ne pas l'avoir rencontré un mois plus tôt. En filigrane, j'ai eu le sentiment que ma théorie dont je vous bassine depuis des années -celle qui dit que la mère est morte au moment où Ted raconte leur rencontre à ses enfants- était en train de se confirmer... On verra si ça se confirme la saison prochaine...

   Et le final alors. Ce satané final. Something Old a remis en avant les sentiments inaltérables de Ted à l'égard de Robin, à un tel point que ça en devenait presque risible. Something New n'a fait que creuser ce sillon. Pourquoi pourquoi pourquoi TOUJOURS revenir là-dessus ? Parce que Ted et Robin se remettront ensemble à la toute fin de la série ? Je ne vois que cela pour expliquer cet acharnement des scénaristes à ne pas vouloir passer à autre chose. Du coup, le final était super décevant rien que pour ça. A vrai dire, il l'était aussi parce que Barney et Robin se sont retrouvés embarqués dans une intrigue banale, pas digne de l'événement et qui n'a même pas su utiliser à son plein potentiel la guest du jour : l'excellente Casey Wilson de Happy Endings. Et puis surtout, je m'attendais à une mise en scène autrement plus soignée lors de la révélation du visage de la mère. Que ce soit une quasi inconnue qui l'interprète, ça ne me dérange pas, au contraire même. Mais qu'on la découvre de cette manière, je dis non ! En plus, ce n'est même pas un cliffhanger. Il n'y a rien autour. Pas de nouvelle information. Pas de suspense particulier. C'est on ne peut plus décevant. Et alors le fait que toute la saison 9 se déroule sur le même week-end, celui du mariage, je trouve ça paresseux au possible. Il y avait mille choses à faire plus intéressantes et innovantes que ça. 

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// Bilan // La saison 8 de How I Met Your Mother n'a pas poursuvi sur la bonne lancée de la 7ème. La comédie est retombée dans ses travers habituels, ceux que l'on connait par coeur et qu'il n'est plus utile d'énumérer. Hormis une poignée d'excellents épisodes et quelques scènes un peu à part, on s'est souvent ennuyé et on a peu ri. Il est maintenant temps de faire vraiment la rencontre de la mère. Les auteurs parviendront-ils à effacer cette série de déceptions grâce à une ultime saison moins paresseuse et plus ambitieuse ? C'est tout ce que je leur et nous souhaite car ce serait dommage que ce show devenu véritablement culte pour toute une génération ne soit en fait qu'une imposture et s'achève en nous laissant de l'amertume sur le coeur...

12 mai 2013

Coming Next [La Finale]

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Voici les résultats des différents rounds du Coming Next 2013 ! Rendez-vous un peu plus bas pour élire LE drama et LA comédie que vous attendez le plus, toutes chaînes confondues. Les chaînes américaines nous ont pris de cours en ayant déjà annoncé la quasi-totalité de leurs nouveautés, mais votez quand même pour les projets que vous aviez le plus envie de voir, pris ou pas... 

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Dramas


MARVEL'S AGENTS OF S.H.I.E.L.D. (22%) - GOTHICA (15%) - ONCE UPON A TIME: WONDERLAND (14%) - RESSURECTION (10%) - BETRAYAL (9%) - WESTSIDE (7%) - LUCKY 7 (6%) - BIG THUNDER (5%) - MIND GAMES / RECKLESS / MURDER IN MANHATTAN (3%)- DOUBT (2%) - KILLER WOMEN (1%)

Comédies

MIXOLOGY (24%) - TROPHY WIFE (20%) - SUPER FUN NIGHT (19%) - THE GOLBERGS (14%) - KEEP CALM AND KAREY ON (7%) - PULLING (US) (6%) - DIVORCE: A LOVE STORY (4%) - BAD MANAGEMENT / BACK IN THE GAME / SPY (US) (2%)

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Dramas

THE SIXTH GUN (20%) - BELIEVE (17%) - HATFIELDS & MCCOYS (15%) - CRISIS (14%) - THE BLACKIST (9%) - SECRET LIVES OF HUSBANDS & WIVES / I AM VICTOR (7%) - BLOODLINES / THE NIGHT SHIFT / WONDERLAND (3%) - IRONSIDE (2%)

Comédies

BRENDA FOREVER (20%) - MJF (15%) - ABOUT A BOY (13%) - ASSISTANCE / UNDATEABLE (11%) - GATES (7%) - WELCOME TO MY FAMILY / HOLDING PATTERNS (5%) - SEAN SAVES THE WORLD (4%) - FAMILY GUIDE / JOE, JOE & JANE (3%) - UNTITLED CRAIG ROBINSON (2%) - JOHN MULANEY SHOW (1%) - UNTITLED DANIELS & PADNICK PROJECT (0%)

 

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Dramas

HOSTAGES (27%) - INTELLIGENCE (18%) - ANATOMY OF VIOLENCE (10%) - THE SURGEON GENERAL (9%) -  THE ORDAINED (7%) - BACKSTROM / RECKLESS / THE ADVOCATES (6%) - NCIS:RED (5%) - BEVERLY HILLS COP / SECOND SIGHT (3%)

Comédies

THE CRAZY ONES (19%) - BAD TEACHER / SUPER CLYDE (18%) - MOM (16%) - MOTHER'S DAY (9%) - THE MCCARTHYS (8%) - FRIENDS WITH BETTER LIVES (5%) - THE MILLERS (3%) - WE ARE MEN (2%) - TAD QUILL PROJECT / JACKED UP (1%) - GAFFIFAN (0%)

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Dramas

BOOMERANG (32%) - DELIRIUM (16%) - ALMOST HUMAN (14%) - THE LIST (13%) - SLEEPY HOLLOW (10%) - RAKE (7%) - GANG RELATED (5%) - WILD BLUE (3%)

Comédies

US AND THEM (27%) - TO MY FUTURE ASSISTANT (17%) - SURVIVING JACK (16%) - DADS (12%) - BROOKLYN 99 (10%) - ENLISTED (8%) - TWO WRONGS / THE GABRIELS (5%) 

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THE HUNDRED (24%) - THE SELECTION 2.0 (21%) - STARCROSSED (14%) - THE TOMORROW PEOPLE (13%) - THE ORIGINALS (11%) - REIGN (9%) - BLINK (6%) - COMPANY TOWN (2%)

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Attention, vous ne pouvez voter que pour un seul projet par catégorie ! 

 

 

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8 mai 2013

Grilles Imaginaires 2013/2014 [CBS]

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Dans une semaine, CBS dévoilera à la presse et aux annonceurs sa grille de la saison 2013/2014. Parce que je suis un peu cinglé, je vous dévoile aujourd'hui la mienne. J'ai essayé d'être aussi réaliste que possible. Je vous laisse en juger et je vous invite à vous exprimer en commentaires, m'insulter si vous le souhaitez et imaginer vos propres grilles. Enjoy !

GrilleCBS

 

  • Le dimanche soir, devenue “la soirée de la syndication” pour CBS, Hawaii 5-0 serait tout à fait à sa place, d’autant qu’elle semble plus compatible avec Amazing Race (et les retransmissions sportives qui décalent toute la programmation 3 semaines sur 4) que The Good Wife actuellement. Et puis Hawaii 5-0 doit bouger du lundi… Mentalist n’a pas de raison d'être déplacée en revanche. Elle se débrouille correctement compte tenu des circonstances et a bien au moins encore une saison dans le ventre.

 

  • Le lundi soir, malgré les récentes baisses d’audience du carré sitcom, je vois mal CBS de nouveau tout chambouler. Elle a peut-être le sentiment d’avoir trouvé en Friends With Better Lives le « nouveau How I Met Your Mother » (ce que je ne pense pas personnellement), donc autant les associer. A 22h, il semble évident que Beverly Hills Cop avec son mélange dramédique procédural devrait faire l’affaire. Mais imposer une nouveauté dans cette case peu à peu sinistrée en partie à cause des faiblesses du carré ne sera pas aisé. Castle a fait son trou mine de rien sur ABC.

 

  • La tentation de séparer NCIS et NCIS: Los Angeles est très grande chaque année et ça ne se fait jamais. Je pense que la stratégie restera la même afin de ne pas trop perturber le public et ne pas prendre de trop grands (et inutiles) risques. Intelligence me semble parfaite pour succéder à NCIS : Los Angeles, surtout dans le cas où NCIS : Red ne serait pas validé (et je le sens comme ça, call me crazy !ou destiné à une autre case.

 

  • Le mercredi, j’aurais bien tout chamboulé, mais je crois que CBS va jouer la sécurité cette année étant donné les changements des autres jours. Par contre, ce sera la dernière année.

