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Des News En Séries, Le Blog
marcia cross
27 avril 2010

Desperate Housewives [6x 19 & 20]

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We All Deserve To Die // Epiphany

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   Cette semaine j'ai eu la chance de voir Wisteria Lane en vrai et la célèbre rue m'a paru bien plus étroite qu'à la télévision, aussi étroite que l'imagination des scénaristes de la série en fait. Mais je dois reconnaître une chose que l'on ne pourra plus jamais enlever à Desperate Housewives : elle est devenue un monument de la télévision et je n'ai pas pu m'empêcher d'être ému en traversant ses décors. Tout comme je ne peux pas m'empêcher de la regarder encore alors que je lui trouve depuis longtemps bien plus de défauts que de qualités. On va appeler ça "la magie Marc Cherry" et j'en profite pour vous dire à mon regret que ses échanges avec Steven McPherson (cf ma précédente review) ont cessé. Vous remarquerez que la polémique Nicollette Sheridan a repris de plus belle depuis. Comme quoi je n'écris pas que des conneries ! Tout ça, c'était vrai !

   J'ai fais quelque chose de très mal cette semaine : j'ai dérogé au code déontologique du sériephile en regardant le 20ème épisode avant le 19ème. J'ai honte mais c'était un cas de force majeur. Sans cela, vous n'auriez pas cette critique à lire aujourd'hui ! Alors forcément, je connaissais l'identité de l'étrangleur de Wisteria Lane avant qu'il ne me soit révélé. Pour autant, la fin du 19ème épisode a quand même fait son petit effet, preuve que la révélation n'a pas été si mal menée que ça. Il s'agit donc d'Eddie, le pote des jumeaux Scavo que l'on a dû voir en tout et pour tout 2 minutes depuis le début de la saison 6. Ma foi, je ne peux pas nier que c'est surprenant. Je ne l'avais pas du tout vu venir. Mais c'est un peu normal, non ? Comment nos soupçons pouvaient-ils se porter sur un personnage aussi insignifiant ? C'est d'ailleurs tout le thème du 20ème épisode, Epiphany, que j'ai trouvé intéressant par son coté très sombre, mais extrêmement mal écrit en reprenant en plus un schéma dont les scénaristes de la série sont visiblement devenus très friands avec un focus sur Eddie et toutes ses intéractions avec les héroïnes. Le problème de cette narration c'est qu'elle cloisonne chacune d'entre elles dans leurs intrigues et qu'elle est trop redondande et anecdotique. Mais ils ne l'ont sans doute pas compris puisqu'ils persistent... Josh Zuckerman, qui interpréte Eddie, m'a paru assez convaincant dans l'ensemble. Il joue bien les psychopathes. Il faut dire qu'il a la tête de l'emploi. Par contre, Diane Farr, dans le rôle de sa mère fouettard, n'a pas été gâtée ! Déjà, tout le travail de maquillage et de coiffure était exagéré. Il n'y avait pas besoin de souligner sa folie de la sorte en la faisant à ce point ressembler à un déchet. C'était p't'être pas la peine non plus de faire de sa maison un taudis dégueulasse. Ce personnage manque cruellement de profondeur en plus. Elle est méchante et puis c'est tout. Par contre, on passe tout l'épisode à nous montrer comment Eddie est devenu un serial-killer et c'est du foutage de gueule tellement c'est facile. Quant à la morale de l'histoire ("Monsters are created by other monsters"), elle était puante de morale bienpensante. Regardez ce qui arrive si vous élevez mal vos enfants, boo-oo-ooo. Merci encore Mary-Alice (cela dit, ça m'a fait plaisir de la revoir déambuler dans Wisteria Lane un court instant) !    

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   J'ai trouvé pas mal de relier l'étrangleur à l'intrigue pourrie de Lynette et de sa belle-fille, aka la pute russe. C'était un bon moyen de s'en débarrasser et j'aime bien ce genre de tentative de décloisonnement en général. D'ailleurs, globalement, cette intrigue a eu plus d'intérêt dans son dénouenent avec une Lynette moins crispante et super émouvante à la fin lorsqu'elle va voir son fils pour lui dire combien elle l'aime et qu'elle comprend qu'il puisse la détester à ce moment-là. Mais ça ne fera pas oublier la nullité des scènes précédentes et surtout la nullité du personnage d'Irina plus-caricatural-tu-meurs. Ca m'a fait marrer quand Irina s'est mise à éclater de rire face aux avances d'Eddie en prétextant qu'il n'était pas à sa hauteur. Parce que le fils Scavo l'était peut-être avec sa grosse moustache de porno-star des années 70 ? C'est le moment de la raser, mec...

   Wisteria Lane est victime de deux mals ces temps-ci : d'abord une chasse aux couples homosexuels qui avait commencé avec le départ de Katherine et Robin et qui se poursuit avec la rupture de Bob et Lee, vous savez les deux figurants qui s'envoient une vanne ou deux par saison et qui servaient de caution à la grande ouverture d'esprit dont fait preuve la série. Tout ça amené à travers une storyline toute moisie où Gaby se la joue mère Thérésa trash en voulant être leur mère porteuse. Ca sort de nulle part, ça n'a aucun intérêt et c'est même presque illogique puisque Gaby est censée détester être enceinte. L'autre mal qui a atteint le quartier est la multiplication des psychopathes. C'est vrai qu'il y a eu toute une période où la série en manquait sérieusement mais là, c'est un peu too much ! Le fameux Patrick d'Angie est arrivé à Wisteria Lane mais pour faire durer le suspense, il ne s'attaque pas tout de suite à elle. Non, sa cible sera d'abord son fils, Danny, et je ne sais pas quoi penser des scènes qu'ont dû partager John Barrowman et Beau Mirchoff. Le premier était plutôt bon mais l'ensemble m'a semblé bizarre, presque malsain même puisqu'on avait plus l'impression que Patrick voulait se faire Danny qu'autre chose. Remarque, quand on cherche bien, ça aurait pu être sympa ! Encore Marc Cherry qui fantasme à mon avis... Qu'il s'achète des pornos merde ! L'autre psychopathe du coin, c'est le nouveau "fils" de Bree, Sam, qui tente par tous mes moyens d'évincer Andrew. Sauf que son plan ne se passe pas comme prévu et j'étais le premier surpris ! J'aime bien cette intrigue. Même Orson y a trouvé une place en passant pour le grand sage qui a tout compris. Pas mal du tout ! Enfin, est-ce bien nécessaire de parler de Susan et Mike ? On nous ressert exactement la même intrigue usée et nullissime de la dernière fois et on brode sur du vide. Mike se retrouve même à monologuer, laissant James Denton dans la plus grande détresse. Honteux (s'il avait du talent aussi...) ! 

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// Bilan // La recette est toujours la même dans Desperate Housewives. Le résultat aussi. Pour faire une comparaison foireuse, il y a quelques années je ne pouvais pas me passer de "Savane" de Papy Brossard. J'en mangeais tous les jours, j'en redemendais jusqu'à l'écoeurement puis je m'en suis lassé. Pour autant, je n'ai jamais complètement arrêté d'en manger. C'est pareil avec cette série. Je n'en veux plus mais en souvenir du bon vieux temps, je me prends une petite part de temps en temps. Bref, je ne sais vraiment plus quoi raconter sur DH, ça devient grave !

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23 mars 2010

Desperate Housewives [6x 18]

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My Two Young Men // 1o 8oo ooo tlsp.

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   Lundi 1er Février 2010, bureau de Marc Cherry. Le producteur ouvre son courrier, il a reçu une lettre de Steven McPherson, le président d'ABC :

"Mon très cher Marc chéri,

Je viens de visionner avec ma petite famille le dernier épisode de Desperate Housewives et je me vois dans l'obligation de t'exprimer mon mécontentement car ce que j'ai vu n'est pas digne de ma chaîne. Qu'est-ce donc que cette intrigue sur une strip-teaseuse ? Te rends-tu compte de l'exemple que tu donnes à ma fille de 7 ans ? Je l'ai retrouvée hier soir les jambes en l'air en train de se frotter contre une rampe d'escalier ! Et pourquoi avoir intégré au casting cette perverse de Julie Benz ? Ce suppo de Satan n'a joué que dans des séries pour déséquilibrés ! Buffy contre les vampires, Dexter... Vire-là moi sur le champ ! Si tu comptais faire d'elle la nouvelle Edie, tu peux te fourrer le doigt dans le *** (Et Dieu sait que tu aimes ça...) ! Et cette Drea de Matteo, c'est pareil ! Elle est d'une vulgarité, j'en ai honte pour elle. Non mais au point où tu en es, il ne manquerait plus que tu te la joues Shonda Rhimes à vouloir me caser des goudoues partout ! Indécrottable celle-là d'ailleurs. Et au fait, j'ai décidé de proposer à Dana Delany le rôle principal d'un pilote pour la saison prochaine. Marre qu'elle gâche son talent dans ta série (et puis je peux te le dire à toi, elle me l'a fait promettre sinon elle dit tout à ma femme. Tu te souviens quand elle nous a surpris toi et moi dans ta loge, à quatre pattes sur le tapis ? Ben voilà...) Encore merci ! Alors tu vas me faire le plaisir de trouver deux-trois intrigues gentillettes à Susan et Gabrielle et arrêter de nous faire chi**. De toute façon, moi vivant, Desperate ne dépassera pas la saison 7 ! A bon entendeur...

Steve McPherson.

PS: Y'a pas une clause dans le contrat de Teri Hatcher qui stipule qu'au bout de six liftings, on peut la virer ? Elle ne ressemble plus à rien la pauvre femme." 

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Lundi 8 Février 2010, siège d'ABC, bureau de Steve McPherson. Il reçoit un courrier en recommandé de la part de Marc Cherry :

"Mon très cher Steevy,

   J'ai pris bonne note de tes remarques ô combien instructives et tiens à m'excuser pour le mal que j'ai causé à ta famille et probablement dans un grand nombre de foyers américains. Du moins ceux qui regardent encore mes vieilles mégères apprivoisées. Tu sais aussi bien que moi que si je le pouvais, j'arrêterais cette série sur le champ. Je ne supporte plus Marcia Cross. Si ça continue, je vais la gifler comme feu-Nicollette Sheridan. Mais tant que les audiences sont là... C'est pas faute d'avoir pondu des scripts médiocres. Rien n'y fait, ils sont encore plus de 10 millions à rester scotchés. Que veux-tu ? Cela dit, tu seras ravi d'apprendre que mon équipe de scénaristes et moi avons travaillé d'arrache-pieds pour que la fin de la saison soit encore plus mauvaise que celle de la précédente. Dans les grandes lignes, voici ce que j'ai prévu...

