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Des News En Séries, Le Blog
showtime
9 avril 2010

United States Of Tara [2x 03]

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The Truth Hurts // 414 ooo  tlsp.

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   "Dogs In The Bathtub", voilà l'expression ô combien vulgaire que m'aura appris cette semaine United States of Tara ! Il a fallu que je cherche sur internet ce que ça pouvait bien vouloir dire, je suis sans doute trop chaste pour pouvoir le deviner tout seul ! Pour ceux qui ne le savent pas, cela renvoie à une pratique sexuelle que je ne connaissais pas (j'en connais un rayon pourtant) qui consiste à faire rentrer ses testicules (couilles) dans l'anus (le trou de balle) de son partenaire. Si vous vous demandez pourquoi ces versions trash entre parenthèses, la réponse est simple : pour optimiser mon réfèrencement par mots-clés ! Je suis sûr que peu de blogs font état de cette pratique. S'il doit n'y en avoir qu'un, ce sera le mien ! Bienvenue à tous les pervers du net donc et Dieu sait s'ils sont nombreux... Bref, pour en revenir à la série, ce passage est anecdotique mais il m'a bien fait rire, tout comme les scènes entre Marshall et Kate toujours très réussies et décomplexées à mort. Pour l'un comme pour l'autre, on ne sait pas très bien ce vers quoi les intrigues se dirigent mais on reste dans la thématique principale de la série : la recherche indentitaire. Cela dit, j'ai encore du mal à être convaincu par le cas Kate avec cette artiste qui promettait d'être déjantée mais qui ne fait pas grand chose pour le moment à part blablater. La petite Courtney est plus marrante, dans un tout autre style ! Du coté de Chermaine, pas grand chose à dire. Neil découvre qu'elle est fiancée mais il faudra attendre la prochaine fois pour connaître les éventuelles conséquences de cette révélation...

   On en vient à notre Tara qui n'arrive plus à se défaire de Buck et de ses coucheries à répétition avec la serveuse. Enfin, s'il n'y avait que coucherie, ça ne poserait pas autant problème. Maintenant, il y a de l'amour entre eux. Autant dire que la séparation est difficile, à la fois pour cette femme fragile, pour Buck lui-même qui fond en larmes à la fin de l'épisode (dans une scène où Toni Collette nous arrache le coeur) et pour Tara bien-sûr, qui a tenté de gérer ce nouveau débordant mais qui n'y est pas arrivé et qui va devoir en payer le prix. C'est surtout avec Max que ça va coincer. Il est bien gentil, super compréhensif, mais sa patience a visiblement des limites. C'est rassurant, il n'est pas parfait. C'était louche aussi.

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// Bilan // Dans cet épisode, les scénaristes de Tara prennent un petit risque en n'allant pas forcément là où on les attendait. On se doutait bien que le bonheur chez les Gregson n'allait pas durer indéfiniment mais pas forcément que ça allait se passer comme ça... Jusqu'ici, je n'ai pas à me plaindre de la série. Une belle saison 2 s'annonce !

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31 mars 2010

United States Of Tara [2x 02]

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Trouble Junction // 511 ooo tlsp.

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   Avant toute chose je tiens à m'excuser auprès de mes chers lecteurs, et aussi à les remercier : je ne sais pas ce qui m'ait passé par la tête lors du visionnage de l'épisode précédent mais non, Tara ne s'est pas découvert un nouvel alter, c'est bien Buck qui vient draguer la serveuse du bar à la fin de l'épisode. L'ayant trouvé plus féminin que d'habitude, j'ai vraiment cru à un autre personnage de baroudeuse goudoue. Bref. Pas bien grave. Nous découvrons donc dès le début de ce deuxième épisode qu'elles n'en sont pas restées au stade de la drague. Elles sont passées à l'acte et Tara va mettre du temps à s'en rendre compte puisque quand elle se réveille au petit matin elle est toujours dans la peau de Buck. Se dirige-t-on vers une relation suivie "adultère" ? Ca pourrait être très intéressant ! Max ne se rend compte de rien. Il est bien trop occupé par sa nouvelle lubie : acheter la maison du voisin mort. Je ne vois pas tellement l'intérêt mais d'un point de vue métaphorique, ça se tient parfaitement. Après avoir passé des années à réparer sa femme et même sa famille, tout semble enfin aller pour le mieux alors il a besoin de se lancer dans d'autres travaux, plus concrêts cette fois, pour s'occuper. J'espère quand même que son intrigue perso ne se réduira pas qu'à ça cette saison. Ce serait bien léger. C'était en tous cas l'occasion d'une petite scène chantée piano-voix très sympathique qui montre combien l'alchimie entre Toni Collette et John Corbett n'est pas fainte. On les sent vraiment proches, ils prennent du plaisir à jouer ensemble.

   Pendant que Charmaine crie sur tous les toits qu'elle va devenir une femme mariée (et qu'elle s'improvise emmerdeuse en chef en demandant de vivre chez les Gregson d'ici à son mariage), Marshall et Kate poursuivent leur découverte de la vie. Le premier en se confrontant au chef de la gayble puisqu'il estime qu'il porte préjudice aux homos du lycée avec ses grands airs et sa grande bouche (et il n'a pas tort). M'étonnerait pas que ces deux-là finissent par régler leur compte au lit ! En attendant, Marshall embrasse (et plus ?) une fille, la seule hétéro de sa bande, et c'est une direction vers laquelle je ne m'attendais pas du tout à ce que les scénaristes se tournent. Pourquoi pas tant que c'est passager ! Quant à Kate, elle fait la rencontre d'une femme qu'elle trouve fascinante (mais qui ne nous fascine pas nous, pas encore du moins, vu le peu de temps qu'on la voit) et qui devrait sans doute la guider vers ses prochaines expériences. C'est plus excitant que le job qu'elle a dégôté franchement ! 

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// Bilan // La saison 2 de United States Of Tara confirme sa bonne lancée, avec un seul petit bémol pour le moment : les dialogues sont moins percutants que l'année dernière. A part ça, rien à redire.

27 mars 2010

Nurse Jackie [2x 01]

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Comfort Food (Season Premiere) // 1 o8o ooo tlsp.

