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Des News En Séries, Le Blog

23 novembre 2012

Tueurs En Séries [Sur le tournage de "Sous le Soleil de Saint-Tropez"...]

SLSS

 Au sommaire : - "Boss", "666 Park Avenue" et "Last Resort" tirent leur révérence, "American Horror Story" renouvelée - Greg Germann dans "NCIS", Seth Gabel dans "Arrow", Liza Minnelli chante pour "Smash" - Les premières images de "House Of Cards" - On répond à vos questions : "Hannibal" - Le trailer de l'épisode spécial Noël de "Doctor Who" - On était sur le tournage de la suite de "Sous le soleil" ! - Et quand Hercule se fait tuer par des zombies, c'est qu'il y a un truc qui ne va pas...

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22 novembre 2012

The Vampire Diaries [4x 06]

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We All Go A Little Mad Sometimes // 2 840 000 tlsp.

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    Je crois que l'on a trop souvent tendance à oublier que The Vampire Diaries est une série dite "pour ados", sur une chaîne qui, malgré ses envies d'ailleurs, reste pour le moment engluée dans ses principes et très timide quand il s'agit de se débarrasser de ses ordures. On notera toutefois que l'arrêt de One Tree Hill puis très bientôt de Gossip Girl et l'arrivée d'Arrow cette année sont de beaux pas en avant pour la CW. Mais un épisode comme celui-ci de la série vampirique nous rappelle d'où elle vient, ce qu'elle était au début, ce qu'elle est censée être aujourd'hui et ce qu'elle aurait pû devenir. Pendant un temps, elle se rapprochait de plus en plus de True Blood et s'éloignait assurément de Twilight. Elle était un entre-deux fun et addictif. On l'aimait pour ça. Depuis la deuxième moitié de la saison 3, elle a perdu progressivement de son charme, elle s'est perdue dans des intrigues inutilement complexes et elle a trop souvent reposé sur son triangle amoureux on ne peut plus lassant, rendant Elena... désespérante. Ses allers-retours sentimentaux de Stefan à Damon sont typiques des teenage dramas. Quand il y a plein d'autres choses passionnantes autour, ma foi, on s'en accommode. Mais en ce moment, il ne reste plus que ça et des amorces d'intrigues alléchantes, qui ne démarrent jamais vraiment. Sans compter tout un tas de personnages principaux réduits aux rôles de figurants, au mieux une fois sur deux, au pire constamment...

   Pour la énième fois, Elena se rend compte qu'elle a des sentiments profonds pour Damon et, miracle, elle a l'honnêteté de l'avouer à Stefan, qui s'était de toute façon déjà fait une raison. On a droit à une nouvelle séparation, bien que le mot ne soit pas lâché clairement, et on sait très bien qu'elle n'est que temporaire puisque Damon et Elena n'ont su jusqu'ici que s'allumer sans jamais consommer. A chaque fois, on croit que ça y est, c'est parti, et, à chaque fois, on ressort déçu parce que non, ça n'y est pas. Alors on verra bien... Je n'attends rien et j'essaye de me concentrer sur le reste. Pas facile cela dit puisque l'héroïne est partout et nous angoisse pour encore d'autres raisons : sa nouvelle condition la rend littéralement folle de honte. C'était énorme de la voir trancher la gorge de son cher frère. Mais ça s'arrête là. Ce qui en a découlé n'était qu'ennui et épuisement. Pour ne pas abîmer le personnage, une fois de plus, on la déresponsabilise : ce qui lui arrive, ce n'est pas un véritable cas de conscience, c'est une malédiction ! Elle n'y peut donc rien. Ah... Pourquoi inventer ça et ne pas simplement assumer qu'elle est cinglée Elena ? Ce serait plus honnête et plus payant sur le long terme. Oui, mais non. Les diverses apparitions de Connor étaient agaçantes au possible, terriblement répétitives, mais je retiens quand même le retour de Katherine, amusant les 40 secondes qu'il a duré, et le face à face avec sa mère, parce que c'était quand même très perturbant de la voir inciter sa fille à se suicider. Je garde aussi bien à l'esprit que Damon a retrouvé la bague qu'Elena a jetée au fond de la rivière en deux minutes chrono. Chapeau l'artiste ! Cela dit, heureusement qu'il est là... Et Jeremy aussi ! Il est toujours l'unique détenteur du gros potentiel de la saison. La pression monte...

   Un, deux, trois triangles amoureux ? Julie Plec, la showrunner, ne vit visiblement que pour ça. Elle nous en colle à toutes les sauces, tout le temps. Et vous remarquerez que jamais jamais jamais ils ne conviennent d'une union libre ou d'une relation à trois officielle (dans The Vampire Diaries ou ailleurs j'entends...) Il serait temps de se lancer les gars ! Il faut oser. Les Big Love et les Threesome ne servent donc à rien ? Après avoir écarté la possibilité du trio peu alléchant Hailey/Tyler/Caroline, on nous fait bouffer du Tyler/Caroline/Klaus, réminiscence d'une idée de la saison 3 qui n'a pas vraiment été exploitée. Bon, admettons. Mais en attendant, ce qui me dérange vraiment, c'est que ça fait perdre un temps infini sur ce qui nous intéresse davantage : le plan (bancal) de Tyler et Hayley. Quand est-ce qu'il va vraiment se mettre en place ? Quand il sera trop tard parce que Klaus s'en sera rendu compte ? Tssssss... Et pendant ce temps-là, Matt se rendait enfin compte qu'il pouvait éventuellement servir à quelque chose; sans toutefois tilter qu'April, qui lui colle aux basques sans raison apparente, allait peut-être pouvoir l'aider ! Et Bonnie jouait à l'idiote, comme toujours. 