 

  • Le jeudi soir, tentera ou tentera pas le carré ? A mon avis, ils auraient dû le faire dès l’année dernière, mais leurs nouvelles comédies ne les avaient visiblement pas satisfaits donc la manœuvre n’était pas possible. Il y a un petit risque à lancer la soirée avec Two And A Half Men, qui est plus proche de sa fin que de son début, mais The Big Bang Theory bénéficierait sûrement d’un public potentiellement encore plus large à 21h. Mom me semble être un pont parfait entre les deux sitcoms. Le côté geek de Super Clyde conviendrait bien au post-TBBT et s’accorderait même assez bien avec Person Of Interest (cette dernière devrait s’en sortir sans difficultés à 22h). Mais si ce n’est pas celle-là, alors ce sera la multicam de Greg Garcia avec Will Arnett je peense. Et je pleure The McCarthys et Bad Teacher...

 

  • Puisqu’Elementary a été renouvelée –ce qui reste compréhensible vu les espoirs que CBS a placé en elle- je ne la vois pas ailleurs que le vendredi la saison prochaine. Le dimanche 21h n’aurait pas été stupide non plus. Je déplacerais The Good Wife au vendredi car elle a un public relativement âgé et qui me paraît très compatible avec Blue Bloods. Elle ne va certainement pas faire des miracles, mais si elle obtient des scores autour des 8 millions, cela suffira sans doute. Et puis je l'aime de tout mon coeur, mais 5 saisons, c'est pas mal, non ?

 

  • Pour la mi-saison, je ne sais fichtrement pas ce que CBS va bien pouvoir faire de Hostages, qui est ultra-feuilletonnante, ni même de The Crazy Ones, dont on a dû mal à comprendre le public qu’elle cible, mais ce sont des cartouches qui pourraient être utiles en cas de gros échecs des nouveautés. Au pire, Hostages peut faire office de série d’été. Quant à The Surgeon General, je l’ai prise pour le geste. Elle pourrait par exemple prendre la place d’Elementary en fin de saison le vendredi 20h. Pourquoi elle ? A la base, je penchais plus pour Backstrom, puis je me suis dit que la chaîne essaierait peut-être de prendre une série non-policière pour varier un peu ses commandes. The Advocates et The Ordained sont judiciaires et pourraient avoir leur chance aussi, mais le casting très CW de la première me laisse perplexe (Ben McKenzie + Mandy Moore). La deuxième a l'air d'être dans l'esprit de The Good Wife et je vois mal CBS s'en embarrasser. Il y a Reckless aussi, qui pourrait être franchement intéressante... Quant à Anatomy Of Violence, imaginée par l'équipe de Homeland, je ne comprends pas comment elle peut à ce point n'engendrer aucun buzz... Dans tous les cas, je pense que ce sera encore une belle année pour la chaîne, meilleure même que celle qui vient de s'achever.

 

1 mai 2013

Coming Next [Round 8: CBS / Dramas]

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 Alors que CBS a renouvelé la plupart de ses séries historiques (Esprits Criminels attend toujours le feu vert tandis que Les Experts: Manhattan devraient être sacrifiés), les nouveautés lancées cette saison n'ont pas brillé, que ce soit Elementary, qui aura déçu jusqu'au bout, ne profitant même pas de sa diffusion exceptionnelle post-Superbowl, ou Vegas, Made In Jersey (un tout petit tour et puis s'en va) et Golden Boy. Il faut dire que pour la première fois depuis de nombreuses années, la chaîne n'a pas fait preuve d'une bonne stratégie de programmation, autant du côté des dramas que des comédies d'ailleurs. Résultat : elle a perdu de l'audience sur à peu près toutes les cases, à l'exception de celle de Person Of Interest. Il est temps de trouver de nouveaux hits sur lesquels elle pourra compter sur le long terme...

 

Nouveauté 2013 : lorsque le logo LullaRecommande2 apparaît, c'est que je recommande le pilote (en toute humilité).

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Tous les synopsis suivants sont tirés de mon dossier La Saison des Pilotes 2013 sur AlloCiné

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1. BACKSTROM

Créé par Hart Hanson (Bones). D'après les romans de Leif G.W. Persson

 Everett Backstrom, le chef de la brigade des homicides de Portland, est agressif et irascible. Il ne vit que pour son boulot, quitte à se ruiner la santé, et n'a pas de vie personnelle. Il dit toujours ce qu'il pense sans se soucier de ses interlocuteurs, ce qui lui vaut évidemment d'avoir une sale réputation au sein de son équipe d'excentriques mais intelligents flics...

Avec Rainn Wilson (The Office, Six Feet Under), Dennis Haysbert (24, The Unit), Kristoffer Polaha (Life Unexpected, North Shore, Ringer), Mamie Gummer (The Good Wife, Emily Owens, Off The Map), Camryn Manheim (The Practice, Harry's Law, Ghost Whisperer), Béatrice Rosen (Au bout du conte), Page Kennedy (Desperate Housewives, Weeds), Thomas Dekker (Terminator: les chroniques de Sarah Connor, Heroes, Kaboom, Secret Circle)...

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2. RECKLESS

Créé par Dana Stevens (La Cité des anges, What about Brian). Par les producteurs de Ghost Whisperer. Réalisé par Catherine Hardwicke (Thirteen, Twilight, Le Chaperon Rouge).

 A Charleston, en Caroline du Sud, une magnifique avocate originaire du Nord et un collègue qui vient de la région opposée ont de grandes difficultés à cacher leur attirance mutuelle alors qu'un scandale sexuel éclate au sein du commissariat de la ville...

Avec Cam Gigandet (Newport Beach, Twilight, Never Back Down), Anna Wood (Deception), Michael Gladis (Mad Men), Georgina Haig (Fringe), Shawn Hatosy (SouthLAnd), Adam Rodriguez (Les Experts: Miami, Magic Mike), Gregory Harrison (Les Frères Scott, Ringer), Collins Pennie (Revenge, HawthORne), Kim Wayans...

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3. NCIS: RED

Créé par Shane Brennan (NCIS : Los Angeles). Spin-off de NCIS : Los Angeles.

 Une équipe mobile composée d'agents habilités à intervenir sur la totalité du territoire américain résolvent des crimes particulièrement graves...

Avec John Corbett (Sex & The City, Bienvenue en Alaska, United States Of Tara), Kim Raver (24, Lipstick Jungle, Grey's Anatomy, Revolution), Miguel Ferrer (Preuve à l'appui, Desperate Housewives), Scott Grimes (Urgences, Band Of Brothers), Kenneth Mitchell (Jericho), Gillian Alexy (Damages), Edwin Hodge (Cougar Town, Boston Public)...

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4. THE ORDAINED

Créé par Lisa Takeuchi Cullen. Réalisé par R.J. Culter (Nashville).

Le fils d'une longue dynastie de politiciens quitte la prêtrise pour devenir avocat dans le but d'éviter l'assassinat de sa sœur, une politicienne dans la lumière...

Avec Charlie Cox (Boardwalk Empire), Hope Davis (Mildred Pierce, The Newsroom, In Treatment), Sam Neill (Jurassic Park, La leçon de piano, Alcatraz), Audra McDonald (Private Practice), Jorge García (Lost, Alcatraz, Once Upon A Time), Nestor Serrano (24, 90210), Emmanuelle Chriqui (Entourage)...

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5. HOSTAGES

Ecrit et réalisé par Jeffrey Nachmanoff (Le jour d'après). Produit par Jerry Bruckheimer (Les Experts). Adapté de la série isaëlienne Bnei Aruba.

Ellen Sanders, une chirurgienne brillante qui exerce dans un hôpital de Washington D.C., est chargée d'opérer le Président des Etats-Unis. Mais ce qui aurait dû être un honneur se transforme en un enfer : elle se retrouve au coeur d'une conspiration politique.  Son mari et ses trois enfants sont pris en otage et leurs ravisseurs lui promettent de les exécuter si elle ne suit pas leurs instructions. Commence alors une course contre la montre pour les sauver...

Avec Toni Collette (Muriel, United States Of Tara), Dylan McDermott (The Practice, American Horror Story), Tate Donovan (Newport Beach, Damages), Billy Brown (Dexter, The Following), Rhys Coiro (Entourage), Quinn Shephard, James Naughton (Gossip Girl)...

Lire la crtiique du script

LullaRecommande2

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6. SECOND SIGHT

Créé par Michael et Gerald Cuesta (Dexter, Homeland). Adapté de la série anglaise du même nom.

Un policier est soudainement atteint d'un virus qui lui cause des hallucinations. Il découvre à sa grande surprise que cet état lui permet de voir au-delà de la simple perception et lui est d'une aide précieuse pour traquer les criminels.

