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Des News En Séries, Le Blog
nbc
6 mars 2014

Ellen More Or Less [Pilot Script]

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ELLEN MORE OR LESS

Comédie (single-camera) // 22 minutes

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Ecrit par J.J. Philbin (New Girl, Newport Beach). Produit par Jason Katims (Friday Night Lights, Parenthood, About A Boy). Réalisé par Peyton Reed (La Rupture, Yes Man, New Girl). Pour NBC, Universal Television & True Jack Productions. 39 pages.

Ellen, une ancienne obèse trentenaire qui vient tout juste de perdre ses kilos en trop, découvre enfin la "vraie" vie et les relations amoureuses. Pleine d’espoir, prête à mordre la vie à pleines dents, elle se rend rapidement compte qu’être mince ne résoudra pas tous ses problèmes…


Avec Stacey McGunnigle, Joshua Gomez (Chuck), Chris Diamantaopoulos (Episodes, Up All Night)... (casting en cours)

  Tiens. NBC n’a pas vu Super Fun Night apparemment, et n’est pas au courant que cette comédie n’a pas marché chez sa concurrente ABC. Non parce que pour commander un pilote d’Ellen More Or Less, il faut vraiment ignorer son existence. Sur plusieurs points les deux séries se distinguent –le simple fait qu’Ellen ne soit plus obèse là où Kimmie l’est encore et ne cherche d’ailleurs pas à ne plus l’être- mais le genre d’humour comme le fond sont très proches. Et si je ne doute pas que Stacey McGunnigle est une débutante avec  beaucoup de talent, il faut bien avouer qu’elle a peu de chances d’être aussi bonne que Rebel Wilson ! Bref, Ellen More Or Less part avec pas mal de handicaps  et son script ne m’a pas impressionné.


   J’ai ri au début. Un peu. J’ai ri au milieu. Vite fait. Et j’ai ri à la fin. Timidement. Une manière très schématique de vous dire que ce pilote n’est pas à jeter. Il y a de bons moments, quelques répliques qui font mouche et il s’en dégage, globalement quelque chose de sympathique. MAIS, il y a un grand MAIS. Les passages où je n’ai pas ri, qui sont donc quand même conséquents, sont d’un ennui considérable. Le scénariste part parfois dans des délires qu’il semble être le seul à comprendre. Des digressions qui gâchent tout, cassent le rythme et qui ont même tendance à rendre l’héroïne irritante car ils correspondent souvent à des quasi-monologues de la jeune femme face à des interlocuteurs aussi circonspects que nous.


   Et en parlant d’eux, je ne suis pas fan globalement de la galerie de personnages secondaires, qui sont tous des collègues d’Ellen puisque –ah oui, j’ai oublié de le préciser et c’est pourtant un vrai problème- il s’agit essentiellement d’une comédie de bureau ! On ne suit pas Ellen jusque chez elle. Il y a quand même une scène qui se déroule chez sa désagréable mère. Le terrain de jeu du personnage gagnerait à être plus vaste. Sinon, le risque de tourner en rond est maximal ! Le petit début d’amourette entre Ellen et un supérieur hiérarchique fait irrémédiablement penser à celle que Kimmie entretient avec Richard dans Super Fun Night, d’autant qu’une jeune femme se met évidemment en travers de leur chemin. Et puis Ellen passe les ¾ du pilote à se ridiculiser bien malgré à elle face à tout le monde. Si ça marche parfois, ça laisse quand même un sentiment général de gêne. On n’a pas de la peine pour elle, mais de la pitié. A l’actrice d’éventuellement transformer ça en donnant vie à Ellen… La touche émotion de Jason Katims, ici en qualité de producteur, je ne l’ai pas du tout ressentie.


   Le pilote d’Ellen More Or Less est honorable, mais il montre déjà les limites de la potentielle série qu’elle pourrait devenir. Entre le goût de déjà vu, la faiblesse de la galerie de personnages secondaires et une héroïne en roue libre qui en fait des tonnes -à défaut de peser encore une tonne- tout semble indiquer que NBC a tout intérêt à passer son tour. Perso, sur le même thème, je choisis Fatrick, l'autre ancien gros de la saison des pilotes !

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27 février 2014

The Mysteries Of Laura [Pilot Script]

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THE MYSTERIES OF LAURA

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Jeff Rake (The $treet, Miss Match). Produit et réalisé par McG (Chuck, The OC, Supernatural). Adapté de la série espagnole Los misterios de Laura. Pour Warner Bros. Television, Greg Berlanti Productions & Kapital Entertainment. 62 pages.

Laura Diamond, détective d'exception à l'esprit délicieusement dérourant, n'est pas du genre à se laisser malmener, que ce soit par son co-équipier ou par les suspects de ses enquêtes. Toujours à 200 à l'heure, elle doit aussi faire face au chaos constant de sa vie personnelle : maman de jumeaux très turbulents, elle est en pleine instance de divorce et son futur ex-mari, un grand gamin, ne lui facilite jamais la tâche...

Avec Debra Messing (Will & Grace, Ned & Stacey, Smash), Laz Alonso (Breakout Kings, Avatar), Josh Lucas (The Firm, Hulk)... (casting en cours)

 

    Au cas où vous vous poseriez la question : non, Laura ne cache aucun secret, aucun grand mystère. Le titre de la série fait uniquement réfèrence à ses enquêtes et les questionnements qu'elles impliquent. Point donc de fil rouge qui s'annonce, si ce n'est son divorce et la tention sexuelle palpable entre elle et son co-équipier de longue date. The Mysteries Of Laura est une série policière concoctée pour la ménagère de moins de 50 ans, avec exactement tous les ingrédients qu'elle attend. Ou que l'on suppose qu'elle attend. On ne sent pas derrière ce projet une quelconque ambition artistique mais plutôt une commande, sentiment renforcé par le fait qu'il s'agisse du remake d'une série espagnole qui cartonne. Vous imaginez bien : une flic qui est aussi une mère, c'est un concept super original. On se demande du coup pourquoi NBC n'a pas tenté d'adapter Julie Lescaut y'a 20 ans ? Aucun scénariste américain n'avait sans doute pensé à ça. Remarque, c'est honnête de la part de la chaîne. Elle aurait pu voler le concept et ne rien adapter officiellement. Personne ne se serait rendu compte de rien ! Cela étant dit, je n'ai pas envie de tirer sur l'ambulance. La série part avec un sérieux handicap -un pitch on ne peut plus basique et pas excitant le moins du monde- mais le pilote est agréable à lire. Il est lumineux, positif. Il s'en dégage une belle énergie. Notons cependant qu'il va devoir être légèrement modifié...

    Debra Messing ayant été castée dans le rôle titre, la production n'aura plus lieu à Los Angeles, ville où se déroule l'action, mais à New York, ville de coeur de l'actrice qui refuse de passer de la Côte Est à la Côte Ouest, d'autant qu'elle a une petite carrière du côté de Broadway. Les caprices commencent ! Mais il est impossible de faire passer New York pour Los Angeles donc je suppose que l'histoire se déroulera désormais dans la Grosse Pomme. Et ça change quand même pas mal l'ambiance, très solaire. Il y a par exemple une scène très amusante où l'enquête force Laura et Billy -le fameux co-équipier- a faire un tour du côté de la piscine d'un country-club, avec port du bikini et du boxer obligatoire ! C'est adaptable à New York, mais alors il faut que ça se passe pendant l'été, ou en intérieur. Et c'est déjà moins sympa. Il y a plein de petites choses comme ça qui vont devoir changer. Mais en gagnant Debra Messing -que j'imagine tout à fait dans la peau du personnage même si c'est triste de la voir jouer une représentante de l'ordre, de rentrer dans le rang, on en conviendra tous- le pilote n'a pas tout perdu ! Son gros pouvoir de séduction à elle, c'est l'humour. Et Laura est vraiment  une femme très drôle ! Elle a de supers répliques, certaines sont même un peu osées et j'espère que NBC ne cherchera pas à les couper. A un suspect qui ne veut pas obéir aux ordres, elle répond : "How about you either go back inside for questioning, or we’ll be happy to swing by your house, pick up whatever items you need, and you can prep all night long in lockup with the gangbangers and the meth heads. It’s very safe. We provide condoms." Et Billy ajoute : "Actually, we're out of condoms". Le duo fonctionne à merveille et on rit beaucoup ! Qu'on se le dise : The Mysteries Of Laura est super fun.

   De ce fait, l'enquête du jour est traitée sur un ton essentiellement comique, avec des vannes constantes, du second degré, quelques gimmicks sont même installés. De temps en temps, Laura reprend son sérieux, mais ça ne dure pas longtemps et son optimisme ne la quitte jamais. Sa grande bouche non plus ! Certains trouveront sans doute que l'ensemble est du coup trop léger. Il est vrai que le problème qui se pose en fin de compte, c'est que pour que l'on s'intéresse vraiment au cas du jour, il faudrait que l'on y trouve une émotion quelconque, un attachement. Or, on se fiche encore plus que dans n'importe quelle autre série policière du meurtre et du couplable ! Le scénariste est notre complice : il nous fait clairement comprendre que lui n'en a rien à faire non plus. Ce qui l'intéresse, c'est de nous divertir avec son humour et toutes les scènes qui ne concernent pas l'enquête et qui sont heureusement nombreuses et je dirais même majoritaires. Du coup, la mécanique est simplissime et même si le dénouement surprend fortement, on subit l'enquête, on ne la vit pas. Les séquences familiales marchent par contre très bien même si elles risquent vite de tourner en rond. Il va falloir agrandir le monde de Laura, qui se résume à ses enfants et son ex-mari. On ne peut pas en tirer 22 épisodes. Pas même 13 convaincants. 

   The Mysteries Of Laura est une dramédie policière presque trop légère, qui possède un gros capital sympathie et qui est capable de faire passer un bon moment de façon hebdomadaire, mais qui ne fait preuve d'aucune originalité, d'aucune ambition, hormis celle de faire rire. Elle aurait pu naître il y a 10, 15, 20 ans. Peut-être offrira-t-elle un bonheur simple à ses potentiels futurs fans. Ce ne serait pas honteux.

24 février 2014

One Big Happy [Pilot Script]

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ONE BIG HAPPY

Comédie (multi-caméra) // 22 minutes

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Ecrit par Liz Feldman (2 Broke Girls, Hot In Cleveland). Produit par Ellen De Generes. Réalisé par Scott Ellis (2 Broke Girls, Weeds, Frasier). Pour NBC, Warner Bros. Television & A Very Good Production. 54 pages.

Lizzy est lesbienne. Luke est hétéro. Ils sont amis depuis l'enfance. Ils vivent dans le même appartement. Et ils ont décidé de faire un bébé ensemble. Tout aurait pu être très simple, oui mais voilà : les tentatives d'inséminations artificielles échouent les unes après les autres et Luke vient de trouver l'amour de sa vie, Prudence, une anglaise sur le point d'être déportée... 

Avec Nick Zano (Ce que j'aime chez toi, 2 Broke Girls, Cougar Town), Elisha Cuthbert (24, Happy Endings)... (casting en cours)

 

   Quand vous lisez le pitch de One Big Happy, vous comprenez immédiatement comment le pilote risque de se terminer : Lizzy finit par tomber enceinte et Luke et Prudence se marient. Si c'est ce que vous aviez imaginé, comme moi, alors SPOILER ALERT! je vous confirme que c'est bel et bien ce qui arrive. Pas de surprise de ce coté-là. Pas de surprise ailleurs non plus. La force de cette sitcom n'est absolument pas dans sa capacité à surprendre, mais dans sa capacité à faire rire. Et entre nous, c'est bien tout ce qui compte. Alors bien entendu, elle ne plaira pas à tout le monde. Parce que c'est une sitcom multi-caméra en premier lieu. Parce qu'elle a un humour qui fonctionne essentiellement sur la vanne (on tourne à six par minutes). Parce que si vous n'aimez pas des séries comme 2 Broke Girls -elle est signée par l'une de ses principales scénaristes- Hot In Cleveland ou Mom, alors vous ne devriez pas y trouver votre compte. Moi, ça me plait énormément. C'est tout ce que j'aime. Et il y a une histoire de gaz et une autre de pipi. Avis aux amateurs.