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// Bilan // Quand est-ce que les héros de The Vampire Diaries quittent le lycée pour l'université ? En général, c'est à ce moment-là qu'une série pour ados perd de sa saveur, mais de toute manière, ce n'est pas comme s'ils allaient à l'école ! Quand est-ce qu'on nous fait le coup classique du bond dans le temps de 5 ans ? Cela ne sert souvent à rien  mais, dans ce cas précis, je suis sûr que ça pourrait lui être bénéfique. Des personnages plus adultes, c'est ce qui lui faut pour grandir.

21 novembre 2012

Glee [4x 06]

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Glease // 5 220 000 tlsp.

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   Je n'aime pas Grease. "You're The One That I Want" me saoule. Et vous le savez, je n'aime plus beaucoup Glee. Pourtant, cet épisode m'a bien plu. J'ai aimé ce qu'il racontait. Chacun a eu sa propre expérience du lycée. Certains l'ont subi comme un enfer et ne voudraient pour rien au monde y retourner; d'autres l'ont vécu comme une longue période d'insouciance et paieraient cher pour la revivre; et d'autres, comme moi, en gardent beaucoup de bons et de mauvais souvenirs, mais ne ressentent pas de nostalgie particulière à son égard. Kurt et Rachel ont quitté McKinley depuis quelques mois seulement et apprennent à leur dépens, et à ceux de Blaine et Finn par ricochet, qu'il est parfois préférable de laisser le passé là où il est, et d'essayer de trouver une nouvelle place, leur nouvelle place, ailleurs. En l'occurence à New York. C'est le seul moyen pour eux d'avancer. C'était évidemment la partie la plus touchante de ce Glease, notamment le face à face entre Rachel et Finn qui met un point final, au moins pour quelques épisodes, à leur histoire tumultueuse. On a envie de voir la jeune fille tomber dans d'autres bras, ceux de Brody ou de quelqu'un d'autre; quant à Finn, puisqu'il est devenu un metteur en scène formidable, nous dit-on, qu'il assure le remplacement de Mr Shue avec plus d'assurance qu'à l'accoutumée, avec plus de charisme aussi si possible mais c'est sans doute trop demandé ! Je suis un peu dur, mais il faut reconnaitre que les auteurs se sont tirés une belle balle dans le pied avec cette histoire. Surtout avec la guerre des tranchés qui s'annonce avec Sue... Le professeur d'espagnol avait déjà du mal à exister face à elle alors je n'ose imaginer ce que cela va donner avec le ravi de la crèche... Permettez-moi encore une fois de me lamenter sur le retour en arrière du personnage de la Coach ! Cela dit, sa vendetta semble surtout dirigée vers Finn. Cela a plus de sens, quelque part, que ses attaques habituelles et lassantes vis à vis du Glee Club.

   Afin de rendre tous les numéros musicaux plus satisfaisants, les scénaristes ont fait appel aux anciens. Semi-aveu d'échec avec les nouveaux ou bonne idée de mise en scène pour gagner en profondeur ? Blaine assure ainsi un "Beauty School Dropout" sans fausse note; Santana s'en sort admirablement bien sur "There Are Worth Things I Could Do", mais c'est encore une occasion ratée pour cette pauvre Tina de briller; et Lea Michele vient ridiculiser Melissa Besnoit sur le dernier morceau, le plus culte, en faisant appel à nos souvenirs de la saison 1 lorsque Rachel et Finn le répétaient ensemble pour la première fois. Je n'ai rien contre l'interpréte de Marley Rose par ailleurs, qui est cute, mais elle ne fait pas le poids, c'est tout ! La partie fantasmée par Unique était pas mal du tout, mais honte au figurant à l'arrière plan qui regardait le personnage descendre les marches ! C'est un détail, je sais, mais si la scène est simplement imaginé par le personnage, qui est en fait bien assis sur son siège pendant ce temps-là, alors personne ne doit le regarder... Vous me suivez ? Bref. Mercedes aussi était présente, mais n'a pas eu l'honneur de chanter. Apparemment, sa nouvelle vie à UCLA, il faudra se contenter de l'imaginer. Les auteurs n'ont pas l'intention de s'aventurer en Californie pour montrer ses péripéties et celles de Puck. C'est dommage, mais ça ne m'étonne pas. Il n'y a toujours eu que de la place pour Kurt et Rachel... Les petites scènes de Cassandra à New York étaient pas mal. On ne s'est jamais sur quel pied danser avec elle, c'est rafraîchissant. Cela nous change des personnages très unidimensionnels de la série. Toutefois, a priori, c'est la "Bad Miss July" qui va l'emporter sur la bonne... L'autre "evil queen" du moment, Kitty, m'a fait gerber dans cet épisode... ah ah, elle était facile celle-là ! Non mais plus sérieusement, les scénaristes sont allés assez loin avec cette intrigue. Ce n'était certainement pas le meilleur moyen de traiter des troubles alimentaires, mais bon... pas mal pas mal.

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// Bilan // Un épisode entre passé et présent, rempli de nostalgie, qui a permis de rendre les nouveaux personnages supportables quelques instants et d'approfondir les anciens -certains d'entre eux en tout cas- avec pertinence.

20 novembre 2012

Grey's Anatomy [9x 06]

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Second Opinion // 8 840 000 tlsp.