Avec Jason Lee (Earl, Memphis Beat), Jill Scott (The N1 Ladies' Detective Agency, Fringe), Erik Jensen, Kim Dickens (Deadwood, Treme), Christina Cole (Hex), Derek Luke (HawhtORne, Trauma), Madison Moellers...

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7. THE SURGEON GENERAL

Créé par Samuel Baum (Lie To Me). 

 Le Dr John Sherman -le plus puissant médecin des Etats-Unis, le "Chirurgien Général" aux plus de 315 millions de patients- se bat au quotidien avec son équipe pour protéger la santé des Américains face au pouvoir politique et aux grandes entreprises...

Avec Jason Isaacs (Awake, Harry Potter, Jackson Brodie), Kathryn Morris (Cold Case), Sean Astin (Les Goonies, Le Seigneur des Anneaux), Katherine McNamaraMike Colter (The Good Wife, Ringer, The Following), Beth Riesgraf (Leverage), Anna Deveare Smith (Nurse Jackie), Paul McCrane (Urgences, Harry's Law), Miguel Sandoval (Entourage, Medium)...

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8. BEVERLY HILLS COP

Créé et produit par Shawn Ryan (The ShieldTerriers, The Chicago Code, Last Resort). Basé sur la saga Le Flic de Beverly Hills. Réalisé par Barry Sonnenfeld (La Famille Adams, Wild Wild West, Men In Black, Pushing Daisies).

La suite de la saga, centrée sur les exploits du fils d'Axel Foley, Aaron. Flic infiltré dans un gang de Detroit depuis plusieurs mois, le jeune homme est obligé d'en suivre les membres à Los Angeles. Lorsqu'ils sont tous assassinés sous ses yeux, il rejoint le commissariat de Beverly Hills pour mener l'enquête. Il est alors aidé par son célèbre père...

Avec Brandon T. Jackson (Tonnerre Sous les Tropiques, Percy Jackson, Fast & Furious 4), Christine Lahti (Chicago Hope, Jack & Booby, Hawaii 5-0), David Denman (The Office, Drop Dead Diva), Kevin PollakSheila Vand (Cult) et les participations d'Eddie Murphy et Judge Reinhold.

Lire la critique du script

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9. THE ADVOCATES

Créé par Bruno Heller (Mentalist). Réalisé par David Nutter (X-Files, Urgences, Game Of Thrones, Mentalist).

 Une avocate et un ancien malfrat font équipe pour aider les plus démunis et les cas les plus indéfendables, quitte à flirter avec les limites de la loi...

Avec Ben McKenzie (Newport Beach, SouthLAnd), Mandy Moore (Le temps d'un automne, Grey's Anatomy), CCH Pounder (The Shield, Avatar, Warehouse 13) , Esai Morales (La Bamba, Caprica), Brit Morgan (True Blood)...

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10. ANATOMY OF VIOLENCE

Créé par Howard Gordon, Alex Gansa et Alexander Cary (l'équipe derrière Homeland).

Une jeune détective fait équipe avec un mystérieux psychiatre spécialisé dans les sociopathes, avec lequel elle partage un passé commun conflictuel...

Avec Skeet Ulrich (Scream, Jericho, Los Angeles Police Judiciaire), Amber Tamblyn (Le Monde de Joan, Dr House), David Harewood (Homeland)..

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11. INTELLIGENCE

Créé par Michael Seitzman . Adapté du roman Dissident de John Dixon.

Une unité spéciale de l'armée américaine est créée autour d'un agent qui possède un don très particulier puisque, grâce à une puce intégrée dans son cerveau, il peut accéder à l'ensemble du spectre électromagnétique...

Avec Josh Holloway (Lost, Mission: Impossible - Protocole Fantôme), Marg Helgenberger (Les Experts, China Beach), Michael Rady (Greek, Melrose Place Nouvelle Génération, Mentalist), Meghan Ory (Once Upon A Time), John Billingsley (True Blood, The Nine), P.J. Byrne, James Martinez...

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A vos votes ! Commentaires appréciés.  

 

30 avril 2013

Beverly Hills Cop [Pilot Script]

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BEVERLY HILLS COP

Drama // 42 minutes

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Créé et produit par Shawn Ryan (The Shield, Terriers, The Chicago Code, Last Resort). Basé sur la saga Le Flic de Beverly Hills. Réalisé par Barry Sonnenfeld (La Famille Adams, Wild Wild West, Men In Black, Pushing Daisies). Pour Sony Pictures Television, Paramount Pictures & CBS. 60 pages.

La suite de la saga, centrée sur les exploits du fils d'Axel Foley, Aaron. Flic infiltré dans un gang de Detroit depuis plusieurs mois, le jeune homme est obligé d'en suivre les membres à Los Angeles. Lorsqu'ils sont tous assassinés sous ses yeux, il rejoint le commissariat de Beverly Hills pour mener l'enquête. Il est alors aidé par son célèbre père...

Avec Brandon T. Jackson (Tonnerre Sous les Tropiques, Percy Jackson, Fast & Furious 4), Christine Lahti (Chicago Hope, Jack & Booby, Hawaii 5-0), David Denman (The Office, Drop Dead Diva), Kevin Pollak, Sheila Vand (Cult) et les participations d'Eddie Murphy et Judge Reinhold.

 

   Je ne vous cache pas que 1/ La saga Le Flic de Beverly Hills n'est pas ma tasse de thé. 2. J'ai dû m'y reprendre à trois fois pour aller au bout de ce script car je m'endormais systématiquement dessus (mais ce n'était pas uniquement à cause de sa qualité). 3/ On s'en fiche au fond de ce que je vais dire puisque, de toute façon, CBS va commander ce pilote en série à n'en pas douter. Quitte à prendre la place d'un projet plus méritant et plus original évidemment. Mais honnêtement, en ayant l'esprit le plus ouvert du monde, je ne trouve pas que Beverly Hills Cop soit si efficace que ça dans son genre. Je m'attendais à quelque chose de plus drôle et de plus vif. C'est très rythmé, les scènes d'action s'enchaînent et les amateurs y trouveront leur compte. Mais ce n'est pas aussi divertissant que prévu. Les répliques amusantes ne fusent pas tant que ça. Ou alors je n'en ai pas toujours saisi l'humour, ce qui est fort possible. Pour la subtilité, évidemment, on repassera. Ca parle de Jay-Z et Beyoncé à un moment donné. Là, c'était à mon niveau. J'ai souri. Le reste... 

   Pardonnez mon cynisme, mais Beverly Hills Cop, c'est quand même l'occasion unique d'avoir un héros black sur CBS ! Le miracle a eu lieu. Et je dirais même deux puisqu'Eddie Murphy n'est pas un simple guest dans ce pilote. Il est très présent, notamment dans le deuxième, le quatrième et le dernier acte. Sauf qu'aux dernières nouvelles, il n'est pas question qu'il apparaisse à chaque épisode. Le personnage est censé avoir sa petite vie tranquille à Detroit. Je me demande bien pourquoi l'acteur n'a d'ailleurs pas accepté d'être régulier. Ce n'est pas comme si sa carrière était à son apogée. Il ne fait plus rien. Ce qui fonctionne dans ce pilote, c'est le duo père/fils : les vannes qu'ils s'envoient, le respect mutuel qu'ils ont l'un pour l'autre et qui parvient occasionnellement à créer un semblant d'émotion ainsi que l'effacité de leur alliance au cours de l'enquête de ce premier épisode. L'un apporte son énergie et sa naïveté, tandis que l'autre joue sur son expertise tout en refusant d'être trop sérieux et trop raisonnable. Bref, dès le deuxième épisode, si Axel n'est plus là, Aaron va avoir un peu de mal à tenir la barraque à lui tout seul, aussi doué soit Brandon T. Jackson. C'est-à-dire que l'on fait une fausse promesse au téléspectateur et ça, en général, ça ne pardonne pas. Et si Beverly Hills Cops faisait un four ? On a presque du mal à l'imaginer, et pourtant... Cette hypothèse n'est pas à écarter. On ne peut pas vraiment dire qu'Aaron puisse reposer sur une équipe attrayante. Ils n'ont pas assez de place dans ce pilote pour exister. Ils se contentent de faire le job. La jolie créature de l'équipe entame évidemment un jeu de séduction avec le héros. Pourquoi se casser la tête à chercher des dynamiques originales ? La scène d'ouverture est assez sombre, mais le reste est beaucoup plus clinquant étant donné le lieu de l'action. Le contraste sera sans doute saisissant. Mais là encore, on est presque dans la fausse promesse. Le teaser n'est pas du tout à l'image de la suite. Ah et puis j'en veux à Christine Lahti d'avoir accepté ce rôle de chef de la police lisse et ennuyeux. Vous vous souvenez de Lauren Holly dans les premières saisons de NCIS ? J'ai eu l'impression que c'était le même rôle, le même personnage. A la fin de l'épisode, Billy Rosewood débarque à son tour. Il est devenu le Maire de Beverly Hills. Cette apparition n'aboutit sur rien, même pas une réplique drôle. C'est un non-événement. 

