Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des News En Séries, Le Blog
nbc
19 novembre 2012

Revolution [1x 07 & 1x 08]

vlcsnap_2012_09_27_00h27m31s133

The Children's Crusade // Ties That Bind

7 340 000 tlsp. // 7 100 000 tlsp.

 44030377 // 44030376_bis


 vlcsnap_2012_11_18_00h06m07s176 vlcsnap_2012_11_18_00h06m54s134

   The Children's Crusade. Tiens, un épisode qui commence par un flash forward... Je déteste le procédé en général, tant il me parait utilisé à tort à travers dans pas mal de séries -Desperate Housewives est la première responsable de mon aversion- mais je dois dire que c'était ici un bon point de départ. On comprend assez rapidement comment Charlie en est arrivée là, mais peu importe, on est pris dans l'action et on se laisse volontiers embarquer dans cette aventure de la semaine qui fait légèrement penser aux Goonies parfois, la référence ultime en la matière, et qui traite, mine de rien, d'un sujet important : que sont devenus les enfants orphelins suite au blackout ? Inéluctablement, comme dans toute bonne série post-apocalyptique qui se respecte, on a droit aux réminiscences des jeunesses Hitlériennes. Revolution ne surprend pas, mais fait son job. L'attachement de Nora pour l'une des petites filles, qui peut d'ailleurs s'expliquer dans l'épisode suivant lorsque sa soeur réapparait, était peut-être de trop. Les répliques amusantes d'Aaron ("hairless Ewoks") ont comme souvent permis de détendre l'atmopshére. Mais Miles -oui, Miles !- a aussi assuré en la matière pour une fois en adressant à Charlie un "It's irritating when a dumb kid tells you what to do, isn't it ?" bien mérité ! A côté de ça, la jeune fille a encore assuré et elle a prouvé qu'elle n'avait vraiment pas peur de souffrir. Cela fait combien de claque/coup de poing qu'elle se prend depuis le début de la série ? On ne compte plus !

   Bravo à Eric Kripke et son équipe de scénaristes d'avoir osé en révéler autant sur l'origine du blackout aussi tôt dans la saison ! Je n'ai pas été surpris, car il avait rapidement prévenu les téléspectateurs afin d'éviter un effet Lost et attirer les indécis, mais quand même... Sans grande surprise, les Matheson sont plus qu'impliqués dans l'affaire, ils en sont même à l'origine malgré eux puisque c'est en voulant créer une nouvelle forme d'énergie écolo qu'ils en sont arrivés là. Tout est donc parti d'une bonne intention, tombée entre les mains de gens très malintentionnés. Reste à comprendre dans quel but  Randall Flynn a choisi de faire basculer les Etats-Unis dans le chaos le plus total... Si Revolution est amenée à être renouvelée -et c'est bien parti pour, mais méfions-nous de la pause de quatre mois qui l'attend...- on peut toutefois se demander s'il y aura vraiment matière à poursuivre sur plusieurs saisons. Après tout, depuis que Supernatural a atteint le but que le créateur s'était fixé initialement, la série ne ressemble plus à grand-chose parait-il. Et lui est parti... Il ne faudrait pas que ça recommence ici, mais on en est encore loin je suppose ! L'intrigue d'Elizabeth Mitchell était encore une fois très émouvante, très dure. Mais il me tarde de ne plus la voir pleurnicher. On l'aime aussi bad ass ! 

vlcsnap_2012_11_18_00h08m09s115 vlcsnap_2012_11_18_00h08m32s90

   Ties That Bind. Vous l'aurez sans doute remarqué, Revolution propose à chaque nouvel épisode un nouveau "big bad" à  combattre, en plus de Neville et Monroe qui sont les cibles ultimes. C'était le personnage de Mark Pellegrino dans le 3ème épisode, le cinglé avec ses chiens ou Drexel il y a quelques semaines, le méchant garde sur le bateau des jeunesses "Monroeiennes" à l'épisode précédent, et c'est cette fois-ci le Sergent Will Strausser, une vieille connaissance de Miles, incarné par le français David Meunier (qui n'a jamais rien fait en France je précise). Vous avez déjà dû le croiser dans Justified ou Jericho. Tiens, Jericho... Un jour, je dresserai des parallèles entre cette horrible série et Revolution, mais pas cette fois. Bref, à la base, je voulais simplement dire que l'on commence à bien connaître la formule de la série, mais elle réussit toujours facilement à nous tenir en haleine pendant 40 minutes. Surtout que cette semaine, les scénaristes se sont plus particulièrement penchés sur le cas de Nora, un personnage que je porte dans mon coeur depuis qu'elle est arrivée mais sans vraiment savoir pourquoi. Je crois que j'aime bien Daniella Alonso en fait (et sans l'avoir encore vue dans Friday Night Lights). Ses flashbacks ont été bien insérés dans le récit et ils étaient suffisamment courts pour ne pas gâcher le rythme. L'histoire avec sa soeur s'annonçait très basique au départ, mais je ne m'attendais pas du tout à sa trahison. Je croyais innocemment que Mia était sincère. C'était d'autant plus intéressant qu'elle n'est pas passée pour une ordure malgré ses agissements plus que discutables. Au final, elle l'a fait pour protéger sa soeur. Nora ne pouvait pas lui pardonner comme ça. Leurs larmes respectives étaient poignantes. Mettre les personnages face à de tels cas de conscience, c'est prouver que Revolution n'est pas qu'un divertissement. Elle a aussi deux trois choses à dire sur la nature humaine et ses complexités et ses paradoxes. Le seul reproche que j'ai à faire dans tout ça, c'est que Strausser, présenté comme le pire des pires, ne s'est pas révélé si terrible que ça.

   Julia. Voilà un personnage qu'il me tarde de voir davantage à l'écran. Pas seulement parce qu'il est interprété par la ravissante et talentueuse Kim Raver (j'en fais trop ?), mais aussi parce qu'elle a prouvé dans cet épisode qu'elle était plus que "la femme de" Neville. On dit que derrière tout grand homme se cache toujours une femme; c'est indéniablement le cas avec elle. Elle a beaucoup d'ambition pour lui, plus qu'il  ne doit d'ailleurs en avoir lui-même, et elle le pousse déjà à prendre la place de Monroe le moment venu. Ses potentiels talents de manipulatrice devraient bien l'aider s'il se lance, et il se lancera. Kim Raver et Giancarlo Esposito forment un couple crédible à l'écran. J'en veux encore ! Sinon, tandis que la petite troupe se rapproche de Philadelphie -on devrait avoir droit à leur arrivée là-bas pour le winter finale- Monroe récupère enfin un pendentif, de quoi faire monter encore un peu plus la pression. Randall, lui, semble avoir les moyens de ses ambitions...

vlcsnap_2012_11_18_00h09m13s241 vlcsnap_2012_11_18_00h10m04s242


// Bilan // Après huit épisodes, Revolution se porte bien, de mieux en mieux même. Elle a trouvé son rythme, sa formule, et elle n'a plus qu'à lâcher les lions pour se transformer en une vraie bonne série qui a de l'avenir.

Publicité
Publicité
5 novembre 2012

Revolution [1x 05 & 1x 06]

vlcsnap_2012_09_27_00h27m31s133

Soul Train // Sex And Drugs 

8 610 000 tlsp. // 7 900 000 tlsp.

44030377 // 44030376


 vlcsnap_2012_11_04_00h41m30s246 vlcsnap_2012_11_04_00h42m01s44

   Soul Train. Après un épisode fort en action et en émotion, Revolution poursuit sur sa lancée et ne ralentit pas le rythme grâce une aventure très début du siècle dont le catalyseur n'est autre qu'un vieux train remis sur pied par la Milice, censé permettre au Capitaine Neville d'amener Danny à Monroe au plus vite, tout en prenant une grosse longueur d'avance sur notre petit groupe. On est à la limite du western et c'est excitant. Les affrontements entre Neville, Charlie et Miles sont très prenants, et le dernier acte, à bord de la locomotive qui fonce à vive allure à travers le pays, est une petite réussite visuelle, qui donne un souffle épique à une série qui en manque parfois malgré ses efforts. On pourrait quand même regretter le rôle très limité de l'invité du jour, Jeff Fahey (Lost), dont j'espérais qu'il soit plus qu'un accessoire scénaristique. Son dernier geste à l'encontre de Nora reste très surprenant et lui donne un peu plus d'envergure. On pourrait également faire la fine bouche sur la conclusion : Danny n'a pas été sauvé et la course-poursuite est stoppée net puisque, même à cheval, nos amis ne pourront pas rattraper ce train, mais ça veut aussi dire que l'intrigue Danny/Neville est sur le point de s'achever et ça, c'est une bonne nouvelle. On en a assez de cet affrontement psychologique quelque peu prévisible vu la faiblesse de l'un comparée à la force de caractère de l'autre. Cet échec est par la même occasion une nouvelle claque pour Charlie, que les auteurs adorent malmener décidément... dans le but évident de la rendre plus forte bien entendu, à la limite de la machine de guerre. 

   Mais là où cet épisode excelle, c'est lorsqu'il se penche sur le passé de Neville alors qu'il n'était qu'un "petit homme", écrasé par son patron, "trahi" par ses voisins, peu de temps avant le blackout qui a littéralement changé sa vie ! Il nous manque encore une pièce du puzzle, celle où il entre dans la Milice. Giancarlo Esposito est évidemment parfait dans ce rôle. Comme dans Breaking Bad, il endosse le costume de celui qui semble calme vu de l'extérieur mais qui bout en réalité de l'intérieur et qui peut exploser à tout moment. On fait également la rencontre de sa femme, incarnée par mon amoureuse, Kim Raver. Je suis évidemment ravi de la retrouver ici. Une série avec et Kim Raver et Elizabeth Michell, c'est quand même le pied ! Je rêve du jour où elles partageront une scène mais j'imagine que ce n'est pas prévu au programme pour le moment. La révélation sur la véritable identité de Nate, qui s'appelle en fait Jason et qui est le fils de Neville, se sentait fortement venir en milieu d'épisode, mais avant cela, je n'y avais jamais pensé. Cela reste donc un rebondissement inattendu et bienvenu. Le personnage trouve enfin une place au sein de la série. Reste à faire fructifier ce potentiel... En plus de tout ça, cet épisode introduit une intrigue au long cours très excitante où l'on découvre que pour que l'électricité revienne, douze pendentifs doivent être réunis. L'hommage appuyé à Harry Potter est d'ailleurs amusant...

   Sex And Drugs. Ne vous fourvoyez pas, contrairement à ce qu'annonce le titre de cet épisode, Miles ne se met pas à sniffer de la coke dans la forêt pendant qu'Aaron se bouffe des champignons hallucinogènes et que Charlie se prostitue afin de subvenir à leurs nouveaux besoins. Non. L'épisode est plus sage que cela, mais il s'en dégage malgré tout une grande noirceur, qui n'a de cesse de me surprendre dans Revolution. Si l'on prend du recul quelques instants, on se rend compte qu'en terme de violence, elle va assez loin pour une série de network, même si elle a l'excuse du 22h. On voit peu de sang, certes, mais quand même... C'est très dur parfois. Je ne veux pas aller trop loin dans la comparaison mais il y un peu de The Walking Dead dans Revolution parfois. Plus que de Lost même ! 