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   Contrairement au "Previously On" du Season Premiere de United States Of Tara, j'ai trouvé celui de Nurse Jackie moins réussi. Il se concentrait davantage sur les grosses intrigues de la saison passée, ce qui est un peu le but de l'exercice en même temps, mais pas tellement sur les scènes comiques marquantes alors que c'est finalement ça qui est le plus intéressant dans la série. C'est ce qui reste. C'est un constat un peu triste d'ailleurs, je le reconnais. On se rend bien compte que la première saison avait beau être très sympathique, il ne s'est pas passé grand chose. Dans ce Season Premiere non plus d'ailleurs, on est prévenus : le ton de la série ne changera pas. L'introduction à la plage était agréable, ça fait du bien de voir les Peyton dans un autre contexte même si on n'a fait qu'y exposer les mêmes choses : la fille aînée de Jackie est très perturbée et Jackie elle-même, depuis sa rupture avec Eddie, n'est pas dans son assiette. Elle a même des hallucinations ! Il faudra finalement attendre les dernières minutes de l'épisode pour que les choses bougent un peu : Eddie débarque à l'hôpital, il a fait une overdose ! Je ne m'attendais pas à cela, mais c'est assez logique finalement. Bien vu même. Est-ce que cela aura de réelles conséquences ? C'est moins sûr. Je vois déjà la série faire pas mal de surplace toute la saison. A vrai dire, je ne vois pas bien comment la situation pourrait évoluer, sauf si Eddie révèle à Kevin ce qui s'est passé avec Jackie, ou bien si cette dernière le fait elle-même. Peut-être aussi des rumeurs vont courir. Zoey tiendra-t-elle sa langue ? Très content de la revoir d'ailleurs, je l'adore.

   Le reste de l'épisode est très classique. Jackie partage une scène avec chacun des personnages secondaires, sauf avec Momo. Eh oui, ceux qui ont suivi l'actualité de la série le savent déjà : Haaz Sleiman a été évincé du casting, on ne sait pas bien pourquoi (soi-disant parce qu'il n'était pas essentiel... mais encore ?). On ne peut pas dire qu'il manque terriblement puisqu'il n'a jamais été hyper présent mais il faisait partie de la dynamique d'ensemble et puis je l'aimais bien. Il était marrant, même si toutes ses blagues tournaient autour de son homosexualité et que c'était lassant. On parle à peine de lui dans l'épisode et on n'explique surtout pas son absence. Jackie parle simplement de lui au passé. Trois mois ont passé depuis le précédent épisode (dans la timeline de la série j'entends) et les scénaristes n'ont visiblement pas jugé bon de fournir une petite explication. C'est pourtant pas bien compliqué par respect pour les téléspectateurs ! Il est plus moins remplacé par l'autre infirmier homosexuel dont j'ai oublié le prénom, il est en tous cas le nouveau confident de Jackie. Un peu facile. Ca prouve bien que Momo était toujours utile... Sinon, le Dr. Cooper est pas mal mis en avant. Il se prend à nouveau un gros vent de la part de Jackie et il va littéralement pleurer dans le bureau de Gloria pour se venger. C'est tout à fait lui, un mec complètement instable et capricieux. On l'aime pour ça ! 

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// Bilan // Retour correct de Nurse Jackie mais pas non plus hyper enthousiasmant. Disons que l'on ne semble pas se diriger vers une évolution des personnages, que ce soit de Jackie ou des secondaires, et ça me dérange un peu. La série est vraiment perfectible. 

23 mars 2010

United States Of Tara [2x 01]

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Yes // 1 2oo ooo tlsp.

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   Un an et demi que l'on était sans nouvelles de Tara Grégor, l'héroïne à l'égo destroy de Showtime. Elle m'a manqué la bougresse, plus encore que je ne l'avais imaginé. Dès le "Previously On", un beau condensé des répliques les plus percutantes de la saison 1 de United States Of Tara, j'ai compris que j'allais passer un bon moment, quoi qu'il arrive. Ce fut le cas. Vraiment.

   Quelques mois ont passé depuis le précédent épisode et Tara va beaucoup mieux. Elle n'a plus reçu la visite de ses doubles depuis plusieurs semaines et elle est fin prête à jeter les vêtements qui les lui rappelent à son bon souvenir. Dès lors, on sait pertinemment qu'elle ne finira pas l'épisode dans sa peau. Plus d'égos, plus de série. En attendant, on re-découvre une Tara étonnante, moins posée qu' à l'habitude, bizarrement habitée. Et c'est là que Diablo Cody, la scénariste en chef, est très forte : à chacune de ses scènes, Tara n'est plus tout à fait elle-même, comme si ses doubles ne s'étaient plus seulement emparer de son corps mais aussi de sa personnalité initiale. On croit reconnaître la fougue et la légéreté de T. lors du dîner avec les voisins gays. On sent bien qu'Alice n'est pas loin lorsque Tara prépare concensieusement le repas, vêtue d'un tablier. Et puis dans le bar, la bière à la main, Buck est visible en transparence. Même Gimme, la serial-pisseusse, est évoquée au détour d'une conversation très amusante. Tout le monde est là. Toni Collette est au top, comme toujours. Son jeu est précis. Max vit visiblement dans la peur qu'un des doubles ne refasse surface et tente d'éviter à Tara toutes émotions fortes. Ce qu'il est touchant ce mari dévoué... Mais lorsque le voisin des Gregor se suicide (en avalant des médicaments, en se pendant et en se tirant une balle dans la tête, pour être sûr), on sent Tara prête à flancher. Ce qui finira par arriver après s'être embarquée dans une visite de sa maison, nous révélant ainsi le penchant morbide de l'héroïne. Doit-on comprendre que son mal est né après le suicide d'un proche ou même une tentative personnelle ? L'idée me séduit infiniment. Arrive alors un nouveau double, peut-être un peu trop proche de Buck dans l'attitude et pour cause : c'est une lesbienne façon camionneuse ! Prometteur...

   Retrouver Tara, c'est bien. Mais retrouver ses enfants et sa soeur, c'est bien aussi. Ils sont tellement tous attachants ! Je commencerais naturellement par Marshall, mon chouchou. Son homosexualité continue d'être explorée, cette fois à travers les autres garçons "comme lui" de son lycée qui sont finalement très différents dans l'attitude. Rien d'étonnant, Marshall est un outsider fier de l'être. Difficile de savoir pour le moment ce qu'il nous réserve cette année mais le potentiel est énorme. Ses scènes avec Kate étaient nombreuses et très amusantes. Leur relation est extrêmement bien écrite et l'alchimie entre les deux acteurs ne fait aucun doute. Kate justement, qui n'a pas toujours bénéficié du meilleur en saison 1, est maintenant diplômée mais compte bien rentrer dans la vie active sans passer par la fac université. Ses parents la laissent faire, pour le moment, et elle se trouve un job où elle semble s'épanouïr. Pour combien de temps ? Là encore, difficile de dire ce que l'avenir lui réserve mais la voir heureuse quelques instants était très satisfaisant. Charmaine aussi est heureuse. Elle est toujours avec le même mec et il la demande en mariage de la manière la plus clichée qui soit (une bague dans un verre de champagne). Eh bien elle aussi est heureuse comme tout. Ca fait plaisir à voir, surtout quand on imagine que ce sera de courte durée. 