   Bon déjà, comme promis et comme depuis au moins quatre ans, Susan et Gabrielle vont se chamailler pour des histoires futiles. Je me suis dis que ce serait bien de réunir leurs forces comme ça elles vont pouvoir se pourir mutuellement leurs intrigues. J'y ai quand même inséré la petite Juanita. Je l'adore cette gosse ! Elle me ressemble lorsque j'avais son âge, tu comprends... Pour Lynette, j'ai eu une super idée en me rasant les testicules ce matin ! Je vais faire revenir un de ses mioches, le grand benêt roux, tu sais, et je vais lui coller une moustache ridicule ainsi qu'une idiote de copine. Le but ? Rendre Lynette mauvaise comme tout, comme ça elle agacera les téléspectateurs. Puis comme ça fait réchauffé, c'est parfait ! Pour Bree, je suis désolé mais je crois que l'intrigue que j'ai trouvé est pas si mauvaise tout compte fait bien que réchauffée elle-aussi. Mais tu me connais, je n'ai pas pu résister aux beaux yeux de Shawn Pyfrom. J'aime quand il est colère. Il a bien grandi le bougre ! Ah si seulement... Enfin bref. Je lui ai inventé un demi-frère, fils caché de Rex, un petit psychopathe en puissance pas dégueu, et puis... bon, j'ai pas encore trouvé la suite. Ah et je fais revenir la Danielle dans une scène ou deux. Elle est tellement vilaine, ça me fait rire. Je laisse Kyle McLachlan dans son coin. Il est puni de toute façon. Depuis qu'il a réussi à rendre presque crédible la kléptomanie d'Orson, je lui en veux tu peux pas savoir... Sinon, j'en ai ma claque du mystère de la saison. Comme chaque année. J'ai engagé John Barrowman, il m'a promis une petite pipe en échange. Je pouvais pas refuser, ce genre de propositions se fait rare vois-tu. Toi même tu veux plus. Il voulait jouer un méchant. Alors je le fais étrangler une vieille. D'ailleurs, j'ai pris une ancienne infirmière d'Urgences pour la jouer. Ca me faisait marrer de la faire plus parler en deux épisodes de Desperate qu'en quinze ans d'Urgences ! Oh et je t'ai pas dis ? La Joosten m'a encore emmerdé pour que j'intègre son cancer à la série ! Ah si elle y était resté cette fois... Je t'ai réglé ça en deux coups de cuillères à pot mon vieux ! C'est pas aux vieux singes qu'on apprend à faire la grimace... Pour finir, sur tes bons conseils, je n'ai pas pu résister : la strip-teaseuse, tu te souviens ? Bah je lui fais brouter le minou de Katherine ! Comme ça, elles se barrent heureuses de Wisteria Lane et on en parle plus. T'en fais ce que tu veux maintenant !

Voilà. J'espère que ça te convient. Bonne fin de journée,

Ton Marc chéri.

PS: Mon tapis est libre, si ça te tente toujours... "

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// Bilan // Tout ça pour dire que la légère brise de fraîcheur qui s'était abattue sur Wisteria Lane depuis quelques épisodes a déjà disparu. Une suite de mauvaises décisions (ne pas garder Julie Benz plus longtemps, ne pas chercher à retenir Dana Delany, se moquer de Drea De Matteo en lui inventant un mystère de pacotille...) associées à un grand manque d'inspiration chronique conduisent à un résultat médiocre, à peine sauvé par une intrigue correcte -celle de Bree- et deux-trois répliques piquantes. Cela n'augure rien de bon pour la fin de la saison...

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17 mars 2010

Desperate Housewives [6x 17]

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Chromolume #7 // 12 o1o ooo tlsp.

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   Avant toute chose, si quelqu'un a compris à quoi faisait référence le titre de cet épisode, qu'il se manifeste en commentaires ! Ca me perturbe. Enfin pas autant que l'horrible/affreuse/immonde moustache rousse de Preston Scavo ! Il y a deux choses : soit c'était à but comique et c'est raté, car ce n'est pas drôle, c'est juste atroce; soit c'est l'acteur qui a fait pousser ce truc de son plein gré et il est bon à enfermer ! Dans tous les cas, il est de retour à Wisteria Lane et il n'a manqué à personne. Même sa mère aurait préféré qu'il reste en Europe. Pas seulement à cause de la moustache, surtout à cause de la Russe qu'il a ramené avec lui qui en veut après son argent. La conne. Elle aurait pu trouver mieux non niveau mec friqué, non ? Je m'attendais à ce que Lynette l'évince en un rien de temps mais elle a trouvé rivale plus maline que prévue ! Voilà qui devrait donc nous occuper deux ou trois épisodes de plus. Ce n'est pas très exaltant mais quelques répliques avaient le mérite d'être drôles. Lynette est toujours excellente quand elle est cynique : "That's why I Keep Having Kids : To Replace The Ones Who Hate Me !". Dans le même genre mais en plus nul : Mike joue encore au gros macho qui refuse que Susan l'aide financièrement à éponger ses dettes. C'est beaucoup moins drôle et le trait est tellement forcé que ça en devient ridicule. Puis y'a rien à faire, ce pauvre James Denton joue comme ses pieds. Sinon, j'ai été choqué au moment de la scène où Teri Hatcher était allongée sur le sol à ses cotés. Tout son collagène et son botox se sont cassés la gueule. C'était pas beau à voir. J'ai quand même fait pause pour rire un bon coup !

   Je me plaignais il y a quelques reviews de ça que l'on ne sortait quasiment jamais de Wisteria Lane et de Fairview dans Desperate et que le besoin se faisait pourtant grandement ressentir. Ca fait toujours du bien de changer d'air. Je rêve d'un épisode où toutes les Desperate partiraient en vacances ensemble quelques jours je ne sais où. Ca pourrait être une apparté sympa, sans trahir pour autant l'esprit de la série. Au lieu de ça, comme l'année dernière avec Mrs McClutskey et sa poivrote de soeur, on nous emmène à New York en compagnie de Angie et Gaby à la recherche de leurs boulets. A part les taxis jaunes et les mannequins anorexiques, on est resté en terrain connu. L'apparition d'Heidi Klum était sans intérêt, tout comme tout ce qui a concerné la carrière passée de Gaby dont on nous a parlé maintes et maintes fois au fil des saisons et qui n'a jamais rien offert de passionnant. Même les intéractions entre les personnages n'étaient pas amusantes. Trop attendues, trop faciles. En revanche, on en a appris pas mal sur le mystère des Bolen. On a eu des confirmations surtout : Angie était bien une activiste pour l'environnement dans ses jeunes années, elle était sous l'emprise d'un certain Patrick Logan, un very very bad guy, et ils ont tué quelqu'un par accident. On reste évasif sur les détails et mon petit doigt me dit qu'ils n'ont de toute façon pas d'importance. La révélation majeure, c'est que Danny est le fils de Patrick, pas de Nick. Rien de très surprenant là-dedans au final mais bon, ce mystère tient toujours à peu près la route. Je me vois mal m'en plaindre. Ca ne résolut pas l'affaire de l'étrangleur en attendant...

   Après une nuit d'amour, Katherine a de gros doutes sur sa sexualité et prend conseil auprès de ses voisins gays. Normal. Cela donne une scène moyennement drôle, mais quand Bob et Lee sont dans les parages, je suis en général plus agacé qu'autre chose. Tellement clichés, ça m'insupporte. Bref, après targiversations classiques, Katherine se rend à l'évidence : elle ressent quelque chose pour Robin alors elles poursuivent leur aventure. Ca me va très bien comme ça, j'ai envie que ça devienne du solide elles deux. Je les aime bien séparément alors ensemble... On termine par l'autre rousse du quartier et là, je suis beaucoup plus mitigé. J'espérais que le nouveau petit protégé de Bree soit un psychopathe puisque la série en manquait cruellement ces temps-ci mais c'est visiblement rapé : il s'agit en fait du fils caché de... Rex ! Ouais, comme je vous le dis. Alors là, on ne peut pas dire que ce n'est pas surprenant ! L'idée est très séduisante mais pour le coup, il aurait peut-être mieux fallu attendre un peu. J'aurais adoré que Bree se le tape par exemple, avant de se rendre compte de qui il est vraiment. Trop politiquement incorrect sans doute. Au lieu de ça, on va sûrement avoir droit à une vengeance minable d'Andrew...

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// Bilan // Typiquement le genre d'épisode qui aurait pu être meilleur si Susan avait été aux abonnées absentes et si les scénaristes avaient pris un peu plus de risques (du coté de Bree surtout). Mais ma foi, c'est pas mal...

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2 mars 2010

Desperate Housewives [6x 16]

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The Chase // 10 8oo ooo tlsp.

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   ATTENTION CRITIQUE ELOGIEUSE !

   Oui, je préfère prévenir et non, je ne cherche pas à faire revenir un lectorat perdu ! La vérité c'est que même en cherchant bien et même avec toute la mauvaise foi du monde je serais incapable de dire du mal de cet épisode qui correspond en de nombreux points à mes attentes. Je ne sais pas si ce sont les audiences en chute libre qui ont enfin réveillé Marc Cherry et ses scénaristes mais entre l'épisode précédent, bien agréable, et celui-ci, carrément bien fichu, je suis à la fois surpris, choqué et plein d'espoir. Oui, Desperate Housewives peut encore être une bonne série si elle s'en donne la peine !

   Ne dit-on pas que c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes ? Quand je dis "vieux pots", je veux bien-sûr parler de cette vieille peau de Mrs McCluskey et de Roy, son amant futur-mari. Au-delà du fait que c'est extrêmement rare de voir à la télévision des couples âgés (qui ne sont pas réduits à des rôles de grands-parents en tous cas) et que les faire s'embrasser à l'écran n'est pas non plus une chose à laquelle on est habitué, c'est toujours bien de mettre en lumière de temps en temps des personnages qui restent la plupart du temps dans l'ombre. C'est ce que cet épisode a su faire à plusieurs reprises avec une certaine réussite et c'est surtout vrai pour ces deux-là, vraiment craquants. Même Susan, étroitement liée à l'intrigue, n'a pas été capable de gâcher la fête ! Au contraire, elle a même apporté un petit quelque chose de sympathique. Quant au cancer supposé de Karen, il est tout simplement le souhait de Kathryn Joosten qui est dans la vie atteinte d'un cancer du poumon (pour la deuxième fois) et qui souhaitait qu'il soit intégré au scénario (pour être mieux traité qu'avec Lynette ?). Ca rajoute à l'émotion de la scène où elle l'annonce à Susan, forcément. Et la bonne nouvelle, c'est que l'actrice a appris il y a quelques jours qu'elle était en rémission. A nouveau.   

   Relégué depuis la saison 3 à un rôle très secondaire et encore plus depuis le bond de 5 ans, Andrew fait son retour dans cet épisode, comme si de rien n'était. J'ai toujours eu un faible pour lui. Il tient tête à sa mère comme personne et ça fait plaisir de les voir se fighter à nouveau même si c'est sans doute provisoire. Ils s'entendaient trop bien depuis quelques temps, ça ne pouvait plus durer ! En plus, ça permet de mettre Orson au placard. Alors évidemment, nous sortir non pas un mais deux personnages de nulle part, c'est un peu abusé. D'un autre coté, il fallait absolument du sang neuf. Qui est ce Sam ? Un psychopathe ? Je l'espère sincérement. Wisteria Lane en a besoin. Katherine n'est pas allée assez loin, je suis resté sur ma faim. Je le sens bien lui. Pourquoi veut-il absolument prendre la place d'Andrew ? Tout ce que j'espère, c'est que ce n'est pas un fils caché de Bree. Je ne pense pas mais sait-on jamais... J'espère aussi qu'ils ne coucheront pas ensemble. Encore que ça pourrait être marrant puisqu'il se comporte comme son fils. Y'a du potentiel en tous cas. Je demande à voir.