   Bien que je sois dans l'obligation d'admettre que Beverly Hills Cops n'est pas du tout mon genre de série, si j'avais trouvé ce script efficace, je n'aurais pas hésité à le dire. Mais ce n'est pas le cas. Ou alors je suis passé complètement à côté de ce qu'il avait de véritablement fun. On est dans du CBS typique, plus dans l'esprit de NCIS: Los Angeles ou de Hawaii 5-0 que des Experts ou des Esprits Criminels, certes. Ca veut déconner, mais pas trop. Et dans de jolis décors, avec des belles filles et des grosses voitures. Ca n'apporte rien en clair. Shawn Ryan, le scénariste, nous a habitué à bien mieux..

14 avril 2013

Coming Next [Round 4: Comédie/CBS]

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 A l'heure actuelle, CBS peut compter sur une belle liste de petits et grands succès côté sitcoms. The Big Bang Theory est LA star de la chaîne; laquelle peut également compter sur 2 Broke Girls et Mike & Molly. Ces séries relativement récentes ont encore un bel avenir devant elles. Two And A Half Men est dans une situation un peu plus difficile : elle tient très bien le coup mais elle est certainement plus proche de sa fin que de son début. Aussi longtemps qu'Ashton Kutcher acceptera de re-signer, l'aventure continuera. Et puis il y a How I Met Your Mother qui s'achèvera avec une 9ème et dernière saison l'an prochain après un parcours audimatique exemplaire. Rules Of Engagement devrait être annulée et Partners l'a été il y a longtemps. Quant à Friend Me, elle ne sera jamais diffusée après le suicide de son créateur. En clair, si CBS n'ouvre pas de nouvelles cases comédies dans sa grille, une seule place est à pourvoir et elle sera, logiquement, remplie par Mom. Heureusement, après avoir commandé autant de single-cameras, elle sera bien obligée d'en valider au moins une, et pourquoi pas deux, et ainsi proposer une nouvelle heure de comédie chaque semaine (le mercredi entre 20h et 21h comme il y a quelques années ? Le jeudi entre 21h et 22h ?). La compétition est rude, mais voici ci-dessous les options qui s'offrent à elle...

 

Nouveauté 2013 : lorsque le logo LullaRecommande2 apparait, c'est que je recommande le pilote (en toute humilité).

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Tous les synopsis suivants sont tirés de mon dossier La Saison des Pilotes 2013 sur AlloCiné

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1. EX-MEN

Créé et réalisé par Rob Greenberg (How I Met Your Mother, Frasier). Single-Camera.

 Les exploits d'un jeune homme qui apprend sur la vie au contact d'hommes plus âgés et expérimentés au sein du complexe de location où il travaille...

Avec Christopher Nicholas Smith, Jerry O'Connell (Sliders, Preuve à l'appui), Tony Shalhoub (Monk), Kal Penn (Dr House, How I Met Your Mother), Fiona Gubelmann (Wilfred), Rachel Binder...

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2. SUPER CLYDE 

Ecrit par Greg Garcia (My Name is Earl, Raising Hope). Réalisé par Michael Fresco (Better Off Ted, Raising Hope, Earl) Single-Camera.

 Clyde, le doux mais névrosé employé d'un fast-food, décide de devenir un super-héros lorsqu'il hérite de 100 000 dollars de son oncle excentrique qui vient de mourir. Il veut mettre cet argent au profit du bien et espère par la même occasion soigner son problème d'anxiété et son agoraphobie. Mais il doit aussi s'occuper de son grand frère et de sa grande soeur, encore plus immatures que lui... 

Avec Rupert Grint (Happy Potter), Justine Lupe (Harry's Law), Tyler Labine (Invasion, Reaper),  Stephen Fry (Sherlock holmes, Bones...)

Lire la critique du script

LullaRecommande2

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3. MOTHER'S DAY

Créé par Julie Rottenberg (Smash, Sex & The City) & Elisa Zuritsky (Smash, Sex & The City). Adapté d'une série israëlienne. Single-Camera.

Ella mène une vie de famille classique : elle travaille, elle a trois enfants, un compagnon, des amis... mais elle a un vice : elle ment... tout le temps !

Avec Debra Messing (Will & Grace, The Starter Wife, Smash), Paul Adelstein (Prison Break, Private Practice), Maggie Elizabeth Jones (Ben & Kate), Michael Nathanson...

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4. THE CRAZY ONES

Créé par David E. Kelley (Boston Justice, Ally McBeal, The Practice). Single-Camera.

Un vieux mais très talentueux publicitaire fait équipe avec sa fille, à la tête de leur agence...

Avec Robin Williams (Mrs Doubtfire, Hook, Will Hunting), Sarah Michelle Gellar (Buffy, Ringer), James Wolk (Lone Star, Political Animals), Hamish Linklater (The Big C, Old Christine), Amanda Setton (Gossip Girl, The Mindy Project) et la participation de Kelly Clarkson dans son propre rôle...

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5. FRIENDS WITH BETTER LIVES

Ecrit par Dana Klein (Friends, Kath & Kim). Réalisé par James Burrrows. Multi-Camera.

Des amis trentenaires mènent tous une vie qui les insatisfaits, qu'ils soient éternels célibataires, mariés ou fraîchement séparés. Pire, ils se jalousent les uns les autres, persuadés qu'ils seraient plus heureux en échangeant leurs quotidiens... 

Avec James Van Der Beek (Dawson, Don't Trust The B), Brooklyn Decker (The League), Kevin Connolly (Entourage), Majandro Delfino (Roswell), Rick Donald(Summer Bay, Underbelly), Zoe Lister-Jones...

Lire la critique du script

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6. THE UNAUTHORIZED GREG GARCIA PILOT

Créé par Greg Garcia (My Name is Earl, Raising Hope, Oui Chérie!). Inspiré de sa propre vie. Multi-Camera.

Un homme fraîchement divorcé voit ses parents emménager chez lui contre son gré...

Avec Will Arnett (Arrested Development, Saturday Night Live, Up All Night), Margo Martindale (Justified, Dexter, The Americans), Beau Bridges (Earl, Brothers & Sisters, Stargate SG1...), Michael Rapaport (Boston Public, La Guerre à la maison, Earl), Mary Elizabeth Ellis (Philadelphia, New Girl), J.B. Smoove (Larry et son nombril, Bent)...

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7. BAD TEACHER

Créé par Hilary Winston (Happy Endings, Community). Adapté du film Bad Teacher. Single-Camera.

Lorsque son mari demande le divorce et qu'elle constate avec horreur qu'elle avait malencontreusement signé un contrat prénuptial, Meredith Davis se retrouve à la rue, sans le sou, et n'a plus qu'une idée en tête : mettre le grappin sur un nouvel homme riche ! Et pour cela, elle a un plan : elle va se faire engager en tant que professeure dans une école huppée afin de rencontrer un maximum de pères célibataires, divorcés ou... ouverts à toutes propositions. Mais Meredith n'est vraiment pas faite pour enseigner : elle déteste les enfants, elle parle mal, elle boit et elle fume n'importe quoi. Toujours en train d'imaginer des plans tordus, elle peut toutefois compter sur le soutien du proviseur, complètement sous son charme; du prof de gym, une vieille connaissance du lycée avec qui elle entretient un rapport d'amour/haine; et Irene, une brave collègue qui ferait n'importe quoi pour elle. En revanche, la guerre est déclarée avec Ginny, une prof qui avait l'habitude de faire régner sa loi dans le collège avant son arrivée...

Avec Ari Graynor (Fringe, Mystic River), Kristin Davis (Melrose Place, Sex & The City), Ryan Hansen (Veronica Mars, 2 Broke Girls), Sara Gilbert (Roseanne, The Big Bang Theory, Urgences), David Alan GrierMadison de la Garza (Desperate Housewives)...

Lire la critique du script

LullaRecommande2

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 8. GAFFIGAN

Créé et produit par Jim Gaffigan (My Boys) et Peter Tolan (Rescue Me). Single-Camera.

Le quotidien d'un père de famille, de sa femme et de leurs cinq enfants, qui partagent un petit deux-pièces new-yorkais...

Avec Jim Gaffigan, Mira Sorvino (Mimic), Tongayi Chirisa, Christian Barillas, Vanessa Aspillaga...