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// Bilan // La deuxième saison de United States Of Tara ne pouvait pas mieux commencer ! Le bonheur de retrouver les Gregson et tout particulièrement Toni Collette mis à part, l'écriture est toujours très solide avec ce qu'il faut de subtilité, et les dialogues sont des petites pépites. La dramédie la mieux roulée du moment est de retour !

31 janvier 2010

Coming Next 2010 [Tour 3 - Showtime]

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Plus les années passent et plus Showtime se positionne en concurrente sérieuse de HBO. Elle a moins d'abonnés, ce qui l'empêche de faire d'aussi hauts scores d'audience, mais elle se débrouille de mieux en mieux. Cette année, Dexter a d'ailleurs dépassé toutes les espérances en réalisant plusieurs records ! La chaîne a su installer deux excellentes dramédies : United States Of Tara et Nurse Jackie, et a poursuivi la diffusion des navrantes Californication et Secret Diary Of A Call-Girl. Weeds et The Tudors étaient toujours de la partie, mais cette dernière connaîtra sa dernière saison cette année. Il faut donc préparer l'avenir et plusieurs projets ont d'ailleurs déjà été validés tandis que d'autres, pourtant prometteurs, sont tombés à l'eau (The End of Steve, Possible Side Effects, The Farm-spinoff de The L Word). Preuve que rien n'est jamais gagné !

1. SUNSHINE CLEANING (Script commandé)

Créé par Megan Holley. Adapté du film éponyme sorti en salles en 2009.

L'histoire d'une ancienne reine de lycée devenue mère célibataire qui fait des ménages pour gagner sa vie. Parce qu'elle doit trouver l'argent nécessaire pour envoyer son fils dans une école privée, Rose persuade sa soeur de monter avec elle une entreprise de nettoyage de scènes de crimes. Elles se retrouvent alors confrontées à toutes sortes de situations très spéciales...
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2. THE BORGIAS (Série commandée)

Créé Neil Jordan et produit par Michael Hirst (The Tudors). Avec Jeremy Irons.

L'histoire des Borgia, noble famille de la Renaissance italienne, célèbre pour ses hauts faits de corruption...

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3. RAPTURE (Script commandé)

Créé par Craig Chester et produit par Lisa Kudrow (Friends).

La vie à travers les yeux d'un petit garçon de 9 ans qui découvre qu'il est homosexuel pendant que sa mère folle à lier a des visions du Christ et que son père joue les stars du rock'n'roll dans son garage...

NB: On ignore encore si Lisa Kudrow jouera dans la série mais c'est fort probable.

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4. THE BIG C. (Série commandée)

Créé par Darlene Hunt. Avec Laura Linney, Oliver Platt, Gabourey Sidibe...

Les hauts et les bas de la vie d'une mère de famille qui apprend qu'elle est atteinte d'un cancer. Comment rester optimiste dans une telle situation ?

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5. EPISODES (Série commandée)

Créé par David Crane (Friends, Joey, Dream On, The Class). Avec Matt LeBlanc (Friends).

Un couple de scénaristes anglais ayant connu un certain succès en Grande-Bretagne décident de traverser l'Atlantique pour adapter leur série aux Etats-Unis, avec Matt LeBlanc dans le rôle principal. Leurs premiers pas dans l'industrie de la télévision américaine...

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6. SHAMELESS (Pilote commandé)

Créé par Paul Abbott. Adapté de la série britannique originale par John Wells (Urgences, New York 911, Southland...). Avec William H. Macy (Urgences, Fargo), Justin Chatwin et Emmy Rossum.

La famille Gallagher vit dans un quartier modeste de Chicago en période de crise. La matriarche a quitté mari et enfants sans donner de nouvelles, le patriarche est devenu alcoolique, et c'est la fille aînée de 18 ans, Fiona, qui doit s'occuper de ses cinq frères et soeurs...

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7. BROADWAY (Script commandé)

Créé par Theresa Rebeck (La loi de Canterbury) et produit par Steven Spielberg.

Toutes les étapes de la création d'une comédie musicale originale à Broadway, qui sera d'ailleurs vraiment montée...

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8. THE VANDERBILTS (Script commandé)

Créé par Julian Fellowes et produit par Simon West (Human Target).

La dynastie Vanderbilt. Au XIXe siècle, Cornelius Vanderbilt fait fortune dans la construction de lignes de chemins de fer et de nagivations...

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Votez, commentez !

Vous pouvez toujours voter pour les projets de NBC : ICI.

Vous pouvez toujours voter pour les projets de HBO : ICI.

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16 décembre 2009

Dexter [4x 12]

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The Getaway (Season Finale) // 2 6oo ooo tlsp.

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   Les dernières minutes de cet épisode incroyable de Dexter m'ont offert ce que j'appellerais "l'orgasme télévisuel", à savoir : les mains qui tremblent, le coeur qui bat si fort que vous vous sentez plus vivant que jamais et cet instant terrible, lorsque l'écran noir apparaît, qui vous procure une sensation de détresse infinie. Oui, les dernières minutes du quatrième Season Finale de Dexter c'est tout ça et c'est bien plus encore...

   Je ne sais pas par où commencer. J'ai commencé par la fin mais devrais-je peut-être commencer par le commencement ? Le précédent épisode nous avait laissé sur un cliffhanger haletant : Arthur Mitchell, le Trinity Killer, face à Dexter au sein même des bureaux du Miami Metro. Inouï ! Ce n'est que le début d'une chasse à l'homme qui va se terminer dans un bain de sang, au sens propre comme au sens figuré. Il faut reconnaître comme défaut principal à cet épisode d'être très prévisible jusqu'à environ sa moitié. Les scénaristes reprennent scrupuleusement la même trame que les saisons précédentes et l'on sait bien, depuis le début de la saison d'ailleurs, que Dexter finira par coincer sa nemesis. C'est une tradition, comme les épisodes catastrophe catastrophiques de Desperate Housewives ou les flashbacks de Lost. Pourquoi ces comparaisons ? Je ne sais pas, ce sont les premières qui me sont venues. Mais là n'est pas le propos. Ce qu'il faut retenir en gros, c'est que sans ses fameuses et précieuses dernières minutes, cet épisode aurait été presque décevant car peu surprenant. Alors bien-sûr, ça ne l'a pas empêché d'être extrêmement prenant. Si tout est très répétitif, on répéte quand même quelque chose d'assez génial à la base, il ne faut pas l'oublier ! Petit à petit, notre chère Debra, découvre la véritable identité du Trinity Killer parce qu'elle est trop forte et on veut coûte que coûte nous le faire comprendre. Même si elle a du retard sur nous, on est dedans et on vibre avec toute l'équipe. Enfin il faut reconnaître que Batista, Laguerta, Quinn et Masuka n'ont pas de rôle majeur dans ce Season Finale. Ils n'auraient pas été là, ça nous aurait paru louche mais ils ne nous aurait pas manquer. Les scénaristes ont quand même bien merdé cette année avec Batista et Laguerta. Comme si les mettre en couple avait un quelconque intérêt... Pendant ce temps-là, Dexter fait des erreurs dans la précipitation et ces erreurs vont avoir des conséquences que l'on osait à peine imaginer.