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   Depuis le Season Premiere vous vous demandiez ce qui était arrivé au pilote de l'avion après le crash ? Eh bien ce sixième épisode de la saison 9 répond à cette question : il est paralysé. J'espère que l'on reviendra sur son cas le moment venu. N'y a-t-il pas un chirurgien du Seattle Grace capable de le sauver ? Derek ? Ce serait peut-être la plus belle manière de boucler la boucle... soigner celui qui, bien malgré lui, les a conduit droit vers l'enfer... et ce qui serait encore plus fort, c'est que ce soit la première opération du Dr Mamour après avoir retrouvé l'usage total de sa main endommagée. Pour le symbole. Comme on pouvait s'en douter, sa situation n'est pas désespérée : Callie ne sait pas encore comment, ni quand, mais elle a retrouvé la force et le courage de chercher une solution pour le soigner. Elle se relève petit à petit, tout comme sa femme, Arizona, pour qui c'est le cas littéralement.  Elle sort enfin de son lit pour retourner pour la première fois jusqu'à l'hôpital avec sa prothèse de jambe, toute seule, comme une grande... ou presque ! Cela ne serait en effet pas arrivé si vite sans un stratagème bien huilé, imaginé par Bailey, qu'il était très amusant de voir se mettre en place. Enfin le plus amusant, c'était de voir Bailey autant s'amuser ! Je suis très heureux que l'intrigue judiciaire -oui, je crois qu'on peut bel et bien la définir comme ça- se poursuive face caméra, là où d'autres séries n'auraient même pas pris la peine de la traiter tout court. C'est atypique dans Grey's Anatomy, c'est frais. Et c'est prenant aussi, puisque le dernier rebondissement relance complètement l'affaire et met tout le monde dans une position délicate. On regretterait presque qu'Alicia Florrick ne soit pas chargée de l'affaire... on le regrette même carrément à vrai dire. Pour le moment, les avocats choisis -ou plutôt les acteurs- manquent un peu de charisme. On aurait forcément préféré que la production dégote un gros nom pour l'occasion. Il est encore temps d'introduire un nouveau personnage...

   Piloté par Chandra Wilson en personne, pour la 7ème fois, cet épisode a permis à l'actrice/réalisatrice de mettre en scène un cas médical qui lui tenait à coeur et dont elle a soufflé l'idée aux scénaristes. Le clochard dont s'occupe Jo -décidément la nouvelle interne qui intéresse le plus les scénaristes- est atteint de la même maladie que sa fille, qui transforme le souffrant en une machine à vomi pendant des périodes plus ou moins longues. Autrement dit un cauchemar, surtout quand on est hémétophobe comme moi... Etonnamment, ce cas est traité avec une certaine légéreté. Cela n'empêche pas faire passer le message, bien au contraire. La maladie est si rare qu'elle est encore méconnue du corps médical et lui donner un tel coup de projecteur ne peut qu'être bénéfique pour faire avancer la cause. Après avoir un peu oublié qu'elle était une série médicale, Grey's Anatomy donne à nouveau la parole aux patients et à leur entourage au cours de cet épisode. Le cas dont s'occupe Meredith n'est pas très développé mais néanmoins touchant. Celui de Cristina est davantage utilisé pour montrer que, dès son premier jour au Seattle Grace, la jeune chirurgienne titulaire est en grande forme. Elle a beaucoup appris dans le Minnesota, pas seulement en terme de savoir faire, aussi du côté des rapports humains. Elle ne se comporte pas avec ses élèves comme un tyran... ou plutôt disons qu'elle ne s'en contente pas. Elle leur transmet ses connaissances en douceur, en leur apprenant à se faire confiance et à se dépasser. Elle est allée à bonne école, indéniablement ! Quand elle n'est pas avec Heather et Shane, elle envoie vanne sur vanne comme à la grande époque et ça fait un bien fou. 

   Il faut dire qu'il y en a qui tendent le bâton pour se faire battre. Je parle bien sûr d'April, dont les contradictions dans cet épisode correspondaient à la fois de trop ! On a bien compris comment elle fonctionnait. Cela fait dix fois qu'on nous le répète. Il est temps de passer à la vitesse supérieure et c'est qui semble enfin s'amorcer lorsque Jackson lui avoue qu'il l'aime. Ce couple si improbable au départ devient de plus en plus charmant, quand il n'est pas irritant du moins. Le maître de l'agacement, j'ai nommé Alex, était soft cette semaine avec une intrigue mignonne, montrant que pour une fois, il a pris en compte ce qu'on lui a dit, ou plutôt ce qu'Arizona lui avait signifié avec rage dans un de ses moments de colère post-crash. Il a apparemment compris que le moment était venu d'agir en adulte responsable. Acheter la maison des Grey ? Pourquoi pas. C'est un premier pas. Apprendre à vivre avec ses lourds bagages et ses souvenirs ? Il le lui faudra. On est content que la demeure reste dans la "famille". Il était hors de question d'abandonner un lieu si culte. Ou c'était un gros morceau de la série qui disparaissait avec lui. La cohabitation Alex/Cristina devrait faire des merveilles...

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// Bilan // La nouvelle dynamique de cette 9ème saison de Grey's Anatomy semble s'être parfaitement installée. Les auteurs jonglent avec aisance entre les personnages historiques et les petits nouveaux, qui s'imposeront naturellement par la force des choses au fur et à mesure. Tout va bien.

19 novembre 2012

Revolution [1x 07 & 1x 08]

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The Children's Crusade // Ties That Bind

7 340 000 tlsp. // 7 100 000 tlsp.

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   The Children's Crusade. Tiens, un épisode qui commence par un flash forward... Je déteste le procédé en général, tant il me parait utilisé à tort à travers dans pas mal de séries -Desperate Housewives est la première responsable de mon aversion- mais je dois dire que c'était ici un bon point de départ. On comprend assez rapidement comment Charlie en est arrivée là, mais peu importe, on est pris dans l'action et on se laisse volontiers embarquer dans cette aventure de la semaine qui fait légèrement penser aux Goonies parfois, la référence ultime en la matière, et qui traite, mine de rien, d'un sujet important : que sont devenus les enfants orphelins suite au blackout ? Inéluctablement, comme dans toute bonne série post-apocalyptique qui se respecte, on a droit aux réminiscences des jeunesses Hitlériennes. Revolution ne surprend pas, mais fait son job. L'attachement de Nora pour l'une des petites filles, qui peut d'ailleurs s'expliquer dans l'épisode suivant lorsque sa soeur réapparait, était peut-être de trop. Les répliques amusantes d'Aaron ("hairless Ewoks") ont comme souvent permis de détendre l'atmopshére. Mais Miles -oui, Miles !- a aussi assuré en la matière pour une fois en adressant à Charlie un "It's irritating when a dumb kid tells you what to do, isn't it ?" bien mérité ! A côté de ça, la jeune fille a encore assuré et elle a prouvé qu'elle n'avait vraiment pas peur de souffrir. Cela fait combien de claque/coup de poing qu'elle se prend depuis le début de la série ? On ne compte plus !