   De la drogue, il y en a donc eu à travers le personnage de Drexel, un vieux pote de Miles, médecin, devenu un roi de la drogue et de la prostitution dans son quartier. Je déteste ce genre de protagoniste en général, mais Todd Stashwick était très convaincant dans ce rôle, quitte à en faire trop, et il a largement été sauvé par son humour avec des tas de répliques bien senties. Celui qui pouvait passer pour un petit rigolo au début de l'épisode s'est transformé petit à petit en un être vraiment dangereux et inquiétant. Tout le passage de Charlie chez le voisin était très intense et on pourra dire ce que l'on veut de Tracy Spiridakos, mais moi je la trouve plutôt bonne ! Ce qui ne m'a pas plu du tout, c'est la facilité avec laquelle ils s'en sont sortis ! Une fois Drexel mort, aucun de ses sbires n'a cherché à le venger, rien. Ils sont restés immobiles. Ce n'était pas très crédible. On peut éventuellement supposer qu'eux-mêmes étaient en quelque sorte ses esclaves et que son assassinat était aussi une libération pour eux, mais cela reste vraiment de la supposition et je crois que les auteurs n'ont juste pas eu envie de se casser la tête ! Du coté des flashbacks, même s'il me paraissait à moi aussi important de se pencher sur le cas d'Aaron, un protagoniste qui manquait de profondeur, je me suis plus ennuyé qu'autre chose. Il n'a fait que ralentir le rythme. Son histoire ne m'a pas paru ni intéressante ni très originale. Pas tellement poignante non plus. Et pour tout dire, je n'ai même pas trouvé la conclusion crédible. Surprenante, oui, parce qu'on s'attendait tous à ce que sa femme finisse par périr d'une manière ou d'une autre, mais je ne peux pas croire une seule seconde que quelqu'un dans sa situation puisse abandonner l'amour de sa vie "pour son bien". En plus, on s'attend pertinemment à ce qu'elle réapparaisse maintenant... Résultat : j'apprécie toujours Aaron, parce qu'il faut un personnage comme lui dans la bande, mais je ne suis pas plus attaché à lui qu'avant.

vlcsnap_2012_11_04_00h40m36s217 vlcsnap_2012_11_04_00h42m37s146


// Bilan // Comme dans d'autres séries avant elles, qui ont reposé sur un système de flashbacks à chaque épisode, Revolution devient très dépendante de ses héros et de leur passé. Il y a des pièges dans lesquels il ne faudra pas tomber à l'avenir, au risque de vite créer de l'ennui là où il n'y aurait pas dû en avoir. Pour le moment, ça passe bien mais nous n'en sommes qu'à un tiers seulement de la première saison... 

2 novembre 2012

Chicago Fire [Pilot]

20264131

Pilot // 6 610 000 tlsp.

 61039229_bis

 

What About ?

Aucun travail n'est plus stressant, dangereux ou grisant que celui des pompiers, des secouristes et des auxiliaires médicaux de Chicago. Ces hommes et femmes d'élite de la caserne 51 bravent le danger quand d'autres prennent la fuite. Avec la pression, les responsabilités et les égos surdimensionnés viennent les désaccords et les tensions au sein des membres de l'équipe. Et quand la tragédie frappe l'un d'eux, la culpabilité et les reproches fusent. Pourtant, le moment venu de passer à l'action, les dissensions sont laissées de côté pour céder la place à la solidarité. Bienvenue au cœur du quotidien des plus nobles des professions ! (AlloCiné)

Who's Who ?

Drama créé par Michael Brandt & Derek Haas (3h10 pour Yuma). Produit par Dick Wolf (la franchise Law & Order). Avec Jesse Spencer (Dr House), Eamonn Walker (Oz), Taylor Kinney (Vampire Diaries, Trauma), Monica Raymund (Lie To Me, The Good Wife), David Eigenberg (Sex & the City), Lauren German (Hawaii 5-0), Charlie Barnett...

What's More ?

 La série est vraiment tournée à Chicago, contrairement à The Good Wife (New York) ou Urgences à l'époque (Los Angeles, sauf cas particuliers). 

Le vrai maire actuel de la ville, Rahm Emanuel, fait une apparition dans le pilote.

So What ?

   Mon grand-père était pompier. Pourtant, les histoires de pompier ne m'ont jamais intéressé. Ni les siennes (pardon papy), ni celles de New York 911 (même si je trouvais la série pas mauvaise du tout et clairement, elle était même vachement bien), ni même celles de Rescue Me (mais sur ce coup-là, j'admets que je n'ai même pas essayé et je sais pourtant que c'était quelque chose de vachement vachement bien). Et si on remonte encore plus loin, on en trouve d'autres comme Extrême Urgence (L.A. Firefighters) diffusée par TF1, dont je me souviens vaguement. Et il n'y a pas si longtemps que ça, NBC avait déjà tenté le coup avec Trauma. Je n'en garde pas un terrible... traumatisme, certes, mais hormis la scène d'ouverture assez spectaculaire, je ne me rappelle de rien. Je n'ai donc pas lancé le pilote de Chicago Fire avec un grand enthousiasme. Pour preuve : j'ai quand même mis trois semaines à me décider ! J'ai beaucoup lu que la série s'améliorait avec ses épisodes suivants. Je veux bien le croire, parce que le premier n'est vraiment qu'une suite de clichés ennuyeuse au possible !

   Première déception : pas de scène d'ouverture d'envergure ! On a droit à un petit feu de maison tout ce qu'il y a de plus banal dans le métier (j'imagine). Une volonté de montrer sa différence en prônant une certaine forme de réalisme ? Sans doute. Et puis c'est pratique : ça coûte moins cher ! Mais même moi qui ne suis pas très fan d'action, c'est ce que j'attendais dans un premier temps. Le coup du jeune pompier qui meurt en pleine intervention et que ses collègues ne parviennent pas à sauver, ça ne m'a pas paru très original comme entrée en matière. Trop facile même pour créer de l'émotion factice. Factice parce qu'on ne le connaissait pas, pas plus que les héros pour lesquels on est censé ressentir de la compassion. Je crois que si cette mort était survenue en fin d'épisode, après avoir appris à connaitre tous les protagonistes un minimum, j'aurais pu ressentir quelque chose mais là... rien du tout. Les réactions des uns et des autres sont étudiées à la loupe, enfin surtout celles des deux héros principaux, temporairement brouillés mais quasi réconciliés à la fin de l'épisode afin de terminer sur une note positive puisque, clairement, Chicago Fire ne se veut pas trop sombre. On a même droit à la scène super clichée du pompier prêt à basculer dans le vide sauvée in extremis à bout de bras. En gros, on nous explique combien l'esprit d'équipe c'est important dans ce métier et on nous souligne bien fort au feutre noir qu'être pompier, c'est sacrément dangereux ! Des choses que nous ignorions évidemment avant de visionner la série. Pour poursuivre dans le prévisible, on nous fait le coup du petit rookie qui doit se faire une place dans la caserne face à des éléments plus expérimentés, hostiles au prime abord. Heureusement, c'est un des rares personnages d'emblée sympathique. Il y a aussi "les filles", toujours fourrées ensemble et, surprise, l'une d'entre elles est lesbienne ! On verra si sa sexualité sera explorée par la suite ou si c'est juste un gadget pour faire diversion. Avouons en tout cas que ce pilote a le mérite de ne pas tellement jouer sur les relations amoureuses, même s'il y en a. Le Grey's Anatomy des pompiers, ce ne sera pas Chicago Fire ! Les scènes d'intervention permettent de combler le reste de l'épisode et elles sont assez molles. 

   Chicago Fire se voudrait le digne successeur de New York 911 mais son pilote ne présente rien de plus qu'un divertissement vaguement efficace avec des personnages pas très intéressants, qui n'ont pour seul véritable atout que leur plastique irréprochable. Pourtant, les acteurs ne sont pas mauvais. Si la série a du potentiel, il ne transpire pas au cours de cette première tentative ! Un feu de paille en somme...

What Chance ?

 Chicago Fire ne s'en sort pas si mal jusqu'ici pour NBC. On peut donc envisager qu'elle obtienne prochainement une saison complète et même une saison 2 en mai prochain. Mais elle ne durera certainement pas aussi longtemps que les autres productions de Dick Wolf pour la chaîne...

How ? 


6 octobre 2012

Revolution [1x 03]

vlcsnap_2012_09_27_00h27m31s133

No Quarter // 8 320 000 tlsp.

44030376


vlcsnap_2012_10_06_19h21m24s56 vlcsnap_2012_10_06_19h23m06s60

   Persévérer est souvent payant. Dans le cas de Revolution, je me suis vraiment forcé à regarder ce troisième épisode, non pas parce que j'ai la série en horreur mais parce que j'ai le sentiment de perdre un peu mon temps devant elle alors que j'ai des milliers de choses à voir qui me paraissent bien plus excitantes. Mais je ne regrette pas de l'avoir lancé car, pour la première fois, j'ai pris un peu de plaisir pendant le visionnage. Pas tout le temps, c'est sûr, il y a encore des tas de passages ennuyeux mais ça s'améliore petit à petit et on commence doucement mais sûrement à s'attacher à quelques personnages. Le pilote ne m'avait pas donné une mauvaise impression de Charlie, mais les deux épisodes suivants l'ont rendu franchement agaçante. A l'inverse, Miles, très fade au départ, devient de plus en plus intéressant au fur et à mesure que l'on découvre son histoire. Dans cet épisode justement, on nous fait le coup classique des flashbacks pour revenir sur la genèse de la milice Monroe et explorer la relation entre celui qui a donné son nom à la résistance et Miles. Le combat de ce dernier prend donc de l'ampleur. Il ne s'agit pas seulement d'une obligation familiale. J'ai quand même hâte qu'ils retrouvent une bonne fois pour toutes Danny. J'ai l'impression que les intrigues ne pourront décoller qu'à partir de ce moment-là. Pas avant. Et puis les scènes du jeune homme, ici emmerdé par un connard (incarné par Michael Mosley, qui collectionne ce genre de rôles), cassent vraiment le rythme. Le personnage est fade au possible, mais sa rebellion en fin d'épisode laisse un peu d'espoir pour la suite... Ce serait bien que ce soit lui qui retrouve la petite bande et pas l'inverse. A part ça, Nora est un excellent ajout à la série. Je ne saurais pas encore définir ce qu'elle apporte vraiment, mais il y a bien quelque chose. Une teinte romanesque peut-être qui manquait jusqu'ici (l'histoire naissante entre Charlie et Nate ne compte pas tant elle est sans intérêt). 

   Mark Pellegrino a beau s'inviter dans toutes les séries de genre, son charisme reste intact. Les acteurs principaux de Revolution en manque mais les producteurs se rattrapent bien sur les nouveux visages. Jeremy, un des commandants de la milice en dessous de Monroe, fait forte impression dès sa première scène, une impression qui perdure tout du long. Il participe à donner de l'envergure à la milice, à la crédibiliser, et ce n'était vraiment pas de refus, elle en avait besoin. La pression monte donc peu à peu et on sent que le retour de Monroe sera l'un des points culminants de la saison. Les auteurs n'ont pas intérêt à décevoir à ce moment-là... Comme lors de l'épisode précédent, il faut compter sur Aaron et Maggie pour ajouter un peu de profondeur à l'ensemble. Leurs dialogues sont touchants. Résultat : on tient vraiment à eux et le danger qui les entoure a vraiment de l'effet. De plus, ce sont eux qui sont les plus proches à l'heure actuelle du coeur de la mythologie.

vlcsnap_2012_10_06_19h24m47s46 vlcsnap_2012_10_06_19h25m16s79


// Bilan // Avec ce troisième épisode, Revolution semble sur la bonne voie. La route est cependant encore longue avant de pouvoir déclarer qu'elle est une bonne série...

27 septembre 2012

Revolution [1x 02]

 vlcsnap_2012_09_27_00h27m31s133

Chained Heat // 9 210 000 tlsp.

60059201


vlcsnap_2012_09_27_00h28m55s201

   Après un pilote laborieux, Revolution poursuit sur sa lancée et ne parvient toujours pas à convaincre en deuxième semaine. Il semblerait que la phase d'exposition ne soit pas terminée, ce qui se comprend quelque part vu le nombre de personnages mais quand même, on s'ennuie pas mal... Une chose sur laquelle les auteurs souhaitent insister : les morts ne leur font pas peur ! Afin de laisser libre court aux pulsions meurtrières de Charlie, notre héroïne, on explique dès maintenant et à coup de flashbacks -longuets- pourquoi elle n'aura plus de regrets à l'avenir à exécuter ceux qui se mettent en travers de son chemin. C'est l'occasion de revoir Elizabeth Mitchell et de nous offrir le cliffhanger attendu : elle n'est pas morte ! D'ailleurs, pour l'anecdote, dans le premier pilote présenté en mai dernier, il y avait le cliff que l'on connait ainsi que celui-ci. Je ne sais pas si affaiblir le premier épisode et lancer un faux suspense était nécessaire... Entre deux scènes de combat ayant pour but de créer un peu d'action avant de repartir en randonnée, les auteurs ont tâché de donner un peu plus de temps d'antenne à Giancarlo Esposito, dont le personnage, Neville, est le (seul) point fort de la série actuellement. Monroe aussi est un peu plus présent mais il n'impressionne pas autant, voire pas du tout. Le mystère qui l'entoure est trop faible pour véritablement intéresser et si ça doit être lui le grand méchant, il y a de quoi s'inquiéter !