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   Quand Gaby fricote avec ses voisins homos, c'est fun, c'est exagéré et c'est même touchant sur la fin. On ne compte plus le nombre de leçons que la jeune femme a reçues au sujet de la famille, des enfants et de l'importance qu'ils doivent avoir, mais celle-là avait le mérite de mettre en avant Bob et Lee et sous un jour nouveau (même s'il a encore fallu plein de clichés pour en arriver là). Ils veulent adopter un enfant, ils ont même failli en avoir un mais la mère porteuse s'est désistée au dernier moment. On sent clairement l'inspiration de Modern Family mais il y a pire comme inspiration. En revanche, le gros point faible de l'épisode vient du couple Bolen qui se rend compte de la disparition de Danny. Deux scènes sans intérêt étaient largement suffisantes. On a pas appris grand chose, si ce n'est que le fameux "Patrick" est la cause de leur départ de New York car il les avait retrouvés. Le talent de Drea de Matteo est un peu gâché quand même. Cette intrigue fil-rouge est loin d'être la pire de la série et elle a été assez bien gérée jusqu'ici mais c'est encore pas la panacée.   

   Après des semaines d'ennui profond, Lynette sort de sa torpeur et nous avec en se souvenant qu'elle a une fille prénommée Penny ! Enfin "en se souvenant", c'est vite dit. Elle et Tom oublient que c'est son anniversaire, ce qui permet quelques scènes cocasses sympathiques. Puis comme d'habitude, c'est l'émotion qui prend le relais à la fin de l'épisode et on admire évidemment encore et encore le talent infini de Felicity Huffman qui, avec bien peu de choses, sait toujours faire passer quelque chose de fort, entre rires et larmes. Elle est épatante. Ah et le "I'm not pregnant" m'a fait beaucoup rire ! Hyper classique mais ça marche à tous les coups. 

   J'en viens à ma partie préférée de l'épisode. Après une belle entrée en matière la semaine passée, les scénaristes ont décidé de se lancer à bras le corps dans une "intrigue lesbienne". Je n'aime pas tellement cette "expression" mais c'est vraiment ça. J'avais très peur qu'ils en fassent quelque chose de burlesque comme à leur habitude et donc pas du tout crédible et quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'après un ou deux délires érotico-émoustillants (Julie Benz est superbe), ils ont vraiment traité le sujet de "la femme de 45 ans qui est attirée par une autre femme" avec beaucoup de justesse (dans la limite de ses possiblités) et de simplicité. Résultat, on y croit. Je ne pensais pas qu'ils réussiraient. Chapeau ! J'ai un peu peur pour la suite, j'espère qu'ils resteront dans cette même optique. Et qu'ils oseront les montrer s'embrasser voire se sauter dessus la prochaine fois ! La coupe "pudique" était regrettable. J'imagine que la série atteint là ses limites.   

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// Bilan // Très heureux de constater que Desperate Housewives n'est pas encore totalement morte et ravi de voir que même si les personnages principaux tournent en rond, il y a des personnages secondaires ou nouveaux qui valent encore le détour et sur lesquels les scénaristes font bien de s'appuyer. Une vraie satisfaction que cet épisode. Dommage qu'il ait été si peu suivi pour le coup. 

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23 février 2010

Desperate Housewives [6x 15]

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Lovely // 10 9oo ooo tlsp.

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   On me reproche souvent de trop taper sur Desperate Housewives mais en faisant un tour rapide sur mes critiques de la saison 6 jusqu'ici, je me suis rendu compte que j'avais souvent accordé deux étoiles à pas mal d'épisodes. Comme quoi, vous êtes mauvaise langue (et moi aussi) et cette saison 6 n'est pas si mauvaise comparée à la précédente. En fait, j'ai l'impression que sentant le vent tourner, les scénaristes essaient enfin de nouvelles choses et ça fait du bien de les voir se remettre en question. L'arrivée de Robin-la strip-teaseuse-Julie Benz s'inscrit dans cette optique de renouveau et je me suis surpris par moment à vouloir qu'elle reste dans la série au-delà des deux-trois épisodes promis...

   Tout l'épisode lui était consacré, ce qui pour un nouveau personnage n'est pas anodin. Il y a bien une envie de lui trouver une place bien à elle dans le paysage. C'est vrai que depuis le départ de la regrettée Edie, ça manquait de blonde volcanique à Wisteria Lane. Si Robin n'a pas sa répartie et son franc-parler, elle se défend bien. Elle a de l'humour et elle ne se laisse pas faire, comme elle le prouve à travers son intrigue avec Gaby. C'était d'ailleurs bien le seul intérêt de cette intrigue parce que l'alliance Ana/Danny est toujours d'un ennui infini. Voir Gaby se démener de la sorte pour une gamine qui n'en vaut pas la peine est assez regrettable. Qu'elle épuise son énergie à autre chose ! Robin a bien fait d'avouer la supercherie à Danny, ça va sans doute permettre de faire enfin bouger les choses. Mine de rien, la fin de la saison approche et le mystère fil-rouge stagne désespérement. Pour la première fois depuis... la saison 3, je suis curieux de voir ce que les scénaristes ont concocté. Ils ont pas si mal gérer la chose jusqu'ici, espérons que ce soit le cas jusqu'au bout.

   Je regrette que l'épisode ait été divisé en cinq parties distinctes. L'innovation n'était pas là puisque c'est une narration dont les scénaristes abusent depuis quelques temps dès que l'occasion se présente ! C'est d'ailleurs étonnant qu'ils insistent puisque c'est raté quasiment à chaque fois. Ca ne fait que cloisonner les héroïnes au lieu de les faire intéragir. Autant certains duos/trios étaient pertinents, autant d'autres n'avaient aucun intérêt. Par exemple, l'apparition de Robin dans l'intrigue de Lynette, Tom et Parker n'était qu'un prétexte lointain pour donner quelque chose à faire aux personnages. Autant le passage avec Parker était amusant voire touchant, autant la dispute entre Lynette et Tom avait un sacré goût de déjà-vu, et pas qu'une fois ! De la même façon, la crise de jalousie de Susan envers Mike et Robin était courue d'avance et pas drôle. En revanche, il s'est passé quelque chose d'intéressant entre Bree et Robin, et par extension entre Bree et Orson. Les deux femmes, avec leurs caractères apparemment opposés, ont su trouver un terrain d'entente et j'ai trouvé ça très sympa de voir Bree faire des efforts pour reconquérir l'intimité perdue avec son mari depuis qu'il est en chaise roulante. Ca traitait mine de rien d'un sujet sérieux mais sur un ton léger. Je n'aime plus du tout le couple Hodge et je préférerai les voir séparés définitivement mais le temps d'un instant, je les ai trouvés mignons.

   Puis vient le gros morceau, la surprise du chef dira-t-on, la prise de risque même. On apprend que Robin est lesbienne et qu'elle jetterait bien son dévolue sur... Katherine ! A la base, ça ma plaît car ça évite de faire de Robin une simple briseuse de ménage Edie-bis. D'un autre coté, Desperate Housewives ne fait que suivre la mode. De plus en plus de séries font appel à la lesbienne qui sommeille en chacun de nos héroïnes pour créer le buzz et sortir des sentiers battus. Il faut voir comment ça va être traité mais je suis loin d'être convaincu pour le moment. On connaît le goût de la série pour les intrigues sans lendemain. Si ça s'arrête à un baiser, on peut dire que l'on y avait déjà eu droit la saison précédente entre Teri Hatcher et Swoozie Kurtz sur un malentendu. Si ça va plus loin, curieux de voir ce que ça peut donner. Ca fait longtemps que la série n'a pas lorgné du coté du politiquement incorrect et qu'on le veuille ou non, une intrigue comme celle-là dans une série grand public, c'est politiquement incorrect !      

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// Bilan // Bien qu'une bonne moitié de l'épisode soit à jeter, le reste est très convenable et offre une porte d'entrée intéressante à un nouveau personnage qui pourrait, si le public est convaincu et si les scénaristes sont inspirés, rester à Wisteria Lane plus longtemps que prévu...

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2 février 2010

Desperate Housewives [6x 14]

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The Glamorous Life // 11 44o ooo tlsp.

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   Pour reprendre les mots de cette chère Mary-Alice, de moins en moins inspirée, "In This Never-Ending Drama We Call... Desperate Housewives (...)" on doit se contenter de peu et les blagues salaces qui ont rempli cette épisode m'ont curieusement suffits. Qu'il s'agisse du jeu de mot sur "Moby Dick", un livre qui ne parle pas forcément de ce que vous croyez, ou celle sur le toujours très ambigü "I'm Coming !", j'ai bien ri. Je soupçonne l'espiègle et coquin Marc Cherry d'avoir abusé de viagra cette semaine. Paraît même qu'il en revend sous le manteau à des prix défiants toute concurrence ! Mais trèves de plaisanteries, il y a toute une rangée de connasses et de salopes qui attendent que je leur mette la fessée (je deviens terriblement vulgaire).

   Au rayon connasse, je demande Lynette ! J'ai toujours eu de la tendresse pour elle mais trop c'est trop ! Sa thérapie de couples avec Tom est un désastre d'un point de vue scénaristique. C'était à prévoir. Et elle devient tout bonnement insupportable car elle n'accepte pas la moindre critique et use systématiquement de la tactique du "c'est pas moi, c'est lui !". Le pire, c'est que plutôt que de lui mettre une bonne claque dans la gueule pour qu'elle comprenne, les scénaristes la conforte dans ses idées. Le grand méchant, c'est donc Tom. Parce que comme tous les hommes il est lâche... Et ça brode pendant dix minutes sur les pires clichés hommes/femmes. Y'a un fond de vérité, c'est certain, mais au bout de six saisons, s'ils ne trouvent plus rien d'autres à dire qu'ils se taisent ! Je reconnais toutefois que certains passages étaient amusants. Mais n'y avait-il pas mieux que d'impliquer cette pauvre psy de la sorte ? C'était tellement ridicule...