   Mais il faut bien avouer que la principale référence de One Big Happy, et quelle référence, c'est Will & Grace ! On peut la voir comme une version inversée, puisque ce n'est pas un gay et une hétéro ici, mais une lesbienne et un hétéro. Cela ne fait pas une grande différence. Ce qui est sûr, c'est qu'elle n'aurait probablement jamais existé sans Will & Grace. Et Ellen. Elles ont indéniablement ouvert des voies -et des esprits- qui se sont assez vite refermées malheureusement. Rien d'étonnant que Ellen De Generes soit à la production d'ailleurs. Et que NBC soit à nouveau dans le coup. On peut aussi se dire que Modern Family et de manière moins flagrante The New Normal ont permis d'introniser les familles homoparentales dans les comédies US en prime-time. One Big Happy doit beaucoup aux autres mais trouve assez rapidement son propre style, sa propre dynamique, et son luxe c'est de ne jamais avoir à questionner ou s'excuser de sa modernité. Cette configuration familiale, aussi originale soit-elle, est présentée comme normale. Et ça fait du bien. Sans doute qu'en cas de commande en série, d'autres épisodes traiteront de la difficulté à assumer ce choix. Mais c'est important dans la présentation de ne pas en faire cas. 

   D'avoir choisi Nick Zano pour le rôle principal masculin est une grande idée. Ce mec a un potentiel énorme, comme l'ont prouvé ses passages dans Cougar Town, Happy Endings, 2 Broke Girls et Mom, il est un plaisir pour les yeux et je suis sûr qu'il sera largement à la hauteur du script. Luke est un tombeur attachant, plein de second degré, qui bosse dans un bowling mais qui cache un tempérament de geek. Son rêve : faire carrière dans l'écriture de comics. Concernant Elisha Cuthbert pour le personnage de Lizzy, je suis un peu moins emballé. J'adore la bande de Happy Endings et je suis heureux qu'ils soient tous très demandés en cette saison des pilotes, mais ce n'est clairement pas elle ma préférée. Elle a fini par être convaincante une fois la première saison passée. Espérons qu'elle le soit cette fois dès le pilote. Peut-elle interpréter avec conviction une lesbienne un peu tomboy sur les bords mais pas trop et super coincée ? Là, comme ça, j'ai dû mal à l'imaginer. Aussi parce que j'ai ses couvertures de FHM & co en tête. Mais son imitation d'Ellen De Generes dans Happy Endings était très réussie. C'est peut-être même ça qui lui a permis d'obtenir ce job. Alors... je demande à voir ! Les personnages secondaires ne sont pas encore castés, mais ils ont eux aussi leur charme. Leisha et Roy forment un couple très complice et ils sont les parents d'une petite fille de 5 ans qu'ils aiment très fort, forcément, mais qui, de leur propre aveu, leur a aussi un peu gâché la vie en naissant. Des sidekicks efficaces, mais ce ne sont pas des Jack et Karen. Quant à Prudence, la fameuse entremetteuse, elle est vraiment super drôle et les casteurs n'ont pas intérêt à se tromper en la choisissant. Perso, je prendrais Lucy Punch sans hésiter. Mais si je pouvais, je mettrais Lucy Punch partout de toute façon... Prudence est une chic fille, sous ses airs de pétasse. Elle est très ouverte, très libérée, très franche, mais aussi très amoureuse. Un amour !

   C'est un grand oui pour One Big Happy ! Ma seule tristesse, c'est qu'elle soit destinée à NBC qui a 1/ commandé 15 autres pilotes de comédie 2/ aucun véritable succès dans le genre aujourd'hui. Sur CBS, cette sitcom aurait sans doute pu facilement trouver sa place dans la grille et dans le coeur des téléspectateurs. Je ne voulais pas trop m'attacher à Luke et Lizzy mais je crois que c'est raté... 

21 février 2014

Mission Control [Pilot Script]

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MISSION CONTROL

Comédie (single-camera) // 22 minutes

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Créé par David Hornsby (It's always sunny in Philadephia, How To be a gentleman). Produit par Adam McKay(Saturday Night Live, Légendes vivantes), Chris Henchy (Kenny Powers, Very Bad Cops) & Will Ferrell (Kenny Powers, The Spoils Of Babylon). Pour Universal Television & Gary Sanchez Productions. 36 pages.

En 1965, Mary, une femme forte qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, doit redoubler d'effort face à l'astronaute macho, Tom, qui lui sert de partenaire pour un futur voyage en direction de la Lune. Elle peut toutefois compter sur le soutien de ses fidèles acolytes, une bande de petits génies, inadaptés socialement mais attachants...

Avec Krysten Ritter (Breaking Bad, Don't Trust The B*****), Tommy Dewey (The Mindy Project), Michael Rosenbaum (Smallville), Malcolm Barrett (Better Off Ted), Jonathan Slavin (Better Off Ted)... (casting en cours)

 

   Je ne pensais pas qu'après avoir commis l'affreuse How to be a gentleman, probablement l'une des sitcoms les moins subtiles de cette décenie qu'heureusement tout le monde a oublié, son créateur, David Hornsby, aurait droit à une seconde chance. Mais tout le monde la mérite et Mission Control fait office de très belle revanche, surtout si NBC se laisse tenter par une commande en série. Ce projet, c'est un peu Gravity rencontre Masters Of Sex. C'est un mélange étonnant, détonnant, probablement le plus original qui ait été commandé côté comédie cette saison des pilotes. On pourrait arguer que ce n'était pas difficile. Ce ne serait pas faux. Mais ça n'enlève rien à son ambition.

   Comme Bad Judge, produite par la même équipe, je me demande si un format drama n'aurait pas été plus adapté. Mais plus encore que pour Bad Judge, je ne vois pas bien pourquoi Mission Control n'a pas été développé pour FX, ou Showtime, ou pourquoi pas même HBO ! C'est drôle, certes, mais c'est avant tout intelligent. Il y a du fond. Il y a une attache historique. Ce n'est pas très grand public en somme. Miser sur l'intelligence des téléspectateurs, c'est un peu utopique mais c'est beau. Et puis NBC a dû se dire que le tout petit aspect The Big Bang Theory du projet grâce aux 4 geeks qui complètent la galerie de personnages principaux valait bien le coup de se laisser tenter. D'ailleurs, merveilleuse idée que de reformer le duo désopilant de scientifiques de la regrettée Better Off Ted dans le rôle de deux de ces personnages ! En attendant, la force de Mission Control, ce n'est pas eux mais bien le duo de héros, cette femme et cet homme, totalement opposés, qui doivent travailler ensemble et qui n'ont pas d'autres choix que de faire passer la pilule en se vannant constamment. Et ils le font très très bien. Les répliques font mouche à mesure que les personnalités se dessinent et qu'une histoire d'amour/haine apparaît en filigrane. Le petit ami de Mary, Bus, est très drôle aussi dans son genre et il travaille également avec eux. Deux autres femmes font partie de l'équipe, des secrétaires, une qui est maligne, féministe, coquine; une autre qui est idiote, soumise, arriérée. Les intéractions entre les uns et les autres fonctionnent à merveille. Pour peu que la casting consititué trouve rapidement sa cohésion, son alchimie, on peut être sûr de prendre notre pied ! Et comme je le disais déjà plus haut, Mission Control se base aussi sur quelques faits historiques et a visiblement pour ambition de se diriger petit à petit vers la date fatidique du 21 Juillet 1969 et des premiers pas d'un homme sur la Lune. Et si dans cette version alternative, cet homme était une femme ?

   Mission Control est un petit coup de coeur pour moi. Malgré quelques trous d'air au milieu, ce script est un bijou amusant et ingénieux auquel il ne manque plus que des interprètes talentueux et un réalisateur compétent pour briller au firmament de la télévision !

19 février 2014

Allegiance [Pilot Script]

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ALLEGIANCE (aka COERCION)

(aka M.I.C.E. - Money, Ideology, Coercion, Ego-)

Drama // 42 minutes

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Créé par George Nolfi (Ocean's Twelve, La vengeance dans la peau, L'agence). Adapté de la série israëlienne The Gordin Cell. Pour NBC, Universal Television, Keshet Broadcasting, Tedy Productions. 66 pages.

Alex O'Connor, un officier de l'armée décoré devenu un agent de la CIA brillant, ignore que ses parents et sa soeur aînée sont des espions Russes pour le compte d'une cellule dormante qui vient juste d'être ré-activée. Ils doivent désormais espionner leur propre fils alors qu'une attaque terroriste est sur le point de tuer des milliers d'américains...

Avec Gavin Stenhouse, Hope Davis (The Newsroom), Margarita Levieva (Revenge, Toy Boy), Kenneth Choi (Le Loup de Wall Street, Sons Of Anarchy), Annie Ilonzeh (Arrow, Charlie's Angels) .. 

   

   La capacité des networks -et plus particulièrement de NBC- à copier les succès des autres est effarante et contre-productive. Du moins dans 90% des cas. Coercion est un croisement entre Homeland et The Americans, qui n'aurait certainement jamais existé sans elles. Mais pour tout dire, Coercion n'aurait surtout jamais vu le jour si Hatufim, qui a inspiré Homeland, n'avait pas inspiré The Gordin Cell... qui a inspiré Coercion. Et puis The Gordin Cell a été diffusée un an avant The Americans soit dit en passant. En attendant, on peut cracher autant qu'on veut sur ce système, face à un script comme celui de Coercion, on ne peut qu'applaudir ! Pour la petite histoire, NBC avait déjà tenté d'adapter ce projet la saison dernière avec notamment Peter Berg (Friday Night Lights) à la production. Je ne pense pas trop m'avancer en disant que c'est parce que cette deuxième version est plus tournée vers l'action que la chaîne a été davantage séduite. Homeland et The Americans sont d'excellentes séries (surtout la première à mon sens) en partie parce qu'elles s'intéressent aussi au portrait psychologique de leurs personnages. Sur un network, où les minutes sont comptées et où le téléspectateur zappe plus vite que son ombre, il est toujours plus difficile de se le permettre de manière aussi appronfondie. J'ai le sentiment que Coercion trouve un bon équilibre entre action et psychologie. 

   Le pilote s'ouvre sur une pendaison dans une aciérie abandonnée qui n'a finalement pas lieu... mais la victime ne gagne pas vraiment au change : elle est brûlée vive dans un four, sous l'oeil mi-fasciné, mi-terrorisé d'une dizaine de personnes réunies pour bien leur faire comprendre que si elles n'obéissaient pas aux ordres du KGB, elles seraient elles aussi sacrifiées de la même façon. Ambiance. Cette scène est d'autant plus importante qu'il faut attendre la fin du premier épisode avant de comprendre qui était vraiment l'homme massacré par rapport à nos héros et quelle était la nature de sa trahison. La suite du pilote alterne brillamment les scènes d'action et/ou de tension -interrogatoire musclé, course-poursuite en voiture... les ingrédients classiques de l'espionnage- avec des scènes familiales nous faisant découvrir peu à peu des héros touchants mais ambivalents, autour desquels l'étau se resserre de plus en plus jusqu'au cliffhanger, qui sonne aussi bien comme un soulagement que comme une nouvelle épreuve. La nouvelle d'une longue liste à venir !