   Curieusement, ce sont les seconds couteaux Aaron et Maggie qui s'en sortent le mieux : lui parce qu'il a de bonnes répliques qui font sourire et détendent un peu l'atmosphère. Comme Hurley en son temps dans Lost, il prend la place du téléspectateur et dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, notamment en matière de théories. Elle parce que la scène où elle parle de ses enfants est très touchante et ne peut que nous parler : la dématérialisation des photos à cause des iPhones et autres appareils photo numériques est bien triste quand on y pense. Voilà, c'était la minute "c'était mieux avant" signée Revolution. A part ça, Nora, la petite nouvelle, a l'air sympathique et Nate, qui ne s'appelle pas Nate, agace déjà grandement. Danny, le petit frère, est toujours aussi insipide. Et Miles... Billy Burke est vraiment mauvais comme un cochon. 

vlcsnap_2012_09_27_01h31m14s214 vlcsnap_2012_09_27_01h31m39s214


// Bilan // Randonnées, tortures, menaces et larmes sont au menu de ce deuxième épisode de Revolution où il pourrait bien se passer n'importe quoi de toute façon : pour le moment, on n'est vraiment pas attachés aux personnages. Ce qui leur arrive nous importe peu. C'est à cause des acteurs, c'est à cause de leur manque de profondeur, c'est à cause de l'écriture approximative...  Bref, la série a encore tout à prouver mais je suis prêt à lui laisser encore une chance. La base a toujours du potentiel !

Publicité
Publicité
13 septembre 2012

Guys With Kids [Pilot]

NUP_151205_0008_guys_with_kids_key_art_iliketowatchtv

Pilot // 6 280 000 tlsp.

 44030375_p

 

What About ?

 Trois trentenaires, qui n'ont pas encore grandi dans leurs têtes, doivent pourtant désormais assurer dans leur rôle de père au foyer, de mari, de petit ami ou d'ex petit ami...

Who's Who ?

Sitcom créée par Charlie Grandy (Saturday Night Live, The Office). Réalisé par Scott Ellis (Frasier, Weeds, 2 Broke Girls). Produit par Jimmy Fallon. Avec Anthony Anderson (The Shield, Law & Order), Zach Cregger (Friends With Benefits), Jesse Bradford (The West Wing, Outlaw), Jamie-Lynn Sigler (Les Soprano, Entourage, Ugly Betty), Tempestt Bledsoe (Cosby Show), Erinn Hayes (Worst Week, Parenthood)...

What's More ?

Erinn Hayes remplace Sara Rue dans la deuxième version du pilote après que cette dernière, engagée sur deux pilotes à la fois, se soit désistée. L'autre comédie étant Malibu Country, à découvrir dans quelques semaines sur ABC. On verra si elle a fait le bon choix (mon petit doigt me dit que oui...)

Le titre originel de la série était DILF (Daddys I'd Like To Fuck).

So What ?

   Quand une sitcom comme Guys With Kids se retrouve à l'antenne -et on y a droit chaque année- il y a deux questions essentielles à se poser afin de comprendre : qui produit ? quel est le budget ? Dans le cas présent, réponse numéro un : Jimmy Fallon, l'un des présentateurs vedette de NBC. Réponse numéro deux : aucune idée, mais ni les acteurs ni les décors n'ont dû coûter cher. Et que dire des auteurs ? En agrégeant ces deux résultats, on obtient une explication très simple : NBC a voulu faire plaisir à l'une de ses stars tout en ne dépensant pas un rond. Si vous voyez une autre raison, moins ridicule, je suis preneur. Je n'ai pas encore parlé du contenu mais, clairement, ce n'est pas un facteur qui a été pris en compte lors de la commande. Je ne sais pas ce que donnaient des pilotes comme Downwardly Mobile, Susan 313 ou Lady Friends, mais s'ils étaient encore plus mauvais que celui-là alors il faudrait sérieusement envisager de virer les exécutifs chargés de dénicher les futurs comédies à succès de la chaîne, ou leur acheter un sens de l'humour. Au choix.

    Je n'irai pas jusqu'à dire que le pilote de Guys With Kids est irregardable puisque je l'ai suivi jusqu'au bout, que je n'ai pas eu une envie irrépressible d'arrêter en plein milieu et qu'à deux ou trois reprises j'ai esquissé ce qui ressemblait, il me semble, à un sourire. En revanche, je n'étais certainement pas hilare comme le public présent lors du tournage (ou celui des bandes sonores pré-enregistrées). Soit ces gens sont payés, soit on les fait boire en attendant que ça commence, soit il ne s'agit que de membres des familles des comédiens. Quatrième hypothèse : ils sont très bon public. Aïe, je crois bien que c'est ça... L'idée de départ -des pères élèvent leurs enfants pendant que leurs femmes travaillent- est faussement moderne puisque traitée de manière insultante aussi bien pour les hommes -débiles- que les femmes -méchantes. Les dix premières minutes sont assez pénibles, étant donné que les répliques tombent à l'eau les unes après les autres de façon tout à fait embarrassante. Le quart d'heure suivant est un peu plus réussi, donnant l'occasion aux différents protagonistes de sortir légèrement de leurs caricatures et en offrant en même temps la possilbité à leurs interprétes de ne pas être totalement morts de honte à la fin. S'il fallait désigner un maillon faible, ce serait Chris (Jesse Bradford), le moins drôle de la bande et celui qui hérite de l'intrigue la plus ennuyeuse et convenue. Anthony Anderson ne s'en sort pas si mal, mais l'entendre répéter à longueur d'épisode qu'il est fatigué et qu'élever quatre enfants c'est dur nous rappelle combien la série tourne déjà en rond au bout de 20 minutes ! Son petit couple est assez mignon en tout cas. Le troisième gai luron, Nick, m'inspire une certaine sympathie dans le fond. L'acteur possède un bon timing comique mais pas les bonnes répliques. 

   Guys With Kids s'inscrit dans cette mode des sitcoms familiales ET de potes, hybrides donc, où les protagonistes doivent s'ajuster tant bien que mal à leur nouvelle vie de parents alors qu'ils ont plutôt envie de sortir et de s'amuser entre eux. Elles sont rarement réussies et inspirées jusqu'ici, surtout quand elles sont au format multi-caméra. Je préfère largement m'attarder sur la saison 2 de Up All Night plutôt que sur Guys With Kids. On rit un peu plus...

What Chance ?

 Si Whitney a été renouvelée pour une saison 2, absolument tout est possible. Guys With Kids aura peut-être cette chance aussi. Il aurait d'ailleurs été bien plus logique de coupler les deux comédies, plutôt que d'en associer une à Animal Practice et l'autre à... Community ! On cherche la logique. On ne la trouve pas. On est bien sur NBC !

How ?


10 septembre 2012

Harry's Law [2x 04 > 2x 22]

69009000

Saison 2, épisodes 4 à 22 // 7 780 000 de tlsp. en moyenne

44030377


vlcsnap_2012_03_31_12h19m55s244 vlcsnap_2012_09_09_13h02m29s152

   "I may be sixty. I may be short. But I'm damn hot! I sizzle in fact. And I want to win the competition... I want to get the news out there: the law offices of Harriet Korn... we're sexy, we're hip and we're hot!" Cette réplique enthousiaste d'Harriet dans l'un des meilleurs épisodes de Harry's Law (le 2x 17 intitulé The Contest) n'est évidemment pas innocente. David E. Kelley, comme il a toujours aimé le faire, surtout dans Boston Legal, évoque par la voix de son héroïne la fameuse polémique -lancée par le site TVByTheNumbers- qui a fini par coûter la vie à sa série chérie : ses scores abyssales sur la cible fétiche des annonceurs, les 18/49 ans, n'étaient soi disant pas suffisants pour lui permettre d'être renouvelée alors même qu'elle était la série la plus suivie de la chaîne sur le public global et ce malgré trois changements de cases horaires en l'espace d'un an et demi. D'ailleurs, quelques épisodes plus tard, Harriet indique lors d'un réveil difficile qu'elle n'a plus "entre 18 et 49 ans" à son grand désarroi. Quelques jours après la diffusion de ce passage, NBC annulait officiellement Harry's Law. Honnêtement, jusqu'au bout j'ai cru que la chaîne allait lui laisser une deuxième chance et qu'au fond, vu la situation dans laquelle elle se trouvait, elle ne pouvait pas se permettre de se séparer de son show le plus performant. Et pourtant... Ce jour-là, j'ai perdu encore un peu plus de mon innocence téléphagique je crois. Pendant quelques semaines, j'ai gardé espoir en imaginant que la chaîne câblée TNT la récupèrerait, étant donné qu'elle vise justement un public plus âgé et qu'elle développait un nouveau projet de David E. Kelley, Monday Mornings, commandée en série par la suite. Mais non. Du coup, j'ai retardé l'échéance en poursuivant mon visionnage de la saison 2 à un rythme très lent mais il y a quelques jours, il a bien fallu me résoudre à regarder le tout dernier épisode.

    Comme je l'avais indiqué lors de ma review des trois premiers épisodes, E. Kelley a revu entièrement sa copie en saison 2, abandonnant les affaires de gangs et autres joyeusetés à la The Wire pour basiquement renouer avec l'ambiance et la structure de Boston Legal, quitte à donner l'impression de ne pas se renouveler. Vu le résultat, on peut dire qu'il a bien fait. A aucun moment Harry's Law n'a tenté de se faire passer pour plus originale qu'elle n'était. Elle a gaiement et sobrement parcouru son petit bonhomme de chemin, avec une actrice principale motivée, qui n'a pas hésité à défendre la série quand elle a senti que le vent commençait à tourner, et une bande autour d'elle qui semblait soudée à l'écran, heureuse d'être là. Ou alors ce sont les scènes de fin d'épisode dans le bar préféré d'Harry qui m'ont induit en erreur, et accessoirement donné l'impression de me retrouver dans Ally McBeal, 30 ans après. J'ai d'ailleurs adoré le petit clin d'oeil dans le final avec la participation de Lisa Nicole Carson alias Renee, la coloc' d'Ally partie en cours de route, que l'on n'avait plus du tout revu depuis. Elle a passé plusieurs années en cure de désintox' après avoir été virée simultanément de la dramédie judiciaire et d'Urgences à cause de son addiction. C'était un beau geste de la part de Kelley de lui offrir ce rôle de juge, même s'il ne lui allait pas très bien. Mais revenons-en à nous moutons. Chaque épisode a donc fonctionné avec la combinaison gagnante "une affaire sérieuse, traitant d'un sujet faisant éventuellement écho à l'actualité + une affaire déjantée, voire grand guignolesque pour détendre l'atmosphère et décoincer nos avocats". Le résultat est invariablement le même : on passe du rire aux larmes d'une scène à l'autre, on est époustouflé par les plaidoiries des uns et des autres, et surtout celles d'Harry bien entendu, et on a l'impression de ressortir de l'épisode un peu moins bête. Cette formule, E. Kelley la maîtrise comme personne.

vlcsnap_2012_09_09_13h12m06s39 vlcsnap_2012_09_09_13h01m26s31

   Parmi les intrigues que j'ai retenu : celle traitant de la télé-réalité, pastichant les célèbres "Real Housewives of..." avec une Jennifer Aspen très à l'aise; celle du jeune homme qui ne pouvait pas donner son sang à son frère pour le sauver car il était homosexuel (de gros frissons au moment de son discours déchirant devant la Cour); celle de la jeune femme gardant un gorille chez elle (c'était du grand n'importe quoi); celle de la femme se transformant en Wonder Woman pour venger les femmes battues (rien que pour le clin d'oeil au remake de Kelley qui a tant fait couler d'encre); celle du divorce de deux personnages très âgées (hyper touchant); celle de l'écolier ayant des réactions physiques incontrôlables lui valant des renvois systématiques (là encore, c'était du grand n'importe quoi formidable); et évidemment celle de l'avant dernier épisode, mettant en scène Jon Bernthal de The Walking Dead dans le rôle du frère d'une victime de viol qui n'accepte pas le verdict du jury et prend en otage toute la salle afin d'obtenir un deuxième procès. Entre le choix de l'acteur (particulièrement parlant auprès des 18/49 ans fans du show d'AMC) et l'utilisation de Skype en cours d'épisode, il s'agissait encore une fois de jouer sur cette bien malheureuse affaire d'audience pour, peut-être, en faire enfin (évidemment, ça a raté) !