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9. MOM

Ecrit par Chuck Lorre (Mon oncle Charlie, The Big Bang Theory, Mike & Molly), Eddie Gorodetsky (Dharma et Greg) & Gemma Baker (Mon Oncle Charlie).

Christy, une mère de famille célibataire, tout juste sortie de cure de désintoxication, doit remettre de l'ordre dans sa vie mais sa mère, Bonnie, une alcoolique notoire avec qui elle n'a plus eu de contact depuis plusieurs mois, refait surface et lui complique infiniment la tâche. Lorsque ses enfants et son boss s'y mettent à leur tour, rien ne va plus pour Christy... à nouveau !


Avec Anna Faris (Scary Movie, Friends), Allison Janney (The West Wing, La Couleur des sentiments, Juno), Nate Corddry (Harry's Law, Studio 60, United States Of Tara), French Stewart (3ème Planête après le soleil), Matt L. Jones (Breaking Bad, NCIS), Sadie CalvanoSpencer Daniels...

Lire la critique du script

LullaRecommande2

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10. UNTITLED TAD QUILL PROJECT

Créé par Tad Quill (Bent). Réalisé par James Burrows (Friends, Will & Grace). Multi-Camera.

Un veuf apprend à élever son fils de 12 ans seul et tente en parallèle de retrouver une vie amoureuse...

Avec Matthew Broderick (Ferris Bueller, Inspecteur Gadget), Kristin Chenoweth (Pushing Daisies, GCB)...

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11. THE MCCARTHYS

Ecrit par Brian Gallivan (Happy Endings). Produit par Will Gluck (Easy Girl, Sexe entre amis). Réalisé par Fred Savage (Modern Family, Party Down). Single-Camera.

Dans la grande famille McCarthy, catholique et originaire d'Irlande, on adore le basketball de génération en génération. Tous les enfants pratiquent ce sport, comme un hobby ou de façon professionnelle, sauf le fils gay, Ronny, dont le plus grand pêché n'est pas sa sexualité mais son envie de passer le moins de temps possible avec ses parents, ses frères et sa soeur. Le jour où il annonce qu'il quitte le domicile familial pour se consacrer enfin à sa vie amoureuse, son père lui propose de devenir le nouveau coach assistant de son équipe, à la surprise générale... 

Avec Jake Lacy (The Office, Better With You), Jacki Weaver (Happiness Therapy, Animal Kingdom), Jack McGee (New York Police Blues, Rescue Me), Joey McIntyre (Boston Public), Jessica ChaffinJimmy Dunn...

Lire la critique du script

LullaRecommande2

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12. JACKED UP

Créé par Greg Malins (How I Met Your Mother). Réalisé par Fred Savage (2 Broke Girls). Multi-Camera.

Un joueur de baseball désormais à la retraite, aimé de tous, se rend compte que sa nouvelle vie n'est pas aussi simple à mener qu'il ne l'avait imaginé...

Avec Patrick Warburton (Rules Of Engagement), Missi Pyle (The Artist, Mon Oncle Charlie), Ziah Colon, Rob Huebel (Children's Hospital, The Office), Tyne Daly (Cagney & Lacey, Amy)...

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A vos votes ! Commentaires appréciés.

 

10 avril 2013

Bad Teacher [Pilot Script]

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BAD TEACHER

Comédie (Single-Camera) // 22 minutes

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Créé par Hilary Winston (Happy Endings, Community). Adapté du film Bad Teacher.

Lorsque son mari demande le divorce et qu'elle constate avec horreur qu'elle avait malencontreusement signé un contrat prénuptial, Meredith Davis se retrouve à la rue, sans le sou, et n'a plus qu'une idée en tête : mettre le grappin sur un nouvel homme riche ! Et pour cela, elle a un plan : elle va se faire engager en tant que professeure dans une école huppée afin de rencontrer un maximum de pères célibataires, divorcés ou... ouverts à toutes propositions. Mais Meredith n'est vraiment pas faite pour enseigner : elle déteste les enfants, elle parle mal, elle boit et elle fume n'importe quoi. Toujours en train d'imaginer des plans tordus, elle peut toutefois compter sur le soutien du proviseur, complètement sous son charme; du prof de gym, une vieille connaissance du lycée avec qui elle entretient un rapport d'amour/haine; et Irene, une brave collègue qui ferait n'importe quoi pour elle. En revanche, la guerre est déclarée avec Ginny, une prof qui avait l'habitude de faire régner sa loi dans le collège avant son arrivée...

Avec Ari Graynor (Fringe, Mystic River), Kristin Davis (Melrose Place, Sex & The City), Ryan Hansen (Veronica Mars, 2 Broke Girls), Sara Gilbert (Roseanne, The Big Bang Theory, Urgences), David Alan Grier, Madison de la Garza (Desperate Housewives)...

 

   En préambule, je me dois d'être franc avec vous : j'adore par-dessus tout le film Bad Teacher avec Cameron Diaz, Lucy Punch, Justin Timberlake et Jason Segel. Et je n'en ai pas honte. Oui, ça ne vole pas haut et c'est super vulgaire, mais c'est fichtrement drôle ! Et la lecture du script de la version série pour CBS a engendré chez moi une première réaction que je vous laisse le soin d'analyser : j'ai eu très très envie de revoir le film tout à coup. Il faut dire que je ne l'ai vu qu'une fois. Mais il figure pourtant déjà au panthéon de mes comédies US préférées, aux côtés d'Allumeuses! par exemple, qui est aussi d'une grande trivialité. Mais non, ça ne veut pas dire que cette nouvelle version n'est pas à la hauteur. Télévision oblige, le niveau de vulgarité a été baissé. 2 Broke Girls avait déjà atteint le maximum de ce qui était possible sur un network de toute façon. Là, on va dire que l'on est légèrement en dessous. Il faut dire que toutes les répliques ne se situent pas en-dessous de la ceinture non plus. Le pied que l'on prendra devant la série si elle voit le jour, ce sera grâce aux vannes et aux péripéties de l'héroïne, qui ne recule devant rien, mais vraiment rien, pour parvenir à ses fins; et qui trouve en plus le moyen d'être maligne avec tout ça. Atteindre un tel degré de bitcherie, ça ne peut qu'être l'oeuvre d'une femme intelligente. C'est qu'on l'admirait presque, la bougresse !

   Parmi les changements décidés entre le film et la série -outre quelques détails techniques afin d'aller plus vite- il y a l'absence TOTALE du personnage qu'incarnait Justin Timberlake. Ils sont tous là, sauf lui. Pourquoi ? J'ai une supposition : sa présence aurait inéluctablement entraîné une certaine prévisibilité dans les intrigues et la trajectoire de la saison, voire de la série. Rien n'empêche les auteurs d'introduire à un moment donné un nouveau professeur ayant les mêmes caractéristiques -et ce serait franchement dommage de s'en passer- mais ça ne peut qu'être un arc narratif de quelques épisodes. Il ne manque pas au pilote. Je trouve ce choix plutôt judicieux au final. Tous les autres personnages secondaires ont leur place, les intéractions entre les uns et les autres sont parfaites. On suit tout ce petit monde avec bonheur, le sourire aux lèvres et le fou rire prêt à se déclencher à tout moment. Ce qui m'inquiète, c'est l'actrice principale, pas le script. Je n'ai rien contre Ari Graynor, mais bon courage pour passer après Cameron Diaz ! J'adore Kristin Davis, mais Lucy Punch avait un charme fou qui rendait son personnage aussi agaçant qu'attachant. Ici, Ginny est "juste" la fille que l'on adore détester. Je ne doute pas que sur la longueur, les scénaristes l'humaniseront, mais juste sur le pilote, elle est un peu décevante en comparaison du personnage original. C'est vraiment dommage que Lucy Punch n'ait pas repris son rôle... Soit dit en passant, Ginny est censée avoir 27 ans selon le script. Ce n'est clairement pas le cas de Kristin Davis ! J'ai en tout cas confiance en elle. Elle sera sûrement géniale. J'aime beaucoup Ryan Hansen également. L'avantage, c'est qu'il est bien plus ragoûtant que Jason Segel. Sara Gilbert est plutôt cool. Et puis la surprise du chef que j'ai découvert en préparant cette review : la Juanita de Desperate Housewives qui m'a tant fait marrer fait partie du casting des enfants ! Bref, c'est du solide. Juste inquiet sur le choix d'Ari Graynor... 