   Le scénariste parvient ainsi à créer une véritable empathie vis à vis de personnages dont on perdrait presque de vue qu'ils sont des espions Russes, des ennemis de l'Amérique, des gens qui ont probablement engendré la mort de tas d'américains par le passé. Et si Katya et Mark, les parents, sont dans une impasse et n'ont pas d'autres choix que de reprendre leurs activités, leur fille aînée, Natalie, est moins difficile à convaincre. Leur cacherait-elle des choses ? S'était-elle vraiment retirée de l'espionnage pendant six années ? Il semblerait bien que non. Et l'homme avec qui elle entretient une liaison, un certain Victor, n'y est probablement pas étranger. C'est lui qui est chargé d'annoncer aux O'Connor qu'ils doivent reprendre du service. En revanche, d'espionner leur propre fils, c'est leur idée à eux ! Une solution désespérée pour le sauver. Coercion résulte donc d'une histoire complexe mais parfaitement compréhensible, qui annonce de nombreux rebondissements, d'inéluctables trahisons, au sein même de la cellule familiale. C'est déjà passionnant au stade du pilote. 

   Les intéractions entre Alex et le reste de sa famille sont rares dans ce premier épisode car on suit le parcours du personnage au sein de la CIA, dont il ne fait partie que depuis 17 jours. Et il s'est déjà fait remarquer par ses supérieurs, non seulement par son intelligence et son ingéniosité, mais aussi par son comportement étrange. Il nous est ainsi révélé qu'Alex est depuis son enfance un garçon "différent" : il a été muet jusqu'à l'âge de six ans, alors qu'il savait parfaitement parler; il a été un cancre à l'école, refusant de lire et d'écrire, alors qu'il en était tout à fait capable... Il a visiblement vécu un traumatisme, qui n'est pas explicité mais qui, selon les indices que j'ai pu déceler au fur et à mesure, a à voir avec la mort éventuel d'un frère ou d'une soeur, sous ses yeux, à moins qu'il ne s'agisse d'un enlévement. Quelque chose de cet ordre-là en tout cas. Ce qui pourrait d'ailleurs expliquer que la famille ait choisi de cesser de travailler pour le KGB. Mais pour en revenir à Alex, il fait un peu penser à cette chère Carrie Mathison, l'obsession en moins. C'est le même type de personnage. Une relation intéressante se noue entre Alex et l'une des co-équipières, Julia. C'est léger à ce stade et je ne sais même si ce rôle va gagner en importance mais il a du potentiel. J'ai d'ailleurs un peu l'impression que beaucoup de personnages nous sont présentés dans le but de pouvoir en tuer plusieurs au cours de la saison. 

   Le script du pilote de Coercion est extrêmement prometteur, bien qu'il manque parfois de subtilité, pressé par le temps puisqu'il faut allier présentations et rebondissements. Il nous fait miroiter une série d'espionnage d'une grande efficacité avec ce qu'il faut de complexité, mais aussi une série familiale tordue. Si je n'étais pas si pemissimiste concernant les projets hyper feuilletonnants sur les networks, je dirais qu'elle est l'exemple parfait d'une série grand public de qualité, qui souffrira forcément de la comparaison à Homeland mais cette comparaison n'a, à mon sens, pas lieu d'être. Elles ne jouent pas dans la même cour car les paramètres ne sont pas les mêmes. Par contre, si elle est commandée, NBC a tout intérêt à annoncer une saison de 13 épisodes maximum sur le modèle du câble pour ne pas épuiser ses ressources.

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14 février 2014

Salvation [Pilot Script]

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SALVATION

Drama // 42 minutes

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Ecrit et produit par Liz Heldens (Friday Night Lights, Mercy, Deception, Camp). Réalisé par Jeffrey Reiner (Friday Night Lights, Helix, Caprica). Pour Universal Television & David Janollari Entertainment. 64 pages.

 Les Strickland forment en apparence la plus vertueuse famille de la communauté de Spring Hill. Mais leur réputation est à jamais entâchée lorsque le patriarche, pasteur de la ville, se suicide après avoir reçu des photos dévoilant ses aventures avec de jeunes prostituées mineures, financées par des fonds détournés à l'Eglise. Sa femme, dévastée, cache elle-même bien des secrets. Elle est toutefois farouchement décidée à réhabiliter les siens en reprenant le flambeau de son mari et ainsi continuer à transmettre la foi aux fidèles paroissiens esseulés... 

Avec Ashley Judd (Missing, Heat, Le Collectionneur), Ryan McPartlin (Chuck), Stark Sands (Generation Kill), Warren Kole (The Following, 24), Emma Dumont (Bunheads), Rob Brown (Treme), Meg Steedle (Boardwalk Empire)... (casting en cours)

 

  Quand j'ai appris que Liz Heldens obtenait encore la commande d'un pilote de la part de NBC, j'ai ri. Et j'ai pensé très fort qu'elle était probablement la meilleure amie du président de la chaîne. A ce soupçon je n'ai d'ailleurs toujours pas trouvé de réponse. Elle est tout de même reponsable de trois échecs successifs pour NBC, dans des genres très différents. Mercy n'était pas une série médiocre mais elle souffrait de la comparaison avec son modèle, Grey's Anatomy, à laquelle elle empruntait beaucoup trop d'idées. Deception, en revanche, était un très mauvais soap, vaguement inspiré par Revenge, lui même loin d'être excellent. Quant à Camp, c'était une dramédie estivale de bonne facture mais parfaitement oubliable, très proche de l'anglaise Beaver Falls. C'est à croire que depuis sa participation à l'écriture de quelques épisodes de Friday Night Lights, la jeune femme ne faisait que répondre à des demandes de la chaîne pour produire des copies des succès des autres. Ou alors les impulsions venaient d'elle-même, et c'est encore pire ! Où est sa voix, sa personnalité, son style là-dedans ? De Salvation, hormis une vague ressemblance à GCB parce que l'histoire se déroule dans le Texas profond outrageusement religieux, il se dégage quelque chose de frais, de soapy, de méga juicy même. Je ne m'y attendais pas mais j'ai été franchement convaincu par ce script. 

   Je dois d'abord souligner une certaine forme d'audace pour un network à travers ce projet dans le sens où il y est beaucoup question de sexe et pas de sexe mignon ou torride. Non, de sexe glauque, pervers. On ne voit rien, tout est suggéré, mais entre le papa limite pédophile et deux des enfants incestueux -même s'il s'agit d'une soeur et d'un demi-frère- le tout se déroulant dans le milieu d'Eglise, c'est la polémique assurée ! J'espère que si NBC commande la série, elle ne cherchera pas à l'édulcorer au dernier moment. Tout son intérêt réside justement dans son esprit trangressif, dans sa critique subversive -n'ayons pas peur des mots !- de ce milieu, décrit comme d'une hypocrisie sans nom. Tout le monde se rend à la messe le dimanche, pousse ses enfants à faire du catéchisme, prie, chante à la gloire de Dieu, mais commet dès qu'il a le dos tourné les pires méfaits. Sans tout cela, Salvation est juste un soap. Plutôt prometteur, mais aucunement novateur. C'est assez jouissif de découvrir au fur et à mesure du pilote que ce maléfique Révérend Daniel Strickland n'est pas le seul horrible personnage de la famille, mais les autres bénéficient évidemment d'un portrait moins caricatural puisqu'eux ne sont pas morts.

   La matriarche, Jennifer, la vraie héroïne de la série, est un très beau personnage qui mérite une actrice charismatique, dans la cinquantaine, pour l'incarrner. NBC serait bien inspirée de reprendre Rebecca de Mornay par exemple, figurant déjà dans le pilote -réussi- du soap Hatfields & McCoys, malheureusement pas commandé en série la saison passée. Jennifer fut une prostituée mineure en son temps, c'est ainsi qu'elle a rencontré son mari. Chaque enfant a d'intéressantes spécificités : l'aîné, Paul, un homme très perturbé, frappé du syndrôme d'Asperger, qui a dû couvrir son père malgré lui et qui en paye maintenant le prix fort; Lilly, une mère de famille superficielle, bitchy, ancienne reine de beauté, profondément malheureuse dans son mariage avec un homme puissant qui la délaisse; Miles, le fils adoptif, athée, couvé par sa mère mais renié par son père; et les jumeaux de 16 ans Noah et Natalie, lui un beau garçon un peu violent et elle une tomboy en pleine quête identitaire. Cette dernière est très émouvante, et j'aimerais beaucoup pouvoir suivre son évolution. Ce sujet a été bien peu -voire pas du tout- traité dans une série s'adressant à un large public. Il est grand temps ! Et puis Jennifer -SPOILER ALERT- a un fils caché, Jacob, sortant tout juste de prison. Il prétend en tout cas l'être même si elle nie tout en bloc. Il est assez fascinant et très inquiétant : il ne sort jamais sans une armée de serpents, des crotales... Enfin, il y a Caleb, un homme mystérieux pas directement lié à la famille mais qui lui veut clairement du mal. Il a un passé commun avec Jennifer... 

   Salvation, c'est un peu un 7 à la maison destroy, habité par le Diable ! Un soap bien fichu, classique mais pas trop, servi par des personnages intriguants, attirants, potentiellement attachants; et des intrigues WTF?! qui laissent rêveur... 

11 février 2014

Marry Me [Pilot Script]

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MARRY ME

Comédie (single-camera) // 22 minutes

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Ecrit par David Caspe (Happy Endings). Réalisé par Seth Gordon (The Goldbergs). Pour NBC, Sony Pictures Television & FanFare Productions. 36 pages.

Ensemble depuis six ans, Annie et Jake ne vivent toujours pas ensemble. Elle attend désespérément qu’il la demande en mariage. Le jour où il se lance enfin, rien ne se passe comme prévu. Et si ces ratés successifs étaient le signe qu’ils ne sont pas faits pour être en couple ? Le cap des 7 ans s’annonce difficile, mais ils sont prêts à mettre toute la bonne volonté du monde pour le passer, en commençant par se fiancer… 

Avec Casey Wilson (Happy Endings), Ken Marino (Party Down, Veronice Mars, Dawson)... (casting en cours)

 

   Cette saison, l’une des grosses tendances côté comédies, c’est le retour des couples ! On se demande d’ailleurs un peu d’où ça vient. Aucune comédie récente n’a particulièrement brillé dans ce domaine. Ma théorie, c’est qu’après les comédies familiales en tous genres -The Goldbergs, Trophy Wife et Mom sont trois belles réussites récentes dans le domaine-, après la vague des comédies de potes pour la plupart ratées il y a quelques années (Mixed Signals, Perfect Couples, Friends with benefits, 100 Questions, et autres oubliées) et après les comédies de bureau au succès plus critique que public (The Office, Parks And Rec, Brooklyn 99, The Crazy Ones) les scénaristes n’ont plus eu d’autres choix que de se tourner, à nouveau, vers la comédie romantique. Le modèle du genre est et restera Dingue de toi, partie depuis bien longtemps déjà. Il sera donc intéressant de voir combien de ces projets se démarqueront le plus sur le papier et combien transformeront l’essai. Marry Me a un avantage considérable : elle est écrite par le créateur de Happy Endings, une comédie de potes qui fonctionnait à merveille grâce à l’alchimie de la distribution et les trois paires de personnages : les hilarants Jane et Brad; les attachants Dave et Alex; et les drôlissimes BFF Penny & Max. Ce qui en a fait un digne héritier de Friends, toutes proportions gardées bien entendu.