   Bad Timing Dex'. Dire que s'il n'avait pas fauché ce rétroviseur, Rita serait encore vivante... Les scénaristes de la série nous ont prouvé qu'ils avaient des couilles énormes. Oser tuer Rita, c'était juste impensable, inconcevable, impossible. Et pourtant ils l'ont fait et avec une esthétique chère à la série absolument divine. Cette image du petit Harrison barbotant dans le sang rouge vif de sa mère, laquelle est plongée dans un bain de son propre sang, le regard vide, était extrêmement choquante et renvoyait évidemment à la genèse de la série et à la "naissance" de Dexter, en tous cas à la naissance de celui qu'il est devenu. Je suis resté abasourdi par tant de violence car le fait que ce soit Rita dans ce sang change tout. On en a vue d'autres femmes mortes dans le même état, mais Rita ! Même si elle commençait à devenir sérieusement agaçante, je ne peux me résoudre à la laisser partir comme ça. J'espère qu'elle prendra la place de Harry dans la conscience de Dexter. Ce serait un bon moyen de renouveller ce pan faiblard de la série. Mais de toute façon, la mort de Rita change tout. Et comment Dexter va-t-il faire pour s'en sortir ? Il va forcément être suspecté du meurtre de sa femme. Et Debra va forcément le suspecter d'être un serial-killer maintenant qu'elle sait qui était le frère de Dex. A ce propos, je pensais que les scénaristes prendraient un peu plus de risque. Mais ça se tient pout le moment. Rita n'a pas fait la connexion et c'est un peu normal. Elle la fera en temps et en heures. Quant à Arthur, que dire si ce n'est que sa mort, son "It's already over" étaient des moments d'une rare intensité, fascinants à l'image du personnage. Tout le symbolisme que l'on nous envoie alors à la tronche relève d'une écriture hyper maîtrisée et ça ne peut que s'applaudir.            

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// Bilan // L'orgasme télévisuel est encore plus rare que l'orgasme féminin et les scénaristes de Dexter, dont certains sont de sexe féminin d'ailleurs, ont réussi à nous le faire atteindre avec une... dextérité que l'on croyait perdue. Si la saison 4 de Dexter n'est pas la meilleure de la série, elle est en tous cas d'une rare qualité. Dexter, fais-nous jouïr encore !

Et plus rien ne sera plus pareil...   

15 décembre 2009

Californication [3x 12]

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Mia Culpa (Season Finale) // 1 1oo ooo tlsp.

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   Ainsi s'achève la saison 3 de Californication. Eh beh, une fois de plus, je ne peux pas m'empêcher de penser que les scénaristes ont depuis le début de la série écrits les Season Premieres et les Season Finales de chaque saison et qu'entre tout ça, ils meublent sans inspiration. Parce qu'au fond, tout ce qui s'est passé dans cette saison n'a quasiment aucune conséquence sur ce Season Finale. On réutilise les trois relous dans des scènes oniriques afin de montrer que Hank est sur le point de flancher, de se jeter à l'eau métaphoriquement, mais c'est tout. Il a été très éteint pendant les onze épisodes précédents. Il a subi les assauts des unes et des autres, il a subi le comportement de Becca, il a subi l'absence de Karen et le retour de Mia dans sa vie le pousse à agir enfin.

   Dès que la petite garce réapparait, on connaît à peu près tout le déroulement de l'épisode. On revient alors au pilote, lorsque Hank a couché avec Mia sans savoir qu'elle était la fille du nouveau mari de Karen et surtout qu'elle était mineure. Le fameux vol de manuscrit et le chantage qui s'en est suivi revient à la charge. Dès le départ, cette affaire ne m'inspirait pas. Quand je pense qu'il a fallu trois saisons pour qu'elle ait un dénouement, c'est un peu se foutre de la gueule du monde. Bon, le fait que Hank avoue toute la vérité à Karen était une bonne chose, un grand soulagement. Le choix de ne pas nous faire profiter des dialogues lors de l'aveu mais de mettre à la place la chanson Rocket Man de Elton John rendait bien. C'était sans doute plus émouvant comme ça. L'arrivée de la police est un peu too much par contre. En tous cas, je n'ai pas ressenti de peine pour Karen. Il m'est impossible de la plaindre : elle s'accroche à Hank comme une moule à son rocher, elle est bien bête de ne pas comprendre que ce mec ne vaut rien. Tant pis pour elle ! J'ai davantage de compassion pour Becca car avoir un père aussi stupide, ça ne doit quand même pas être facile à vivre tous les jours. Mais ce n'est pas un mauvais père cela dit. Juste un mauvais compagnon et un être humain en qui l'on ne peut absolument pas avoir confiance. L'autre aveu de l'épisode, celui de Becca cette fois, m'a davantage touché. Parce que ce personnage est passionnant. Je trouve plus que dommage que tout ce qui s'est passée, la perte de sa virginité, ait eu lieue hors-écran. Cela aurait sans doute été plus judicieux de nous montrer ça que les conneries de Runkle ou les trois connasses de Moody...

   En parlant de Runkle, son rôle est très limité dans cet épisode puisqu'à part se faire bâcher une fois de plus par Marcy, il ne lui arrive pas grand chose. Ah si, Sue Colini continue de lui faire des avances et lui avoue, au cas où on ne le saurait pas, qu'elle est toute "wet". Cela laisse une porte ouverte quant au retour du personnage la saison prochaine. Si les scénaristes cherchent à la faire évoluer, je ne suis pas contre. C'est le meilleur ajout de la saison 3. En même temps, elle n'a pas eu beaucoup de concurrence !   

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// Bilan // Si vous ne voulez pas perdre votre temps devant Californication, c'est simple : regardez le pilote et le dernier épisode de la saison 3. Cela suffira amplement, la boucle étant bouclée. Là, tout de suite, je ne vois pas l'intérêt d'une saison 4 puisque l'on est revenue une fois encore au point départ et que Hank Moody est plus pathétique que jamais. Mais peut-être que ce sera enfin l'occasion de faire évoluer la série, qui sait ? Je ne vais pas vous dire que je ne serais pas de la partie, je ne résisterais sans doute pas. Ce que j'aime perdre mon temps quand même !   