   Ce dont la série a le plus manqué finalement, c'est de tous les à-coté, en particulier des développements des personnages, relativement légers en dehors des histoires d'amour traitées de manière assez basique et sans parvenir à provoquer un enthousiasme fou que ce soit pour Ollie/Cassie ou Adam/Phoebe (laquelle était un super ajout de casting d'ailleurs). J'aurais préféré un Harriet/Tommy pour tout dire, et ce serait certainement arrivé en saison 3, si saison 3 il y avait eu. Au sujet d'Harry, il a fallu attendre le tout dernier épisode pour en apprendre un peu plus sur son passé. Elle a été mariée trois fois ! Il y avait là le potentiel de nous raconter tout plein de supers trucs. Dommage qu'ils ne s'y soient pas pris plus tôt. Le petit passage piano/voix de Kathy Bates était superbe, tout comme ses larmes en fin d'épisode. Faire revenir Malcom était une excellente idée. Après tout, comme elle le lui dit, sa nouvelle vie a commencé grâce à lui. Sinon, comme en saison 1, ce sont surtout les personnages récurrents qui ont fait le show, entre Sam Berman et son clou dans la tête l'ayant rendu fou; Kim Mendelsohn et son intransigence; Chunhua et son caractère bien trempé; la secrétaire nympho Lisa (hilarante);  l'hyper tête à claques Cruickshank; et l'excellentissime Roseanna Remmick jouée par la non moins excellente Jean Smart. En deux saisons, la série s'est créé un bel univers et une jolie galerie de personnages.  

vlcsnap_2012_09_09_13h06m31s11 vlcsnap_2012_09_09_13h04m48s2


// Bilan // Les mois passent mais ma colère quant à l'annulation d'Harry's Law reste intacte : elle ne méritait pas ce destin tragique, elle avait encore plein de choses à raconter, plein de causes à défendre, plein de personnages à développer et plein de nouveaux à inventer. Si sa disparation n'est clairement pas une grande perte pour les annonceurs, elle en est une pour NBC, pour nous et pour toute cette génération de baby boomers qui avaient trouvé une série qui leur plaisait avec une héroïne de leur âge. Et perdre une série de David E. Kelley, c'est par principe très triste pour la télévision. On verra ce que donneront ses futurs projets, que j'ai évidemment hâte de découvrir, mais je ne suis pas prêt d'oublier Harriet Korn. Elle était unique en son genre.

4 septembre 2012

The New Normal [Pilot]

the_new_normal_tv_movie_poster_2012_1020751577

Pilot // Diffusion le 11 septembre

44030377

 

What About ?

 Bryan et David souhaitent fonder une famille et cherchent la parfaite mère-porteuse. Lorsqu'ils choisissent Goldie, ils ont la mauvaise surprise de découvrir que la grand-mère républicaine de celle-ci est plus que présente dans sa vie. Et quand elle déménage avec sa fille en Californie pour se rapprocher des deux hommes, la vieille femme les suit évidemment...

Who's Who ?

 Comédie single-camera créée par Ryan Murphy (Nip/Tuck, Glee, American Horror Story) et Allison Adler (Glee, Chuck). Avec Justin Bartha (Very Bad Trip), Andrew Rannells (Girls)Georgia KingEllen Barkin (Las Vegas Parano, Le Fan), NeNe Leakes (Glee, The Real Housewives of Atlanta), Bebe Wood...

What's More ?

Gwyneth Paltrow, grande amie de Ryan Murphy depuis sa participation à son premier film, Running With Scissors, et qui a participé à quelques épisodes de Glee, fait un caméo très drôle dans le pilote.

Leslie Grossman apparait elle aussi quelques instants dans le rôle d'une possible mère porteuse. Elle était l'une des actrices principales de Popular, la toute première série de Ryan Murphy (qu'il a beaucoup pompée pour Glee). 

So What ?

    Au lancement de chaque nouvelle série de Ryan Murphy, les débats sont les mêmes : créateur sincère et de talent ou marketeur/provocateur assoiffé de buzz et d'argent ? On y a eu droit à l'époque pour Nip/Tuck, mais Twitter n'était pas encore là pour faire monter la sauce. Glee, bien entendu, à engendrer beaucoup d'amour et de haine. American Horror Story l'an passé a divisé les sériephiles en deux clans. The New Normal ne déroge évidemment pas à la règle, d'autant que les mormons de l'Utah s'y sont mêlés. Mais ne nous attardons pas sur eux, ce serait leur donner trop d'importance (et puis à cause de Big Love, j'ai une certaine sympathie malsaine pour eux). Le créateur, scénariste, producteur et ici même réalisateur savait pertinemment que le sujet ne laisserait pas indifférent mais je pense aussi qu'il lui tenait à coeur d'en parler. C'est sans doute sa série la plus personnelle. Il n'est pas encore papa, mais il aimerait le devenir. Sa co-créatrice, elle, homosexuelle affirmée aussi, est mère. The New Normal, c'est l'alliance de leurs deux visions : celle d'un fantasme, d'un désir profond, et celle d'une réalité. Et dans le monde dans lequel nous vivons, dans l'Amérique qui s'apprête à élire un nouveau président, le fantasme, le désir profond peut devenir réalité.

   Si The New Normal est la première comédie, dans le format en tout cas, de Ryan Murphy, elle fonctionne pourtant de la même manière que ses précédentes oeuvres "lumineuses". On y retrouve le même type d'humour et le même type de héros. La grand-mère raciste et homophobe, qui est à mon avis le meilleur personnage et surtout celui qui apporte le plus de rires dans ce premier épisode, fait irrémédiablement penser à la Coach Sue Sylvester de Glee. Elle aurait pu prononcer les mêmes horreurs ! Ellen Barkin est extrêmement convaincante dans le rôle. J'applaudis et j'en redemande. NeNe leakes, l'une des dernières recrues de Glee toujours, joue plus ou moins le même personnage dans cette nouveauté : elle a une grande bouche et les auteurs s'éclatent à lui faire dire n'importe quoi. Là encore, j'applaudis et j'en redemande. Mais j'ai bien conscience aussi que l'on pourrait vite se lasser. Le troisième personnage qui m'a le plus amusé, c'est Bryan. Andrew Rannells interprète plus ou moins un Cam de Modern Family façon skinny. C'est typiquement le genre de caricature que l'on aime ou que l'on déteste, à la manière d'un Kurt Hummel (saleté de Glee qui s'insère partout dans cette critique !). La toute première scène suffit, à mon sens, à rendre ce jeune homme touchant et légitime dans son combat. Comme sa moitié, David, et leur mère-porteuse, Goldie, il est continuellement dans l'émotion au cours de ce pilote, au bord des larmes. Il est vrai que ce n'est pas vraiment ce que l'on attend d'une comédie à la base, mais n'oublions pas que les temps changent, que c'est l'évolution logique... La querelle entre les "anciens" téléspectateurs et les "modernes" ne fait que commencer ! Et je ne sais toujours pas de quel côté me ranger. Il n'est peut-être pas nécessaire de choisir. Aimons les séries -en particulier les comédies- comme elles viennent, dans toute leur diversité. 

    Sans Modern Family, The New Normal n'aurait peut-être jamais existé. La comédie familiale numéro un du moment lui a ouvert la voie, mais il n'est pas question ici de l'imiter. A sa manière, plus provocante et moins subtile, du Ryan Murphy dans toute sa splendeur en somme, elle tente ainsi de faire évoluer les mentalités avec des personnages caricaturaux mais drôles et/ou touchants et des acteurs parfaitement sélectionnés. Murphy offre toujours des pilotes d'une redoutable efficacité. On n'est jamais sûr que la suite sera à la hauteur -elle l'est rarement- mais on a envie de le savoir en regardant les épisodes suivants.

What Chance ?

 Il est extrêmement difficile de prédire les audiences de The New Normal, tout comme celles de Go On qui lui servira de lead-in le mardi entre 21h et 21h30, puisque NBC ne programme pas de comédies dans cette case habituellement. Ce qui est sûr, c'est que les exigences de la chaîne ont été revues à la baisse depuis longtemps, surtout quand on voit les scores des sitcoms du jeudi soir. 6 millions, ce serait donc presque un succès. A mon avis, elles seront rapidement en dessous mais NBC devrait se montrer clémente...

How ?


31 août 2012

Parks And Recreation [Saison 4]

key_art_parks_and_recreation

Saison 4 // 3 730 000 tlsp.

44030377


vlcsnap_2012_08_21_11h26m36s160 vlcsnap_2012_08_21_09h29m24s7

    Lors de ses trois premières saisons -même si la première est globalement à oublier- Parks And Recreation était une comédie sympathique, amusante, servie par de bons interprétes et on n'avait pas grand chose à lui reprocher. Elle me plaisait, mais je ne ressentais aucune urgence de la retrouver. C'est pour ça que, comme avec 30 Rock, je ne regarde les nouvelles saisons que pendant l'été (et aussi parce qu'il faut bien avoir de quoi faire pendant cette période creuse). Mais cette saison 4, plus ambitieuse que les précédentes -mais pas nécessairement plus drôle- m'a donné envie d'attaquer la saison 5 dès la rentrée (même si je ne le ferai sûrement pas). Toute la saison ou presque s'est articulée autour d'un fil rouge important : la candidature de Leslie Knope au poste de Maire de la ville de Pawnee. On sort donc de la mécanique désormais bien huilée du show pour une aventure plus intéressante d'un point de vue satirique, puisqu'il s'agit de décortiquer le système politique américain à un degré plus élevé que précédemment; du point de vue de l'héroïne aussi, qui s'était fait un peu envahir par les personnages secondaires en saison 3; et du point de vue du groupe aussi puisque la fine équipe est plus soudée que jamais et contamment réunie. C'était aussi l'occasion de faire intervenir quelques guest-stars de choix.

   La première partie de la saison, avant que la campagne ne commence officiellement, est plus classique dans la forme avec une place plus importante accordée à Ron, par exemple, qui doit se dépétrer de "Tammy One" interprétée par l'excellente Patricia Clarkson. C'était très drôle, dans un style différent de "Tammy Two", moins hystérique disons. Les deux apparitions de Megan Mullally étaient évidemment délicieuses et le fait d'apparaitre dans plein d'autres comédies du moment (Happy Endings, Up All Night, Breaking In) n'a pas entâché sa venue. Lors de la campagne, Ron se fait plus discret, un peu trop même. Mais dans un sens, c'est logique. Il faut bien que quelqu'un travaille encore au sein du département. Et puis ce n'est pas un homme de terrain. Tom, quant à lui, ne m'a pas laissé un souvenir impérissable cette année. Il a un peu gâché les premiers épisodes, ses délires d'auto-entrepeneur avec Jean-Ralphio n'ayant pas tenu toutes leurs promesses et devenant lourdingues à la longue. Par la suite, il a surtout été associé à Ann. Les auteurs, qui ne savaient pas vraiment quoi faire de l'un comme de l'autre, ont peut-être trouvé ainsi la bonne solution : les mettre en couple. Mais un couple disons... bizarre. Ann n'est pas vraiment consentante. Et c'est là tout l'intérêt. Il est par contre toujours écrit sur le front d'Ann "Accessoire" et je pense que ce sera comme ça jusqu'à la fin de la série maintenant. On s'y est habitué et on aime bien Rashida Jones alors... Comme lors de la saison précédente, Andy et April ont été quasi-systématiquement associés. C'est une chance pour le premier, qui avait dû mal à exister au départ mais qui a toujours su faire sourire par sa bêtise congénitale, et c'est un peu dommage pour la seconde, qui est encore plus drôle quand elle est sans lui ! D'ailleurs, son association avec Chris en fin de saison était particulièrement savoureuse. Chris, justement, qui est un personnage encore tout frais en comparaison des autres, est paradoxalement l'un de ceux qui a le plus mal vieilli en l'espace de deux saisons seulement. Ses obsessions de perfection et de positivisme constant sont vite devenues lourdes. Heureusement, les scénaristes ont eu la bonne idée de le bousculer en l'emmenant quasiment sur le terrain de la dépression après ses différentes déceptions amoureuses. Son stock de blagues a ainsi pu être renouvelé. 

vlcsnap_2012_07_20_20h42m24s170 vlcsnap_2012_08_11_22h08m24s70

    L'autre ajout le plus récent est bien évidemment Ben qui, grâce à sa relation tumultueuse avec Leslie, a pu trouver sa place rapidement dans l'équipe et en prendre une de plus en plus grande. C'est un personnage super attachant et je trouve Adam Scott vraiment bon. Il fonctionne parfaitement en duo avec Amy Poelher. Les ambitions de Leslie associées aux lois au sein des instutions leur ont mis pas mal de bâtons dans les roues en début de saison -et d'autres, encore plus grands, sont à prévoir en saison 5- et ça a donné lieu à plein d'excellentes scènes et surtout à un épisode formidable : The Trial of Leslie Knope. Le retour de Dave (Louis C.K.) le temps d'un épisode pour mettre son grain de sel était en revanche un peu décevant. J'avais d'excellents souvenirs du duo qu'il formait avec Leslie en saison 2 et je n'ai pas retrouvé la même alchimie. En tout cas, après ces problèmes en tout genre et une campagne au cours de laquelle Ben a été un soutien très important, Leslie semble avoir trouvé l'homme de sa vie et c'est très réjouissant. La Leslie seule et aigrie avait fait son temps !