   Bravo à Eric Kripke et son équipe de scénaristes d'avoir osé en révéler autant sur l'origine du blackout aussi tôt dans la saison ! Je n'ai pas été surpris, car il avait rapidement prévenu les téléspectateurs afin d'éviter un effet Lost et attirer les indécis, mais quand même... Sans grande surprise, les Matheson sont plus qu'impliqués dans l'affaire, ils en sont même à l'origine malgré eux puisque c'est en voulant créer une nouvelle forme d'énergie écolo qu'ils en sont arrivés là. Tout est donc parti d'une bonne intention, tombée entre les mains de gens très malintentionnés. Reste à comprendre dans quel but  Randall Flynn a choisi de faire basculer les Etats-Unis dans le chaos le plus total... Si Revolution est amenée à être renouvelée -et c'est bien parti pour, mais méfions-nous de la pause de quatre mois qui l'attend...- on peut toutefois se demander s'il y aura vraiment matière à poursuivre sur plusieurs saisons. Après tout, depuis que Supernatural a atteint le but que le créateur s'était fixé initialement, la série ne ressemble plus à grand-chose parait-il. Et lui est parti... Il ne faudrait pas que ça recommence ici, mais on en est encore loin je suppose ! L'intrigue d'Elizabeth Mitchell était encore une fois très émouvante, très dure. Mais il me tarde de ne plus la voir pleurnicher. On l'aime aussi bad ass ! 

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   Ties That Bind. Vous l'aurez sans doute remarqué, Revolution propose à chaque nouvel épisode un nouveau "big bad" à  combattre, en plus de Neville et Monroe qui sont les cibles ultimes. C'était le personnage de Mark Pellegrino dans le 3ème épisode, le cinglé avec ses chiens ou Drexel il y a quelques semaines, le méchant garde sur le bateau des jeunesses "Monroeiennes" à l'épisode précédent, et c'est cette fois-ci le Sergent Will Strausser, une vieille connaissance de Miles, incarné par le français David Meunier (qui n'a jamais rien fait en France je précise). Vous avez déjà dû le croiser dans Justified ou Jericho. Tiens, Jericho... Un jour, je dresserai des parallèles entre cette horrible série et Revolution, mais pas cette fois. Bref, à la base, je voulais simplement dire que l'on commence à bien connaître la formule de la série, mais elle réussit toujours facilement à nous tenir en haleine pendant 40 minutes. Surtout que cette semaine, les scénaristes se sont plus particulièrement penchés sur le cas de Nora, un personnage que je porte dans mon coeur depuis qu'elle est arrivée mais sans vraiment savoir pourquoi. Je crois que j'aime bien Daniella Alonso en fait (et sans l'avoir encore vue dans Friday Night Lights). Ses flashbacks ont été bien insérés dans le récit et ils étaient suffisamment courts pour ne pas gâcher le rythme. L'histoire avec sa soeur s'annonçait très basique au départ, mais je ne m'attendais pas du tout à sa trahison. Je croyais innocemment que Mia était sincère. C'était d'autant plus intéressant qu'elle n'est pas passée pour une ordure malgré ses agissements plus que discutables. Au final, elle l'a fait pour protéger sa soeur. Nora ne pouvait pas lui pardonner comme ça. Leurs larmes respectives étaient poignantes. Mettre les personnages face à de tels cas de conscience, c'est prouver que Revolution n'est pas qu'un divertissement. Elle a aussi deux trois choses à dire sur la nature humaine et ses complexités et ses paradoxes. Le seul reproche que j'ai à faire dans tout ça, c'est que Strausser, présenté comme le pire des pires, ne s'est pas révélé si terrible que ça.

   Julia. Voilà un personnage qu'il me tarde de voir davantage à l'écran. Pas seulement parce qu'il est interprété par la ravissante et talentueuse Kim Raver (j'en fais trop ?), mais aussi parce qu'elle a prouvé dans cet épisode qu'elle était plus que "la femme de" Neville. On dit que derrière tout grand homme se cache toujours une femme; c'est indéniablement le cas avec elle. Elle a beaucoup d'ambition pour lui, plus qu'il  ne doit d'ailleurs en avoir lui-même, et elle le pousse déjà à prendre la place de Monroe le moment venu. Ses potentiels talents de manipulatrice devraient bien l'aider s'il se lance, et il se lancera. Kim Raver et Giancarlo Esposito forment un couple crédible à l'écran. J'en veux encore ! Sinon, tandis que la petite troupe se rapproche de Philadelphie -on devrait avoir droit à leur arrivée là-bas pour le winter finale- Monroe récupère enfin un pendentif, de quoi faire monter encore un peu plus la pression. Randall, lui, semble avoir les moyens de ses ambitions...

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// Bilan // Après huit épisodes, Revolution se porte bien, de mieux en mieux même. Elle a trouvé son rythme, sa formule, et elle n'a plus qu'à lâcher les lions pour se transformer en une vraie bonne série qui a de l'avenir.

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18 novembre 2012

Dexter [7x 06 & 7x 07]

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Do The Wrong Thing // Chemistry

1 990 000 tlsp. // 2 070 000 tlsp.