// Bonus // La scène finale est illustrée musicalement par Rocket Man d'Elton John. L'occasion de redécouvrir cette bien belle chanson.

10 décembre 2009

Dexter [4x 11]

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Hello, Dexter Morgan // 2 1oo ooo tlsp.

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   Avant d'écrire cette review, j'ai lu ça et là différents avis sur l'épisode et j'ai été très surpris d'en trouver autant de mitigés. A l'inverse, j'ai lu beaucoup de bonnes critiques sur le précédent épisode alors que je l'ai trouvé décevant pour ma part. Preuve que satisfaire l'ensemble du public est extrêmement difficile car les attentes sont très différentes selon les personnes. Ce que j'attendais personnellement, et c'est, je crois, ce qu'il faut attendre d'un épisode qui précéde un final, c'est qu'il fasse monter la pression d'un cran et qu'il règle certaines intrigues "secondaires" pour pouvoir ensuite se concentrer sur l'essentiel. Pour moi, le contrat est parfaitement rempli ! Par exemple, à moins que les scénaristes ne nous réservent un nouveau rebondissement, la liaison entre Batista et Laguerta n'est plus un danger. Ils ont été plus malins que le chef et ont décidé de se marier pour régler définitivement le problème. C'est une conclusion un peu facile, je l'accorde, mais cette intrigue inintéressante ne méritait pas tellement mieux. L'occasion de glisser un mot sur la prestation de David Zayas toute cette saison : nulle nulle nulle ! Il était faux la plupart du temps. Avec la même matière, Lauren Vélez s'en est déjà mieux sortie. Autre intrigue à trouver sa conclusion : le baiser de Rita et son voisin. Rita avoue sa faute à Dexter, qui lui pardonne rapidement, un peu trop à son goût, mais pas au nôtre : pas la peine d'en faire tout un plat ! Le coup de poing suffisait amplement.

   Peut-on parler du meurtre de Lundy comme d'une intrigue secondaire ? Non. Mais ce n'était pas l'intrigue principale de la saison, bien qu'elle y a été savamment reliée. Le Miami Metro a résolu l'affaire puisque la coupable, Christine, a fait ses aveux auprès de Debra avant de se suicider d'une balle dans la bouche. C'est une bonne chose de s'être débarrassé ainsi de ce personnage. Il a eu son utilité, il a permis de nous offrir un excellent cliffhanger et de donner un peu plus d'épaisseur à l'affaire du Trinity Killer mais sa présence dans le Season Finale aurait parasité le dénouement. Les scènes partagées entre Debra et Christine et le parallèle tracé entre leurs deux histoires étaient très convaincants. Les aveux étaient particulièrement intenses mais bien plus du coté de Jennifer Carpenter que du coté de Courtney Ford, plate mais plus inspirée que dans les épisodes précédents. Une autre scène marquante est celle du tableau et du nom de Lundy qu'il faut effacer à tous prix pour achever son deuil. Ce n'était pas aussi fort que lorsque Debra s'était effondrée sur le parking du drame, certes. Maintenant que cette histoire est réglée, j'imagine que Debra va pouvoir fouiner à nouveau dans les anciens dossiers de son père et peut-être découvrir la vérité, ou une part de vérité, sur les véritables identités de son frère... La dernière scène de l'épisode, lorsque Arthur débarque au Miami Metro, était on ne peut plus intense et surprenante, pour Dexter comme pour nous. Avant cela, la panique de Dex' et celle du Trinity, nous ont offert des moments haletants. Je ne suis pas forcément fan de ce vieux camionneur qui sert finalement de couverture aux deux hommes pour qu'ils puissent mieux s'entretuer mais ça permet de reculer l'échéance de manière pas trop honteuse.       

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// Bilan // Un épisode pré-final, surtout dans Dexter, ne doit pas trop en donner pour ne pas gâcher la conclusion (et c'est ce qui était arrivé l'année dernière), mais il doit en donner suffisamment pour que l'on ne s'ennuie pas. Jamais facile de trouver cet équilibre. Pourtant, cette saison, les scénaristes ont réussi. Oui, ça aurait pu être encore meilleur... Il ne reste plus qu'à espérer que l'affrontement final sera à la hauteur des personnages et que des surprises seront au rendez-vous !

8 décembre 2009

Californication [3x 11]

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Comings & Goings //

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   L'épisode précédent était correct avec son atmosphère intimiste, bon enfant, qui renouait avec les bases de la série. Celui-ci, c'est un peu tout le contraire. C'est vouloir faire dans le décalé alors qu'on n'a pas la matière (et le talent) pour. C'est vouloir mettre un point final à une intrigue fil-rouge qui n'aura été que déception sur déception. C'est vouloir relever la tête fièrement alors que l'on devrait partir se cacher la queue entre les jambes. Toutes les femmes que Hank a butiné cette saison, de l'attardée Jill, à la cinglée Felicia en passant par l'encéphalogramme plat de Jackie, n'ont rien apporté de bon, si ce n'est des quiproquos plus pathétiques les uns que les autres. Alors les retrouver une dernière fois autour d'une bonne tablée par un après-midi ensoleillé ne me disait rien de bon et je ne m'y suis pas trompé. Cela n'avait aucune espèce d'intérêt. Hank a marmonné des conneries pendant qu'elles déblatéraient sur des lieux communs. Puis l'écrivain Richard Bates est revenu, j'avoue que je l'avais complètement oublié celui-là. Coïncidence : il a été le prof de Karen quand elle était à l'université. Et il l'a sauté. Et il en avait une grosse. Toutes les informations à retenir sont là. Hank est jaloux. So what ? Pour que la fête soit complète, le Dean Koons est également de la partie et alors là on nage en plein délire, le faux-décalé dont je parlais tout à l'heure. Il arrive en uniforme, prêt à se battre en duel avec Hank. On ne comprends pas où l'on veut en venir, personne d'ailleurs. Ni les protagonistes ni les scénaristes eux-même, qui transforment cela en bagarre générale, histoire de. Voilà, je ne sais que dire. Je suis affligé.

   Heureusement, Marcy et Charly offrent quelques scènes nettement plus amusantes même si elles sont quasiment uniquement à base de cul, comme la série l'exige. Le moment de signer les papiers de divorce est venu mais avant cela, il leur faut honorer la seule pièce de leur villa où ils n'ont pas niquer : la salle de bains. Charly prend donc joyeusement Marcy sur le lavabo et évidemment, ça pète, l'eau coule à flots et ces deux-là se rendent compte (une fois de plus) qu'ils s'aiment à la folie mais qu'ils ratent tout ce qu'ils entreprennent ensemble. Marcy pense que se séparer est la meilleure solution, Charly n'est pas de cet avis. Leur point commun, c'est qu'ils sont malheureux comme tout à l'idée de divorcer et l'émotion ne peut que nous envahir avec eux.