   L'épisode le plus marquant et le mieux écrit cette saison est sans aucun doute The Debate, le 20ème, un passage obligé pour Leslie qui a clairement été un tournant dans sa campagne. Une majeure partie de la drôlerie qui s'en est dégagée venait non pas d'elle mais de ses opposants et plus particulièrement de son opposant principal, Bobby Newport, la caricature du jeune homme riche que l'héritage familial force à se présenter, même s'il n'en a pas vraiment envie et qu'il n'en a surtout pas du tout les capacités. On pourrait éventuellement voir une analogie avec les Bush père et fils. Sous la caricature, Parks And Recreation n'est jamais très loin de la réalité semble-t-il. Paul Rudd était un très bon choix pour interpréter ce personnage et il a été utilisé au mieux. Dans le rôle de sa directrice de campagne, Kathryn Hahn n'a pas démérité. Après ses venues dans Hung, Girls, The Newsroom et son rôle dans la très courte Free Agents, elle a su prouver qu'elle valait mieux que Preuve à l'appui, la série qui l'a fait connaitre (et qui était sympatoche au demeurant). Je l'aurais bien vu rester plus longtemps dans Parks, surtout que les auteurs auraient pu construire un truc autour d'elle et Chris, mais ce n'était pas très logique vis à vis de son métier. On aura peut-être l'occasion de la revoir quand même... Sur l'issue de la campagne et l'élection de Leslie, disons que je suis satisfait. Je m'y attendais, comme tout le monde je suppose. Si elle avait perdu, la série aurait obligatoirement dû régresser en saison 5, à moins de trouver une idée géniale. Et le personnage de Leslie par la même occasion. Sa victoire va permettre de passer au cran supérieur et renouveler l'intérêt des auteurs et des téléspectateurs. 

   Un dernier tout petit paragraphe pour dire combien je suis fou amoureux de Donna et Jerry, qui ne me déçoivent absolument jamais. Chacune de leur réplique -ou même absence de réplique parfois- me fait mourir de rire. Là où certains font des blagues qui tombent parfois à l'eau, eux réussissent toujours leur coup ! Et les auteurs sont absolument cruels avec Jerry : on adore ça. 

   

vlcsnap_2012_08_11_22h34m28s96 vlcsnap_2012_08_11_22h25m52s54


// Bilan // Lors de la prochaine cérémonie des Emmy Awards, Parks And Recreation ne figurera pas parmi la liste des nommés dans la catégorie des meilleures comédies de l'année (alors que plusieurs acteurs et guests apparaissent eux dans d'autres catégories, et heureusement d'ailleurs !). Laissez-moi vous dire que c'est une honte ! Préférer dinstinguer Veep, qui réussit moins bien que Parks sur un thème proche, ou The Big Bang Theory (Non mais ?), relève de l'incompétence et d'un manque flagrant d'humour de la part des votants. Et je le dis avec d'autant plus de fermeté que cette saison 4 n'était pas que drôle, elle était aussi intelligente et ambitieuse. 

15 août 2012

Animal Practice [Pilot]

Animal_Practice_NBC_season_1_2012_poster

Pilot // 12 800 000 tlsp.

 61039229_bis

 

What About ?

Vétérinaire bougon, le Dr George Coleman a des méthodes peu orthodoxes. Son succès lui vient de son don avec les animaux de toute sorte. En revanche, avec les humains, c'est une autre histoire. Dorothy Crane a autrefois touché le cœur de George, mais aujourd'hui, à la tête de l'affaire familiale, elle est le nouveau patron de celui-ci. Intelligente et ambitieuse, elle est déterminée à faire payer George pour le passé... (AlloCiné)

Who's Who ?

Comédie créée par Brian Gatewood & Alex Tanaka (Baby-sitter malgré lui) . Avec Justin Kirk (Weeds), JoAnna Garcia (RebaPrivileged, Gossip Girl, Better With You), Tyler Labine (Invasion, Reaper, Mad Love), Bobby Lee (MadTv), Crystal The Monkey....

So What ?

     Il y a bientôt 20 ans -mon Dieu mais c'est horrible quand j'y pense !- Friends avait son singe Marcel. Et il était drôlement chou. Et on se marrait bien. Aujourd'hui, on a le Dr. Rizzo, l'assistant/mascotte de la clinique vétérinaire où se déroule l'action d'Animal Practice. Et il est chou. Et on se marre bien quand il est à l'écran. Beaucoup moins quand il disparait ! Toute la problèmatique du héros de la série est aussi celle de la série elle-même : ce ne sont pas les animaux qui posent problème mais les humains ! Et ce n'est certainement pas Crystal The Monkey qui fait le plus de singeries dans ce pilote...

    Un médecin cynique qui déteste le genre humain et qui le fait savoir allègrement dès que l'occasion se présente, ça ne vous rappelle rien ? Oui, il y a un peu du célèbre Dr House chez le Dr Coleman. Sauf que House, qui n'était pas une série comique, était beaucoup plus drôle. Les répliques de Justin Kirk tombent ainsi à l'eau les unes après les autres et quand on est un fan de Weeds depuis huit ans et qu'on est habitué à l'entendre sortir des horreurs hilarantes à longueur d'épisodes, ça fait vraiment mal au coeur de le voir galérer de la sorte pour provoquer, au bout du compte, à peine un sourire ou deux. Il n'est pas le seul à faire chou blanc à chaque fois qu'il ouvre la bouche : tous les personnages secondaires se retrouvent dans la même situation. On les présentera comme "excentriques" pour être poli. Ou comme des imbéciles, si l'on veut être un peu honnête. Le sosie de Susan Boyle, à la grande limite, s'en sort mieux que les autres. Tyler Labine fait du Tyler Labine -ceci n'est pas un compliment- et puis il y a JoAnna Garcia, qui n'est pas du tout là pour faire rire -a-t-elle seulement prononcé une réplique censée être amusante ?- mais pour faire chavirer le coeur de notre médecin en chef. C'est sa Cuddy en somme. La partie romantique est niaise au possible, commune de chez commune, et ne parvient même pas à être sauvée par l'alchimie de l'actrice avec Justin Kirk, qui existe bel et bien pourtant. Il est assez difficile de voir un avenir à cette petite comédie pour tout dire : même en réglant certains de ses problèmes, elle n'a pas un potentiel de fou. Une fois que les blagues autour des bêtes, en particulier autour du Dr Rizzo, auront été épuisées -car elles le seront forcément à court terme- que restera-t-il ? Une mauvaise comédie de bureau, je le crains. 

   Animal Practice ne sera certainement pas la comédie de l'année mais on aurait dû s'en douter, non ? Vous avez déjà vu une série dans laquelle les animaux ont une place importante qui soit vraiment bonne ? 

What Chance ?

 Animal Practice s'en est moins bien sortie que Go On après les Jeux Olympiques, en l'occurence après la cérémonie de clôture. Ou devrais-je dire pendant puisque NBC a coupé une partie de l'événément pour programmer la série, comme prévu, ce qui a mis pas mal d'américains en colère. Animal Practice partait donc avec un encore plus gros handicap que sa qualité : les gens n'avaient vraiment pas envie de la voir (un peu moins de 20 millions sont partis quand elle a commencé) ! Dans sa nouvelle case le mercredi 20h à la rentrée, elle devrait connaître le même destin que Free Agents l'an passé : un tout petit tour et puis s'en va ! A moins qu'elle ne nous fasse un Up All Night

How ? 


14 août 2012

Go On [Pilot]

20204775

Pilot // 16 100 000 tlsp.

 44030376_bis

 

What About ?

Irrévérencieux mais néanmoins charmant commentateur sportif, Ryan King tente de surmonter tant bien que mal sa peine après le décès de son épouse. Son patron l'oblige à intégrer un groupe de soutien. Guère habitué à travailler en équipe, celui-ci, plus troublé que jamais, va devoir se surpasser et sortir de sa zone de confort. Trouvera-t-il une aide inattendue auprès des autres membres de la thérapie de groupe ? (AlloCiné)


Who's Who ?

Comédie créée par Scott Silveri (scénariste sur Friends, Joey, Perfect Couples). Avec Matthew Perry (Friends, Studio 60, Mr Sunshine), Laura Benanti (Eli Stone, The Playboy Club), John Cho (Off Centre, Star Trek, FlashForward), Julie White (Transformers), Allison Miller (Terra Nova), Suzy Nakamura (10 things I Hate About You, Half & Half)...

So What ?

   Jamais deux sans trois ! Après avoir été au coeur du Studio 60 d'Aaron Sorkin en 2006 et après s'être transformé en Mr. Sunshine pour ABC en 2011, l'ex Friends Matthew Perry aurait pu se dire qu'être la star de sa propre série, ce n'était définitivement pas pour lui. Pourtant, il le veut son Cougar Town, son Episodes ou son The Comeback Web Therapy à lui ! Alors il retente sa chance cette année avec Go On, qui a la double particularité d'avoir été la première nouveauté commandée tous networks confondus en mai dernier mais aussi la première à être lancée cette saison 2012/2013, ouvrant les festivités en plein Jeux Olympiques. Doit-on comprendre par là que NBC la considère comme la plus efficace de ses nouvelles comédies ? Si oui, c'est tout de même un peu inquiétant...

   Attention, j'ai apprécié ce pilote ! Plus que je ne l'aurais imaginé même. Mais une explication s'impose d'abord : je l'avais déjà révélé publiquement lors de ma critique du pilote de Mr Sunshine, je ne suis pas un grand fan de Matthew Perry. Lui et moi, on n'a jamais vraiment réussi à s'entendre, même à la grande époque. Sa participation à The Good Wife il y a quelques mois a failli me réconcilier avec lui mais l'idée même de préférer se lancer dans un autre projet plutôt que de rester dans la série pour de bon m'a mis en colère (un peu). Une partie de moi a donc secrètement envie que Go On se plante pour qu'il revienne emmerder Alicia Florrick (il est attendu dans au moins un épisode de la saison 4, c'est toujours une consolation). Dans Go On, Matthew Perry a (encore) perdu du poids et semble plus à l'aise dans son corps. Son personnage se montre parfois drôle, même si la plupart de ses blagues consistent à se moquer, parfois sans même ouvrir la bouche, de ses nouveaux compagnons de thérapie qui se trouvent être, il faut bien le reconnaître, des cibles faciles. La plupart d'entre eux m'ont fait décrocher quelques sourires, ce qui est déjà une jolie victoire. Ma petite préférence va pour le moment à Anne, la rouquine lesbienne super angry. Les autres n'ont pas beaucoup d'épaisseur à ce stade et c'est en priorité là-dessus que les scénaristes vont devoir travailler lors des épisodes suivants. L'avantage du concept, c'est que des petits nouveaux peuvent arriver à tout moment pour pimenter les choses. Ce pourrait être bien utile si la série était amenée à durer et c'est un prétexte parfait pour faire le plein de guests !