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   Je sais que certains vont me reprocher de n'être jamais content, mais je le dis quand même : lorsque Dexter suit sa formule habituelle, sans surprise, on s'ennuie; lorsque Dexter prend une forme moins linénaire mais trop brouillonne en contrepartie, on s'ennuie aussi ! Je reconnais volontiers que ces deux épisodes, malgré leurs nombreux défauts, permettent de dévier de la trajectoire toute tracée de la saison 7, mais j'ai le sentiment que trop d'intrigues tue les intrigues; comme si les auteurs voulaient se prouver et nous prouver qu'ils ont encore plein d'idées et plein de choses à raconter, alors qu'ils ne font en réalité que ressucer d'anciennes histoires pendant que les nouvelles stagnent. Ainsi, Isaak sort de prison, tourne autour de notre héros mais ne passe pas à l'action. Il menace. On attend. Quinn est dans les parages avec sa poupée blonde, lui aussi est menacé, mais personne ne pense à, enfin, le supprimer. On attend. Batista veut prendre sa retraite et acheter un restaurant. On s'en fout. Et on a envie de lui dire que s'il croit qu'en se lançant dans un tel business il va trouver le temps d'avoir une vie, il se trompe lourdement. Mais comme on s'en fout... Et puis, il est de mieux en mieux partie pour prendre la place du prochain mort du Miami Metro, non ? Pile quand il veut arrêter, le destin lui plante un couteau mortel dans le dos. Imaginez comme ça aurait de la tronche. Voyez comme les scénaristes maîtrisent l'ironie. Plus sérieusement, si c'est bien vers cela qu'ils se dirigent, bonjour la subtilité. Si ce n'est pas ça, alors je suis juste parano et j'assume. Et je ne manquerai pas de faire amende honorable ! Tiens, par contre, je suis ravi des dernières trouvailles de Laguerta. Pour la première fois, le nom de Dexter apparait dans son enquête. Reste à savoir si tout cela va la mener vers la vérité, mais on peut être sûr qu'elle ne va plus aussi facilement confier ses découvertes à Deb maintenant... Et si elle mettait Batista au parfum ? Quand je pense que le seul truc qui m'a vraiment excité au cours de ces deux épisodes, c'est les 15 secondes consacrées à Laguerta...

   Après avoir installé la situation pendant quelques épisodes, les auteurs de Dexter se lancent corps et âme dans une nouvelle intrigue amoureuse pour notre serial killer. Parce qu'ils sont conscients d'être déjà passé par là plusieurs fois, ils cherchent encore une fois à se convaincre de quelque chose, en l'occurence que cette histoire avec Hannah est différente des précédentes. Ils écrivent même des dialogues en ce sens. Ils remettent Lumen sur le tapis. Deb ajoute ainsi une nouvelle pièce du puzzle, mais ça n'a plus vraiment d'importance maintenant. Poblème : Hannah est peut-être différente de Rita, de Lila et de Lumen, elle provoque en Dexter des réactions identiques. Encore une fois, il se demande si ce qu'il ressent pour elle n'est que du désir ou s'il y a de l'amour. Encore une fois, il se demande s'il est capable d'aimer. Mais, bon sang, après 7 ans, il serait temps qu'il comprenne que oui, il en est capable, tout comme il peut détester. Il est humain ! Même plus humain que plein d'autres humains ! Il ressent. Ce que ça peut être agaçant de ne pas l'accepter une bonne fois pour toutes. Est-ce là la seule finalité de la série ? Que Dexter accepte son humanité. Je pensais qu'il y avait plus à dire, que les auteurs avaient davantage d'ambition. Et puis je dois dire qu'hormis lors des scènes dans la fête foraine abandonnée et sous le chapiteau du cirque, j'ai du mal à me passionner pour ce couple Dexter/Hannah. Je ne ressens pas tant d'alchimie que ça entre les acteurs. Je trouve le rendu trop factice. Yvonne Strahovski ne m'inspire pas. Non vraiment, pour moi, ça ne le fait pas. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Je n'ai que moyennement apprécié l'intervention de ce Sal Price au beau milieu de tout ça. Il sortait de nulle part. Il a clairement servi de catalyseur, mais les auteurs n'ont pris aucun soin pour le rendre crédible et attachant. Il n'aura pas du tout marqué les esprits. Pourtant, entre Jennifer Carpenter et Santiago Cabrera, il se passait quelque chose d'intéressant, qui semblait plus naturel. 

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// Bilan // Ces deux épisodes de Dexter ne m'ont inspiré que de l'ennui. Je pensais pourtant que cette saison 7 était sur la bonne voie, qu'on allait enfin avoir quelque chose de consistant à se mettre sous la dent. Un leurre ? Il reste 5 épisodes pour repartir dans le bon sens. C'est encore faisable. J'aimerais vraiment pouvoir dire à la fin du 12ème que cette nouvelle salve était meilleure que les deux précédentes...

17 novembre 2012

Once Upon A Time [2x 07]

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 Child Of The Moon // 8 750 000 tlsp.

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   Après six épisodes d'affilés de bonne voire très bonne tenue, la saison 2 de Once Upon A Time signe son premier faux pas, malheureusement en compagnie de Ruby/Red, un personnage terriblement sous-exploité que l'on voulait revoir sur le devant de la scène, mais pas comme ça. Le vrai problème de ce Child Of The Moon tient du fait qu'il est structuré comme un épisode de la saison 1, c'est-à-dire avec une intrigue à Storybrooke peu passionnante alternée par des flashbacks à Fairy Tale Land plus intéressants mais aux enjeux limités. Cela fonctionnait très bien l'année dernière, mais la nouvelle formule de la série a ringardisé cette mécanique, laquelle n'a en plus plus de secret pour nous, conduisant à une certaine prévisibilité...