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      // Bilan // Si Marcy et Charly n'étaient pas là, que vaudrait Californication ? Cet épisode-là en tous cas ne vaudrait rien du tout. Il clôt les intrigues "université" de Hank sans inspiration aucune. D'ailleurs, cette idée de le faire devenir prof était très bonne et elle a à peine été exploitée. Un beau gâchis, une fois de plus. 

3 décembre 2009

Dexter [4x 10]

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Lost Boys // 1 8oo ooo tlsp.

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   Curieusement, cet épisode m'a donné mal à la tête. Voir Dexter courir dans tous les sens m'a donné le tournis. Ca ne manquait pas de rythme, c'est sûr, mais comparé aux précédents épisodes, ça allait même limite trop vite, comme si les scénaristes s'étaient soudain souvenus qu'il ne restait ensuite plus que deux épisodes pour boucler toutes les intrigues. Ce déséquilibre me gène un peu. Le bon point, c'est que les passages soapesques dont on nous a habitué depuis le début de la saison sont quasiment absents. Laguera et Batista se jettent toujours des regards qui en disent long mais ça s'arrête là et ça suffit. Quant à Rita, elle n'a pas eu l'occasion de papoter, ou plus si affinités, avec son voisin chaud du slip.

   Le Trinity Killer donc. Je l'ai trouvé beaucoup moins fascinant dans cet épisode. Ses délires avec le petit garçon ne m'ont pas paru aussi bien amenés que précédemment. Et puis ça manquait un peu de suspense. La quête de Dexter a été trop longue et Arthur n'a pas fait grand chose à part jouer au petit-train. Je l'aurais voulu plus cruel. Par exemple, je ne m'attendais pas à ce qu'il se contente de droguer le gamin. Je pensais qu'il le tuerait vraiment, d'une façon plus... violente disons. Pas que je prenne un pied fou à voir un mec tuer un enfant hein. Mais c'est le genre de choses qui peuvent arriver dans Dexter. C'est aussi pour cela que l'on regarde la série. En revanche, c'était très surprenant d'apprendre que le Trinity porte finalement très mal son nom puisque ses rituels ne sont pas au nombre de trois, comme le croyait Lundy, mais au nombre de quatre ! Concernant l'implication de la journaliste Christine dans tout ça, j'avoue que je m'attendais à quelque chose de plus tordu vu comme Arthur a tendance à mener à la baguette sa petite famille. Il n'a rien demandé à Christine : elle a tiré sur Lundy et Debra de son plein gré pour protéger son papa. Mais pourquoi au juste le défend-t-elle ainsi ? Il nous manque peut-être une partie du puzzle. En gros, je n'ai pas été très convaincu par ses explications. Debra a fait du bon boulot par contre. C'est bien la fille de son père ! Discrétement, le passé de celui-ci refait d'ailleurs surface à travers cette vieille pute qui a des choses à dire à Debra. Espérons que cela fasse avancer son enquête sur son père, ça commence à bien traîner. A part ça, le parallèle entre Arthur et sa vie de famille et Dexter et la sienne est toujours intéressant, à défaut d'être passionnant.

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// Bilan // Malgré son rythme particulièrement soutenu, je n'ai pas accroché à cet épisode. Je l'ai trouvé décevant à bien des égards et je suis inquiet pour la suite des événements. Sera-t-elle à la hauteur des espérances ?

2 décembre 2009

Californication [3x 10]

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Dogtown // 89o ooo tlsp.

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   La médiocrité des épisodes précédents provoque sans doute chez moi une certaine indulgence envers celui-ci. Il était bien meilleur, pas ennuyeux et pas trop lourd, et il est revenu aux bases de la série. On n'est pas plus avancé que lors du pilote, on remue encore et toujours les mêmes intrigues dans tous les sens, les mêmes états d'âme et les mêmes incompréhensions, mais je préfère ça aux délires qui n'ont ni queue ni tête. Si vous ne l'aviez pas encore compris : Hank est amoureux de Karen ! C'est la grande révélation de l'épisode. Non mais sans blagues, j'ai beau en avoir carrément marre de les voir se tourner autour et ne pas savoir quoi faire de leurs vies, quelque part, ils sont attachants. Cette petite scène anodine du réveil et du petit-déjeuner avait quelque chose de lumineux et de réconfortant. De la même manière, j'ai trouvé les scènes "entre filles" très réussies. Une fois de plus, Becca a fait preuve d'une incroyable maturité. Elle comprend tout. Sa mère ne comprend rien. Ou disons qu'elle fait semblant de ne pas comprendre, qu'elle fuit ses responsabilités et qu'elle est incapable de prendre une décision ferme et définitive. Que faire de Hank ? Comme le dit Becca, il ne changera jamais. Soit elle le prend tel qu'il est à ses risques et périls, soit elle se casse et elle passe à autre chose. Elle a déjà essayé et ça n'a pas marché... Et s'ils se tuaient tous dans une superbe scène de suicide collectif ? Ca réglerait les problèmes une bonne fois pour toutes.

   Marcy est vraiment un personnage que j'adore, le seul, avec Becca, que je supporte encore. Son aventure avec Rick Springfield était une parenthèse que j'aimerais oublié aussi vite qu'elle car ça ne l'honore vraiment pas. C'était tellement ridicule et lourd... Mais voilà, dès qu'elle ouvre la bouche, elle me fait crever de rire. Elle est vulgaire, mais contrairement aux autres, je trouve que ça passe toujours mieux et que ça ne paraît jamais forcé. Peut-être parce que l'actrice, Pamela Adlon, est meilleure que les autres, tout simplement. Ses intéractions avec Becca et Karen étaient excellentes et ça fait plaisir de retrouver la vraie Marcy. Du coté des garçons, c'était virée entre potes jusqu'au bout de la nuit. On ne nous épargne aucun cliché, de l'alcool aux tatouages, mais on le fait avec suffisamment de pêche pour que ça passe. Et puis l'amitié entre Hank et Charlie est intéressante dès lors que l'on se concentre sur autre chose que le récit de leurs déboires amoureux. Le moment du braquage de la supérette était surprenant. Eux qui vivent toujours dans leur petit monde ont dû faire face à la réalité quelques instants. Cela mène à une prise de conscience que l'on connaît bien puisqu'elle a déjà été traitée mille fois : Hank est amoureux de Karen et Charlie est amoureux de Marcy.   


// Bilan // Californication tourne toujours en rond mais quand elle se concentre sur l'essentiel, sans tomber dans le graveleux à outrance, elle est bien plus digeste voire même agréable par moments.