   La connasse en chef, c'est Bree. C'est pour ça qu'on l'aime mais il fut un temps où ses histoires avaient de l'intérêt et l'ensemble était juste parfait. Ce temps-là est bien révolu et les scénaristes n'ont de cesse de nous le rappeler. Lorsque Mary-Alice a annoncé qu'Orson avait l'intention de mettre fin à ses jours, j'étais aux anges. J'ai été naïf de croire qu'il y arriverait. Pas à se tuer hein, juste à tenter de le faire. Même cette petite satisfaction-là on n'a pas voulu nous la donner. Ca aurait été génial qu'il tombe dans la piscine avec son fauteuil et que Bree, telle Pamela Anderson, se jette à l'eau pour le secourir. Non, ça aurait été nul aussi. Au lieu de ça, on nous ressert un discours censé être émouvant qui sonne faux de bout en bout. Marcia Cross et Kyle McLachlan ne prennent même plus la peine de bien jouer. Ils sont en mode automatique et ils n'y croient pas plus que nous. Ca se voit tellement... Alors comme ça Bree veut finir ses jours avec Orson même si elle ne l'aime plus. Elle est persuadée que ça reviendra. On l'a connue intelligente. Elle est devenue bête à manger du foin !

   L'association de deux connasses aux faux-airs de putes, ça donne l'intrigue croisée de Gaby et Angie. En toile de fond, la relation amoureuse entre Ana et Danny est toujours d'un ennui considérable mais elle n'est qu'un prétexte à mettre le feu aux poudres entre les deux voisines et accessoirement à mettre (enfin) Beau Mirchoff torse nu. Gaby qui fait des remontrances à sa nièce, ça me fait toujours rire. Venant de sa part, franchement... Les réactions sanguines de Carlos sont risibles, au contraire de celles de Angie déjà un peu plus flippantes. Mais ça vient surtout du fait que l'on connaît mal le personnage. On ne sait pas bien de ce dont elle est capable. On nous fait miroiter un beau potentiel mais sera-t-il vraiment exploité un jour ? Je préfère ne pas évoquer le passage "écolo" de l'intrigue, d'une subtilité incroyable et j'ose espérer que la mort qu'a causé Angie n'est pas liée à un passé militant. Ce serait quand même sacrément décevant ! Patrick ? Mais qui est Patrick ? On ne devrait pas tarder à le savoir...

   On termine par l'intrigue la plus nulle de la semaine : lorsque Susan Mayer rencontre une strip-teaseuse au grand coeur, que fait-elle ? Elle lui propose de devenir son assistante en classe-maternelle pardi ! Très honnêtement, si la jeune femme en question n'était pas interprétée par Julie Benz (Buffy, Dexter), il n'y aurait rien mais vraiment rien à en retirer ! Ah si quand même l'humour précoce du petit MJ bientôt plus intelligent que ses deux parents réunis ! Enfin n'oublions pas qu'à l'épisode précédent, il était bête comme ses pieds. La prestation de l'actrice n'est pas honteuse, c'est plutôt son rôle qui l'est. Elle me fait penser à tous ces personnages de la série qui restent deux-trois épisodes pour combler le vide avant de repartir à tout-jamais. Le dernier exemple qui me vient à l'esprit c'est la voleuse qui essayait d'escroquer les Solis en saison 4. Ah mais il y a eu aussi la vieille dame incarnée par Frances Conroy qui se servait des Solis (encore eux) pour combler son ennui en saison 5. Bref, vous voyez ce que je veux dire. O intérêt contre quelques bonnes répliques.    

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// Bilan // C'est dingue ça : même quand je n'ai pas détesté un épisode, mes commentaires donnent l'impression que si ! Malgré tout le fiel que je viens de verser, celui-ci n'était pas si mauvais. Merci aux répliques piquantes qui m'avaient drôlement manqué.

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20 janvier 2010

Desperate Housewives [6x 13]

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How About A Friendly Shrink? // 11 2oo ooo tlsp.

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   Après ma critique un peu barrée de la semaine dernière, qui a plu à certains et pas du tout à d'autres, je me dois de retrouver un peu de sérieux pour parler de cet épisode de Desperate à mi-chemin entre le médiocre et le sympathique. Pour mettre tout le monde d'accord, je dirai donc qu'il était sympathiquement médiocre. En clair, il n'était pas désagréable à regarder mais il ne valait pas grand chose d'un point de vue scénaristique.

   J'ai envie de commencer naturellement par celle qui a été absente plusieurs épisodes durant et qui revient enfin : Katherine ! Le déroulement de son internement ne nous a pas été dévoilé mais, apparemment, elle va mieux. Elle semble avoir compris son trouble et la scène où elle l'explique à son psy était excellente. Dana Delany n'a pas à rougir de ses performances. Elles valent bien celles de Marcia Cross ou de Felicity Huffman quand elles sont dans un bon jour. La présence de Mrs McCluskey apporte un plus non négligeable. Pour une scène adorée, j'en ai détesté une autre : celle de fin ! Elle était ridicule car parfaitement improbable. Toutes les wives viennent voir Katherine le sourire aux lèvres pour lui dire que tout est oublié, qu'elle peut revenir à Wisteria Lane sans problème. Là où ça coince vraiment, c'est du coté de Susan. Elle nous a tellement pompé l'air avec toute cette histoire que de la voir rappliquer la bouche en coeur est tout sauf plausible. Et puis j'en ai marre de toutes ces engueulades qui se finissent systématiquement par des réconciliations. J'aimerai bien que pour une fois, elles ne pardonnent pas. Par principe ! Ca pue la morale, voilà ce qui me gène le plus. Que va devenir Katherine maintenant ? C'est la grande question. Soit elle va faire de la figuration, ce dont elle est habituée, soit elle ne va pas aussi bien qu'elle le prétend et là, ça peut être intéressant...

   S'il y a bien une intrigue que j'ai détesté de bout en bout dans cet épisode, c'est celle de Angie ! Que l'on ne parle pas du mystère fil-rouge cette fois passe encore, mais que l'on nous impose pour la deuxième semaine consécutive le duo de jeunes boulets Ana/Danny, c'est insupportable. Ils ne sont pas intéressants depuis le départ et les scénaristes ont trouvé le moyen de les rendre encore plus abyssaux : plus ça va, plus le pseudo bad-boy a des ailes d'anges qui lui poussent dans le dos, et plus ça va, plus la ceinture de chasteté de la pseudo salope latina dépasse de sa mini-jupe ! Cette manoeuvre pour les rendre parfaitement respectable ne me plaît pas du tout. Là encore, la morale pointe le bout de son nez et c'est moche. Puis les propos d'Ana sur ses blessures passées qui ressemblent à celles de Danny et qui les rapprochent inéluctablement sonnaient complètement faux : 1/ parce que l'actrice est mauvaise 2/ parce que le propos de départ était simplement que Danny méritait mieux qu'une fille aussi superficielle et jusqu'à preuve du contraire, elle l'est toujours, qu'elle ait vécu des choses difficiles ou non.

   Comme le laissait présager l'épisode précédent, rien ne va plus dans le foyer des Hodge ! Monsieur profite de son handicap pour traiter Bree comme une servante et Bree ne se laisse pas faire quitte à oublier que le handicap de Orson est bien réel. Les voir se chamailler comme une maman et son fils malpoli et capricieux était amusant. La scène où Bree passe Orson sous le tuyau d'arrosage pour qu'il se lave enfin était même assez osée et politiquement incorrect. Ca aurait été encore plus percutant si une intrigue quasi-similaire n'avait pas déjà été traitée à l'époque où Carlos était aveugle. Ce qui m'a dérangé, c'est la morale -là encore- de la fin où Orson fait tout un speech à Bree pour lui dire combien sa position actuelle le fait souffrir comme si c'était la raison pour laquelle il la traitait de la sorte. Faire ça, c'est ne pas assumer son intrigue ! Il se comporte ainsi parce qu'il en veut à Bree, point barre ! C'est sûr que du coup le propos est bien léger mais c'est tout qu'il est à la base. Lui inventer une profondeur, c'est escroquer le téléspectateur.

   Pout terminer sur une note positive, j'ai trouvé intelligent d'associer Susan et Gaby dans cet épisode. Puisqu'elles écopent souvent toutes les deux des storylines les plus "comiques" et les plus creuses, autant faire deux pierres deux coups ! Leurs petits stratagèmes et leurs rivalités ont offert de bons moments de divertissement. C'est un peu toujours la même chose, c'est vrai, mais il y a des fois où ça passe mieux que d'autres, allez comprendre pourquoi... Dans le même esprit, la présence -très courte- de Bob et Lee dans l'intrigue de Lynette et Tom a permis de changer un peu la dynamique du couple. D'ailleurs, le comportement de Lynette vis à vis de Tom et de ses séances chez la psy était digne de Susan ou de Gaby. Tant que ça reste un one-shot et qu'elle ne devient pas comme elles, why not ? Comme d'hab', la fin était émouvante.                     

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// Bilan // Même si ma critique se concentre davantage sur les points négatifs que sur les points positifs de cet épisode, je reconnais volontiers que j'ai passé un agréable moment à le suivre. Je m'auto-cite : il était "sympathiquement médiocre". Ca résume bien le fond de ma pensée.

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12 janvier 2010

Desperate Housewives [6x 12]

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You Gotta Get A Gimmick // 14 ooo ooo tlsp.

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   En 2010, les facétieux scénaristes de Desperate Housewives ont décidé de s'amuser comme des petits fous ! Pour se faire, Marc Cherry a lancé un concours très amusant : Qui qui écrira la storyline la plus merdique ? Qui ? Inutile de dire que joueurs comme ils sont, ils se sont surpassés ! Le gros lot pour les filles, c'était au choix une paire de nichons toute neuve en hommage à Teri Hatcher ou une cure de botox à la Marcia Cross ! Pour les garçons, il y a avait soit une nuit avec Marc Cherry (autant dire qu'aucun d'entre eux n'a envisagé cette option), soit une nuit avec Kathryn Joosten (c'est là qu'ils sont revenus en arrière en se disant qu'une nuit avec Cherry, c'était p't'être pas si mal), soit une conversation façon téléphone rose avec Brenda Strong/Mary-Alice (parce que j'ai décidé que c'était un fantasme d'hétéro). Je tairai l'intrigue gagnante pour ménager le suspense...

   Scénariste N°1 - Gaby. Celui-ci a choisi d'opter pour l'irrévérence soft. Son idée : alors que Gaby et Carlos tentent de faire entrer Juanita dans l'école où travaille Susan (enfin on suppose qu'elle y travaille toujours), ils se heurtent à un directeur peu scrupuleux qui ne voit en la petite fille que l'occasion de remplir les quotas de minorité de son école. Bon, là on se dit que pour une fois on va toucher un sujet sensible qui mérite d'être évoqué. Sauf que comme d'habitude, la comédie l'emporte sur tout. Gaby veut profiter de la situation alors elle cabotine à n'en plus finir tandis que Carlos la regarde d'un air affligé. Puis séquence émotion ridicule où Eva Longoria nous rappelle toutes les limites de son talent. Gaby part dans un grand speech niais au possible sur ses origines modestes, sur son père qui était un homme si bon... et bla bla bla. Carlos s'y met et c'est le pompon ! Depuis quand DH est devenue si "familiale" dans le sens 7 à la maison du terme ? Et puis tout ça pour en arriver là franchement... Malgré tout, le scénariste N°1 n'a pas gagné car il a choisi un thème passablement intéressant dans le fond.   