   La version télé de Bad Teacher n'a pas à rougir de la comparaison avec son modèle. Elle est moins vulgaire, mais tout aussi rythmée et hilarante. Je la veux ! Cela m'a fait rêver d'une soirée CBS la comprenant en trio avec 2 Broke Girls et Mom. Ce serait le pied. Trois comédies avec des héroines bruyantes, décomplexées et à l'humour ravageur... Je crains quand même qu'au nom de la diversification, la chaîne passe son tour sur ce projet. Et il est vrai que la concurrence est rude cette année...

8 avril 2013

The McCarthys [Pilot Script]

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THE McCARTHYS

Comédie (Single-Camera) // 22 minutes

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Ecrit par Brian Gallivan (Happy Endings). Produit par Will Gluck (Easy Girl, Sexe entre amis). Pour Sony Pictures Television, Olive Bridge Entertainment & CBS. 37 pages. 

Dans la grande famille McCarthy, catholique et originaire d'Irlande, on adore le basketball de génération en génération. Tous les enfants pratiquent ce sport, comme un hobby ou de façon professionnelle, sauf le fils gay, Ronny, dont le plus grand pêché n'est pas sa sexualité mais son envie de passer le moins de temps possible avec ses parents, ses frères et sa soeur. Le jour où il annonce qu'il quitte le domicile familial pour se consacrer enfin à sa vie amoureuse, son père lui propose de devenir le nouveau coach assistant de son équipe, à la surprise générale... 

Avec Jake Lacy (The Office, Better With You), Jacki Weaver (Happiness Therapy, Animal Kingdom), Jack McGee (New York Police Blues, Rescue Me), Joey McIntyre (Boston Public), Jessica Chaffin, Jimmy Dunn...

 

   Je le sentais pas, ce The McCarthys. Je me disais même que ça y est, je tenais peut-être LE pilote que j'allais avoir en horreur (non parce que je l'attends toujours à ce jour celui-là... même Friends With Better Lives, qui n'est pas bon, n'est pas "horrible"). Je vais finir par croire que les scripts que j'ai réussi à me procurer côté comédies ne sont en fait que les meilleurs ! Car, dans le genre de la bonne petite comédie familiale qui fonctionne principalement grâce aux vannes qui fusent entre les personnages, The McCarthys s'en sort à merveille !

   Rien que la scène inaugurale est à se plisser dessus. Elle remplit parfaitement son rôle, qui consiste à planter le décor et à présenter les protagonistes le plus naturellement possible. En l'espace de 9 courtes pages, on est ainsi déjà fixé sur l'ambiance, le ton, la qualité des dialogues et, je suppose, l'alchimie entre les acteurs une fois que l'épisode sera tourné. Toutes les comédies reposent énormément sur leur casting, mais plus encore celles qui sont familiales et qui doivent donc laisser transparaître une complicité instantanée à l'écran, nous donner l'illusion que les personnages se connaissent bel et bien depuis toujours, sans jamais nous exclure, et nous procurer même rapidement un sentiment d'appartenance au groupe. The McCarthys passe ces épreuves avec succès. On entre donc directement dans l'intimité de cette famille un peu dingue, dont tous les membres résident encore à la même adresse alors que les enfants ont tous dépassé les 25 ans. Un premier running-gag s'installe autour de l'obsession télévisuelle du moment de la mère de Ronny : The Solver, avec Maura Tierney dans le rôle principal (et qui devrait donc logiquement faire un cameo). Il s'agit en fait du show qui remplace The Closer après son arrêt et qu'elle regarde en désespoir de cause bien qu'elle le trouve mauvais. Et il y a plein de références de ce genre, à Mary Poppins, à Annette Bening, à Glee, à Grey's Anatomy... Il y a plein de blagues liées au sport aussi et quand on ne connaît pas bien -ou pas du tout comme moi- le basket et les équipes de Boston, on s'y perd un peu. Mais cette alliance sport/culture gay est intéressante et originale.

   On assiste ensuite au premier flashback d'une longue liste -pas le meilleur d'ailleurs- sur le coming-out du héros, qui a eu lieu deux ans plus tôt. C'est très bref mais suffisant pour faire rire. Le reste de l'épisode nous entraîne notamment sur un terrain de basket, évidemment, à un enterrement et à une soirée speed-dating organisée par les parents eux-mêmes pour prouver leur ouverture d'esprit quant à la sexualité de leur fils adoré. Ils ont ainsi demandé à chaque membre de la famille d'amener un autre homo, en espérant que la perle rare soit dans le lot. Un des frères amène d'ailleurs... une lesbienne ! Ca donne encore lieu à des passages très amusants, notamment à un dîner qui tourne en pugilat après quelques révélations croustillantes. Le seul truc qui m'a dérangé en fait, c'est que les deux frères et la soeur interviennent constamment ensemble, en rafale, comme s'ils n'étaient qu'un seul un même personnage, qu'ils formaient une espèce d'entité à part. L'un réagit, puis l'autre quasi en même temps et le dernier fait pareil. C'est déjà un peu agaçant à l'écrit, alors à l'écran je ne suis pas sûr que ça rende bien. Mais il y a des trucs très marrants dans leurs réflexions... 

   The McCarthys est drôlissime et tendre et, si elle est commandée, elle pourrait permettre de révéler Jake Lacy qui tient le rôle principal et qui gagne à être connu. Mais je ne comprends pas pourquoi c'est une single-camera et non une multi, sachant qu'elle repose essentiellement sur les répliques. Des décors en carton ne l'auraient pas abîmée. Cela réduit grandement ses chances d'être choisie, quand on sait l'allergie du CBS pour le genre. Je ne mise donc pas beaucoup dessus, mais elle mériterait de voir le jour rien que pour la bonne humeur qu'elle dégage.

3 avril 2013

Mom [Pilot Script]

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MOM

Comédie (Multi-Camera) // 22 minutes

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Ecrit par Chuck Lorre (Mon oncle Charlie, The Big Bang Theory, Mike & Molly), Eddie Gorodetsky (Dharma et Greg) & Gemma Baker (Mon Oncle Charlie).

Christy, une mère de famille célibataire, tout juste sortie de cure de désintoxication, doit remettre de l'ordre dans sa vie mais sa mère, Bonnie, une alcoolique notoire avec qui elle n'a plus eu de contact depuis plusieurs mois, refait surface et lui complique infiniment la tâche. Lorsque ses enfants et son boss s'y mettent à leur tour, rien ne va plus pour Christy... à nouveau !


Avec Anna Faris (Scary Movie, Friends), Allison Janney (The West Wing, La Couleur des sentiments, Juno), Nate Corddry (Harry's Law, Studio 60, United States Of Tara), French Stewart (3ème Planête après le soleil), Matt L. Jones (Breaking Bad, NCIS), Sadie Calvano, Spencer Daniels...

 

   Les fervents défenseurs de la finesse et les allergiques à la vulgarité le savent : Chuck Lorre, c'est le Diable ! Enfin quand on regarde bien, la seule véritable faute de goût du monsieur, c'est Mon Oncle Charlie, une atrocité dont 50% des blagues sont relatives au sexe et les 50% restants aux pets, rots et autres petites douceurs. Voyez de plus près. Il a quand même bossé sur Roseanne, une sitcom révolutionnaire en son temps par bien des aspects. Cybill a eu une importance elle aussi pour la visibilité des femmes dans les comédies à la télévision, à une époque où Lucille Ball et Mary Tyler Moore avaient disparu depuis longtemps. Il en était le créateur. Une Maman Formidable (Grace Under Fire) a moins marqué, mais l'histoire de la star de la série, Brett Butler, n'est pas sans rappeler celle de Mom. Elle est tombée dans l'alcoolisme et ne s'en est sortie que récemment. Dharma & Greg, c'était cool et ça a quand même révélé l'excellente Jenna Elfman. The Big Bang Theory et Mike & Molly ne me font aucun effet personnellement, mais elles ne sont pas nulles, ni honteuses. Bref, Chuck Lorre n'est probablement l'homme mysogine et beauf que l'on imagine ! Il fallait que ce soit dit.