27 novembre 2009

Dexter [4x 09]

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Hungry Man // 1 76o ooo tlsp.

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   "Combien de temps te reste-t-il à vivre... ma dinde ?" C'est sur un trait d'humour que commence ce nouvel épisode de Dexter, riche en adrénaline. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'une fête comme Thanksgiving soit célébrée dans une série comme Dexter. Mais il faut bien avouer que la nouvelle vie de banlieusard de notre héros s'y prête bien. Il a même droit à une double ration de dinde puisqu'il s'invite aussi chez les Mitchell pour un repas qui va (très) mal tourner, pour lui comme pour Arthur et le reste de sa si parfaite famille. Dire qu'il y a encore quelques épisodes on croyait Arthur patriarche aimant et profondément bon, ses meurtres mis à part. On en est loin désormais. Et c'est là tout le génie des scénaristes qui ont su une fois de plus nous mener en bâteau. On ne s'est rendu compte de rien. Le Trinity Killer était fascinant, je ne pensais pas qu'il pouvait le devenir encore plus et pourtant... C'est absolument terrifiant de le voir faire vivre un tel enfer à sa famille. Je ne sais pas qui il faut le plus plaindre ? Sa femme, Sally, qui a semble-t-il perdu depuis longtemps toute envie de rebellion ? Sa fille (devrais-je dire une de ses filles ?), qu'il séquestre depuis des années ? Son fils, qu'il martyrise avec un plaisir non dissimulé ? Là, on vire carrément au glauque et c'est parfaitement ce que j'attendais de la série cette saison. Je suis comblé. J'ai adoré la façon dont a été traitée cette intrigue, à mi-chemin entre le conte cruel (la princesse qui cueille des roses pour son saint-Père et qui passe le plus clair de son temps dans sa tour d'ivoire, sans aucun moyen de s'échapper) et le thriller haletant (le cassage de doigts, l'imprévisibilité extrême de Arthur, le fameux dîner...). Dexter finit par faire une grossière erreur : celle de montrer son vrai visage de serial-killer à Arthur et sa famille. C'est amusant car c'est lui qui passe pour l'être le plus équilibré au final.

   Les scénaristes ne nous donnent pas une seconde de répit (surtout dans les dix dernières minutes, comme d'habitude) et nous sortent un twist que personne ne pouvait voir venir : le Trinity Killer a une autre fille, et il s'agit de... Christine, la journaliste "amoureuse" de Quinn ! C'était donc ça ! C'est sur-le-cultant et c'est très excitant pour la suite. On commence à entrevoir ce qui a pu réellement se passer la nuit où Lundy est mort. Si ce n'est pas Arthur qui lui a tiré dessus, alors c'est Christine. La thèse de la petite taille de l'assassin coïncide. Mais l'a-t-il obligé à le faire ou l'a-t-elle fait de son propre chef ? Quelle est la nature exacte de leur relation ? Est-ce un équivalent à la relation Dexter/Harry mais en plus pervers et plus destructeur ? Le seul truc qui me dérange finalement, c'est que Christine n'a pas l'étoffe d'un tueur, de ce que l'on a bien voulu nous montrer d'elle jusqu'ici. C'est bien pour ça que j'écartais systématiquement la thèse selon laquelle elle était impliquée dans le meurtre. En tous cas, Dexter se retrouve désormais non plus face à un adversaire redoutable mais à deux. A priori.

   A coté de toutes ces scènes brillantes et palpitantes, on nous offre de la comédie légère, un peu facile c'est certain mais agréable à suivre. La venue de Masuka chez les Morgan à l'occasion de Thanksgiving était une excellente idée. Il a permis de détendre l'atmopshère à sa façon avec ses blagues pourries, ses gâteaux au chocolat et son rire particulier. Il a également redonné au visage de Debra un peu de fraîcheur et de lumière. L'intrigue vaudevillesque de Rita avec son voisin n'est pas des plus inspirées, d'autant que les deux interprétes ne sont pas très convaincants. On verra jusqu'où ils vont aller mais je crains quelques déceptions de ce coté-là. Et puis il y a bien évidemment Batista et Laguerta qui se font des mamours et de grandes déclarations. C'est mignonnet mais pas vraiment émouvant et franchement agaçant à la longue. Les réduire à cela est quand même très triste. On attend donc tranquillement que leur idylle soit découverte...

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// Bilan // L'intrigue de la saison est définitivement passionnante et parfaitement maîtrisée. Après une légère baisse de régime, les affaires reprennent pour Dexter et ça s'annonce plus compliqué que jamais... J'aime j'aime j'aime !

          

25 novembre 2009

Californication [3x 09]

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Mr. Bad Example // 77o ooo tlsp.

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   Comment les dirigeants de Showtime peuvent-il encore laisser cette série à l'antenne sans honte ? Ca me dépasse et, en même temps, tant de médiocrité me fascine ! Comme d'habitude, arrivé à ce stade de la saison, je sature. Je me force à regarder les derniers épisodes puis je promets que l'on ne m'y reprendra plus mais la curiosité est toujours plus forte. Les personnages s'enfoncent de plus en plus dans la nullité ambiante mais cette année ce n'est pas Hank ni même Charly. La roue tourne. Non, les scénaristes ont décidé de s'attaquer à Sainte Marcy ! Elle devient proprement ridicule à travers la concrétisation de ses fantasmes adolescents avec Rick Springfield. Ce dernier est d'ailleurs un sacré raté, encore un personnage inintéressant et imbuvable comme la série sait en créer à la pelle. Il fait atrocement penser au rockeur de la saison dernière, Ashby, mais en pire. Tout ce qui ressort de cette intrigue nulle, c'est l'amour de Charly pour sa femme. Pour passer outre toutes ses erreurs, il doit vraiment l'aimer très fort, même si lui aussi a bien merdé fut un temps. La présence de Sue devient anecdotique et sa seule réplique de l'épisode n'est pas drôle. Il ne suffit pas de prononcer "shit hole" pour faire rire la galerie. Enfin je crois. Mais j'imagine que dans la salle d'écriture, les auteurs doivent bien s'amuser. Tant mieux pour eux hein...