Scénariste N°2 - Lynette. Celui-là s'est lancé dans l'incompréhensible voire l'aburde ! Son idée : Tom va remplacer Lynette à son boulot pendant son congé-maternité. A partir de là, tout semble être joué d'avance. Lynette ne va pas ête contente du travail de Tom, va fourrer son nez dans ses affaires, ils vont s'engueuler puis se réconcilier, de préfèrence sur l'oreiller. Cela aurait pu se passer comme ça mais c'est là tout le génie du scénariste : il est parti sur complètement autre chose, de super tiré par les cheveux. Sans que l'on comprenne comment ni pourquoi, Tom reproche à Lynette de ne pas parler de ce qu'elle ressent quant à la perte de son bébé et il pensait lui faire plaisir en la remplaçant même au-delà de son congé-maternité ! Euh ? C'est moi ou ça n'a ni queue ni tête ? En plus d'être assez honteux d'un point de vue féministe. On a beau imaginé que les intentions de Tom étaient bonnes, ça ne passe pas du tout... Cependant, il ne s'agit pas de l'intrigue gagnante car une courte scène nous offre un beau moment d'émotion. Mais si c'est ainsi que Marc Cherry et son équipe comptent parler de la douloureuse expérience de la perte d'un enfant, on peut dire qu'ils sont tombés vraiment bien bas.

   Scénariste N°3 - Bree. C'est lui qui a hérité de la seule répercussion post-crash aérien sur Wisteria Lane. Car pour les autres, c'est déjà de l'histoire ancienne globalement. Son idée : afin de ne pas moisir en enfer, Bree se doit, comme son pasteur le lui conseille, de laver ses pêchés en prenant en charge Orson, nouvellement handicapé. Ca pue le discours moralisateur ? Parfaitement ! Et au-delà de ça, ça n'apporte que des scènes ennuyeuses et attendues qui ne valent que pour le jeu impeccable de Marcia Cross et Kyle McLachlan. La tension entre les deux époux est palpable mais elle n'a rien de nouveau par rapport à avant. Certes, le handicap permet à Orson d'avoir un argument de poids dans son chantage, mais ça s'arrête là. On n'a pas fini d'en baver, moi je vous le dis. Hop, recalé quand même ! Les acteurs sont trop bons.

   Scénariste N°4 - Susan. Même mort, Karl fait parler de lui ! Il n'a pas trouvé mieux que de léguer son club de strip-tease à son ex-femme ! Ca, c'est l'intrigue stupide de l'épisode. L'idée, c'est de dériver rapidement sur complètement autre chose, à savoir Mike qui fréquente de temps à autres le club, chose que ne supporte pas Susan. Une fois de plus, on passe d'une chose bien précise à une autre de manière capilotractée. Le seul intérêt dans tout ça est d'émoustiller le téléspectateur masculin en montrant Teri Hatcher en pleine démonstration de pole-dance. C'est vrai qu'elle se débrouille bien, elle est encore souple ! A part ça, je ne vois pas bien l'intérêt. En tous cas, on peut remercier ce scénariste qui a sans doute réussi à pourrir les futures intrigues de Susan puisque l'on ne va pas en rester-là avec ce club. C'est la nouvelle pizzeria quoi ! Quand elle sera devenue trop encombrante, on s'en débarrassera... Il a frôlé le prix, mais non.

   Scénariste N°5 - Julie, Danny & Ana. Il s'agit de l'intrigue la plus ennuyeuse du monde et la plus inutile (quoique). Déjà, donner autant de temps d'antenne à Julie n'est pas humain. Ce scénariste a tout compris au concours. Ensuite, ressortir l'inintéressante Ana et l'associer à Danny est un trésor d'inventivité ! Comment ne pas y avoir pensé avant bon sang ? Les scènes se succèdent avec cette impression terrible que l'on part de nulle part pour arriver également nulle part. Le vide intersidéral ! J'aurai bien imaginé que Ana soit celle qui a attaqué Julie par jalousie mais comme Mary-Alice nous a indiqué plus tôt dans la saison que l'agresseur était un homme, cette possibilité est à écarter. Voilà qui fait que cette intrigue est la pire de l'épisode et que l'heureux scénariste gagnant va pouvoir -pardon aux âmes sensibles- faire une séance de téléphone rose en tripotant Kathryn Joosten et en bourrant la dinde, j'ai nommé Marc Cherry. Eh oui, c'est un gourmand, un homme qui aime la vie !      

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// Bilan // Je crois que j'ai adoré cet épisode car il m'a permis de partir dans une critique délirante qui ne fera peut-être rire que moi mais que j'ai pris un pied fabuleux à écrire ! A part ça, Desperate Housewives s'enfonce...

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5 janvier 2010

Desperate Housewives [6x 11]

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If... // 15 35o ooo tlsp.

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   Pour son retour après la courte trève hivernale, Desperate Housewives nous revient sur un exercice de style assez courant dans le monde des séries télévisées et qui permet de casser la routine. Suite au fameux crash sur Wisteria Lane, que je préfère appeler "incident aérien" d'ailleurs, les héroïnes s'imaginent à travers de brèves séquences ce à quoi leurs vies auraient pu ressembler si elles avaient fait d'autres choix et si leur destin avait été différent. Souvent, ce genre d'épisodes n'apporte rien et n'est qu'une pause dans la narration. C'est ce que je craignais pour Desperate et finalement, les scénaristes ont réussi à faire avancer les intrigues de chacun en même temps, même si tout est sans surprises.

   J'ai d'abord envie de commencer par le dernier "what if?", celui de Lynette, qui était remarquable. La prestation tout en sobriété de Felicity Huffman a contribué à sa réussite. Alors que ses jumeaux sont entre la vie et la mort, Lynette s'imagine qu'ils sont sauvés mais que l'un d'entre eux est handicapé à vie. Elle va alors devoir se battre avec Tom pour aider son fils à grandir malgré son handicap et toutes les difficultés que cela engendre au quotidien. Elle sera chaleureusement remerciée lors de la remise des diplômes de celui-ci quelques années plus tard. Le discours était très émouvant. J'avoue qu'il m'a fait verser une petite larme. Ce petit bijou de quelques minutes est la preuve, s'il en fallait une, que les scénaristes et les acteurs de la série peuvent être très à l'aise dans le drama pur. Cela sonnait juste, c'était assez réaliste. Pourquoi ne pas user de cette corde sensible plus souvent ? D'ailleurs, cette intrigue aurait pu être une "vraie" intrigue sur plusieurs épisodes si les auteurs l'avaient voulu. On aura peut-être à la place quelque chose de tout aussi intéressant : Lynette perd un de ses deux bébés. Il va donc falloir surmonter cette perte et ne pas en faire pâtir l'enfant restant. Enfin il n'est pas encore né... C'est un sujet grave qui mérite d'être traité avec sérieux pour une fois. Il suffit de le vouloir !

    Pour contrebalancer avec ces scènes qui ne sont pas d'une folle gaieté, avouons-le, c'est Gaby qui a pour mission de nous faire rire ! Son "what if?" à elle est un peu ridicule puisqu'elle s'imagine que si Celia a été sauvée lors de l'accident, c'est parce que Dieu a un plan pour elle. Elle essaye alors de lui trouver un don, qu'elle n'a vraisemblablement pas, et fait passer ses frustrations à travers elle. Au point qu'elle se retrouve au bout de vingt-ans avec une grande fifille au bord de la crise de nerfs si elle n'arrête pas tout de suite ses délires ! En plus de ça, Carlos l'a laissée tomber et Juanita ne lui donne pas souvent de ses nouvelles. Très vite, ce qui s'annonçait drôle devient donc pathétique et la transformation d'Eva Longoria en mamie plus que grisonnante n'est pas des plus réussies. L'intrigue la plus faible de l'épisode, clairement.

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   Du coup, Susan aussi tente de nous amuser ! Puisque Karl est lui aussi entre la vie et la mort, elle s'imagine ce que sa vie aurait pu être si elle était restée avec lui. J'ai aimé que l'on ne nous ré-invente pas le personnage de Karl pour l'occasion. Il est resté fidèle à lui-même et a continué à la tromper à tour de bras. Madame s'est réfugiée dans la bouffe et a grossi à vue d'oeil. Le coup du personnage qui devient énorme, on nous le fait tout le temps. C'est devenu un classique depuis Monica dans Friends (même si dans ce cas précis, elle ne l'est pas devenue, elle l'était !). Ca marche toujours, le minimum syndical de rires est assuré. Pas de quoi se relever la nuit pour autant puisque ça ne va pas plus loin que ça !

  Karl toujours est au centre des toutes les attentions et pour cause : il meurt ! Comme je le disais lors de la review précédente, suite au cliffhanger, les scénaristes étaient dans une impasse : soit ils tuaint Karl, soit ils achevaient Orson. On a d'un coté un personnage qui a encore des choses à offrir et qui a beaucoup apporté à Bree en ce début de saison 6 et de l'autre un personnage devenu embarrassant, qui a perdu de tout son intérêt depuis plus d'un an. Le choix aurait donc dû être vite fait mais c'était sans compter la logique Marc Cherryenne ! Adieu la Bree sexuellement libérée, souriante, re-bonjour à la momie qui porte sur ses épaules tout le malheur du monde. Que vont-ils bien pouvoir faire d'un Orson paraplégique (qui finira sans doute par être un miraculé) et d'une Bree au bout du rouleau ? J'ai peur. En attendant, sur la fin du "what if?" lorsque Bree, qui a quitté Orson pour vivre pleinement sa passion avec Karl à ses risques et périls, apprend la mort de son ex-mari dans la solitude la plus complète, une belle émotion s'est dégagée. Il aurait fallu qu'il s'agisse de la réalité et non d'un rêve pour que cela soit vraiment bon et c'est un peu tout le problème de l'épisode : le "what if?" est plus intéressant que la réalité...

   Pout terminer, tandis que Katherine n'est pas convier à la fête, Angie nous dévoile une petite part de son mystère. Elle s'appelle en réalité Angela De Luca et, contrairement à ce qu'on pouvait imaginer et contrairement aux habitudes, ce n'est pas elle la psychopathe. C'est la personne qu'elle fuit depuis des années. Elle a tué un homme accidentellement, c'est vrai, mais ce n'est pas la vraie raison de sa cavale. Je dois bien reconnaître que pour le moment, cette intrigue sait rester... intriguante ! Le passage au tribunal était déchirant et en même temps trop classique pour que l'on soit vraiment touché.

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// Bilan // Cet épisode un peu spécial de Desperate Housewives privilégie le drama pur à la comédie et c'est à la fois rassurant et rageant de voir que les scénaristes tiennent encore la route dans ce domaine. C'est un chemin qu'ils n'empruntent plus que très rarement désormais et c'est pourtant essentiel à la série, un de ses ingrédients de base. Quelques belles scènes sortent du lot tandis que d'autres sont passe-partout et/ou prévisibles. La suite ? On risque de retomber dans la routine mais on en parlera le moment venu !