    Ryan étant un veuf qui ne parvient pas à admettre qu'il souffre, l'acteur doit aussi jouer sur la fragilité de son personnage et le fait très bien. C'est dans ces moments-là que je l'ai préféré d'ailleurs, même si je n'attendais pas de Go On à la base qu'elle me touche. Je suis un peu plus réservé sur le futur couple "will they?won't they?" formé par le héros et sa thérapeute -la pétillante Laura Benanti qui gagne à être connue- tant leur histoire est convenue. Mais l'alchimie est là. Quant à la partie "bureau" de la série, j'avoue que je ne la comprends pas. Un peu comme Up All Night l'année dernière, on a un peu l'impression que NBC a mi son grain de sel pour que la comédie ne s'éloigne pas trop de ce qui existe déjà sur son antenne, ce qui n'a pas vraiment de sens puisque ce qui existe déjà ne marche pas ou plus. Du coup, j'aime bien John Cho et l'assistante de Ryan a l'air amusante mais il ne va pas être aisé de les insérer dans les intrigues sans que cela paraisse forcé... 

   Avec le succès critique et parfois public des dramédies des chaînes du câble, en particulier celles de Showtime telles que CalifornicationThe Big C et Nurse Jackie ou de HBO comme Girls, Enlightened ou Hung, il est guère étonnant de constater que les networks se mettent à leur tour à proposer des produits du même type mais un peu plus polissés, qui n'ont pas pour seul objectif de faire rire mais qui veulent aussi émouvoir et faire réfléchir. En bref, Go On s'inscrit parfaitement dans cette tendance, mixant Community aux séries suscitées avec humour et panache. La série a du potentiel. This show must... go on.

 

What Chance ?

 Grâce à une diffusion en plein Jeux Olympiques, Go On part avec une longueur d'avance indéniable sur n'importe quelle autre nouvelle comédie de la saison 2012/2013 : 16 millions d'Américains ont suivi le premier épisode. Combien en restera-t-il à partir du 11 Septembre, le mardi à 21h, face à NCIS Los Angeles, Dancing With The Stars et New Girl ? Sûrement moitié moins, et encore je suis gentil ! Pour autant, j'imagine assez bien la série décrocher une saison complète dans quelques mois et même une deuxième saison un peu plus tard. On est sur NBC ! Si Community et Whitney ont été renouvelées...

How ?

10 août 2012

The Smart One [Pilot Script]

20052131

Ecrit par Donald Todd (Samantha qui ?). Produit par Ellen DeGeneres. Pour Warner Bros. Television et ABC. 37 pages.

L'histoire de deux sœurs constamment en conflit : une femme brillante doit travailler pour sa sœur, une ex-reine de beauté, présentatrice météo à ses heures, devenue maire d'une grande ville. La situation est d'autant plus rageante que sa rivale est moins intelligente mais bien plus populaire. Leur mère essaye tant bien que mal de les réconcilier, en jouant constamment un double jeu...

Avec Portia de Rossi (Ally McBeal, Better Off Ted), Malin Akerman (Mon Comeback, 27 robes), Jean Smart (Samantha qui ?, Femmes d'affaires et dames de coeur), David Arquette (Scream)...
 
_____________
 
Selon Moi
 
61074943_bis
 
   Avant même d'avoir lu le script de The Smart One, rien qu'en connaissant la distribution -un trio Jean Smart/Portia De Rossi/Malin Akerman c'est exceptionnel !- je savais qu'il ne faudrait pas grand chose pour que je sois conquis. Pourquoi ces actrices se seraient-elles lancées dans ce projet s'il n'avait pas été bon ? Après l'avoir lu, je suis encore plus triste à l'idée que la comédie ne voit jamais le jour. Elle le méritait vraiment. Ce n'est pas un hasard si les networks, à la base, se sont battus pour en obtenir les droits. Ce n'est pas un hasard non plus si, lorsque NBC a décidé d'abandonner le projet -à mon avis pour une raison bien précise sur laquelle je reviendrai- ABC s'est empressée de le récupérer ! Ce que je ne comprends pas et n'admets pas, c'est que la série ait pu être refusée par la chaîne de l'alphabet une fois le pilote tourné. Qu'est-ce qui a pu se passer pour qu'un aussi bon script avec d'aussi bonnes actrices -et un excellent réal, Michael Fresco, qui avait déjà officié sur ceux de Better Off Ted, Raising Hope et Suburgatory, en tous points exemplaires- ait pu déboucher sur un refus ? Pour ceux qui suivent un peu les "primetime pilot panic" du site Deadline, elle n'était même jamais mentionnée. Du coup, je pencherai pour des problèmes en coulisses, d'éventuelles mésententes entre les actrices... Quelque chose comme ça. 
 
    Rien que la première scène teaser valait le détour : on découvrait les deux héroïnes enfants/ados au cours de l'une de leurs nombreuses querelles. Elles n'étaient pas d'accord sur la manière de vendre leurs citronnades, l'une penchant pour une approche disons "marketing" élaborée et l'autre pour une approche beaucoup plus directe consistant à montrer ses seins ! Je vous laisse deviner laquelle a le mieux marché. Pendant tout le pilote, c'est la soeur intelligente qui se fait systématiquement voler la vedette par l'idiote du village, laquelle se lance en politique pour le meilleur et pour le pire. Et j'en viens à la raison pour laquelle, à mon avis, NBC a finalement décidé de ne pas aller plus loin avec The Smart One : elle était trop proche, plus dans le thème que dans la forme, de Parks And Reacreation ! Et elles n'auraient même pas fonctionné en duo. A l'inverse, ABC pouvait plus facilement l'associer à une série comme Don't Trust The B----- grâce à ce petit plus irrévérencieux qui dénote un peu. The Smart One m'a toutefois fait penser à une autre série encore : Veep, que HBO a lancé récemment. C'est plus ou moins la même idée sauf que l'une est destinée au câble, avec tous les avantages que cela comporte, et l'autre s'inscrit dans un contexte familial, plus mainstream. Peut-être que l'aspect politique aurait peiné à convaincre les téléspectateurs d'ABC, étant donné qu'il prend une place très importante dans le pilote. Mais The Smart One était une comédie intelligente et drôle qui méritait vraiment sa chance (surtout quand on voit ce qui a été pris à la place...).
 
_____________
 
Selon UglyFrenchBoy
 
44030377
 
   Sur le papier, The Smart One est classique. Mettre en perspective les différences entre deux soeurs, l'une intelligente, l'autre dénuée de toute forme de réflexion mais touchante dans sa volonté d'accomplir de nombreuses choses, n'est pas ce qu'il y a de plus ambitieux. L'environnement de la politique, car il est question surtout d'une élection municipale est, elle aussi, déjà vue. On retrouve donc l'ingénue à un poste à responsabilité et sa soeur, talentueuse, jalouse de ce succès non mérité. On comprend vite que les deux femmes sont complémentaires, même si incapables de s'entendre. Vient s'ajouter la matriarche dans l'équation, peu encline à prendre parti pour l'une de ses filles. En d'autres termes : tout se joue sur la dynamique du trio féminin.

   C'est là qu'on devine que la série avait finalement beaucoup de potentiel. Un pilote réalisé par Michael Fresco et écrit et produit par Donald Todd, l'homme derrière Samantha Who, ne laisse présager que du bon sur le rendu final. Surtout si on prend en compte le casting avec une Jean Smart qui excelle dans ce registre, une Portia de Rossi dont le rôle promet quelques réminiscences de son ancien personnage de Nelle Porter, et une charmante Malin Akerman, que l'on sait déjà à l'aise sous les traits de la blonde candide. A cela s'ajoute des seconds rôles prometteurs, dont la petite Bailey aux répliques particulièrement efficaces. La série méritait donc totalement sa place sur la grille de ABC. Une diffusion de paire avec Don't Trust the B---- in Apartment 23 aurait été d'ailleurs cohérente.

   Le point fort de cette comédie, c'est aussi ses flashbacks sur la relation entre les deux filles étant plus jeunes, notamment le teaser qui introduit parfaitement la personnalité des deux héroïnes. Une scène presque hilarante sur le papier qui aurait pu être culte si ABC avait donné sa chance à ce projet. Dommage. On passe à côté d'un portrait de famille désopilant et foncièrement attachant.

11 juin 2012

Preview NBC [Saison 2012/2013]

75514740

 

20127797

REVOLUTION

Le monde bascule dans une ère sombre lorsque l'électricité cesse soudainement de fonctionner. Sans technologie moderne, les hôpitaux, les transports et les moyens de communication ne sont plus opérationnels. La population doit réapprendre à vivre... 15 ans plus tard, la vie a repris son cours. Lentement. Sereinement ? Pas vraiment. Aux abords des communautés agricoles qui se sont constituées, le danger rôde. Et la vie d'une jeune femme est bouleversée lorsque la milice locale débarque et tue son père, qui semble être mystérieusement lié au blackout. Ces révélations l'amènent à se mettre en quête de réponses sur le passé, dans l'espoir d'un futur meilleur...

L'avis de François : N’en jetez plus, Revolution sera l’événement de l’année. Ou pas. Un pilote qui a tout l’air d’être impressionnant et devrait sans aucun doute agiter la geekosphère. Néanmoins, la série semble beaucoup moins « thrilling » qu’un Lost et surtout sans aucun côté surnaturel. A vrai dire, on semble plus se rapprocher d’un Jericho avec le côté survie suite à une catastrophe nucléaire … Et on connait tous le destin funèbre de Jericho. Donc, fans, commencez à conserver vos ampoules usagées car, à moins que que le scénario soit redoutable et que la mayonnaise prenne, la campagne de sauvetage de la série sera très vite lancée ! Taux de réussite : 30%.


L'avis de Lulla : La dernière fois qu'une production J.J. Abrams s'est retrouvée sur NBC, c'était Undercovers. On peut donc craindre le pire. Oui mais Revolution aura un avantage considérable : elle profitera du seul lead-in convenable que la chaîne puisse offrir actuellement, The Voice. Si l'édition automnale se maintient à un bon niveau, Revolution pourrait faire au moins aussi bien que Smash. Plus ? C'est moins probable, puisque pour ce type de série, on observera forcément une courbe descendante au fil des semaines. Plus le lancement sera haut, mieux ce sera. Les 18/49 ans répondront forcément à l'appel la première semaine. NBC pouvant se contenter de peu, Revolution n'est pas condamnée d'avance... Taux de réussite : 40%. 

 _______________

 

20104033

DO NO HARM

Le combat quotidien d'un neurochirurgien dont le dangereux alter ego menace de céder à la folie à tout moment et ainsi de détruire sa vie personnelle et professionnelle...


L'avis de François :
Un pitch très original, assurément prometteur. Surtout, l’une des seules séries médicales de la chaîne. Malgré tout, son univers semble assez alambiqué, plutôt noir et complexe. Serait-elle plus ambitieuse qu’elle n’y parait ? NBC semble d’ailleurs avoir les chocottes puisque la série est planquée le dimanche à 22h, après une line-up entièrement non scriptée. Do no Harm ne sera pas aidé par son cast, sûrement très bon mais pas vraiment populaire. Si elle reste dans cette case (ce dont je doute, elle servira très bien à colmater les futures catastrophes de la rentrée, du moins je l’espère), je ne donne pas cher de sa peau.   Taux de réussite : 15%.

L'avis de Lulla : Do No Harm sera-t-elle le nouveau Awake de NBC ? C'est bien l'impression qu'elle me fait, avec sans doute un excellent potentiel, une réalisation exceptionnelle, une bonne distribution mais un aspect procédural -et ici plus particulièrement médical- trop accentué. Encore une série sans doute plus adaptée pour le câble que pour un grand network ! Taux de réussite : 10%.

_________________

 

20102589

CHICAGO FIRE

 Aucun travail n'est plus stressant, dangereux ou grisant que celui des pompiers, des secouristes et des auxiliaires médicaux de Chicago. Ces hommes et femmes d'élite de la caserne 51 bravent le danger quand d'autres prennent la fuite. Avec la pression, les responsabilités et les égos surdimensionnés viennent les désaccords et les tensions au sein des membres de l'équipe. Et quand la tragédie frappe l'un d'eux, la culpabilité et les reproches fusent. Pourtant, le moment venu de passer à l'action, les dissensions sont laissées de côté pour céder la place à la solidarité. Bienvenue au cœur du quotidien des plus nobles des professions !