   Là où Happy Endings commençait par un classique plantage à l'autel suffisamment bien amené pour ne pas sentir totalement le réchauffé, Marry Me fait quelques pas en arrière et débute par l’habituelle demande en mariage. Sauf qu’elle est totalement inhabituelle dans le sens où elle est complètement ratée, catastrophique même ! Pourquoi ? Parce que l’héroïne, Annie, est une hystérique. Vous voyez Penny ? En comparaison, elle passerait presque pour une fille pas très bavarde et plutôt saine d’esprit ! Je suis désolé de le dire mais Annie m’a gonflé. Dès le pilote. C’est un exploit. Et il se trouve qu’elle va être interprétée par… Casey Wilson ! Celle qui incarnait Penny donc. Et il n’y a pas de hasard là-dedans : Casey Wilson est la femme de David Caspe, le créateur. Bref, je ne sais pas s’il y a une part autobiographique dans Marry Me, mais j’espère vraiment pour eux que non. Ce serait très effrayant. J’adore Casey Wilson, mais elle est toujours à deux doigts d’en faire trop. Et ici, je ne vois pas comment elle pourrait ne pas dépasser les limites. On peut éventuellement miser sur sa douceur pour arrondir les angles. Ce qui est également très embêtant, c’est que Jake, le numéro 2 du couple, n’est pas un partenaire à sa hauteur (et soit dit en passant, je suis tout sauf fan de Ken Marino). Il est un peu mou, super victime, il évoluera peut-être dans le bon sens mais en l’état le personnage ne tient pas totalement la route. Tout le pilote consiste à refaire la demande en mariage, histoire de la réussir et n’en garder qu’un merveilleux souvenir, mais à chaque fois l’entreprise échoue car Annie fait n’importe quoi. C’est amusant la première fois, un peu la deuxième, moins la troisième. Je me suis senti plus embarrassé pour eux qu’autre chose au bout du compte. Et ce n’est pas un sentiment que j’apprécie devant une comédie. L’embarras, on ne sait jamais quoi en faire.

   On ne peut pas vraiment dire que la série se rattrape sur les personnages secondaires. La meilleure amie d’Annie, Dennah, est le prototype de la fille « libre » qui refuse l’idée même de l’engagement ; et le meilleur ami de Jake, Gil, est un jeune divorcé qui ne veut plus entendre parler d’engagement non plus. Même si l’auteur ne souligne pas avec un gros trait que ces deux-là vont finir ensemble un jour ou l’autre, on comprend bien que c’est l’objectif. La bonne idée un peu originale c’est qu’Annie a deux papas gays, qui s’appellent tous les deux Kevin. Les petites vannes qu’ils se balancent sont piquantes. C’est peut-être finalement ce que la série a de mieux à nous offrir. Je ne peux pas dire que les répliques ne m’ont pas plu dans l’ensemble puisque c’est du Happy Endings tout craché, donc j’ai adoré 90% du temps. Mais il est certain que sur le papier, sans les mimiques, la complicité et les mots prononcés n’importe comment, on rit moins.

   Marry Me me donne vraiment l’impression d’un copier-coller de Happy Endings recentré sur seulement deux personnages. Un peu comme si Penny sortait avec Dave. Si la série peut nous consoler de l’absence de la petite bande de Chicago alors je ne dis pas non, encore faut-il que la magie soit de nouveau au rendez-vous. A première vue, ce n’est pas gagné. Et sur le longueur, je ne vois pas bien ce qu’elle pourra nous offrir de neuf, semaine après semaine…

 

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2 février 2014

Bad Judge [Pilot Script]

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BAD JUDGE

Comédie single-camera // 22 minutes

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Ecrit par Chad Kultgen (The Incredible Burt Wonderstone). Révisé par Adam McKay (Saturday Night Live, Légendes vivantes) & Chris Henchy (Kenny Powers, Very Bad Cops). Produit par Will Ferrell (Kenny Powers, The Spoils Of Babylon) & Anne Heche (Men In Trees, 6 jours 7 nuits, Ally McBeal). Pour Universal Television & Gary Sanchez Productions. 33 pages.

Juge respectée à la Cour pénale, Rebecca Wright mène le soir et le week-end une vie de débauche, de post-adolescente pas du tout farouche, alors qu'elle a passé la quarantaine. Tous les hommes sont fous d'elle, mais sa peur panique de l'engagement l'empêche de faire autre chose que de jouer avec eux... avant de les jeter ! Elle aimerait bien se comporter enfin comme une adulte. Mais pas aujourd'hui, ni demain. En attendant, elle a un métier à exercer, malgré la gueule de bois et les coups de fil et SMS incessants de ses prétendants... 

Avec Kate Walsh (Grey's Anatomy, Private Practice)... (Casting en cours)

 

    Oui, le pitch que vous venez de lire est bien celui d'une comédie, et non d'un drama. Et je vais vous dire : c'est ce qui me retient de totalement m'emballer pour ce projet. J'aurais vraiment vraiment aimé que Bad Judge soit une dramédie judiciaire trashouille, un peu à la Ally McBeal, une espèce de The Good Wife de la drôlerie. J'aurais voulu ce pilote -et peut-être cette série- moins inconséquent. Que le tribunal ne soit pas qu'un décor, les accusés des presque-plantes vertes et l'affaire un simple prétexte pour faire deux-trois bons jeux de mots en attendant de passer à autre chose. Alors oui, le contraste entre Rebecca Wright la juge et Rebecca Wright la délurée est amusant, très amusant même, mais au bout du compte j'ai ressenti comme un goût d'inachevé, une frustration. Bad Judge aurait pu être plus ambitieuse que ça !

   Après vous avoir dit ce que la série aurait dû être à mon humble avis, voyons voir ce qu'elle est vraiment et ce qu'elle nous promet dans le futur en cas de commande. Elle est d'abord faite sur-mesure pour Kate Walsh, et ça c'est une formidable nouvelle. Si vous m'avez lu ici pendant des années, vous savez que je ressens beaucoup d'amour pour cette actrice, excellente dans Grey's Anatomy, bonne dans Private Practice, mais pas toujours utilisée au plus fort de son potentiel. Les histoires romantico-médicales dans lesquelles Addison Montgomery s'enlisait ne permettaient que rarement à Kate Walsh de véritablement se lâcher. Passé les premiers épisodes du spin-off, l'héroïne est entrée dans le rang, elle nous a amusé et ému, parfois agacé aussi (c'est inévitable sur 5 saisons), mais jamais fait rire aux éclats, d'aussi loin que je m'en souvienne. Le moment est venu ! Bad Judge est le parfait véhicule pour cela. Et je crois bien que c'est exactement pour cette raison qu'elle n'a pas hésité une seule seconde à s'engager sur le projet, au-delà du fait que c'est toujours très flatteur d'être courtisé de la sorte.

   Je ne suis pas un grand adepte de Will Ferrell, le producteur, et je ne connais pas bien son univers, mais j'ai le sentiment qu'on est ici dans un bon compromis entre ce qu'il fait pour le cinéma et pour le câble, et ce qu'il peut faire sur un network. C'est pas trash à mort, mais certainement plus qu'à peu près toutes les comédies actuelles de NBC, ABC et FOX réunies. Je mets CBS à part puisqu'on ne peut ignorer le goût de 2 Broke Girls et Two and a half-men pour les blagues de cul. C'est même leur fond de commerce. Dans Bad Judge, c'est peut-être un peu plus subtile. Ce n'est en tout cas pas une suite de blagues en dessous de la ceinture, mais plutôt une suite de situations embarrassantes et/ou grotesques qui, parfois, ont un rapport avec ce qui se passe en dessous de la ceinture. Notez bien la différence ! Mais l'héroïne n'est pas que folle -même si elle prend à part le témoin d'une affaire pour un relooking express; même si elle complimente un avocat pour son pantalon très très serré; si elle répond à ses SMS au lieu d'écouter les plaideroies; ou si elle fait de la batterie avec sa coloc' et meilleure amie Jenny, en chantant Diamonds de Rihanna;... non elle donne de bons conseils parfois aussi; et puis elle a un pote de 12 ans, dont elle a envoyé les parents en prison pour trafic de drogues et qu'elle héberge momentanément chez elle. Le lien entre les deux protagonistes est touchant, plein de tendresse. C'est une autre facette du personnage qu'il est agréable de découvrir, même si on espère qu'elle ne prendra jamais le pas sur ses excentricités. Ses rapports globaux avec le genre humain -que ce soit avec son mec, son autre mec, son assistant ou son patron- l'entraînent toujours dans des situations pas possibles pour notre plus grand plaisir !

   Bad Judge est une comédie fraîche, drôle, peut-être même un peu féministe sur les bords, qui mériterait amplement de voir le jour même si je ne vois pas bien ce que NBC pourrait en faire (mais c'est probablement l'effet que tous les projets de la chaîne me feront étant donné sa liste toujours plus longue de flops dans ce domaine, au moins c'est une tentative d'un autre genre). Et puis ce serait très triste de ne pas donner à Kate Walsh cette opportunité de briller encore, mais différemment ! Espérons donc que le jugement lui soit favorable... 

 

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30 juin 2013

Pilotes Mix [Été 2013 - Partie 2]

 

UNDER THE DOME - CBS

Les habitants d’une petite communauté se réveillent un matin, coupés du monde et piégés dans la ville à cause d’un immense dôme transparent. Certains tenteront, de manière dissimulée, de tirer profit de cette situation inquiétante et inexpliquée, afin de prendre le pouvoir. Mais une résistance va s’organiser autour d'un vétéran de la guerre en Irak, pour empêcher ces personnes malveillantes de parvenir à leur fin...

Créé par Brian K. Vaughan (Lost). Avec la participation de Stephen King, auteur des romans Under The Dome. Produit par Stephen Spielberg. Avec Mike Vogel (Pan Am, Bates Motel), Rachelle Lefevre (Off The Map, A Gifted Man), Dean Norris (Breaking Bad), Britt Robertson (Life Unexpected, Secret Circle), Natalie Martinez (Les Experts Manhattan), Alexander Koch, Aisha Hinds (True Blood, The Shield), Nicholas Strong (Nashville), Colin Ford...

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   Le pilote d'Under The Dome correspond-t'il à la naissance d'un phénomène ? Avec les 13,5 millions de curieux qui se sont amassés devant en pleine période estivale, on peut légitimement le penser. Les scores des prochaines semaines nous le diront... En tant que grand fan de la littérature de Stephen King un peu déçu par la lecture de son Dôme, je suis à deux doigt d'écrire une chose rare : et si la série était meilleure que le matériau d'origine ? C'est en tout cas l'impression que m'a donné cette entrée en matière très efficace, sans temps mort, qui passe à une vitesse hallucinante à tel point qu'au bout de 42 minutes, on en veut encore et tout de suite. Combien de fois ce sentiment m'a traversé avec un nouveau drama la saison passée ? Euh...

   Under The Dome aurait tendance à réussir là où beaucoup d'autres ont échoué : elle parvient à installer des personnages forts au coeur d'une intrigue mystérieuse. Peut-être parce que le créateur vient de l'école Lostienne... Dès le pilote, les héros ont plus d'épaisseur que dans le livre où ils étaient extrêmement caricaturaux, et c'est là le principal reproche que je ferai à l'oeuvre de King. Et puis il y a la fin aussi, très décevante, voire ridicule. On nous a promis qu'elle avait été changée pour la série ! Ouf. Mike Vogel, Rachelle Lefevre et Britt Robertson ne sont pas les acteurs les plus charismatiques de leur génération, mais j'ai beaucoup de sympathie pour eux et je les trouve ici très bons. Les quelques changements apportés par rapport au livre me séduisent, comme le télescopage de deux personnages qui permettra d'ajouter du mélo (Julia est une célibataire féministe à l'origine, pas une femme mariée et bientôt veuve). La scène gore de la vache est assez impressionnante, comme l'ensemble des effets-spéciaux. On sent que le budget n'est pas non plus énorme, mais ils ont réussi à faire quelque chose de très correct. Et au fond, le pourquoi du comment de l'apparition de ce dôme devient vite une question secondaire grâce à toutes les sous-intrigues qui se mettent en place. Under The Dome promet d'être un divertissement de qualité, avec même un peu de substance car ne perdons pas de vue que ce dôme est une parabole de la folie humaine poussée à son paroxysme. Je me demande toutefois si le fait que le projet ait vu le jour sur CBS et non sur Showtime -comme c'était prévu à l'origine- ne va pas mettre un frein à un certain nombre d'événements glauquissimes présents dans le roman... Dans tous les cas, on a trouvé là LA série de l'été qu'il ne faudra pas rater.