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8 décembre 2009

Desperate Housewives [6x 10]

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Boom Crunch // 14 71o ooo tlsp.

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   Nous y voilà : chaque année à cette même période, les températures commencent à baisser tandis que les premiers flocons de neige tombent ça et là, on se dit qu'il faudrait que l'on se penche sur nos achats de Noël en sachant bien au fond que l'on s'y prendra au dernier moment et puis quelque part en Californie, Marc Cherry et sa bande de scénaristes se demandent ce qu'ils vont bien pouvoir inventer pour créer l'événement avant la trève hivernale de Desperate Housewives. La prise d'otage, c'est fait. La tempête, c'est fait. L'incendie, c'est fait. J'avais misé l'année dernière sur une grande inondation mais c'est raté : cette fois, un coucou se pose sur Wisteria Lane alors que c'est l'effervescence à l'approche de Noël. Les mots "coucou" et "poser" n'ont pas été choisis au hasard. On nous parle de "crash d'avion" depuis quelques temps pour qui suit les spoilers de la série et on se retrouve avec "ça". Pour tout dire, je préfère largement cette version des faits, moins spectaculaire, c'est sûr, mais sobre et crédible. Voir s'écraser le vol 815 de Lost en plein quartier résidentiel aurait été tout simplement ridicule. Maintenant que j'ai dis un tout petit peu de bien de cet épisode, laissez-moi en dire du mal... !

   Je maudis les scénaristes d'être si prévisibles et si peu inspirés. Pourquoi structurer les épisodes "événements" toujours de la même façon ? Certains diront que c'est un respect de la tradition, d'autres parleront de cohérence, personnellement, j'ai opté pour la fainéantise ! Ca commence toujours de la même façon : boooo, un horrible événement se prépare... frissonez chers téléspectateurs, la catastrophe approche... et.... coupez ! Générique. "Three Days Earlier". Et nous voilà partis pour 40 minutes de "remplissage" avant que le drame n'ait enfin lieu pendant... 1 petite minute ! Mais que c'est gavant, bon sang ! Et ce n'est pas le résultat d'une quelconque frustration qui me fait dire ça, auquel cas l'équipe aurait réussi son coup puisque le but est de faire revenir les téléspectateurs en masse et les tenir en haleine. Non, c'est juste du dépit qui se transforme peu à peu en indifférence. Les cliffhangers sont totalement ratés.

   Qui n'a pas compris ce qui allait se passer dans le prochain épisode pour Lynette et Gabrielle ? Sans doute personne. Lynette a sauvé la petite Celia qui a failli se manger l'avion en pleine face, elle sera donc chaleureusement remerciée par ses nouveaux ennemis les Solis. Comme dans l'épisode précédent, cette dispute entre les deux couples est en tous points risible. Gaby passe pour plus bitch qu'elle n'est vraiment, Carlos devient un monstre d'égoïsme et Tom ne fait rien. Ils ne sont pas censés être potes avec Carlos ? Pourquoi ne va-t-il pas le voir ? Ah oui j'oubliais, les hommes du quartier sont dépourvus de couilles. Marc Cherry en a fait son dîner il y a de ça 5 ans. Bref, il n'y a pas grand chose à retenir de tout cela, si ce n'est que les tentatives de vannes ont échoué et que la suite, on la connaît déjà par coeur. On peut également s'attendre à ce que Lynette perde un ou ses deux bébés au moment de la chute, histoire de se débarrasser complètement de cette idée stupide qui a rendu son personnage et son entourage pathétiques. On peut quand même les remercier d'avoir fait tomber Bree lorsqu'elle entonnait ses chants de Noël, ça c'était drôle et ça mangeait pas de pain.      

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   Les Bolen ont bien failli voir leur grand secret révélé au grand jour ! Heureusement pour eux, il arrive toujours un miracle à Wisteria Lane à peu près à cette période : le personnage gênant est emporté par la grande faucheuse, cette fois représentée par une aile d'avion. Personne n'a oublié Victor et sa picket fence plantée dans le coeur, ou Sylvia emportée par une bourrasque. Là, c'est pareil. L'infirmière fait chier son monde avec son chantage à deux balles : on la tue et basta ! Pourquoi se creuser la tête ? Autant je trouve le mystère fil-rouge pas trop mal géré jusqu'ici, autant cette facilité scénaristique est scandaleuse et fait que l'on n'avance pas du tout puisque tout ce qui s'est dit sur le secret était off. On peut bien glisser le mot "terroriste" entre deux phrases, ce n'est pas ça qui va relancer l'intérêt !

   Autre cliff' nul : "mais me dites pas que c'est pas vrai ? Bree serait-elle morte ?". Mais oui, on y croit. Trop de suspense là. Can't wait ! Sérieusement, le plan sur la main ensanglantée de Bree était de trop. C'est vouloir nous faire croire quelque chose qui est tout simplement impossible. En revanche, Orson est sûrement mort. Ben oui, maintenant qu'il a appris la vérité sur la liaison de Bree et Karl, quelle utilité pourrait-il encore avoir ? Sa réaction était relativement surprenante, toute en finesse : il a réussi à rendre Bree rouge de honte et il m'a fait beaucoup de peine le pauvre. Bree s'est tellement montée la tête autour de ce divorce... Et si les scénaristes avaient choisi d'achever Karl à la place de Orson ? Eh bien ce serait à la fois surprenant et idiot. Bree et Karl ont une alchimie parfaite, un des rares bons éléments apportés à la série dernièrement, ce serait dommage de s'en passer. Cela ne m'empêchera pas de gueuler comme un putois dans la prochaine review s'ils ont choisi la facilité en tuant Orson ! Vous l'aurez compris : quoiqu'il arrive, je ne serais pas content. lls se sont mis dans la merde tous seuls en même temps...

   Terminons par la dernière intrigue, hors-crash celle-ci, qui est comme de par hasard la meilleure de l'épisode, et de loin : la folie de Katherine poussée à son paroxysme. Aucune surprise à la base : elle fait accuser Mike d'avoir tenté de la tuer en la poignardant. Susan nous fait donc son numéro et là, THE bonne idée : elle demande à la fille de Katherine, Dylan, de venir au chevet de sa mère et découvre alors qu'elle s'est inventée une vie avec Mike et que son cas est encore plus grave qu'elle ne le pensait. La scène où Katherine se met à pleurer, à crier, à courir partout pour finalement s'effondrer dans le couloir de l'hôpital était absolument brillante ! Dana Delany nous a offert une prestation quatre étoiles bouleversante.      

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// Bilan // Comme chaque année, l'épisode événement de Desperate Housewives tourne plus ou moins à la castastrophe mais c'est de pire en pire puisque les scénaristes ne prennent même plus la peine de chercher de nouvelles idées : ils se contentent de faire du copier-coller en espérant sans doute que l'on n'y voit que du feu. Malgré tout, il y a quelques bons moments de tension et une scène magistrale dont on se souviendra sans doute en repensant à la série quand elle sera terminée...

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2 décembre 2009

Desperate Housewives [6x 09]

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Would I Think Of Suicide ? // 12 7oo ooo tlsp.

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   Cette semaine dans Desperate Housewives, on a décidé de ne pas faire comme d'habitude, et même de réparer ses erreurs... en en faisant d'autres ! Je me plaignais il y a quelques temps de la passivité incroyable des hommes de Wisteria Lane : bonne nouvelle, ils sont remontés à bloc ! Ah ouais. Alors il y a d'abord ce cher Mike, un pape au royaume de l'ennui, qui ne supporte plus les coups fourrés de Katherine, surtout quand elle s'en prend à M.J. Enfin façon de parler. Elle ne l'a pas séquestré. Elle lui a juste fait bouffer ses gâteaux dégoulinants de crême en disant du mal de sa mère. On a connu pire châtiment. Mike l'avait prévenu : quand il s'énerve, ça fait mal ! Booooo. Au final, il devient juste tout rouge et il dit plein de choses atroces qu'il ne pense même pas, à moins que les scénaristes aient perdu la mémoire, ce qui est possible aussi. Quand il dit qu'il n'a jamais aimé Katherine et qu'il ne faisait que penser à Susan quand il était avec elle, ça me fait doucement rire. Bien-sûr qu'il l'a aimé, ou alors on s'est foutu de notre gueule pendant plusieurs épisodes et c'est très moche. Leur couple n'a jamais eu une grande alchimie mais il y avait quelque chose. J'ai horreur de ça quand les scénaristes réécrivent les épisodes passés parce que ça les arrange. Toujours est-il qu'il n'a pas été très finaud : puisqu'il l'a profondément blessée, Katherine se plante un bon gros couteau dans le ventre. On imagine que dans le prochain épisode, elle l'accusera d'avoir fait ça. Ses empreintes sont forcément dessus, ça ne pouvait pas tomber mieux ! Les délires de Katherine me plaisent même si elle va sûrement finir avec l'albinos dans un hôpital psychiatrique et qu'elle mérite franchement mieux.

   Sachez-le : Carlos Solis est un salaud de patron ! Vous n'imaginez même pas ce qu'il est capable de faire... Boooo ! Non mais vraiment, je trouve cette version de evil-Carlos absolument ridicule. Ce n'est pas lui. Il n'est pas comme ça. Ok, Lynette lui a menti et c'est vraiment pas cool mais de là à partir dans de grands délires comme il le fait, franchement. Je n'arrive même pas à avoir de la peine pour Lynette tant j'ai l'impression qu'elle est tombée dans un monde parallèle. L'attitude de Gaby est à gerber elle-aussi et on ne peut pas dire qu'elle se rattrape avec son humour et son franc-parler cette fois puisqu'on la voit très peu et qu'elle n'essaye même pas d'être drôle. Tout est à jeter dans cette intrigue et je ne vois pas ce que la suite peut nous réserver de bon d'ici à la réconciliation, attendue et qui m'agace déjà d'ailleurs.

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   Ce n'est un secret pour personne : Susan Mayer est la plus insupportable des housewives. Les scénaristes ont décidé de nous surprendre cette semaine de deux manières : d'abord en lui permettant de découvrir la vérité sur la liaison de Bree et Karl. Pour se faire, ils ont usé sans honte de ficelles gigantesques, que même Prison Break n'aurait pas assumé. "Tiens, et si on échangeait nos voitures Julie ?" "Oh oui Papa chéri" "Tiens, je me promène dans Fairview et sur quoi je tombe ? Sur la voiture de ma fifille chérie au beau milieu du parking totalement désert d'un motel !" Ah, le hasard... Bref, on s'attendait à ce que Susan saute à la gorge de Bree et... elle l'a fait mais pas tout de suite. En temps normal, ni une ni deux elle aurait piqué un sacré scandale ! La scène au courd d'autodéfense n'était pas drôle du tout puisque l'on voyait la chose arriver à quinez kilomètres à la ronde. Les "Karl's Facts" avaient déjà un peu plus de gueule. Je suis assez content que Susan ait réagi de la sorte, c'est-à-dire plutôt bien, mais en même temps, ça ne correspond pas au personnage. Quoi ? Moi jamais être content ?