L'avis de François : Tout dépendra des attentes de NBC envers cette série. Je pense qu’elle peut faire son petit score correct sur le public global mais je ne suis pas persuadé qu’elle rencontre un public jeune, malgré la galerie de beaux mecs torse nus. Ca n’a pas l’air assez funky pour devenir un guilty pleasure, comme peut l’être Spartacus dans le genre. En lead-in, New York Unité Spéciale qui a déjà prouvé qu’elle n’était pas une série de 21h et en face, Les Experts qui aspireront déjà une bonne quantité du public grabataires... Taux de réussite : 30%.

L'avis de Lulla : S'il y a bien un nouveau drama de NBC sans prise de risque aucune, c'est celui-là. On a déjà vu mille fois ce type de séries, et tout le monde se souvient de New York 911, déjà sur NBC (et personne de Trauma mais bon, c'était il y a deux ans seulement). Les jeunes fuiront probablement la série comme la peste, malgré une distribution physiquement attractive, et les vieux ne se déplaceront pas en masse pour la découvrir. Entre faire trop original et pas assez, la chaîne ne parvient définitivement pas à trouver un juste milieu ! Taux de réussite : 35%.

_______________


20101719

GO ON

Un irrévérencieux mais néanmoins charmant commentateur sportif se remet de la perte d'un être cher grâce aux membres d'une thérapie de groupe...

L'avis de François : L’un des projets incompréhensibles de la saison… On a le sentiment de voir un remake de Mr Sunshine qui, si elle reste dans les annales, ce ne sera certainement ni pour son succès, ni pour son humour désopilant. Alors pourquoi Matthew Perry se fourvoie-t-il dans ces rôles de sportifs à deux sous qui ne lui correspondent absolument pas ? Allez savoir. Toujours est-il que Go On sera l’une des seules sitcoms (voire la seule ?) à posséder un excellent lead-in : le result show de The Voice. Probablement de quoi maintenir la tête hors de l’eau. De plus, on est sur NBC. Nul besoin d’un trop plein d’audience pour être assuré de revenir. Taux de réussite : 45%.

L'avis de Lulla : Il faudrait vraiment que Matthew Perry mette sa fierté de coté : ce n'est plus la grande classe de jouer dans une sitcom multi-caméra, ok, mais c'est là-dedans qu'il est bon. Il a déjà prouvé avec Mr Sunshine que le style single-camera lui convenait moins bien. Au-delà de ça de toute façon, je crois que le public n'a pas particulièrement envie de le voir en dehors de Friends, et surtout sans ses Friends. Tout comme Matt LeBlanc seul, ça ne valait pas grand chose. Grâce à un lead-in pas mauvais, elle pourrait toutefois s'en sortir, d'autant que maintenant, NBC renouvelle des comédies qui rassemblent 3 millions de téléspectateurs... Taux de réussite : 40%.

______________


20101702

THE NEW NORMAL

Un couple gay qui souhaite fonder une famille cherche la parfaite mère-porteuse. Quand ils la trouvent enfin, ils ont la mauvaise surprise de découvrir que sa mère républicaine est plus que présente dans sa vie. Elles déménagent toutes les deux en Californie pour se rapprocher des deux hommes...

L'avis de François : Drôle de projet ! Les premières images laissent entrevoir une sitcom assez quali, visuellement en tout cas. Plutôt le genre de comédie que l’on retrouve habituellement sur FOX ou ABC, moins élitiste que celles de NBC. Toujours à la suite de The Voice, si Go On tient le choc, The New Normal a également sa carte à jouer. En face, la concurrence est clémente avec deux sitcoms, sur ABC et NBC (dont aucune n’a prouvé sa puissance) et NCIS Los Angeles sur CBS, visant un public plus âgé. Taux de réussite : 40%.

L'avis de Lulla : Le public américain est-il prêt à accepter une telle comédie ? J'aimerais croire que oui, mais je n'en suis pas certain. Ca passe dans Modern Family, car ce n'est pas le thème central mais ici... Cela dit, en cas de flop, il ne faudrait pas tout mettre sur le dos d'une éventuelle homophobie ! Ryan Murphy a toujours su créer l'événement jusqu'ici et je pense que The New Normal ne dérogera pas à la règle. Mais pendant combien de temps réussira-t-il à proposer un programme de qualité ? Il a déjà un plan sur 4 ans parait-il... Taux de réussite : 40%.

________________


20101758

ANIMAL PRACTICE

Vétérinaire bougon, le Dr George Coleman a des méthodes peu orthodoxes. Son succès lui vient de son don avec les animaux de toute sorte. En revanche, avec les humains, c'est une autre histoire. Dorothy Crane a autrefois touché le cœur de George, mais aujourd'hui, à la tête de l'affaire familiale, elle est le nouveau patron de celui-ci. Intelligente et ambitieuse, elle est déterminée à faire payer George pour le passé.

 L'avis de François : Il est toujours très dur pour une nouveauté d’ouvrir la soirée. Encore plus quand cette nouveauté est une sitcom. Et encore plus quand elle est NBC. Et encore, encore plus quand elle fait face à X FactorSurvivor et une comédie déjà très bien installée, The Middle sur ABC. Up All Night s’est très vite casser les dents l’année dernière dans ce même créneau, ce qui ne l’a pas empêché d’être renouvelée, vous noterez. Animal Practice a donc une chance, d’autant que son côté Dr Dolittle la rend plus familiale, voire carrément enfant. Et ce singe est très attachant ! J’ai envie d’y croire… Un peu… Taux de réussite : 30%.

L'avis de Lulla : Je ne vois pas Justin Kirk séduire un public populaire après des années passées dans Weeds. Il y a quelque chose en lui de profondément drôle et déviant qui sera forcément en partie absent dans Animal Practice et ça m'attriste d'avance. Il s'agit probablement de la nouvelle comédie sur laquelle NBC mise le moins (à la rentrée) et comme plusieurs attendent d'obtenir une case à la mi-saison, elle pourrait bien être la première victime du ménage d'automne ! Au delà de ça, quelle idée de l'associer à l'horrible Whitney ! Taux de réussite : 20%.

________________


20102647

GUYS WITH KIDS

Trois trentenaires se plaisent bien dans leur nouveau rôle de père bien qu'ils n'aient pas encore grandi dans leurs têtes...

L'avis de François : Mais que vient faire une multicam sur NBC ? Elle n’a pas l’air plus mauvaise qu’une autre, elle est juste illégitime. Taux de réussite : 15%.

L'avis de Lulla : Guys With Kids, c'est probablement "la série qui sert à rien" de la rentrée ! Pourquoi l'avoir commandée ? Pourquoi la diffuser le vendredi avec Community et pas l'associer à Whitney ? Son existence pose beaucoup de questions. Son annulation en revanche devrait en poser moins ! Taux de réussite : 10%.

_________________

 

Sont attendues à la mi-saison pour remplacer tous les flops de la rentrée : coté comédies Save Me, 1600 Penn et Next Caller; coté dramas, Infamous, Hannibal, Crossbones et peut-être Mockingbird Lane

22 mai 2012

Smash [Saison 1]

 vlcsnap_2012_05_20_19h17m08s73

Saison  1 // 6 730 000 tlsp. en moyenne

44030377


vlcsnap_2012_05_20_19h27m31s158 vlcsnap_2012_05_20_19h33m26s127

   Si j'ai bien compris, il est de bon ton de dire beaucoup de mal de Smash après en avoir dit beaucoup de bien. Me voilà sacrément embêté : j'avais adoré le pilote (la preuve), dois-je dire que la suite m'a déçu et, qu'en fait, Smash est une mauvaise série ? Désolé, mais ça ne va pas être possible ! Je peux reconnaître à la limite que la série musicale n'est pas la perfection incarnée et qu'elle n'a pas atteint la grandeur espérée mais qu'elle est mauvaise, qu'elle s'est vautrée dans la fange, qu'elle ne méritait même pas une saison 2, certainement pas ! Je crois que ce que la plupart des téléspectateurs ont découvert avec horreur en cours de route, c'est que Smash est un soap opera déguisé en série "quali". Ou une série "quali" qui utilise les ressorts dramatiques classiques du soap opera : rencontre - amour - sexe - trahison - vengeance. Sauf que ce serait très injuste de la réduire à cela...

vlcsnap_2012_05_19_15h12m51s98 vlcsnap_2012_05_20_19h34m16s108

   La qualité première de cette saison inaugurale, et qui est à mon sens la plus importante et le plus gros défi auquel elle était confrontée aussi, c'est celle d'avoir réussi à nous montrer les différentes étapes de la préparation d'une nouvelle comédie musicale de Broadway avec panache, fluidité et ce qui ressemble à de l'authenticité. C'est un gage de qualité que la créatrice et showrunner Theresa Rebeck ne pouvait qu'apporter vu son expérience dans le milieu. Je crois que de ce point de vue-là, Smash a fait un sans faute : des phases de casting aux premières répétitions, en passant par les problèmes de financement,  les conflits d'ordre artistique, les previews et tellement plus encore, on a été immergé en coulisses aux coté de tous ces gens talentueux, producteurs, compositeur, parolier, metteur en scène, chorégraphe, acteurs, chanteurs, danseurs, techniciens (bon ok, eux se sont faits plus discrets)... On a vécu leurs galères, leurs crises de foi et leurs joies de l'intérieur. Ca, c'était absolument passionnant, instructif et réjouissant ! Les réunions de crise par exemple étaient de super moments, de même que la complicité indéfectible entre Julia et Tom. L'entrée en scène d'une "movie star" incarnée par Uma Thurman (excellente mais vraiment pas faite pour interpréter Marilyn) a permis de bousculer le désordre déjà bien établi au cours des derniers épisodes avec brio. Rebecca Duvall ne correspondait pas exactement au cliché de la diva auquel on pouvait s'attendre. Une bonne surprise, donc. Sa sortie, très discréte, était toutefois nécessaire pour avancer. Elle n'était qu'une distraction, un obstacle, avant de passer aux choses sérieuses et relancer la rivalité entre nos deux héroïnes, Karen et Ivy, après quelques moments de complicité certes très amusants, comme la nuit alcoolisée sur Time Square, mais forcément passagers. 

   Etes-vous plutôt Team Karen ou Team Ivy ? Les fans se sont divisés en deux camps et j'ai choisi pour ma part celui de la blonde pulpeuse, à la base parce qu'elle me semblait être l'incarnation de Marilyn la plus fidèle, ensuite parce que c'est celle dont le parcours m'a le plus touché. Sans compter mon penchant naturel pour les garces. Et clairement, elle en est une belle, surtout dans les deux derniers épisodes ! Mais ce n'est pas la bitch que l'on adore détester, c'est la bitch qui fait un peu pitié dans le fond et que l'on a envie de réconforter quand les lumières s'éteignent. On oublie souvent qu'on ne naît jamais vraiment bitch mais qu'on le devient. Et c'est sa transformation à laquelle on assiste. A force de se prendre des claques dans la tronche et de toutes parts (sa mère, Derek...) elle réplique. Elle n'est pourtant pas à l'aise avec ses choix et plonge peu à peu dans la solitude et une détresse infinie. Son acte désespéré dans le final la rapproche forcément de Marilyn. Il arrive parfois qu'un acteur finisse par mélanger sa propre vie et son rôle, surtout quand il s'agit d'un torturé, ici d'un mythe. Ivy illustre parfaitement cette dérive, cet abandon de soi-même. J'essaye de vous convaincre, en gros, qu'elle est mille fois plus complexe et donc intéressante que cette chère innocente et douce Karen, qui n'a finalement pas vécu grand chose, qui a eu beaucoup de chance même si tout le monde n'a pas été tendre avec elle, même si tout n'a pas été simple, et qui termine la saison en gagnante, par K.O. Attention, je ne la déteste pas ! Elle a également su me toucher régulièrement. Mais j'ai du mal à comprendre comment le public peut être à ce point hypnotisé à chacun de ses passages sur scène (d'autant que Katherine McPhee a beau être extrêmement douée, c'est dans le domaine de la pop qu'elle est le plus à l'aise). Je comprends davantage la fascination qu'elle peut excercer sur Derek, d'autant que, contrairement à Ivy, elle a toujours refusé jusqu'ici de s'offrir à lui. Si elle avait accepté ses avances dès les premiers instants, il ne brûlerait plus de désir pour elle depuis longtemps... 

vlcsnap_2012_05_20_19h29m50s15 vlcsnap_2012_05_20_19h35m50s27

   Si Karen et Ivy ont été très présentes pour des raisons évidentes tout au long de la saison, plusieurs personnages de cette large distribution ont su tirer leur épingle du jeu, à commencer par Derek. Tout était fait pour qu'on le déteste, cet homme-là, et pourtant, on s'est attaché à lui. Je ne peux pas dire que je l'adore et son comportement a souvent laissé à désirer mais on ne peut qu'admirer, au bout du compte, toute l'étendue de son talent. Il est odieux, comme les plus grands génies. On lui fait confiance. Ellis, c'est un peu tout l'inverse. Il n'a pas de talent artistique particulier à notre connaissance mais il est un manipulateur hors-pair ! C'est ça son talent finalement, ainsi que celui de jouer avec nos nerfs. Bien des complications ont eu lieu à cause ou grâce à lui. Il est un moteur scénaristique indéniable et je vois mal les auteurs s'en passer en saison 2. Ce qui serait super, par contre, c'est de ne plus le limiter à ses sales coups et de nous le montrer sous un jour différent car il ne peut pas être que le Diable. Eileen, de son coté, est un excellent personnage qui a connu une belle évolution au fur et à mesure mais que l'on aimerait plus souvent voir taper du poing sur la table, autrement qu'avec son ex-mari. Elle a eu quelques coups de sang mais ce n'est pas encore assez à mon goût. Trop souvent, on nous l'a montré avec son petit ami un peu voyou sur les bords, comme une gamine de 12 ans fascinée par le danger. Je trouve que c'est réducteur pour le personnage et réducteur aussi pour Anjelica Huston qui a plus à offrir, assurément. Toujours est-il que dès qu'elle entre en scène, elle dégage un charisme énorme et plus rien d'autre n'existe qu'elle.