   Avec Mom, il redonne à nouveau la parole aux femmes à travers son duo d'héroïnes qui n'est pas sans rappeler celui de... 2 Broke Girls ! Et elles ont beau être méga vulgaires les deux serveuses fauchées, je les A-DO-RE ! La relation que Christy et Bonnie partagent me fait penser à celle de Max et sa mère. On n'a pas encore rencontré cette dernière, mais sa fille parle d'elle à tout bout de champ en la décrivant comme la "mom worst ever", plus négligeante et égoïste ne semblant pas humainement possible. C'est la même chose ici, sauf qu'elle sont plus âgées toutes les deux et que Christy, bien malgré elle, reproduit le même schéma de vie que sa mère. Autant dire qu'Anna Faris et Allison Janney, que l'on sait toutes les deux excellentes, ne peuvent que faire des miracles. Leurs répliques/vannes sont efficacement écrites et prendront forcément de l'ampleur dans leur bouche. Je n'envisage même pas une seule seconde qu'il n'y ait pas d'alchimie entre elles. 100% de l'intérêt de la série repose sur leurs épaules de toute façon. J'ajouterai même que la troisième génération, représentée par la fille de Christy, Violet, est aussi prometteuse. Je viens d'être frappé en écrivant tout ça par la ressemblance entre Mom et Malibu Country d'ailleurs ! Eh bien Mom est tout ce que vous auriez aimé que Malibu Country soit, et sans l'accent horrible de Reba en prime. Les personnages masculins servent un peu de faire-valoir, forcément, ils ne sont pas très malins ni très charismatiques sur le papier, mais Nate Corrdry est un chic type qui devrait bien s'en sortir dans son rôle, par exemple. Au final, tout ce qui pourrait jouer en la défaveur de la série, c'est sa trop grande proximité avec 2 Broke Girls. La moitié de l'action se déroule aussi dans un dinner, Christy étant serveuse. On peut aussi le voir comme un atout : la compatibilité est parfaite si par hasard CBS veut les proposer en duo ! Pour les plus inquiets au sujet de la vulgarité, soyez rassurés : Mom ne passe pas son temps à faire des allusions au sexe, personne ne péte ou ne rote. Mais Bonnie a quand même un gros potentiel obscène. L'alcool lui fait dire pas mal de conneries et elle est un peu beaucoup cougar sur les bords...

   Mom n'est pas seulement une évidence pour CBS parce que Chuck Lorre, son faiseur de hits, est à la barre et qu'elle ne peut pas trop se permettre de lui refuser quoi que ce soit. Elle l'est avant tout parce que ce pilote est efficace, drôle et qu'il sera, à n'en pas douter, incarné à la perfection par ses deux actrices principales. Il était temps qu'Anna Faris décroche sa série. Je veux Mom et je l'aurai !

 

27 mars 2013

Friends With Better Lives [Pilot Script]

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FRIENDS WITH BETTER LIVES

Comédie (multi-caméra) // 22 minutes

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Ecrit par Dana Klein (Friends, Kath & Kim). Réalisé par James Burrrows. Pour 20th Century FOX Television & CBS. 52 pages.

Des amis trentenaires mènent tous une vie qui les insatisfaits, qu'ils soient éternels célibataires, mariés ou fraîchement séparés. Pire, ils se jalousent les uns les autres, persuadés qu'ils seraient plus heureux en échangeant leurs quotidiens... 

Avec James Van Der Beek (Dawson, Don't Trust The B), Brooklyn Decker (The League), Kevin Connolly (Entourage), Majandro Delfino (Roswell), Rick Donald (Summer Bay, Underbelly), Zoe Lister-Jones...

 

   Je l'avoue, j'ai eu un mal de chien à écrire le synopsis de ce projet de sitcom. Et pourtant, le résultat n'est pas fameux. Je crois que j'ai essayé tant bien que mal de donner un peu plus d'envergure à une idée qui n'en a absolument pas. Et c'est précisément ce que se tue à faire la scénariste Dana Klein tout au long de ce script. Elle tente de nous vendre un concept qui n'existe pas. L'excuse des "amis qui se jalousent" ne tient pas la route plus de cinq pages. Ce sont simplement des amis, en fait. On a tous tendance à jalouser la vie de certains de nos proches, de près ou de loin. C'est humain. C'est précisément ce que font les héros de Friends With Better Lives... pendant cinq minutes. On se retrouve donc avec une sitcom de potes relativement basique, surtout si elle venait à être commandée et que le propos disparaissait au bout de deux épisodes, qui lorgne plus du côté de Rules Of Engagement que de Friends. Un système de flashbacks est d'ailleurs régulièrement utilisé pour mettre en images un souvenir drôle ou embarrassant pour l'un des personnages, ce qui est devenu la norme depuis How I Met Your Mother (même si elle ne l'a pas inventé non plus, mais plutôt popularisé en s'en servant plus comme un moteur que comme un accessoire; et c'est encore plus vrai pour les flashforwards). Si CBS envisage de préparer la succession de HIMYM avec elle, c'est fichu...

    Tout est basique dans cette histoire, des personnages aux situations. Le duo masculin principal est formé par deux gynécologues : l'un qui vient de se faire tromper méchamment et qui déteste donc l'Amour, les couples, la joie; et l'autre qui est marié, a des enfants, et s'ennuie ferme dans sa routine avec sa femme. Evidemment, ils sont tous les deux frustrés, mais pas pour les mêmes raisons. Le duo féminin principal est quant à lui composé de la fameuse femme mariée, qui a perdu son sex-appeal à cause de ses trois enfants qui lui pompent tout son temps et toute son énergie; et de sa meilleure amie, une ancienne mannequin qui galère pour devenir actrice, qui est bien entendu resplendissante, qui a tous les hommes à ses pieds, mais qui a su rester naïve, simple et gentille. Et puis il y a deux autres personnages, un peu plus en retrait, une femme et un homme (pour respecter la régle des six et la parité) : un magnifique Australien, romantique et spiriturel, très tourné vers la Nature; et une bourreau de travail, égoïste, exigeante, impatiente, incapable de garder un homme plus d'une nuit, quand toutefois elle en trouve un qu'elle estime à sa hauteur (jeu de mot compris... elle a un rendez-vous avec un homme de petite taille). Le fait qu'ils soient tous très caricaturaux n'est pas un problème, c'est obligatoire dans une sitcom. On aurait simplement aimé qu'ils nous surprennent avec des personnalités un peu plus originales. Il y a de bonnes répliques, honnêtement, et quelques situations amusantes. Mais ils ne sont pas attachants au bout du compte. Il leur faudra plus de temps que ce pilote pour s'affirmer et ce temps, est-ce que seulement ils le méritent ? Je n'en suis vraiment pas certain. Evidemment, si l'alchimie entre les acteurs fonctionne, tout peut basculer...

   Friends With Better Lives fera peut-être partie à la rentrée de ces sitcoms pas super drôles mais pas méga nulles non plus, qui envahissent chaque année les écrans on ne sait pas bien pourquoi. Ah oui : parce qu'elles ne coûtent pas cher à produire ! Toutefois, CBS semble avoir de bien meilleures choses à offrir et très peu de place pour des nouveautés, je l'imagine donc mal voir le jour...

8 mars 2013

Golden Boy [Pilot]

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Pilot // 10 560 000 tlsp.

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What About ?

La trajectoire fulgurante d'un "simple flic" qui devient en quelques années seulement, de l'âge de 26 ans à celui de 34, officier, puis détective et enfin commissaire, le plus jeune de l'histoire de New York...

Who's Who ?

 Créé et produit par Greg Berlanti (Everwood, Brothers & Sisters, Arrow) et Nicholas Wootton (Chuck, New York Police Blues). Avec Theo James (Downton Abbey, Bedlam), Chi McBride (Pushing Daisies, Boston Public), Kevin Alejandro (True Blood, Southland), Holt McCallany (Lights Out), Bonnie Somerville (Cashmere Mafia)...

What's More ?

Le héros de la série a bien failli être incarné par Ryan Phillippe ! Mais à quelques jours du tournage du pilote, en accord avec la production, il s'est désengagé, estimant qu'il n'était pas prêt à se plier à la rigueur qu'une série de network requiert. 

So What ? 

   Cette année, sans que je me consulte avec moi-même, presque comme un oubli conscient, je suis passé à côté des pilotes de Vegas et de Made In Jersey -ouais, ça fait un choc d'en reparler, on l'avait déjà complètement oubliée celle-là- mais je me suis dit qu'il fallait que je fasse un effort avec Golden Boy. Au moins pour Greg Berlanti. Certainement pas pour CBS. Je ne peux pas dire que je le regrette. Elle a tout de la série de mi-saison typique de la chaîne, que l'on pourrait même considérer comme sa bonne action annuelle. Elle dérive du standard Les Experts/NCIS juste assez pour nous donner de l'espoir. NYC 22 ou Chaos les saisons précédentes ont payé leur "originalité" -même si c'est un bien grand mot- en étant proposées dans des cases horaires moins exposées voire mortes -de préférence le vendredi- avec bien peu de promotion à la clé. Golden Boy a l'avantage d'arriver après un automne et un hiver peu concluants pour les nouveautés. Ni Vegas ni Elementary n'ont été de grand succès -ce n'est pas faute d'avoir essayé- et je ne parle même pas de Made In Jersey ! L'ambitieux Walter Clark avait donc un coup à jouer...