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SIBERIA - NBC

Sur le lointain territoire de Toungouska, en Sibérie, 16 candidats de télé-réalité sont expédiés dans cette zone anéantie en 1908 par une énorme explosion, suite à l'impact d'une mystérieuse météorite avec la Terre. Quand l'un des participants est grièvement blessé, et qu'aucune aide n'arrive, l'inquiétude monte d'un cran. D'autant que certains événements ne semblent pas liés au show. Face au danger, les compétiteurs doivent se serrer les coudes pour survivre...

Créé par Matthew Arnold. Avec Joyce Giraud, Miljan Milosevic, Natalie Scheetz, Johnny Wactor, Sabina Akhmedova, Sam Dobbins...

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 J'adore l'idée de Siberia. Comme j'adorais le point de départ de Persons Unknown, il y a deux étés, déjà sur NBC, ou même de The River l'an passé sur ABC. Mais je regrette que le budget alloué à ce type de projet soit toujours trop faible pour nous en mettre plein les yeux. Siberia avec les moyens de Terra Nova ? Là ça aurait de la gueule ! La force de cette nouveauté, en tout cas sur le pilote, est aussi sa faiblesse. Elle veut jouer à fond le jeu de la télé-réalité à tel point que l'on a vraiment l'impression de regarder, pendant environ 35 minutes, un épisode d'introduction tout à fait classique de Survivor ou Amazing Race. Tous les codes sont respectés. Ce n'est pas une parodie, c'est une exacte réplique de ce qui se fait. C'est donc assez déstabilisant. Le moment où les choses commencent à dérailler arrive trop tard à mon sens. On a déjà eu le temps de s'ennuyer, de piquer du nez même. J'aurais limite préféré que la série commence sur un flashforward, et je déteste pourtant ce procédé ! La toute dernière scène placée au tout début, par exemple. Mais je dois reconnaître un sacré talent à tous ces comédiens inconnus dont les dialogues sonnent hyper justes, improvisés, alors qu'ils ne le sont évidemment pas. Je ne peux pas dire que je me sois attaché aux candidats, mais il y a quelques personnalités qui se détachent et qui pourraient se révéler intéressantes par la suite. Mais la suite justement, à quoi doit-on s'attendre ? Ce pilote ne nous laisse pas d'indice. J'aurais voulu que l'émission s'arrête à la fin du premier épisode et que le chaos le plus total débute officiellement à partir de ce moment. Or, là, "l'aventure continue" comme on dit. Au-delà du malaise que cela provoque quand on pense à ce qui s'est passé dans la dernière édition de notre Koh Lanta, ça a tendance à couper l'envie de continuer... On ne passera probablement pas notre été en Sibérie en somme. 

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RAY DONOVAN - NBC

Un spécialiste des litiges les plus compliqués, controversés et confidentiels des familles les plus aisées de Los Angeles, a bien du mal à régler ses problèmes à lui, bien souvent d'ordre familial...

Créé par Ann Biderman (Southland). Avec Liv Schreiber (Scream 3, Les Insurgés), Jon Voight (Heat, Transformers, 24), Paula Malcomson (La Ligne Verte, Deadwood), Katherine Moennig (The L Word), Elliott Gould (American History X, M.A.S.H., Friends)...

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   Je l'avoue, je partais sur un a priori négatif en découvrant le pilote de Ray Donovan. En fait, depuis que ce projet de Showtime est dans les tuyaux, je ne le sens pas. Non seulement il ne m'attire pas à titre personnel mais je ne vois pas non plus comment il pourrait intéresser les autres. En clair, je pensais que ça ne marcherait jamais. Après avoir vu le premier épisode, je le pense toujours. Et ce n'est pas une question de fierté. Si j'avais été emballé, je n'aurais pas eu honte de le dire. Non vraiment, Ray Donovan a bien peu d'atouts à son actif. A vrai dire, je ne comprends pas bien pourquoi la chaîne câblée lui a donné son feu vert. Peut-être parce qu'elle a un côté Californication + House Of Lies, deux séries qui ont fait leurs preuves ? Autant j'ai de la sympathie pour la dernière, sans l'avoir poursuivie, autant la première est à mon sens ce que Showtime a fait de pire (et j'en ai vu 5 saisons !). Ray a un côté Hank Moody. Ray est tout sauf attachant, malgré ses failles. Ray n'a rien mais alors rien à voir avec la délicieuse et attendrissante Olivia Pope de Scandal. Poutant, ils ont le même métier. Sauf que l'une l'exerce dans dans le monde de la politique à Washington, et l'autre dans le Los Angeles des célébrités et des millionnaires. Parfois, j'ai pensé à Dirt en regardant ce pilote. Et ce n'est pas un compliment de ma part. En fait, j'ai pensé à plein de choses, mais je n'ai pas trouvé que Ray Donovan avait sa propre identité, ni de quoi nous donner envie de rester, au moins pour lui laisser une seconde chance. Ca part un peu dans tous les sens. Il y a peut-être trop de personnages, trop d'intrigues qui se mêlent (celle du retour du père de Ray étant tout sauf excitante) et une prétention dans le style qui n'a pas lieu d'être. Bon et puis je dois dire que la prestation de Liv Schreiber m'a totalement laissé de marbre, de même que celles de ses compagnons qui forment, globalement, une distribution bien peu attractive. Bref, je ne saurais quoi vous dire de plus. Ray Donovan sera peut-être le premier échec de Showtime depuis longtemps, et il sera mérité !

 

12 mai 2013

Coming Next [La Finale]

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Voici les résultats des différents rounds du Coming Next 2013 ! Rendez-vous un peu plus bas pour élire LE drama et LA comédie que vous attendez le plus, toutes chaînes confondues. Les chaînes américaines nous ont pris de cours en ayant déjà annoncé la quasi-totalité de leurs nouveautés, mais votez quand même pour les projets que vous aviez le plus envie de voir, pris ou pas... 

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Dramas


MARVEL'S AGENTS OF S.H.I.E.L.D. (22%) - GOTHICA (15%) - ONCE UPON A TIME: WONDERLAND (14%) - RESSURECTION (10%) - BETRAYAL (9%) - WESTSIDE (7%) - LUCKY 7 (6%) - BIG THUNDER (5%) - MIND GAMES / RECKLESS / MURDER IN MANHATTAN (3%)- DOUBT (2%) - KILLER WOMEN (1%)

Comédies

MIXOLOGY (24%) - TROPHY WIFE (20%) - SUPER FUN NIGHT (19%) - THE GOLBERGS (14%) - KEEP CALM AND KAREY ON (7%) - PULLING (US) (6%) - DIVORCE: A LOVE STORY (4%) - BAD MANAGEMENT / BACK IN THE GAME / SPY (US) (2%)

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Dramas

THE SIXTH GUN (20%) - BELIEVE (17%) - HATFIELDS & MCCOYS (15%) - CRISIS (14%) - THE BLACKIST (9%) - SECRET LIVES OF HUSBANDS & WIVES / I AM VICTOR (7%) - BLOODLINES / THE NIGHT SHIFT / WONDERLAND (3%) - IRONSIDE (2%)

Comédies

BRENDA FOREVER (20%) - MJF (15%) - ABOUT A BOY (13%) - ASSISTANCE / UNDATEABLE (11%) - GATES (7%) - WELCOME TO MY FAMILY / HOLDING PATTERNS (5%) - SEAN SAVES THE WORLD (4%) - FAMILY GUIDE / JOE, JOE & JANE (3%) - UNTITLED CRAIG ROBINSON (2%) - JOHN MULANEY SHOW (1%) - UNTITLED DANIELS & PADNICK PROJECT (0%)

 

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Dramas

HOSTAGES (27%) - INTELLIGENCE (18%) - ANATOMY OF VIOLENCE (10%) - THE SURGEON GENERAL (9%) -  THE ORDAINED (7%) - BACKSTROM / RECKLESS / THE ADVOCATES (6%) - NCIS:RED (5%) - BEVERLY HILLS COP / SECOND SIGHT (3%)

Comédies

THE CRAZY ONES (19%) - BAD TEACHER / SUPER CLYDE (18%) - MOM (16%) - MOTHER'S DAY (9%) - THE MCCARTHYS (8%) - FRIENDS WITH BETTER LIVES (5%) - THE MILLERS (3%) - WE ARE MEN (2%) - TAD QUILL PROJECT / JACKED UP (1%) - GAFFIFAN (0%)

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Dramas

BOOMERANG (32%) - DELIRIUM (16%) - ALMOST HUMAN (14%) - THE LIST (13%) - SLEEPY HOLLOW (10%) - RAKE (7%) - GANG RELATED (5%) - WILD BLUE (3%)

Comédies

US AND THEM (27%) - TO MY FUTURE ASSISTANT (17%) - SURVIVING JACK (16%) - DADS (12%) - BROOKLYN 99 (10%) - ENLISTED (8%) - TWO WRONGS / THE GABRIELS (5%) 

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THE HUNDRED (24%) - THE SELECTION 2.0 (21%) - STARCROSSED (14%) - THE TOMORROW PEOPLE (13%) - THE ORIGINALS (11%) - REIGN (9%) - BLINK (6%) - COMPANY TOWN (2%)

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Attention, vous ne pouvez voter que pour un seul projet par catégorie ! 

 

 

6 mai 2013

Grilles Imaginaires 2013/2014 [NBC]

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Dans une semaine tout pile, NBC dévoilera à la presse et aux annonceurs sa grille de la saison 2013/2014. Parce que je suis un peu cinglé, je vous dévoile aujourd'hui la mienne. J'ai essayé d'être aussi réaliste que possible. Je vous laisse en juger et je vous invite à vous exprimer en commentaires, m'insulter si vous le souhaitez et imaginez vos propres grilles. Enjoy !

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   Avant-propos : Pour construire cette grille, je suis parti du principe -présomptueux peut-être- que la saison de NBC allait être coupée en deux (quitte à déborder sur l’été) avec les Jeux Olympiques en césure. Ils serviront de plateforme considérable pour promouvoir certaines nouveautés, tant en publicité qu'en diffusions exceptionnelles. Je suis également parti dans l'idée que la chaîne allait commander des saisons façon « câble » pour plusieurs séries afin de coller à cette stratégie, qui a fait ses preuves avec The Following sur la FOX par exemple.

 

  • Le dimanche, rien à signaler. C’est la soirée la plus puissante de la chaîne.

 

  • Le lundi, après de longues hésitations, j’ai décidé de laisser Revolution en place, avec une deuxième saison d’une quinzaine d’épisodes. Mais je ne suis pas sûr que NBC ait cette sagesse... Parvenir à dominer sur les 18/49 ans n’a pas de prix, même si c’est de moins en moins vrai pour la série. J’imagine très bien, après les JO, qu’elle soit remplacée par The Sixth Gun de préférence –ce serait un crime de ne pas tenter le coup- ou Believe, pour rester dans du J.J. Abrams.

 

  • Le mardi, exit les comédies à 21h, et place à ce qui semblerait être selon les tests le drama le plus réussi de la saison pour la chaîne : The Blacklist. C’est l’une des meilleures cases qu’elle peut lui offrir. Après les JO, je vois bien NBC la remplacer par Crisis. Mais je vois en tout cas mal les deux séries cohabiter dès la rentrée. Elles me paraissent trop proches. Et je n’imagine pas cette dernière tenir sur plus de 13-15 épisodes. A 22h, même si la compatibilité est loin d’être optimale, je laisserais Parenthood qui est loin de démériter et qui a en plus obtenu une commande de 22 épisodes cette fois. Ce serait risqué de la bouger, même si pour la thématique comédie familiale, le jeudi 22h n’aurait pas été un mauvais choix à mon sens…

 

  • Le mercredi, deux nouveautés pour une soirée procédural. D’abord la série judiciaire légère I Am Victor, en laquelle je crois pas mal ; puis Chicago Fire avancée d’une heure, avec une possibilité d’élargir ainsi son public (surtout si The Voice s’installe en début de saison le mercredi 20h pour la booster) ; et enfin The Night Shift, une série médicale un peu plus sombre. En cas d’échec, le spin-off de Chicago Fire pourrait s’installer là en mi-saison, mais je ne l’imagine vraiment pas débarquer dès la rentrée en tout cas.