   Le premier épisode consacré à Ruby était l'un des meilleurs de la première saison, mais il ouvrait assez peu de portes pour une suite. Les auteurs ont choisi pour argument de montrer comment la jeune femme a accepté sa condition de loup et comment elle a appris à la contrôler. Cela s'est déroulé auprès de sa supposée mère, sortie de nulle part et qui n'a pas eu à prouver qu'elle était bien celle qu'elle prétendait être, et sa meute. J'étais content de revoir Annabeth Gish, dont les fans de X-Files se souviennent forcément, mais on ne peut pas dire qu'elle se soit montrée particulièrement impressionnante dans ce rôle. Mais elle avait de beaux habits et une sacrée coiffure, notons ! En terme de jeu, elle était cependant bien meilleure que Meghan Ohry, l'interprète de Red, que je trouve absolument magnifique, mais vraiment vraiment vraiment, mais alors pas du tout douée ! Sur une échelle de Kristen Stewart, elle est environ à 3. C'est dire. Absolument toutes ses répliques sonnaient faux, elles étaient horriblement exagérées. Et elles étaient en plus très mal écrites, hyper clichées. Même son amitié avec Snow, qui a pourtant offert les meilleurs passages de l'épisode, n'était pas bien rentranscrite. Je ne comprends pas ce qui s'est passé. Je n'avais pas gardé un aussi mauvais souvenir de la première prestation de l'actrice dans la saison 1. Du coup, il est peut-être bien préférable de la mettre au second plan dans les autres épisodes. Et ça m'arrache le coeur de le dire ! Au niveau du sous-texte sur la bisexualité ("I want to be both") je suis pour. Sauf que je crois que ce n'est pas intentionnel. Et si ça l'est, ce n'est pas assumé. A part ça, j'ai trouvé la scène de course dans les bois du loup très réussie du point de vue des effets spéciaux. Cela m'a beaucoup fait penser à Teen Wolf, qui s'en sort très bien dans ce domaine. Sinon, je suis fan de Mère Grand ! C'est la plus bad ass des bad ass !

   A Storybrooke, elle n'était pas plus convaincante, mais j'ai bien aimé ses quelques scènes avec Charming. Ils auraient formé un beau couple, s'il n'était pas déjà pris (et pas par n'importe qui). En revanche, les passages entre Charming et son père, le King George, étaient d'une fainéantise... Aucune profondeur de la part du vieux monsieur. On ne sait pas pourquoi il agit de la sorte, mais il fonce. Contrairement à une Regina ou même à une Cora, son comportement semble totalement gratuit. Et puis ce n'est pas faire honneur à Alan Dale. Il est habitué à ce genre de rôle, mais ils ont en général plus de consistance que ça. Une future possible alliance avec Cora corrigera peut-être ce défaut... On imagine toujours que la vieille femme est à l'origine des cauchemars de Henry et Aurora, mais entre l'épisode précédent et celui-ci, on ne fait que mettre en images ce que l'on savait déjà. Pas grand intérêt. La petite touche qu'on aime, c'est la gentillesse -rare- de Gold à l'égard du petit garçon. Pour une fois, quand il dit qu'il ne demande rien en échange, on le croit totalement ! Une trêve entre Regina et lui ne fait pas de mal.

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// Bilan // Un épisode vite vu vite oublié ! Once Upon A Time vaut mieux que ça. 

16 novembre 2012

Tueurs En Séries [Michael C. Hall au micro, l'équipe du "Transporteur"...]

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Au sommaire : - Le nouveau "Flic de Beverly Hills" - "Burn Notice", "Haven" renouvelées, "Nashville", "Chicago Fire" & "Beauty and the Beast" confirmées - Déjà une saison 3 pour les "Girls" ? - Une suite pour "Les Kennedy" ? La résurrection de "The Killing" ? - Une adaptation US pour notre "Maison Close" - On répond à vos questions : "Game Of Thrones", Hugh Laurie, Eion Bailey - La bande-annonce de "A Young Doctor's Notebook" - Zoom sur "Le Transporteur" avec toute l'équipe - On a enfin  rencontré Michael C. Hall aka "Dexter" !

 

16 novembre 2012

Malibu Country [Pilot & 1x 02]

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Pilot // 8 960 000 tlsp.

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 What About ?

Lorsque Reba Gallagher découvre que son mari, une légende de la musique country, la trompe, elle remet toute sa vie en question. Tout comme son époux, Reba était à deux doigts de devenir une star de la country mais avait finalement choisi de mettre ses aspirations de côté afin de fonder une famille. Le divorce prononcé, Reba décide de reprendre son rêve où elle l'avait laissé. Elle quitte Nashville pour s'installer en Californie, avec sa mère et ses deux enfants...

Who's Who ?

Créé par Kevin Abbott (Reba, Les Craquantes). Produit par Reba McEntire (Reba). Avec Reba McEntire (Reba), Lily Tomlin (Damages, Desperate Housewives), Sara Rue (Popular, Less Than Perfect), Jai Rodriguez (Queer Eye For The Straight Guy), Justin Prentice, Juliette AngeloJeffrey Nordling..

So What ?

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   Le fameux "TGIF" d'ABC dans les années 90 -le carré sitcoms du vendredi soir- on ne l'a connu chez nous qu'éparpillé sur toutes les chaînes. C'était Notre Belle Famille, La Vie De Famille, La Fête à la Maison, Sabrina, Clueless, L'Incorrigible Cory, Dinosaurs... du bon et du moins bon donc, mais du sympathique, du familial, de l'efficace dans la plupart des cas. Cependant, sur la fin, c'était Touche pas à mes fillesGeorge Lopez, Hope & Faith, Life With Bonie, Les Sauvages... et non, l'horrible According To Jim n'était pas diffusée là, mais elle aurait très bien pu ! De médiocres copies en somme. Il était temps que ça s'arrête. C'était en 2005. Le nouveau président d'ABC, Paul Lee, a fait du retour du "TGIF" l'une de ses priorités. Il a commencé par relancer la carrière de Tim Allen l'an dernier avec Last Man Standing, une sitcom à l'ancienne qui ne vaut vraiment pas Papa Bricole. Il enfonce le clou cette saison avec Malibu Country, qui semble ne valoir guère mieux. On est vraiment plus proches des dernières années de la soirée emblématique que des premières...