   Becca et Chelsea se disputent après l'affaire "Hank et ses drôles de dames" et elles en viennent même aux mains mais pas de chance : on n'assistera pas à cette scène qui aurait pu être amusante. Au lieu de ça, on nous bassine avec des dialogues pseudo-philosophiques entre Hank et Felicia. Plus ennuyeux tu meurs. Le Doyen devient de plus en plus bizarre mais il n'est toujours pas drôle. C'est juste sympathique de voir Peter Gallagher dans ce registre qui le change grandement de The OC où il était l'homme parfait. Karen sort de nulle part, comme si l'éventuel renvoi de sa fille de l'école était un motif suffisant pour qu'elle traverse tout le pays en quelques heures. Ok, là je suis un peu de mauvaise foi mais c'est vraiment très gros. Hank, de son coté, est toujours très passif. Il balance deux-trois vannes et aide son pote à trouver de la coke. Ce passage était censé être drôle j'imagine. Je n'ai pas ri. Du tout. Même le fleshlight n'a pas réussi à me dérider. Et pourtant... ! Vous ne savez pas ce qu'est un fleshlight peut-être ? Eh bien c'est un objet de forme phallique dans lequel l'homme peut introduire son sexe turgescent et opérer un mouvement de va-et-vient simulant l'acte sexuel jusqu'à la jouïssance. Appellez-moi Robert ! 

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// Bilan // Ben c'est à chier. Mais pas comme d'habitude car à vrai dire, c'est pire encore !

   

18 novembre 2009

Californication [3x 08]

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The Apartment // 83o ooo tlsp.

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   Si ça continue, la saison 3 de Californication va être encore plus médiocre que les précédentes et je ne croyais pas ça possible ! Il faudrait peut-être que Showtime réagisse ? C'est pas comme si la série faisait un carton non plus donc... Le pire pour cet épisode, c'est que tout était réuni pour qu'il soit réussi voire mémorable ! Toutes les dernières conneries en date de Hank auraient dû lui exploser à la gueule mais les scénaristes ont choisi de faire monter la pression pendant 20 minutes pour tout relâcher en deux secondes et on a le sentiment de s'être fait bien baiser. Après tout, n'est-ce pas le sujet central de la série ?

   Hank profite de l'absence de sa fille, encore chez sa grande amie Chelsea, pour recevoir sa copine strip-teaseuse, Jackie, et deux de ses légères collègues. Après une nuit bien agitée et bien arrosée, il se réveille au petit matin avec une des filles inconscientes et ses amantes du moment se succèdent dans son appartement : Jill et Felicia ! La première est prête à laisser tomber sa vision idéalisée de l'amour pour lui tandis que l'autre a décidé de quitter son mari ! Sans compter que Jackie lui annoncé un peu plus tôt que sur ses bons conseils, elle allait arrêter ses shows pour se consacrer à l'écriture ! Mais bon Dieu que peuvent-elles toutes lui trouver ??? Il ne fait strictement rien et elles tombent comme des mouches ! C'est énervant et surréaliste. Je sais bien que certains téléspectateurs le considérent comme un demi-Dieu mais ça me dépasse complètement. Bref. Ce vaudeville aurait pu tourner au pugilat et devenir un grand moment de la série mais non. Rick Springfield aurait pu se battre avec Hank, c'est tout ce qu'il cherchait. Mais non. Le Dean Koons aussi aurait pu lui sauter à la gorge. Mais non. Il reste calme et serein. Lorsque les filles découvrent que Hank couchent avec chacune d'entre elles, à part quelques soupires de désapprobation, elles ne disent pas grand chose. Enfin, l'arrivée de Becca et Chelsea auraient pu finir de mettre le feu aux poudres. Mais non. Au contraire, le ton s'adoucit, tout le monde se casse et on nous offre une scène finalement assez innatendue où Becca ne se dispute pas avec son père mais lui fait la morale, avant qu'ils ne se rapprochent. C'était une jolie scène mais elle n'empêche pas la déception d'être immense.

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    // Bilan // Tant de potentiel gâché... La série aurait pu enfin offrir un bon épisode cette saison mais il a fallu qu'il se transforme en pétard mouillé ! 

11 novembre 2009

Californication [3x 07]

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So Here's The Thing... // 76o ooo tlsp.

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   "Holy Shit ! What The Fuck Was That ?" Ceci est une des répliques les plus usitées par les personnages de Californication et elle montre bien le niveau et la profondeur de la série. Devant un tel épisode, j'ai envie de baisser les bras et laisser tomber la série. C'était d'une nullité... Le pire, c'est que, pour une fois, le sexe n'était pas la priorité. On peut même dire qu'il ne s'est rien passé de concret pour personne. Le trash vulgaire n'était donc pas le problème. A travers les dialogues, les vulgarités sont toujours très nombreuses mais je ne vais pas faire mon père la pudeur et dire que ça me dérange. Tant que c'est drôle, je prends. Sauf que ce n'est plus drôle du tout. A l'image de Sue Collini, un personnage très prometteur, très "frais" pendant tois épisodes, et qui a déjà fané, faute d'intrigue convaincante. Cette histoire avec "THE Client" ne comportait aucun intérêt, pas même celui de retrouver Peter Fonda à l'écran tant son personnage était caricatural et ridicule. J'avais limite honte pour lui. C'est bien beau d'enquiller les guest-stars mais quand c'est pour offrir ça, autant s'abstenir et garder son argent pour se payer des scénaristes supplémentaires, par exemple. Charlie n'a rien offert d'intéressant non plus, à part des blagues de merde sur sa vidéo porno postée sur YouTube et dont les scénaristes ne semblent pas se remettre. Marcy n'est pas apparue une seule seconde : autant dire que cet épisode n'avait rien pour lui !

   Du coté de notre héros Moody, que dire ? Il a décidé de se séparer de ses trois conquêtes. Il petit-déjeune d'abord avec Jackie. Malheureusement, cette connasse ne pense qu'à se faire sauter et le semblant de profondeur que l'on nous avait laissé entrevoir dans de précédents épisodes se résume à la profondeur de son vagin. Ensuite il déjeune avec Jill, visiblement décérébrée elle aussi alors qu'on la pensait moins fofolle et drama queen que ça. Hank qui joue les homos pour faire rire la galerie, c'est nul nul nul. Et puis il dîne avec Felicia qui, ô surprise, s'amuse avec d'autres hommes que son mari bien plus souvent qu'elle ne voulait le faire croire. Je n'ai toujours pas compris pourquoi l'existence même de ce personnage. Finalement, Hank à l'université, c'est comme Hank qui ne fout rien de ses journées à part draguer puis baiser. Je ne vois pas de différence. On termine par une scène qui sent le réchauffé : Hank se dispute avec Becca à cause de Chelsea qui utilise sa chambre comme d'un baisodrôme. J'ai beau chercher, je ne vois rien de réaliste là-dedans. La crise d'adolesence de Becca est traitée bien maladroitement, sans nuances.


// Bilan // Nous avons notre gagnante ! Californication est la première série de la saison (le pilote de Hank mis à part) à qui j'offre généreusement un 0 étoiles ! Ce n'est pas possible de faire aussi creux et aussi pathétique. Cette série est affligeante parfois (souvent).   

    

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