 

  • Le jeudi, coup de poker avec 4 nouveautés à la suite. Coup d’envoi avec la comédie de Michael J.Fox, puis celle produite par Jason Bateman (ou Welcome To My Family éventuellement), ensuite la multi-caméra de et avec Sean Hayes, qui rappellera la belle époque de Will & Grace, et enfin About A Boy pour rester dans la thématique familiale. A 22h, je caserais SVU là un peu par défaut. Lancer un nouveau drama après quatre nouvelles comédies vraiment pas sûres de fonctionner, ce serait simplement du suicide intégral (mais NBC y est habitué), autant miser sur une valeur sûre. Et comme c’est là que des rediffusions de SVU ont été proposées dernièrement…

 

  • Le vendredi, Grimm retourne dans sa case après sa promotion temporaire du printemps. On lui associe Dracula qui ne marchera de toute façon pas, peu importe la case. Et comme elle ne serait pas à sa place à 20h, on switche avec Deadline.

 

  • A la mi-saison, NBC peut tenter un duo de comédies féminines avec Assistance et Brenda Forever, même si je ne sais pas très bien où… le mercredi 20h ? Au pire, elles seront reléguées à l’été ou à la toute fin de saison une fois que la chaîne aura annulé la moitié de ses comédies. Quant à Parks And Recreation et Go On (que je renouvelle pour l’honneur, oui !), je les imagine bien ensemble, quelque part, un jour peut-être… Hatfields & McCoys, je la garde uniquement parce que c’est un beau projet, avec un super script et que ça me ferait mal au cœur de ne pas la retrouver la saison prochaine. Mais je crains qu’elle ne marche de toute façon pas… Je n’oublie évidemment pas les Biggest Loser et autres Celebrity Apprentice qui trouveront bien une place à un moment donné, entre les deux sessions de The Voice.

 

Pour en savoir plus sur les pilotes de NBC et votez pour vos favoris, rendez-vous dans le Coming Next Comédies et le Coming Next Dramas !

 

28 avril 2013

Coming Next [Round 7 : NBC / Dramas]

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 Après une saison moins mauvaise que prévu, en grande partie grâce à deux cycles de The Voice, NBC a encore un chemin énorme à parcourir avant de retrouver des audiences décentes, qui ne soient pas dignes d'une chaîne câblée. Hormis Revolution et Chicago Fire, qui s'en sont sortie correctement côté dramas, la chaîne a dû annuler Do No Harm, Deception et probablement Hannibal bientôt. Sans compter l'échec cuisant de Smash saison 2. Ses séries les plus fortes ne sont pas non plus à des niveaux d'audiences mirobolants (Parenthood, Grimm, New York Unité Spéciale). Je ne parle pas des comédies, qui ont fait l'objet d'un précédent article. Heureusement, elle possède probablement la plus belle liste de projets en cette saison des pilotes, avec un peu de tout. Je vous laisse en juger. En choisissant les bons et en les programmant bien, NBC peut espérer relever enfin la tête... 

 

Nouveauté 2013 : lorsque le logo LullaRecommande2 apparaît, c'est que je recommande le pilote (en toute humilité).

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Tous les synopsis suivants sont tirés de mon dossier La Saison des Pilotes 2013 sur AlloCiné

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1. THE BLACKLIST

Créé par Jon Bokenkamp (Taking lives, destins violés).

Le criminel le plus recherché du monde se rend mystérieusement à la police et offre ses services en dénonçant tous ceux avec qui il a collaboré sur ses crimes par le passé. Sa seule contrepartie : travailler avec un agent du FBI débutant avec qui il n'a semble-t-il aucune connexion...

Avec James Spader (Boston Justice, The Office, Lincoln) , Megan Boone (Blue Bloods, Los Angeles Police Judiciaire), Ryan Eggold (Dirt, 90210), Diego Klattenhoff (Homeland, Men In Trees, Mercy), Harry Lennix (Dollhouse, 24, Matrix), Charles Baker (Breaking Bad), Annet Mahendru (The Americans), Ilfenesh Hadera....

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2. BLOODLINES

Créé par David Graziano (Felicity, Terra Nova, SouthLAnd). Produit et réalisé par Peter Berg (Friday Night Lights, Chicago Hope).

Une orpheline de 18 ans nommée Bird Benson se retrouve au cœur d'une bataille ancestrale entre deux familles rivales de tueurs et de mercenaires. Entraînée par un expert en arts-martiaux toute sa jeunesse, elle doit maintenant retrouver sa mère et accepter de la tuer pour pouvoir mener une vie normale...

Avec Skyler Samuels (The Nine Lives Of Chloe King, The Gates), Kadee Strickland (Private Practice), Jonathan Banks (Breaking Bad), Tom Everett Scott (New York Police Judiciaire, SouthLAnd), Chris Zylka (Kaboom, Secret Circle), Tzi Ma (24, Le Flic de Shanghaï)...

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3. THE NIGHT SHIFT

Créé par Jeff Judah (90210) & Gabe Sachs (90210). Réalisé par Pierre Morel (Le Transporteur, Taken, Zero Hour).

Les nuits d'un groupe de docteurs venus de l'Armée pendant leurs gardes aux urgences de l'hôpital de San Antonio...

Avec Freddy Rodriguez (Six Feet Under, Ugly Betty), Jill Flint (Royal Pains, The Good Wife), Ken Leung (Lost), Brendan Fehr (Roswell), Brigid Brannagh (Army Wives), Jeananne Goossen (The Following, Alcatraz), Eoin Macken (Merlin)...

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4. BELIEVE

Créé par Alfonso Cuarón (Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban) et Mark Friedman (The Forgotten). Produit par J.J. Abrams et Bryan Burk.

Bo, à 10 ans, est dotée de pouvoirs mystérieux, mais le découvre à peine. Orpheline, elle assiste au meurtre de ses nouveaux parents adoptifs. La femme qui les a assassinés avait pour mission de récupérer la jeune fille. Traquée, elle doit désormais se cacher. Elle est protégée par un homme qui vient de s'évader de prison, aidé et recruté par une organisation secrète. Ensemble, ils parcourent les Etats-Unis...

Avec Johnny SequoyahJack McLaughlin (Crash, Savages, Sécurité Rapprochée), Kyle MacLachlan (Twin Peaks, Desperate Housewives), Delroy Lindo (The Chicago Code, Kidnapped), Jamie Chung (Once Upon A Time, Sucker Punch), Arian MoayedSienna Guillory (Resident Evil)...

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LullaRecommande2

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5. SECRET LIVES OF HUSBANDS & WIVES

Créé par Sascha Penn. Produit par Jerry Bruckheimer (Les Experts, Pirates des Caraïbes). Réalisé par Mark Pellington (Cold Case, Red Widow).

Une mère au foyer qui vit dans la communauté de Paradise Heights en Californie séduit le père de famille sur qui toutes les voisines fantasment lorsque sa femme le quitte. Soudainement, elle n'est plus la bienvenue parmi ses amies et son propre mariage est en danger. Tout se complique lorsqu'un meurtre et l'enquête qui en découle secouent tout le quartier...

Avec Martin Henderson (Men In Trees, Off The Map), Jesse L. Martin (New York Police Judiciaire, Ally McBeal, Smash), James Tupper (Men In Trees, Mercy, Revengz, Grey's Anatomy), Laura Allen (Dirt, Awake, Les 4400), Nicole Ari Parker (Boogie Nights, Soul Food), Perrey Reeves (Entourage)...

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6. THE SIXTH GUN

Ecrit par Ryan Condal. Adapté du comic-book de Cullen Bunn & Beian Hurtt. Produit par Carlton Cuse (Lost, Bates Motel). Réalisé par Jeffrey Reiner (Friday Night Lights, The Event, Awake).

Lorsque le dernier des six pistolets mythiques de l'Ouest, le plus puissant et le plus dangereux, refait surface dans les mains d'une innocente jeune fille nommée Becky Montcrief, les forces du mal se réveillent. Des vilains que tout le monde pensait morts partent à la recherche de l'objet avec la ferme intention de tuer Becky, le seul moyen de le posséder pleinement à leur tour. Seul Drake Sinclair, un combattant égoïste mais courageux, met tout en oeuvre pour s'inteposer...


Avec Laura RamseyMichiel Huisman (Treme, Nashville), James LeGros (Ally McBeal, Sleeper Cell, Mercy, Girls), W. Earl Brown (Rogue, Scream, Deadwood), Elena Satine (Magic City), Graham McTavish (Le Hobbit, 24), Pedro Pascal (The Good Wife, Lights Out, Red Widow), Chin Han (Arrow, Last Resort), Alis Hodge (Leverage)...

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LullaRecommande2

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7. IRONSIDE

Créé par Michael Caleo. Adapté de la série L'Homme de fer. Réalisé par Peter Horton (Grey's Anatomy).

 A la suite d'une fusillade, le détective Robert T. Ironside se retrouve en fauteuil roulant. Malgré son handicap, il continue de mener avec brio les enquêtes les plus délicates, aidé par son équipe d'inspecteurs triés sur le volet.

Avec Blair Underwood (Sex & The City, The Event, LAX, Dirty Sexy Money), Pablo Schreiber (Weeds, A Gifted Man), Brent Sexton (The Killing US, Life, Deadwood), Spencer Grammer (Greek), Neal Bledsoe (Smash, Ugly Betty), Kenneth Choi (Sons Of Anarchy)...

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8. HATFIELDS & MCCOYS

Créé par John Glenn (L'oeil du mal). Produit par Charlize Theron. Réalisé par Michael Mayer (Smash).

A Pittsburgh, lorsqu'un homme puissant est assassiné alors qu'il vient juste de sortir de prison après avoir été condamné pour un crime qu'il n'a pas commis, deux familles rivales légendaires, les Hatfield et les McCoy, se refont la guerre, malgré des années de trêve, afin de prendre le contrôle de la ville...

Avec Virginia Madsen (Candyman, Sideways, The Event), Rebecca De Mornay (Risky Business, Urgences, John From Cincinnati), James Remar (Dexter, Sex & The City, Jericho), Patrick Flueger (Scoundrels, Les 4400), Jesse Lee Soffer (The Mob Doctor), Sophia Bush (Les Frères Scott, Partners), Nick WestrateAnnie Ilonzeh (Charlie's Angels, Arrow), Li Jun Li (The Following, Damages)...

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LullaRecommande2

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9. I AM VICTOR

Ecrit par par Mark Goffman (À la Maison blanche, Studio 60 on the Sunset Strip). Produit par Katie Jacobs (Dr House). Adapté du roman de Jo Nesbø.

Victor Port est un avocat spécialisé dans le divorce qui possède un point de vue unique sur les relations amoureuses. Bien qu'il soit marié -à la fille de son patron- et père de deux enfants, il ne peut s'empêcher de séduire constamment, notamment ses clientes, et de coucher avec la plupart d'entre elles. Lorsque la nouvelle recrue de son cabinet s'avère être sa conquête de la veille, son petit manège se complique...

Avec John Stamos (La Fête à la maison, Urgences), Megan Dodds (Les Experts: Manhattan), Matthew Lillard (Scream, Scooby-Doo), Terry Kinney (Oz, Mentalist, NYC 22), Lorenza IzzoJosh Zuckerman (Desperate Housewives, 90210), Angela Sarafyan (The Good Guys), McKaley Miller (Hart Of Dixie), Kosha Patel...

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10. UNTITLED RAND RAVICH PROJECT

Créé par Rand Ravich (Life). Réalisé par Phillip Noyce (Revenge).