   Et il me faut maintenant entrer dans le vif de la polémique : y'a-t-il eu trop d'histoires de coeur développées dans la première saison de Smash, au détriment d'intrigues plus importantes touchant à la comédie musicale en elle-même ? Il est vrai que les rapports humains dans la série ont trop souvent été réduits à des rapports amoureux et/ou sexuels, amicaux de temps en temps, mais pas bien plus. Karen et Dev ont systématiquement gâché l'ambiance avec leurs scènes répétitives et leurs dialogues identiques épisode après épisode. Mais ça, franchement, on le sentait venir dès le pilote et ça n'a pas raté. Entre Julia et son mari, et le fameux Michael Swift qui était à frapper par moment, il y avait un peu plus de place pour la nuance. C'était un peu ennuyeux parfois, on tournait trop en rond, mais il en est toujours ressorti de belles émotions, notamment avec le fils, Leo. Il n'a pas été atteint de la malédiction habituelle de l'ado insupportable et tête à claque, fils de l'héroïne. Debra Messing, de son coté, a été géniale. Comme prévu. Les affaires sentimentales de Tom ont été largement traitées mais pas avec le soin que j'attendais. Le personnage ne m'a pas inspiré beaucoup de sympathie. Il a traité John comme une merde, et son histoire avec Sam est mignonnette mais elle ne fait chavirer personne, il me semble. Peut-être parce qu'il n'y a pas d'alchimie particulière entre les acteurs. En revanche, la relation entre Ivy et Derek était passionnante à suivre, faite d'allers et de retours incessants mais pas lassants. Là, il y a une alchimie. Là, il se passe définitivement quelque chose de puissant. Les choses se sont un peu gâtées sur la fin, soyons francs. Faire coucher Ivy avec Dev était too much et faisait, pour le coup, soap opera un peu bas de gamme. Au final cette dimension de la série ne m'a pas dérangé, au contraire. Mais elle aurait pu être mieux maîtrisée et se faire plus subtile parfois.

vlcsnap_2012_05_20_19h26m39s151 vlcsnap_2012_05_20_19h36m20s71

   Last but not least, du coté des morceaux et des chorégraphies, on peut dire que l'équipe a réalisé un travail tout à fait incroyable. Bombshell, la comédie musicale, a pris vie sous nos yeux et dans nos oreilles de la plus belle manière qui soit. Qui ne s'est pas surpris à fredonner Let Me Be Your Star pendant sa journée de travail ? Qui ne s'est pas repassé certaines scènes comme le fameux Twentieth Century Fox Mambo ? Et qui n'a pas été ébahi devant le Smash façon Bollywood, qui était totalement gratuit, c'est vrai, mais carrément grandiose ?! Je prie pour que Bombshell voit vraiment le jour à Broadway à terme. Ce serait dommage que tout le travail fourni se limite à la série. Ce qui a davantage laissé à désirer, c'est cette régle d'une chanson contemporaine et populaire par épisode. Les choix n'étaient pas toujours judicieux, les interprétations rarement à la hauteur des versions originales et les prétextes la plupart du temps complètement bidons ! Mais pour des raisons purement marketing et en sachant que Glee est passée par là, je comprends tout à fait la manoeuvre. J'espère cependant qu'elle sera moins systématique en saison 2, d'autant que Smash n'a pas affolé les charts digitaux. Question de public...

vlcsnap_2012_05_20_19h22m57s234 vlcsnap_2012_05_20_19h30m41s6


// Bilan // Réussite musicale et visuelle totale, Smash a quelques progrès à faire du coté de ses scénarios, trop souvent centrés sur des affaires de coeur banales. Tout est réuni pourtant, des personnages à leur interprètes, pour en faire une très grande série. En se débarrassant de la créatrice et en faisant appel à l'ancien showrunner de Gossip Girl, NBC n'envoie-t-elle cependant pas le mauvais message au public pour la saison 2 ? Il semblerait bien que les problèmes ne font que commencer... Si Smash parvient à rester bien meilleure que Glee, ce sera toutefois déjà une satisfaction. Et elle a une très confortable avance !

18 avril 2012

Coming Next [Round5: NBC/Comédies]

63320381

 Et s'il était temps pour NBC d'arrêter ses comédies élitistes, hyper référencées, certes souvent excellentes, mais pas assez grand public ? Les pilotes commandés laissent effectivement entendre que le changement est en marche, mais ces nouveautés sauront-elles se frayer un chemin entre The Office, possiblement Community, 30 Rock et Parks And Recreation ? La manoeuvre s'annonce d'ores et déjà très compliquée...

__________

Tous les synopsis et visuels suivants sont tirés du dossier La Saison des Pilotes 2012 d'AlloCiné

 __________

 

20065836

1. DOWNWARDLY MOBILE

Créé et produit par Roseanne Barr et Johnny Argent.


L'histoire d'une famille optimiste malgré la crise et les problèmes qui s'accumulent, vivant dans un parc à mobile-home, dont la matriarche est la gérante...


Avec Roseanne Barr (Roseanne), John Goodman (Roseanne, Damages), Romy Rosemont (Glee), Mary Birdsong, Greg Cromer...

__________

 

 20074527

2. 1600 PENN

Créé par Josh Gad et Jon Lovett.

Réalisé par Jason Winer (Modern Family).


Une famille dysfonctionnelle réside à l'adresse la plus connue du pays : 1600 Pennsylvanie Avenue, celle de la Maison Blanche. Le fils ainé, jusqu'alors déjanté, revient au bercail métamorphosé. Non seulement il est devenu la personne la plus fiable, mais il est désormais celui qui cimente les relations au sein du clan...


Avec Bill Pullman (Independence Day, Lost Highway, Torchwood), Jenna Elfman (Dharma & Greg, Parents par accident), Martha MacIsaac (Greek), Josh Gad, Andre Holland, Amara Miller...

 __________

 

20065827

3. ISABEL

 Créé par Tom Nursall & Howard Busgang.
Réalisé par Todd Holland (Malcolm).


Une famille de la classe moyenne américaine, traditionnelle mais particulièrement tendue, doit gérer au quotidien les excentricités de l'une des enfants qui possède des pouvoirs magiques...


Avec Marcia Gay Harden (Damages, Into The Wild, Mystic River), Kevin Nealon (Weeds), Sophia Schloss, Abigail Mavity, Skyler Gisondo...

__________

 

20065828

4. GO ON

 Créé et produit par Scott Silveri (Friends, Joey).


Un irrévérencieux mais néanmoins charmant commentateur sportif se remet de la perte d'un être cher grâce aux membres facétieux d'une thérapie de groupe...


Avec Matthew Perry (Friends, Mr. Sunshine, Studio 60 on the Sunset Strip), Laura Benanti (The Playboy Club, Eli Stone), Julie White (Transformers), Allison Miller (Terra Nova), Suzy Nakamura...

___________

 

 20065850

5. FRIDAY NIGHT DINNER

 Créé et produit par Greg Daniels (The Office, Parks And Recreation). Adapté de la série anglaise éponyme.
Réalisé par Ken Kwapis (The Office).


Deux frères sont tenus de rendre visite à leurs parents chaque vendredi soir pour un dîner préparé rien que pour eux par leur mère, une obsédée des émissions de cuisine. Le cérémonial ne se déroule évidemment jamais comme prévu, entre leur père au comportement souvent étrange, leur grand-mère pas tellement plus normale et un voisin excentrique qui les interrompt systématiquement...


Avec Tony Shalhoub (Monk), Allison Janney (À la Maison blanche, Lost, Mr Sunshine), Kevin Bigley, Gil Ozeri, Aya Cash...

__________

 

20065833

6. ANIMAL KINGDOM

Créé par Brian Gatewood & Alex Tanaka.
Réalisé par Anthony et Joe Russo (Community, Arrested Development).


Un vétérinaire bougon adore les animaux mais déteste leurs maîtres...


Avec Justin Kirk (Weeds), Tyler Labine (Le Diable et moi), Amy Huberman, Bobby Lee...

___________ 

 

20074649

7. SAVE ME

Créé par John Scott Shepherd (Super Papa).


Depuis un accident qui a failli lui coûter la vie, une femme est persuadée d'entretenir un lien spécial avec Dieu. Son couple qui battait de l'aile va alors connaître un sacré bouleversement...


Avec Anne Heche (Men In Trees, 6 jours, 7 nuits), Alexandra Breckenridge (Dirt, American Horror Story), Michael Landes, Lamman Rucker, Heather Burns...

___________

 

20065832

8. LADY FRIENDS

Créé par Kari Lizer (Old Christine).


Deux amies de longue date qui vivent dans deux univers très différents sont inséparables. Tout sourit à Nicole : elle a des parents et des beaux-parents aimants, un mari attentionné, un entourage en or et sa grossesse se passe à merveille. Sa meilleure amie, Jen, a des parents qui ne croient absolument pas en elle, elle a une forte tendance à faire les mauvais choix, ce qui l'a récemment conduite à se marier avec un mec qui n'a pas tardé à la jeter après seulement 17 jours d'union, et elle a pris beaucoup de poids dernièrement. Et pourtant, Jen est la personne sur laquelle Nicole peut le plus compter...


Avec Minnie Driver (The Riches, Will & Grace), Andrea Anders (Joey, La Classe, Better Off Ted), Josh Hopkins (Cougar Town, Swingtown), Rachel Dratch (Saturday Night Live), Danny Comden...

 __________

 

20065831

9. THE NEW NORMAL

Créé par Ryan Murphy (Nip/Tuck, Glee, American Horror Story) et Allison Adler (Glee, Chuck).
Réalisé par Ryan Murphy (Courir avec des ciseaux, Mange, prie, aime)


Un couple gay qui souhaite fonder une famille fait appel à une amie pour devenir leur mère-porteuse...


Avec Ellen Barkin (Las Vegas Parano, Le Fan), Justin Bartha (Very Bad Trip), Andrew Rannells, Georgia King, Leslie Grossman (Popular)...

 __________

 

20065830

10. SUSAN 313

Créé par Sarah Silverman. Produite par Ron Howard.


Comédie inspirée de la vraie vie de la comédienne Sarah Silverman. L'histoire d'une femme qui retrouve une vie de célibataire après de longues années à vivre en couple et qui se rend compte que ses amis d'hier n'ont plus de temps à lui accorder alors qu'elle les a longtemps laissés tomber....


Avec Sarah Silverman, Harris Wittels, June Diane Raphael, Ken Leung (Lost), Tig Notaro, Jeff Goldblum (La Mouche, Glee)...

__________

 

A vos votes ! (dans cette phase du "Coming Next", vous pouvez voter pour autant de pilotes que vous le souhaitez).




Et vous pouvez toujours voter pour les pilotes de dramas de NBC ICI

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
Des News En Séries, Le Blog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 2 496 436
Derniers commentaires
Archives
Publicité