   L'étrangleur de Fairview rôde toujours et attention : Mary-Alice nous confirme que c'est un homme. Et comme Mary-Alice ne ment (presque) jamais, on peut la croire ! L'hypothèse Angie est donc à écarter, sans regret. Il se trouve qu'elle devient de plus en plus intéressante cette femme. Je me suis même pris de pitié pour elle même si partir dans une si longue cavale n'était vraiment pas malin à la base. Apparement, elle aurait tué un homme il y a 18 ans. On n'en sait pas plus pour le moment. On ne peut pas dire que ce soit surprenant, on ne pouvait pas s'attendre à grand chose d'autre. Nick n'aurait rien à voir là-dedans, il a simplement accepté de la suivre. Quant à Danny, enfin Tyler... il a mal à la vie donc tente de se suicider en avalant deux-trois cachets. C'était encore écrit avec une psychologie extrêmement fine. Julie ne veut pas de moi, mes parents pensent à re-déménager : je veux mourir ! Qui sera la prochaine victime de l'étrangleur ? J'aimerais bien qu'il achève Julie. Mais comme il a l'air d'avoir un truc pour les rousses, Bree me semble la cible parfaite !

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// Bilan // Certains personnages de la série nous surprennent dans cet épisode mais pas vraiment dans le bon sens. Ils ne sont pas crédibles, on ne les reconnaît pas. Mal écrit et mal joué, cet épisode ne vaut pas grand chose.

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17 novembre 2009

Desperate Housewives [6x 08]

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The Coffee Cup // 14 72o ooo tlsp.

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   Les hommes de Wisteria Lane ont toujours été très passifs et se sont toujours fait mener par le bout de la bite par leurs épouses mais ça commence franchement à devenir ridicule. Je pense d'abord à Mike, sans doute le pire de tous. C'est pas que la guéguerre entre Katherine et Susan me lasse, mais un peu quand même. D'autant que c'est du recyclage cette année puisque la chose avait déjà été traitée la saison passée. Cela fait maintenant 8 épisodes que l'intrigue est développée et je crois qu'il est temps d'y mettre un terme avant que ça devienne lourd. Il faudrait que Mike fasse quelque chose. Il ne dit jamais rien, il regarde les deux pimbêches se fighter mais il n'intervient jamais ! En attendant cet élan de sagesse de la part des scènaristes, ils ont fait du boulot correct sur cet épisode. La première scène au tribunal était très amusante et Dane Delany s'en est encore donnée à coeur joie. C'est définitivement la Katherine cinglée que je préfère de toutes les versions qu'il existe du personnage. Et puis c'est un détail mais son petit chapeau léopard lui a donné un aplomb supplémentaire. Le ramassage d'ordures était très classique dans le genre mais efficace. En revanche, le piège tendu par Katherine dans lequel Susan tombe à pieds joints était tellement prévisible et tellement pas drôle... Et là encore, Mike a été d'une bêtise confondante. Inutile de souligner que c'était également le cas pour Susan, c'est une seconde nature chez elle.

   Orson aussi fait preuve d'une grande idiotie mais son cas est un peu différent. D'abord parce qu'il n'était pas comme ça avant. Il était bien plus malin. Ensuite parce qu'il nous fait presque de la peine à force. Cela me fait toujours rire lorsque Bree l'accuse de chantage parce qu'on ne l'a pas souvent vu à l'oeuvre le garçon. A croire qu'elle en rajoute des tonnes et puis elle s'est mise dans le pétrin toute seule après tout ! Là où Orson me déçoit grandement c'est qu'il fasse encore confiance à Bree. Il a beau avoir des soupçons, il ne creuse pas plus que ça et charge Angie de le faire à sa place. Alors ok, ça permet de lier un peu plus Angie à Bree, mais à une autre époque, il aurait fait sa petite enquête tout seul ! Et puis comme pour l'intrigue de Susan et Katherine, ça traîne beaucoup trop en longueur. Il serait temps que la vérité éclate au grand jour et que Kyle McLachlan quitte, d'une manière ou d'une autre, le show. Je l'adore mais je préfère le voir exercer son talent ailleurs. Il mérite tellement mieux ! Bon, à coté de ça, j'admets que les intéractions entre Bree et Angie étaient plutôt bonnes et pas artificielles en plus puisque leurs deux intrigues se croisaient quelque part. Bree est celle qui trompe, Angie est celle qui a été trompée et elles apprennent chacune de l'expérience de l'autre. En revanche, la scène avec Karl au moment de l'arrivée impromptue d'Orson ressemblait beaucoup trop à des scènes de la saison 1 entre Gaby, son jardinier et Carlos. Il manquait juste la tondeuse. Qu'on ne vienne pas me dire que la série ne tourne pas en rond. Elle ne fait que ça !

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   Carlos, parlons un peu du spécimen. C'est certainement un des résidents de Fairview qui m'est le plus sympathique car il a souvent su tenir tête à son petit bout de femme. Sa relation avec Lynette était assez intéressante jusqu'ici mais voilà qu'on le fait devenir un monstre d'égoïsme en quelques secondes. Il prend très mal le fait que Lynette soit enceinte et monsieur avait même décidé avant de le savoir de l'envoyer illico presto à Miami ! Hein ? Il est au courant qu'elle a quarante gamins, un mari au chômage et qu'elle n'a certainement aucune envie de partir ? Ils sont censés être amis. Les amis ça discutent. Là, il lui impose cette promotion à l'autre bout du pays ! Sans compter que Tom est son pote... Bref, ça ne lui ressemble pas, ça ne ressemble à rien d'ailleurs. Bad bad idea. Par contre, c'est un soulagement qu'il sache enfin pour sa grossesse, ça commençait à sérieusement traîner. L'intrigue de Gaby est judicieusement reliée à celle-ci et offre quelques bons mots de drôlerie avec le pasteur. Cela ne sonne pas très neuf mais on s'en contente amplement. Une petite apparition de Juanita n'aurait fait de mal à personne.

   Et puis il y a bien-sûr l'intrigue fil-rouge qui avance tout doucement, suffisamment en tous cas pour susciter un peu d'intérêt de notre part. Nick n'est pas un mari passif lui. C'est plutôt un mari volage et même un étrangleur à ses heures perdues. C'est en tous cas ce que l'on veut nous faire croire mais je continue de penser que ce serait trop simple. Ce n'est pas lui qui a agressé (tué ?) la serveuse du coffee shop. Qui alors ? J'ai envie d'écarter Danny d'office tant on n'entend plus parler de lui. Mais je reste méfiant. Et la piste Angie reste toujours la plus sérieuse. Elle a vu son mari avec la serveuse et son sang n'a fait qu'un tour ! Là aussi ça me paraît trop simple mais à l'heure actuelle on n'a aucune autre piste donc. L'appel que Nick passe à un officier de police (vraisemblablement) n'est pas très clair. Il a l'air de vouloir arrêter sa cavale mais à condition qu'on la laisse "elle" tranquille. Est-on sûr qu'il parle bien d'Angie ? Non...

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// Bilan // Bien que la plupart des événements y soient prévisibles, on peut faire entrer cet épisode dans la catégorie des "passables, peut mieux faire" : quelques bons moments de comédie ont sauvé la mascarade.   

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10 novembre 2009

Desperate Housewives [6x 07]

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Careful The Things You Say // 13 3oo ooo tlsp.

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   Cette semaine, les scénaristes ont tiré une boule noire ! Ceux qui n'ont pas lu ma précédente critique ne comprendront pas la blague mais c'est bien fait : il faut lire TOUTES les critiques ! Na ! Ceci dit, promis, j'arrête avec de délire qui ne fait rire que moi (je suppose). Non franchement, je ne comprends pas comment on peut écrire un bon épisode une semaine, un très mauvais épisode la semaine suivante et ainsi de suite. Cette irrégularité est inquiétante. Avant, on avait des blocs de bons épisodes et des blocs de mauvais épisodes. C'était beaucoup plus clair ! N'empêche, en voyant le niveau de cet épisode, je regrette presque de n'avoir mis "que" deux étoiles à l'épisode précédent. L'écart est tellement grand... J'aurai aussi pu mettre 0 étoiles à celui-là mais faut pas pousser, y'avait deux-trois moments sympas. Dans le genre, l'intrigue de Gabrielle était divertissante à défaut d'être imaginative ou originale. Juanita fait toujours sa tête de mule lorsque c'est sa mère qui lui donne des cours de maths alors Gaby a la merveilleuse idée de filer le sale boulot à sa nouvelle bonne, une fille de l'Est qui a mal tourné, comme beaucoup. A vrai dire, à partir du moment où Juanita est très présente, je suis content. Et elle l'était. Donc j'ai réussi à fermer les yeux sur le cabotinage d'Eva Longoria qui tantôt agace, tantôt amuse. Et j'ai aussi réussi à fermer les yeux sur le fin mot de l'histoire, si usé, où Gaby se lamente de ne pas être une bonne mère. Le fait est qu'elle a un pois chiche dans la tête, aucune culture et que, de son propre aveu, à part apprendre à ses filles comment s'habiller et se maquiller, elle n'est bonne à rien. Cela commence à devenir lourd ces intrigues domestiques qui tournent en rond.

   Quel est le scénariste qui a eu l'idée de faire d'Angie Bolen la remplaçante de Katherine au sein du businness de Bree ? Que cet enfoiré paresseux se dénonce ! A ce propos, Katherine ne fout plus rien depuis qu'elle a été virée à part psychoter ? J'aime bien Angie, j'aime bien sa personnalité et le contraste créé entre son franc-parler et la langue de bois de Bree. Malheureusement, hormis quelques répliques amusantes, cette intrigue sentait le réchauffé et elle était clairement là pour combler. Combler quoi ? Un manque d'imagination et un besoin de conclure le plus tard possible le triangle amoureux Orson/Bree/Karl. Quelques réfèrences sont faites au sujet de la broche de la discorde mais ça n'avance pas d'un poil. Karl n'apparaît même pas.

   Les intrigues de Lynette, de Susan et des Bolen se croisent à nouveau pour former un ensemble bien ennuyeux. Lynette et Tom qui raisonnent Julie ? Chiant. Susan qui retrouve son ancien-souffre douleur du lycée ? Chiant et pas drôle. Katherine que l'on voit au loin cinq secondes ? Pas le temps d'être chiant, forcément. Et puis Angie qui avoue à Nick qu'elle est au courant de sa liaison avec Julie depuis longtemps, disons que c'était une formalité puisque l'on s'en doutait fortement. Sa réaction est relativement positive, ce n'est pas très étonnant non plus. Alors Nick est-il l'agresseur de Julie ? Non, bien-sûr que non. Est-ce Angie ? Oui, probablement. Les scénaristes vont-ils trouver un moyen de nous surprendre ? Je l'espère vraiment sinon ils auront encore foiré leur coup. J'ai une mauvaise nouvelle à ce sujet : Marc Cherry a récemment déclaré que l'on ne connaîtrait le nom de l'agresseur de Julie que dans le Season Finale. Je pensais que l'information serait dévoilée plus tôt pour que l'on se concentre sur quelque chose de plus consistant... Certes, les Bolen cachent bien d'autres secrets et ils ne sont peut-être pas du tout connectés à l'agression mais quand même !