A Washington DC, un agent secret idéaliste se retrouve à l'épicentre d'une crise internationale le premier jour de sa prise de fonctions lorsque le fils du Président ainsi que quelques uns de ses camarades sont kidnappés. Parmi eux : sa nièce. Sa quête de vérité au plus haut niveau du pouvoir et de la corruption va le forcer à dépasser les limites qu'il s'était pourtant fixées...

Avec Gillian Anderson (X-Files, Hannibal), Rachael Taylor (Grey's Anatomy, 666 Park Avenue), Dermot Mulroney (Zodiac, Le mariage de mon meilleur ami, New Girl, Enlightened), James Lafferty (Les Frères Scott), Michael Beach (New York 911), Max Martini (Revenge, The Unit), Halston Sage, Max Schneider, Lance Gross...

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11. WONDERLAND

Créé par Whit Anderson. Produit par Anthony E. Zuiker (Les Experts).

Clara, une jeune femme à qui la vie n'a pas fait de cadeaux, se retrouve en guerre contre la Reine de Cœur du Pays des merveilles...

Le tournage du pilote a été repoussé à l'été.

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A vos votes ! Commentaires appréciés.

 

27 avril 2013

Wonderland [Pilot Script]

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WONDERLAND

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Whit Anderson. Produit par Anthony E. Zuiker (Les Experts). Adapté de Lewis Carroll. Pour ABC Studios, Universal Television, Brillstein Entertainment & NBC. 56 pages.

 

   Le conte d’Alice au Pays des Merveilles est l’un des plus beaux et excentriques qui soient. C’est sans doute pour cette raison que même un réalisateur aussi talentueux que Tim Burton n’a pas su lui rendre l’hommage qu’il méritait. A partir de là, il n’est pas très étonnant de découvrir que le Wonderland de NBC ne s’en sort pas mieux. Ses tentatives de se démarquer de l’histoire originale sont louables mais discutables. La série ne suit pas Alice, mais Clara, une jeune femme qui semble avoir à peu près le même caractère qu’elle, et qui est une Cosette comme on n’en fait plus ! Elle vit dans la misère la plus totale : maison à l’abandon, plus d’électricité faute de pouvoir payer les factures, un petit frère au lycée dont elle doit s’occuper, un père mystérieusement disparu et une mère qui se bat contre la folie en hôpital psychiatrique. Pour couronner le tout, Clara travaille dans un diner sordide, avec un patron imbuvable. Bref, le premier acte du script qui montre sa vie est tout sauf joyeux et enthousiasmant. Puis la magie et les lapins blancs font leur entrée en scène. Là, le pilote démarre… mais le plaisir est de courte durée.

   Dans cette version, point de chute vertigineuse pour atteindre Wonderland mais le passage sous un pont dans un coin miteux de Detroit. Oui, autant choisir une ville bien tristounette. C’est beaucoup moins impressionnant. D’autant qu’il est question d’accident de voiture et de bouteille de bière à ce moment-là. Clara est jolie mais tout sauf glamour. Je suis curieux de voir ce que va donner le petit voyage en ascenseur qui entraîne l’héroïne et le lapin blanc –qui prend forme humaine- au cœur de la forêt enchantée. La description très fantasque fait envie. Mais n’oublions pas qu’il s’agit d’une production ABC Studios… Donc avec des effets-spéciaux très limités façon Once Upon A Time. Quoiqu'Universal Television semble vouloir mettre la main à la pâte aussi. Ce qu’il faut savoir sur Wonderland, et c’est là toute l’originalité de cette version : point de Reine de Cœurs ou de Reine Rouge –à ce stade en tout cas- puisque c’est Alice elle-même qui domine le Royaume ! Oui mais cette Alice, si elle a gardé son goût pour la facétie, est devenue méchante. Et ça, c’est surprenant, certes, mais pas très engageant. Je vais même vous spoiler : elle a volé le père de Clara depuis 8 ans pour en faire sa chose ! Elle lui a lavé le cerveau à coup de merveilles et elle est bien décidée à le garder près d’elle. C’est ainsi qu’une guerre naît entre Clara et Alice. L’une a quelques alliés pour l’aider, l’autre possède une armée. Ce n’est pas très équitable. Mais le rapport de force est amené à s’inverser car une rébellion se prépare à Wonderland. Alice la despote s’est mise tout son peuple à dos ! Au bout du compte, on se retrouve avec les mêmes enjeux que dans l’histoire originale mais avec un glissement des personnages. Point de Chapelier fou, de Chenille, ou tout autre personnage mythique du conte en dehors du Lapin et d’Alice pour le moment. C’est un peu frustrant. Et puis je me dois d’insister : on n’a pas envie de détester Alice ! Bien sûr qu’il y aura des explications derrière tout ça et qu’elle redeviendra bonne et aimante à la fin, mais le mal est déjà fait. Il y a une scène où elle coupe sans vergogne la tête d’un de ses assaillants. Elle veut en faire de même pour Clara à cause d’un mot de trop… Mouais. On revient dans la réalité par la suite, on fait la rencontre de la mère de l’héroïne… et tout se déroule sans que l’on s’y intéresse vraiment. Ce Wonderland n’est pas très plaisant et la réalité est juste trop déprimante !

   J’ignore si NBC va réellement tourner ce pilote après l’avoir repoussé, officiellement pour des raisons de production, mais le fait qu’ABC se lance dans un spin-off de Once Upon A Time se déroulant justement au Pays des Merveilles et qui risque fortement d’être validé me fait dire que l’on ne verra jamais le bout du nez de cette Clara. Et je crois que l’on ne rate rien. Ce Wonderland manque de fantaisie, de « merveilles ». Il est trop sombre, trop déprimant, trop facile. Il en décevrait plus d’un. Je ne suis pas contre une Alice plus dark, pourtant. Je trouverais même ça intéressant. Mais pas comme ça. Par ailleurs, je soupçonne fortement le président de NBC d’être monomaniaque et d’avoir un problème avec sa fille –s’il en a une- car entre Believe, The Sixth Gun, l’horrible Bloodlines et Wonderland, il est toujours question d’une relation père/fille compliquée ! Les deux premières nous suffiront –et raviront- amplement.

25 avril 2013

The Sixth Gun [Pilot Script]

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THE SIXTH GUN

Drama // 42 minutes

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Ecrit par Ryan Condal. Adapté du comic-book de Cullen Bunn & Beian Hurtt. Produit par Carlton Cuse (Lost, Bates Motel). Réalisé par Jeffrey Reiner (Friday Night Lights, The Event, Awake). Pour Universal Television & NBC. 66 pages.

Lorsque le dernier des six pistolets mythiques de l'Ouest, le plus puissant et le plus dangereux, refait surface dans les mains d'une innocente jeune fille nommée Becky Montcrief, les forces du mal se réveillent. Des vilains que tout le monde pensait morts partent à la recherche de l'objet avec la ferme intention de tuer Becky, le seul moyen de le posséder pleinement à leur tour. Seul Drake Sinclair, un combattant égoïste mais courageux, met tout en oeuvre pour s'interposer...


Avec Laura Ramsey, Michiel Huisman (Treme, Nashville), James LeGros (Ally McBeal, Sleeper Cell, Mercy, Girls), W. Earl Brown (Rogue, Scream, Deadwood), Elena Satine (Magic City), Graham McTavish (Le Hobbit, 24), Pedro Pascal (The Good Wife, Lights Out, Red Widow), Chin Han (Arrow, Last Resort), Alis Hodge (Leverage)...

 

   Avec le script de The Hundred, la CW frappe fort, mais avec celui de The Sixth Gun, NBC va encore plus loin. Pardonnez par avance mon enthousiasme, qui vous fera miroiter une série tout à fait exceptionnelle que l'on aura peut-être jamais la chance de voir portée à l'écran ou dont le pilote ne sera pas en live à la hauteur de ce qu'il est sur le papier, mais je me dois de vous faire part de mon ressenti le plus brut. Au fil des pages, j'ai eu l'impression d'être face à un hit en puissance. Rien que ça. Je sais que c'est dangereux de dire ça, surtout que l'on parle là d'un projet développé par NBC. Mais il a le potentiel de contribuer au sursaut du network, initié par The Voice et Revolution, dans une bien moindre mesure. Il a un côté The Walking Dead, renforcé par ses origines -il s'agit aussi de l'adaptation d'un comic-book- que l'on ne peut ignorer. Et puis pardon de l'évoquer une fois de plus, mais Lost n'est pas loin non plus. Pas dans le thème, ni dans les personnages et encore moins dans le déroulement des événements, mais dans l'aura. Carlton Cuse est d'ailleurs de la partie côté production et on murmure que le pilote aurait coûté la bagatelle de 10 millions de dollars. S'il y a une chose dont on peut être sûr, c'est que visuellement, on aura droit à quelque chose de surperbe. Le tournage s'est déroulé dans le Nouveau Mexique, au coeur de ses sublimes paysages désertiques, très cinématographiques, de quoi se consoler un peu de la disparition de Breaking Bad quii surviendra cet été. 

   Vous décrire The Sixth Gun n'est pas une mince affaire. Concernant l'histoire, je n'ai pas envie de vous en dire plus que ce qui est déjà évoqué dans le pitch ci-dessus. Ce serait vous gâcher le plaisir. Sachez simplement que le créateur ne s'embarrasse pas de faux-mystères et distille, tout au long du pilote, les principales informations qui nous permettent de comprendre l'origine de ces fameux pistolets. Ce n'est d'ailleurs pas vous spoiler que de dire qu'au terme de ce premier épisode, les enjeux sont clairement définis : une fois les différents camps formés -et il n'y en a pas que deux- nos héros se lancent dans une course-poursuite pour prendre possession des 4 pistolets qui leur manquent et, ainsi, sauver le monde ! Mais il s'agit de sauver leurs peaux avant tout. La scène d'ouverture devrait être la plus impressionnante de toutes les scènes d'ouverture non pas de l'histoire, mais au moins de ces deux ou trois dernières années. L'exécution a intérêt d'être à la hauteur car à l'écrit, c'est fascinant, perturbant même, violent. Elle se déroule dans une abbaye perdue dans le désert. Avec des moines, un prisonnier et des... ! Je laisse libre cours à votre imagination. Dans la suite de l'épisode, il n'y a jamais de temps mort. Il se passe énormément de choses, dans différents lieux (un canyon, une petite ville, une ferme quasi-abandonnée...) avec des personnages très différents et déjà complexes (dont un qui passe l'intégralité de l'épisode dans un cercueil), mais qui finissent tous par rejoindre dans un hôtel luxueux pour une fin d'anthologie ! Prenez cette réfèrence avec des pincettes, mais il y a alors comme une ambiance à la Tarantino façon Django Unchained. Je ne sais d'ailleurs pas comment NBC pourrait programmer la série avant 22h, vu le contenu extrêmement violent de certaines scènes et le potentiel érotique de quelques autres (l'hôtel luxueux que j'évoquais est rempli de prostituées et de clients que l'on est amené à croiser dans des positions plus que charnelles). Les dialogues sont soignés, avec ce qu'il faut d'humour pour détendre l'atmosphère de temps en temps. Les personnages... Ah... C'est un peu compliqué de parler d'eux sans entrer dans les détails. Ce sont des héros atypiques car ils sont à peu près tous mauvais, en dehors de l'héroïne, même si cette dernière n'a pas d'autre choix que d'embrasser sa part d'ombre et devrait être amenée à le faire de plus en plus, qu'elle le veuille ou non. Il y a deux duos de brigands, dont un est sans doute plus attachant que l'autre. Parmi eux, certains protagonistes deviendront forcément irritants par la suite. Le défi sera de nous faire adorer les détester. Il n'y a que deux personnages féminins, mais ils sont aussi forts l'une que l'autre et promettent de grands moments. Retenez bien le nom de Miss Hume. Elle ne devrait laisser personne indifférent ! 