   Bon, d'abord, il y a Reba. Reba, pour nous Français, c'est rien du tout. On n'écoute pas sa musique et on n'a pas vu sa sitcom éponyme diffusée sur la WB puis la CW. Pour les Américains, c'est une star de la country, et même une star tout court. Les vieux, les jeunes, tout le monde l'adore. Pourquoi ? Parce qu'elle ressemble à madame tout le monde. Enfin ressemblait. Maintenant qu'elle est tirée de partout, elle ne ressemble à personne et surtout à rien. Mais c'est comme ça. C'est Hollywood. Et Nashville aussi apparemment. En tout cas, Reba n'est pas spécialement jolie. Reba aime bien porter des jeans et une chemise, même si elle a tout plein d'argent. Reba n'est pas hyper féminine, mais met une robe de soirée de temps en temps pour qu'on ne la confonde quand même pas avec une lesbienne. En effet, Reba se veut ouverte d'esprit et moderne, mais elle est bien évidemment Républicaine. Reba s'entend donc très bien avec Tim Allen. Reba a un accent du Sud à couper au couteau et, pour prouver constamment qu'elle n'a pas perdu ses racines, elle l'accentue le plus possible, quitte à ce qu'on ne comprenne pas ce qu'elle raconte. Les Américains trouvent ça charmant. De toute façon, quoiqu'elle fasse, Reba plaît. Même quand elle commet Malibu Country, très vaguement inspirée de sa vie -suffisamment pour que le public ait l'impression de bien être face à la chanteuse qu'ils aiment, mais pas assez pour qu'on la prenne pour une has-been cocue- ils sont 9 millions à se ruer devant le pilote ! Ils étaient moins la semaine suivante mais encore trop comparé à la qualité proposée.

   Cette sitcom aurait pu être une bonne surprise. Le personnage de Reba n'est pas très drôle, et l'actrice n'a pas la comédie dans le sang, mais elle est entourée d'une belle petite bande qui relève le niveau, ou qui essaye du moins. Sara Rue, dans le rôle de la voisine intrusive, s'en sort avec les honneurs. Elle est ce que la sitcom a de mieux à offrir apparemment en terme de timing comique. C'est d'ailleurs plus probant sur le deuxième épisode, mais tout est de toute façon légèrement plus réussi dans le deuxième épisode. Lily Tomlin, dans le rôle de la grand-mère, est ma plus grosse déception puisqu'aussi ma plus grande attente. Je l'aime beaucoup et je suis persuadé qu'elle avait mieux à offrir. Le problème ne vient pas du personnage, cliché ambulant de la vieille alcoolique, mais bien de ses répliques qui ne sont pas du tout à la hauteur. La fille de Reba est insipide, interchangeable. Toute l'intrigue sur son voisin/petit-ami gay qui ne l'est pas vraiment est super bizarre. Je n'arrive pas à y déceler de l'humour. Je me demande même si je ne dois pas me sentir offensé. Malibu Country se veut peut-être gay friendly, mais elle s'y prend bien maladroitement. Il se trouve qu'il y a un autre personnage homo, un vrai sans aucun doute cette fois, incarné par un ancien "Queer" de la version américaine de l'émission de relooking. ll est exactement comme on pouvait l'imaginer : outrancier. Et... ça marche ! Les seules fois où j'ai ri devant les deux premiers épisodes, c'était grâce à lui. Sinon, il y a le fils de la famille, un ado bêta pas aussi agaçant que prévu. 

   Contrairement à plein de nouvelles sitcoms qui tentent leur chance chaque année, Malibu Country ne fait pas du neuf avec du vieux, mais du vieux avec du vieux. Elle aurait l'efficacité de Hot In Cleveland, je ne cracherais pas dessus, mais c'est très loin d'être le cas ! Reba-rbatif en somme (sous vos applaudissements !).

What Chance ?

   Si la sitcom se maintient à ce niveau, elle décrochera sans mal une saison complète puis une saison 2. Si ABC souhaite étendre son duo à un carré comme à la grande époque, elle aura besoin d'elle, et de quelques autres vétérans de la télévision prêts à revenir à leurs premières amours. Cela ne devrait pas être trop compliqué ! Tony Danza, par exemple, est déjà dans les starting-blocks

How ? 


15 novembre 2012

The Vampire Diaries [4x 05]

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The Killer // 3 020 000 tlsp.

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   Il était fun cet épisode de The Vampire Diaries. Mais évacuons d'abord tout ce qui ne l'était pas et cela se résume en un mot, un prénom devrais-je dire... Elena ! L'apprentie-vampire est encore et toujours dans la plainte, la honte et le remords. Et voilà que le cliffhanger nous annonce qu'elle est en train de basculer dans la folie aussi ! Je comprends bien que les scénaristes ont voulu marquer le coup suite à la transformation de l'héroïne. Elle ne pouvait pas s'accommoder de son nouveau statut facilement, elle ne pouvait pas nous refaire le coup de Caroline. Mais n'y avait-il pas mieux à proposer que cette intrigue qui nous la rend si irritante ? Pouvaient-ils se permettre de la faire basculer du côté obscur de la force, genre 10 épisodes ? Vous imaginez des scènes du type de celle de la danse endiablée dans l'épisode précédent mais multipliée par 5,10, 20 ? Peut-être que CW oblige, on ne peut pas détruire à ce point l'image de la star du show... ou peut-être que les auteurs ne veulent simplement pas l'abîmer sans qu'on ne leur mette aucune pression particulière. C'est compliqué. J'aurais vraiment aimé qu'elle peine à se maîtriser, qu'elle tue en formant un duo d'enfer avec Damon, et qu'elle revienne à la raison plus tard. Au moins, elle aurait été amusante avant de redevenir chiante... Mais qui sait, c'est peut-être l'inverse qui se produira ?  Quand je parle de ne pas abîmer l'héroïne, c'est aussi parce que tout a été fait pour que son premier meurtre soit pardonnable. Elle n'a pas tué n'importe qui : elle a tué LE chasseur de vampire, celui qui menaçait la vie de son frère. On se demande même à un moment donné pourquoi elle se sent si merdeuse alors que c'était limite de la légitime défense ! Et puis quand on regarde bien, ça ne la gêne plus depuis longtemps que sa bande d'amis vampires tue régulièrement. On peut même dire que ça l'a souvent bien arrangée. Hypocrite, Elena ?