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// Bilan // Mauvaise pioche cette semaine dans Desperate Housewives. Pour l'originalité, on repassera. Pour la drôlerie aussi. Pour l'émotion, n'en parlons même pas. Cela fait longtemps que les scénaristes ont laissé tomber cette facette de la série !

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3 novembre 2009

Desperate Housewives [6x 06]

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Don't Walk On The Grass // 14 o8o ooo tlsp.

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   Desperate Housewives, c'est un peu comme Motus, vous savez, le jeu animé par Thierry Beccaro que l'on regarde de temps en temps, surtout quand on est en vacances et que l'on a rien d'autre à foutre à l'heure du déjeuner. Mais je vous arrête toute de suite ! Je ne suis pas en train de dire que DH se regarde quand on n'a rien d'autre à foutre. Non non non. Ce que je veux dire, c'est que, comme les candidats, les scénaristes plongent leur petite main innocente dans un bac rempli de boules bleues et noires, et par chance cette semaine, ils en ont tiré une bleue ! Ils ont donc dû écrire un bon épisode ! Vous trouvez ma comparaison tirée par les cheveux ? Moi aussi. Je ne sais pas ce qui me prend parfois...

   Roulement de tambour... J'ai tiré la boule Bree ! Eh bien une fois de plus, son duo avec Karl a fait des miracles. C'était beaucoup mieux qu'avec la femme de ménage de la semaine dernière. On n'a pas cherché à nous sortir une morale à deux francs six sous, on est juste parti sur un vaudeville classique avec le mari, la femme et l'amant. Bon, le mari n'est apparu qu'à la toute fin de l'épisode mais il est sur le point de découvrir le secret de sa femme. J'ai envie de dire que c'est pas trop tôt ! Ce pauvre Orson a été plus fin observateur par le passé. Quant à Karl, c'est bien simple : il a perdu la tête ! Il a carrément demandé en mariage Bree, alors qu'elle n'est même pas divorcée et que leur relation est un grand n'importe quoi surtout basé sur le sexe. En même temps, il a toujours fonctionné comme ça et il n'en est pas à son premier mariage. Tout cela lui ressemble parfaitement ! La réaction de Bree est tout à fait logique également : elle ne dit pas non mais avant de dire oui, il va falloir que Karl fasse ses preuves. Ca promet ! J'essaye de profiter de cette intrigue amusante au jour le jour mais je suis quand même inquiet pour la suite des événements. Où tout cela peut-il bien les mener ? Orson va-t-il redevenir psychopathe ? Susan va-t-elle encore faire la gueule ? Le mariage aura-t-il lieu ? Est-ce bien sérieux franchement ? We'll see... Je note quand même une grosse incohérence : comment Bree peut-elle accepter de porter une broche (bon déjà...) aussi hideuse ? 

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   En attendant que Katherine nous fasse un remake très attendu de Massacre à la tronçonneuse, je dois dire que sa folie douce m'amuse beaucoup. Les scénaristes n'ont pas fait dans l'originalité pourtant : Katherine appelle son plombier préféré au beau milieu de la nuit pour qu'il lui répare sa fuite dans l'espoir qu'il ne puisse résister à ses charmes et la prenne sauvagement d'abord dans un bain moussant, puis dans un lit orné de pétales de rose, le tout à la lueur d'une chandelle. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que Susan débarque aux cotés de Mike ! Et là, forcément, ça se tire les cheveux, ça se jette dans le bain et ça crie très fort. Classique mais efficace ! Angie, la nouvelle voisine, est soigneusement mêlée à tout ça et nous prouve qu'elle manie le mensonge aussi bien que les autres housewives. Elles sont toutes expertes en la matière, sauf peut-être Susan qui ne sait pas mentir. Son mystère n'avance pas, une fois de plus, mais au moins, il tient encore la route au bout de six épisodes. Ca change de l'albinos de l'année dernière. Bon, en attendant, que la mère d'Angie sache que sa fille est en cavale, ça ne nous apporte rien et je ne crois pas me tromper en disant que ça ne nous sera à aucun moment utile. C'était juste pour meubler et faire éveiller quelques souçons chez Katherine, si toutefois elle a encore un peu de lucidité.

   Pour terminer, je tire les boules Lynette et Gabrielle en même temps : concernant la première, il n'y a plus rien à faire semble-t-il. Elle avait encore un fort capital sympathie l'année dernière malgré des intrigues nazes, cette saison, elle est juste super énervante, son coté donneuse de leçon qui ne balaye jamais devant sa porte devient insupportable. Tom n'arrange rien avec son comportement de vieil adolescent mais il trouve toujours le moyen de dire une ou deux choses pas si connes à sa femme. En ce qui concerne Gaby, heureusement qu'elle a Juanita ! A peu de choses près, je suis persuadé que l'intrigue du jour est une ressucée d'une storyline de Lynette datant de la première saison, mais comme la gamine est à mourir de rire, ça passe plutôt bien. Les scénaristes ont contourné le problème des gros mots que l'on ne peut pas dire à l'antenne, bien que ce soit le coeur de l'intrigue, avec brio ! Mention spéciale au dialogue entre Gaby et Carlos rempli de "blank" qui permettait de laisser libre cours à son imagination. J'ai particulièrement aimé le "Fine With Me... I -blanked- off earlier", qui était super osé quand même !

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// Bonus // Hormis l'intrigue de Lynette, nulle à chier, et celle de Gaby, déjà vue mais toutefois amusante, on peut dire que cet épisode de Desperate Housewives était sympathique. Une des forces de cet épisode et plus généralement de ce début de saison, c'est d'éviter les intrigues trop cloisonnées. Elles se mêlent plus ou moins les unes aux autres et c'est du coup beaucoup plus rythmé. 

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28 octobre 2009

Desperate Housewives [6x 05]

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Everybody Ought To Have A Maid // 14 18o ooo tlsp.

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   Je disais dans ma précédente review qu'un bijou se cachait souvent entre deux merdes : le bijou c'était la semaine dernière, la merde c'était cette semaine ! Le mot "merde" étant un peu fort pour qualifier cet épisode, disons simplement qu'il était faible. Certaines intrigues sentaient le réchauffé tandis que d'autres sentaient carrément le moisi. A la rigueur, la meilleure était celle qui opposait à nouveau Susan et Katherine. Les regards équivoques de Katherine à l'égard de Mike étaient amusants, Dana Delany est vraiment plus à l'aise dans la comédie. Le petit clash pendant la fête organisée pour le retour de Julie est tombé à plat. C'était simplement plaisant de voir Susan se taper la honte. En revanche, toute la fin de l'épisode à partir du moment où la gourde tire accidentellement sur la psychopathe était assez jouissive. C'était burlesquement drôle. J'ai particulièrement apprécié l'intervention de Bree pour décharger le gun. Cela faisait longtemps que la Van de Kamp/Hodge républicaine n'avait pas mis ses talents en exergue. Plus généralement, cette intrigue a permis de réunir à plusieurs reprises la plupart des habitants de Wisteria Lane et c'est toujours préférable à des intrigues cloisonnées. La participation des Bolen dans tout ce micmac était la bienvenue, on sent que la famille commence à s'intégrer. Pour autant, le mystère les concernant n'a pas avancé d'un poil. On a juste rappelé que Bolen n'était pas leur vrai nom.

   Par ordre décroissant en qualité, je dirai que c'est l'intrigue de Bree qui arrive en deuxième position. Elle n'était pas mauvaise à la base et elle a permis de retrouver le personnage des débuts de la série l'espace de quelques instants. La Bree bigote, la Bree républicaine, la Bree hautaine et la Bree nouvelle génération étaient toutes réunies. Je n'ai pas tellement aimé le parallèle tracé entre la femme brillante et bourgeoise et la pauvre femme de ménage blasée, avec cet espèce de message : "toutes les femmes traversent les mêmes épreuves, qu'elles soient riches ou pauvres". C'est très simpliste. De même, l'émotion palpable de Bree dans sa dernière scène avec cette femme était poignante. Maintenant, tout cela était beaucoup trop moralisateur à mon goût, avec l'apparition de la Bible notamment. Bree la remet au placard mais on sait très bien que c'est temporaire. Et puis vu la douleur qui se lit sur son visage, on sent bien que Marc Cherry voulait insister sur le fait que c'est trèèèèès trèèèèèèès mal ce qu'elle fait. Boooh, vilaine fille. Qu'on la pende !

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   Sa grossesse mise de coté, Lynette doit se coltiner une intrigue qui tourne au ralenti, qui n'est pas drôle un instant et qui est prévisible du début à la fin. On nous ressort pour la énième fois un laïus sur le couple ô combien formidable et équilibré que forment Lynette et Tom. C'est vrai, ils sont géniaux tous les deux ! Mais on le sait. On ne sait que ça ! Intégrer le petit-copain de McCkuskey n'avait pas grand intérêt, d'autant qu'avec sa vision (normale pour un homme de son âge) de la femme qui obéit à son petit mari, on avait juste envie de le battre, comme il est de coutume dans les maisons de retraite. Seul point positif dans tout cela : Tom nous a donné la clé de la réussite de son mariage. Ce n'est pas vraiment nouveau mais cela a été abordé directement pour une fois, psychologie de comptoir à la clé. Si Tom se laisse "bouffer" par Lynette, c'est pour qu'elle se sente en sécurité. Dis comme ça, ça paraît un peu bizarre mais dans la bouche de Tom, c'était convaincant.

   Oh Gaby... Ben tu m'as grave fait chier. Voilà tout. Comment le dire autrement ? Une fois de plus, elle s'est posée des questions sur ses capacités à être une bonne mère suite à quelques déboires avec la mère d'une copine de Juanita. Il me semble que cela a déjà été abordé la saison dernière avec elle, avec Susan et il y a bien longtemps avec Lynette évidemment. C'est un peu logique que le thème revienne régulièrement puisqu'il est question de femmes d'âge mûr qui ont des enfants et qui apprennent à les élever, entre autres choses, mais je suis sûr qu'il reste encore d'autres histoires plus intéressantes à raconter, surtout avec Gaby qui regorge de potentiel. Les cabotinages d'Eva Longoria ne me font plus tellement rire mais là, je dois dire que c'était pire que tout. Je n'ai rien trouvé d'amusant à cette histoire de clown attaqué par un singe. C'était juste débile et juste super prévisible.

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// Bilan // Cet épisode m'a fait le même effet que les histoires que ma grand-mère me raconte pour la énième fois : j'ai pris mon mal en patience, j'ai cherché le détail que je ne savais pas déjà, je ne l'ai pas trouvé, alors j'ai souri par politesse et je suis passé à autre chose. Period !

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