   The Sixth Gun nous entraîne dans une exploration hors du commun, à mi-chemin entre la série western, d'aventure, fantastique et soap, qui n'est pas sans rappeler dans l'esprit la saga La Tour Sombre de Stephen King, même s'il n'est pas question ici de voyages dans le temps (du moins pas encore) et que sa mythologie, aussi riche soit-elle, parait un peu moins complexe (et ce n'est pas un mal). Je la soupçonne d'avoir cette capacité rare à rassembler un public très large, des hommes aux femmes, des jeunes aux moins jeunes. Ce projet unique en son genre doit absolument voir le jour. En revanche, il aurait dû naître sur le câble. Il faut donc espérer que NBC aura la sagesse d'en commander une première saison d'une douzaine d'épisodes, pas plus. Et si on tenait, enfin, "Le nouveau Lost" ? 

24 avril 2013

Coming Next [Round 6: NBC / Comédies]

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Alors que NBC est dans un état pitoyable en dehors du succès de The Voice (qui ne sera pas éternel si deux éditions sont programmées chaque année), côté comédies une ère s'achève : celle des comédies multi-récompensées mais dites "de niche" telles que The Office et 30 Rock. Si Parks And Recreation devrait en être la dernière représentante l'an prochain, NBC abandonne quasiment les comédies de bureau pour des formats plus familiaux ou dits "de potes", à l'image de MJF, directement commandée en série et signant le grand retour de Michael J.Fox à la tête d'une comédie. Deux projets relativement ambitieux, Girlfriend In A Coma et Donor Party, ont été repoussés à l'année prochaine, faute de trouver leur lead. Avec 13 pilotes commandés, NBC devrait en valider beaucoup, d'autant que The New Normal, Up All Night, 1600 Penn et quelques autres ne devraient pas être renouvelées. A l'exception de Go On

 

Nouveauté 2013 : lorsque le logo LullaRecommande2 apparaît, c'est que je recommande le pilote (en toute humilité).

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Tous les synopsis suivants sont tirés de mon dossier La Saison des Pilotes 2013 sur AlloCiné

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1. HAPPINESS

Créé par Victor Fresco (Better Off Ted). Produit par Sean Hayes (Hot In Cleveland). Multi-camera.

Un père doit apprendre à élever sa fille de 14 ans qui vient tout juste d'emménager avec lui alors qu'au boulot, il a affaire à un nouveau patron pas franchement commode...

Avec Sean Hayes (Will & Grace, Smash), Linda Lavin (Alice), Thomas Lennon (Reno 911!), Lindsay Sloane (Grosse Pointe, Sabrina), Echo Kellum (Ben & Kate)...

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2. HOLDING PATTERNS

Créé par Justin Spitzer (The Office). Multi-camera.

La veille de son mariage avec Sabrina, sa petite amie de longue date, Griffin Brady, ainsi que sa meilleure amie et le frère de celle-ci, sont victimes d'un crash d'avion. Ils survivent tous au drame mais leurs vies ne seront plus jamais les mêmes...

Avec Erinn Hayes (Worst Week, Parenthood, Guys With Kids), Humphrey KerLuka Jones (Up All Night), Kate Lang Johnson (Perdons Unknown), Nelson Franklin (New Girl, The Office, Traffic Light), Oscar Núñez (The Office), Kimiko Glenn...

Lire la critique du script

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3. ...THEN CAME ELVIS

Créé par DJ Nash ('Til Death). Produit par Jason Bateman (Arrested Development).

Librement inspirée de la vie de DJ Nash, cette comédie est centrée sur un fils qui idolâtre son père aveugle et qui s'amuse des excentricités de sa mère qui se comporte comme une adolescente, alors que la famille se rapproche petit à petit après une période post-divorce difficile...


Avec Parker Posey (Party Girl, The Big C, The Good Wife), J.K. Simmons (The Closer, New York Police Judiciaire), Harold Perrineau (Lost, The Wedding Band), Eli Baker, Ava Deluca-Verley...

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4. JOE, JOE & JANE

Créé et produit par Joe Port & Joe Wiseman (Voilà!, Son Of The Beach), inspiré de leur propre vie. Multi-camera.

Un auteur de livre pour enfants qui fuit toujours les conflits se retrouve au coeur d'une guerre perpétuelle entre deux de ses proches : sa femme et son meilleur ami et partenaire dans le travail. L'histoire non pas d'un couple, mais d'un "trouple" !

Avec Sally Pressman (Army Wives), Dave Annable (Brothers & Sisters, 666 Park Avenue), Will Greenberg (Cloverfield), Larry Wilmore (The Bernie Mac Show)...

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5. THE JOHN MULANEY SHOW

Créé par John Mulaney (Saturday Night Live). Produit par Lorne Michaels (Saturday Night Live, 30 Rock, Up All Night). Multi-camera.

Inspiré de la propre vie du comédien John Mulaney. Un jeune homme qui aimerait devenir enfin quelqu'un de bien met en danger ses relations amicales...

Avec John Mulaney, Elliott Gould (American History X, Ocean's Eleven), Martin Short (Damages, How I Met Your Mother), Griffin Newman (Political Animals), Nasim Pedrad (Saturday Night Live, Urgences)...

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6. ASSISTANCE

Ecrit par Leslye Headland (Terriers, Bachelorette). Basé sur sa pièce de théâtre Assistance. Produit par Will Ferrell

Les tribulations de Nora Johnson, l'assistante idéaliste d'un producteur de film excentrique et autoritaire, qu'elle admirait avant de l'avoir rencontré et qui la terrifie aujourd'hui. Avec ses collègues, elle essaye tant bien que mal, jour après jour, de satisfaire ses exigences, quitte à faire passer sa vie personnelle au second plan, au grand dam de sa soeur, avec qui elle vit, et de son petit ami...

Avec Krysten Ritter (Breaking Bad, Don't Trust The B), Zach Cregger (Guys With Kids), Alfred Molina (Monday Mornings, Los Angeles Police Judiciaire), Peter Cambor(The Wedding Band, NCIS Los Angeles), Vinette Robinson (Sherlock)... 

Lire la critique du script

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7. UNTITLED CRAIG ROBINSON PROJECT

Créé par Owen Ellickson (The Office). Produit par Greg Daniels (The Office, Parks And Recreation, Les Simpson).

Un musicien talentueux mais torturé doit se faire à sa nouvelle vie de professeur de musique dans une école primaire, entre ses collègues pas toujours bien intentionnés et les tentations que représentent les mamans célibataires...

Avec Craig Robinson (The Office), Jean Smart (Samantha Who?, Harry's Law, 24), Larenz Tate (House Of Lies, Rescue Me), Amanda Lund, Amandla Stenberg...

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8. ABOUT A BOY

Créé et produit par Jason Katims (Friday Night Lights, Parenthood). Réalisé par Jon Favreau. Adapté du film avec Hugh Grant.

Le lien particulier entre un homme célibataire immature et un jeune garçon qui emménage dans l'appartement voisin avec sa mère, célibataire elle aussi...

Avec David Walton (Bent, New Girl, Perfect Couples), Minnie Driver (The Riches, Will & Grace, Will Hunting), Benjamin Stockham (1600 Penn), Leslie Bibb (Popular, Preuve à l'appui, GCB), Anjelah N. Johnson, Al Madrigal (La Nouvelle Vie de Gary)...

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9. UNDATEABLE

Créé par Adam Sztykiel (Le Témoin Amoureux, Date Limite). Produit par Bill Lawrence (Scrubs, Cougar Town). Multi-camera.

Suite au départ de son meilleur ami et colocataire, fin prêt pour une vie à deux, Danny Beaman, un célibataire qui multiplie les aventures sans lendemain et qui s'en satisfait, fait la rencontre de Justin, le jeune propriétaire d'un bar qui cherche un appartemment... et l'amour, depuis toujours. Il décide de le prendre sous son aile, lui et sa bande d'amis qu'il surnomme les "Undateables" car ils sont tous moins doués les uns que les autres pour draguer...

Avec Chris d'Elia (Whitney, Glory Daze), Brent Morin, Rick GlassmanBriga Heelan (Cougar Town, Jane By Design), Bianca Kajlich (Rules Of Engagement), Ron Funches, Matthew Wilkas (Gayby)...

Lire la critique du script

LullaRecommande2

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10. UNTITLED DANIELS & PADNICK PROJECT

Créé par Robert Padnick (The Office). Produit par Greg Daniels (The Office, Parks And Recreation, Les Simpson).

Matthew, un innocent et vulnérable jeune homme dans la vingtaine, est poussé par sa bande d'amis à reprendre sa recherche de l'âme sœur malgré les différents échecs qu'il a subis. Pourtant, ils n'ont pas vraiment de leçon à lui donner...

Avec Mike Castle, Ellen Woglom (Californication, Crash), Eric André (Don't Trust The B****), Adhir Kalyan (Aliens In American Rules Of Engagement)...

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11. WELCOME TO MY FAMILY

Créé par Mike Sikowitz (Rules of Engagement).

Une grossesse imprévue force deux familles que tout oppose à se rapprocher...

Avec Mary McCormack (US Marshals, Deep Impact) , Mike O'Malley (Glee, Oui, chérie !), Ricardo Chavira (Desperate Housewives), Justina Machado (Six Feet Under, Private Practice), Ella Rae Peck (Deception, Gossip Girl)...

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12. GATES

Créé par Cathy Yuspa (Ce que veulent les femmes, Un Gars du Queen) & Josh Goldsmith ('Til Death). Remake de la série anglaise Gates.

Les portes de l'école de leur fille devient vite un lieu de rencontres improbables et un champ de mines favorable aux rivalités, maladresses et autres quiproquos, pour un couple fraîchement débarqué dans une nouvelle ville...

Avec Kathleen Rose Perkins (Episodes), Ken Marino (Party Down, Veronica Mars, Dawson), Greg Germann (Ally McBeal, Raising Hope), Diana Maria Riva (Rob, The Good Guys), Christina Kirk...

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13. BRENDA FOREVER

Ecrit par Andrew Leeds (Rex is not your lawyer) & David Lampson.

1995. Brenda, 13 ans, est une jeune fille en surpoids qui n'a pas froid aux yeux, dont les hormones sont en ébullition. Avec sa meilleure amie, Pearl, plus réservée, elle ne rêve que d'une chose : être enfin une adulte et mener la grande vie. En attendant, un garçon de l'école lui plait et elle a bien l'attention de l'attirer dans ses filets... 2013. Brenda, 31 ans, est devenue une jolie femme, elle a maigri, elle est devenue une musicienne accomplie, mais dans sa tête, elle a toujours 13 ans. Alors qu'elle est en couple, elle n'a d'yeux que pour l'un de ses collègues. Contre l'avis de Pearl, qu'elle traîne toujours comme un boulet depuis toutes ces années, et de Neil, son meilleur ami qui est sur le point de se marier, elle décide de proposer à son officiel et à son obsession une partie à trois, à leurs risques et périls...

Avec Ellie Kemper (The Office), Da'Vine Joy RandolphStephnie Weir (MadTV, Big Day), Lindsey KraftKen Marino (Party Down, Veronica Mars, Dawson)...

Lire la critique du script

LullaRecommande2

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14. MJF

Créé par Will Gluck (Easy Girl, Sexe entre amis) & Sam Laybourne (Cougar Town).

A New York, un mari et père de trois enfants vit un quotidien mouvementé, menant de front tous les challenges liés à sa carrière, sa vie de famille et son combat contre la maladie de Parkinson.

Avec Michael J. Fox (Retour vers le futur, Sacrée famille, Spin City, The Good Wife), Betsy Brandt (Breaking Bad), Wendell Pierce (The Wire, Treme), Katie Finneran (I Hate My Teenage Daughter, The Inside)...

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A vos votes ! Commentaires appréciés.

 

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