   ... Et il s'en sort pas si mal le bougre ! Je n'ai pas eu un coup de coeur pour Golden Boy, soyons clairs. Mais je l'ai trouvé intéressant ce pilote, de par sa structure narrative d'abord, même si elle s'annonce redondante -le héros ne va quand même pas raconter pendant six ans, dans le meilleur des cas, une nouvelle histoire/enquête de son passé à un journaliste ?!- et de par la dualité qui l'habite. On ne peut pas dire qu'il soit attachant : on apprécie guère les froids, distants et ambitieux monsieurs en général. Mais il est atypique et un peu plus nuancé que cela comme le prouvent les flashforwards. Mais ne nous propose-t-on pas l'inverse de ce que l'on aurait eu envie de voir, c'est à dire un héros qui commence sa carrière plein d'optimisme, d'altruisme et de bienveillance et qui la poursuit -et pas nécessairement la finit- transformé en un monstre d'égoïsme et de prétention ? C'est toute la différence entre CBS et disons... Showtime ! Il faut un happy ending, et on nous le sert ici carrément dès le pilote ! Bref, c'est la bonne idée qui n'en est pas vraiment une. Elle produit l'effet inverse de celui recherché. A-t-on vraiment envie de voir un homme pas cool devenir cool ? Non ! Dans un sens, ce n'est pas plus mal que la série se concentre avant tout sur la période où il n'était pas cool. Il est sans doute plus passionnant au présent que dans le futur. Ses premières altercations avec ses collègues sont réussies. On se plait à le voir se frotter à un Chi McBride bien en forme, pas commode du tout et avec une dose d'humour bienvenue pour détendre l'atmosphère de temps en temps. Parce qu'elle est quand même super tendue. On sent au comissariat comme un gros flottement, beaucoup de non-dits et sur la longueur, ce sera sûrement un élément intéressant à voir se développer. Sauf si ça doit être évoqué trois fois seulement par saison, à la Mentalist. Les personnages secondaires manquent tout de même un peu de charisme pour le moment et tout ça est un peu trop masculin à mon goût. La seule femme de l'équipe se retrouve du coup coincée dans cette représentation. En 2013, ça ne me parait pas très moderne. Façon Prime Suspect. Mais tout ça est amené à évoluer. Tout comme la relation de Walter avec sa soeur, intrigante et touchante du peu qu'on en voit. En revanche, le problème de Golden Boy est sans surprise l'aspect procedural inévitable sur CBS, qui prend beaucoup de place dans ce premier épisode et sans doute dans les suivants. Ce sont les moments où je m'ennuie. Donc souvent. Petite satisfaction néanmoins : la réalisation est dynamique et un peu plus recherchée que la moyenne sur CBS. 

   Ce Golden Boy ne fait pas rêver, mais il a suffisamment de charisme, de charme et même de magnétisme pour nous donner envie de revenir auprès de lui régulièrement...

What Chance ?

 CBS vient d'annoncer que le show resterait diffusé jusqu'a à la fin de la saison après NCIS: Los Angeles, contrairement à ce qui était prévu et ce malgré un départ décevant. C'est un signe de confiance. De là à imaginer que la série dépassera la première saison... je n'y crois pas du tout.

How ? 



3 mars 2013

Hostages [Pilot Script]

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HOSTAGES

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Jeffrey Nachmanoff (Le jour d'après). Produit par Jerry Bruckheimer (Les Experts). Adapté de la série isaëlienne Bnei Aruba. Pour Warner Bros. Television & CBS. 58 pages.

Ellen Sanders, une chirurgienne brillante qui exerce dans un hôpital de Washington D.C., est chargée d'opérer le Président des Etats-Unis. Mais ce qui aurait dû être un honneur se transforme en un enfer : elle se retrouve au coeur d'une conspiration politique.  Son mari et ses trois enfants sont pris en otage et leurs ravisseurs lui promettent de les exécuter si elle ne suit pas leurs instructions. Commence alors une course contre la montre pour les sauver...

Avec Toni Collette (Muriel, United States Of Tara), Dylan McDermott (The Practice, American Horror Story), Tate Donovan (Newport Beach, Damages), Billy Brown (Dexter, The Following), Rhys Coiro (Entourage), Quinn Shephard, James Naughton (Gossip Girl)...

 

   Mais que se passe-t-il chez CBS ? Se seraient-ils enfin achetés des couilles ? Ont-ils compris qu'ils ne pourraient pas décliner indéfiniment leurs franchises ? Euh... Ils préparent quand même un spin-off de NCIS: Los Angeles et un reboot du Flic de Beverly Hills, ne l'oublions pas. Mais à côté de ça, ils ont Hostages. Un projet qui aurait pu être développé pour NBC ou ABC, mais qui aurait certainement eu sa place sur la FOX plus que sur n'importe quelle autre chaîne. Je ne voudrais pas me lancer dans des comparaisons qui n'auraient pas grand sens, mais il y a un peu de 24, de Prison Break, de The Following et de... pardon de le dire... The Mob Doctor dans cette histoire ! J'ajouterai même de Vanished, mais qui s'en souvient encore ? On est typiquement dans la série high-concept au pilote hyper rythmé et accrocheur, qui prend le risque de s'effrondrer au bout de quelques épisodes. Il est effectivement difficile d'imaginer une saison complète en partant de ce point de départ. Je ne parle même pas de plusieurs saisons. J'espère que CBS aura la bonne idée de suivre le modèle de The Following : une saison plus courte que la normale -même en cas de succès- et une diffusion en continu. D'ailleurs, je suis prêt à parier que si le show est selectionné, il faudra attendre la mi-saison pour le voir ! La seule case qui me semble convenir à l'heure actuelle, c'est celle du jeudi 22h après Person Of Interest. Mais on n'en est pas là. Ce qu'il faut retenir avant tout, c'est que c'est une série hyper feuilletonnante, sans cas du jour, très éloignée de tout ce dont la chaîne nous a habitué depuis des années. 

    La chose qui m'inquiète le plus, c'est d'être déçu par la prestation de Toni Collette. Je l'adore, je la placerai même volontiers dans le Top 10 de mes actrices préférées. Mais la voir jouer une mère de famille moderne et surtout classique après avoir incarné la troublante Tara aux milles et une personnalités, c'est presque comme un retour en arrière. Mais je comprends en même temps ce qui l'a séduite dans Hostages. Cela reste un rôle fort de femme. Ellen a toujours été accaparée par son boulot, au point de délaisser son mari et ses enfants, et la situation extrême dans laquelle elle est tout à coup plongée la force à réaliser à quel point elle s'est éloignée de sa famille, à quel point son absence a laissé des traces chez chacun de ses membres et, bien sûr, à quel point elle les aime. Jusqu'où est-elle prête à aller pour les sauver ? C'est la question que pose ce pilote et on imagine bien qu'elle ne reculera devant rien, ne serait-ce que pour réparer ses erreurs passées. Tout ça est donc très banal au fond dans la fiction, mais l'actrice a toutes les capacités requises pour élever son personnage dans des sphères émotionnelles qui ne pourront que nous toucher et apporter à ce show essentiellement tourné vers le suspense et l'action une dimension plus universelle. Le reste de la famille tombe dans un schéma relativement classique : la fille un peu paumée, qui se demande si elle ne serait pas enceinte; le fils rebelle, dealer d'herbes; le mari émasculé, qui en veut terriblement à sa femme mais qui l'aime toujours... Et puis il y a les preneurs d'otage, dont l'identité est gardée secrète un petit moment pour certains d'entre eux en tout cas. Ils ont l'air de fonctionner un peu de la même manière que les disciples du tueur en série de The Following. Ils exécutent les ordres, convaincus du bien-fondé de l'entreprise. C'est assez fascinant. On sent qu'il y a des choses à dire sur chacun d'entre eux. Qu'est-ce qui les a amenés là ? Beaucoup de mystère donc, d'autant qu'une fois le pilote fini, on ne sait toujours pas dans quel but ils font tout ça et pour qui. Les opposants politiques du Président ? Cela paraîtrait presque trop évident et trop simple... Les caméras de surveillance partout -à la maison, à l'hôpital, à l'école, dans les rues du quartier- m'ont fait penser à Homeland. Il y a là aussi un sens aïgu de la paranoïa, mais les ressemblances avec la série de Showtime s'arrêtent là. On sent quand même une appétence de plus en plus flagrante des chaînes pour ce type de projets et c'est tant mieux ! Un peu d'ambition ne fait vraiment pas de mal.

   Hostages possède un script solide et efficace et une distribution alléchante. En gros, il ne lui manque plus qu'un feu vert de la part de CBS pour atterrir sur nos écrans, comme elle le mérite. 

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