   Pour une fois, la relation entre Sfefan et Damon n'a pas été étudiée qu'à travers le prisme de la jeune femme. J'ai vraiment beaucoup apprécié que le méchant frère Salvatore précise qu'il ne veut pas l'aider par amour pour elle -pas seulement en tout cas- mais par amour pour lui. Il est loin le temps de la saison 1 où l'on racontait comment les deux garçons s'étaient détruits. Ce passage m'a rendu nostalgique de cette période. J'ai l'impression que, depuis, la série n'a plus grand-chose à raconter de manière générale et se contente d'aligner les nouvelles menaces et les rebondissements. Tout cela manque un peu trop de profondeur à mon goût. Après, il faut avouer que le divertissement est souvent efficace et c'était particulièrement le cas ici avec le super plan du super chasseur de vampire Connor, qui est désormais super dead parce qu'à Mystic Falls, on est toujours plus malin que les vilains au bout du compte. Pendant quelques secondes, j'ai trouvé dommage que le personnage nous quitte si tôt, et puis je me suis finalement dit que c'était le meilleur moyen de passer à la vitesse supérieure, surtout concernant Jeremy. C'est lui qui hérite de la tâche de Connor et de ses fameux tatouages. Autant ne pas perdre trop de temps car cette intrigue plutôt alléchante mérite d'être soignée. Même si on sait que le jeune homme a une sacrée dent contre la race vampirique, le voir se transformer en machine de guerre ne peut pas se faire en un épisode, ou même deux. Hâte de voir ce que ça va donner. C'est à ce jour la seule storyline vraiment excitante. 

  Autrement, le triangle amoureux Caroline/Tyler/Hayley pourrait ne pas en être un finalement, et c'est une excellente nouvelle. Je me méfie encore cela dit. Cette Hayley m'inspire confiance et elle peut accomplir de grandes choses dans cette saison 4, j'en suis sûr. Reste à savoir quoi exactement. Elle promet de ne pas être dans le "teenage drama". C'est rassurant déjà. Son plan avec Tyler parait d'ores et déjà bancal. Ils ne font pas le poids face à Klaus, mais je demande de les voir en action quand même, histoire d'en avoir le coeur net. Sinon, Bonnie est ridicule. Je ne vous apprends rien. La voilà en train de se confier totalement à un homme qu'elle connait à peine et qui devrait logiquement lui faire peur. En attendant de jouer avec sa bougie -ça arrivera tôt ou tard- elle joue à allumer et éteindre celle de la pièce. La voilà repartie à zéro, à la redécouverte de ses pouvoirs. C'est chiant. Been there, done that! Pour finir, nul n'aura manqué de remarquer qu'Elena s'est souvenue qu'elle tenait un journal à une époque, qu'il était peut-être temps de le reprendre et que, mince, il y a "diaries" dans le titre de la série ! C'était une jolie touche apportée à l'épisode, même si cela restera sans doute sans suite.

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// Bilan // Malgré mes nombreuses plaintes (Elena's Style), j'ai trouvé cet épisode de The Vampire Diaries divertissant et plutôt bien ficelé. Cela suffira pour cette fois...

14 novembre 2012

American Horror Story [2x 03 & 2x 04]

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Nor'Easter // I Am Anne Frank (Part 1)

2 470 000 tlsp. // 2 650 000 tlsp.

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   Après deux premiers épisodes très efficaces, qui exposaient parfaitement l'univers de l"Asylum" de cette deuxième saison et qui présentaient avec force et conviction ses héros torturés, American Horror Story offre un troisième volet un peu moins satisfaisant, qui a tendance à virer dans l'excès malgré quelques moments de grâce. Je pense par exemple à un Dr Arden en larmes, agenouillé et écrasé par le poids d'une Vierge Marie statufiée, provocante, puis brisée... à l'image de l'idée que l'homme se fait de la femme. Symboliquement et visuellement, la série est capable de grands chocs émotionnels. Plus encore que Sister Jude -qui était dans la redite autour de l'accident qui l'a mené vers Dieu et cette institution, mais dont on a quand même découvert un penchant pour l'alcool destructeur- cet homme est fascinant et offre jusqu'ici à cette saison ses minutes les plus sombres et les plus violentes. Tout en faisant preuve d'une paranoïa extraordinaire partagée par la tenancière des lieux -l'alternance de leurs deux intrigues, qui se croisent parfois, est totalement pertinente- l'homme continue de torturer Kit, doit se frotter à une Sister Eunice offerte, qui a littéralement le Diable au corps, et viole puis ampute une Shelley terrifiée et terrifiante, qui nous permet d'ailleurs de comprendre que le trouble de son bourreau est à mettre au crédit, entre autres, d'un pénis monstrueux ou petitement dimensionné. Cela reste à l'appréciation et l'imagination de chacun. On pense alors forcément à une probable obsession de Ryan Murphy sur le sujet puisque le Découpeur de Nip/Tuck avait lui-même un problème "de taille" sous la ceinture.

   Beaucoup plus équilibrée, plus profonde et plus calme aussi, la première partie de l'épisode I Am Anne Frank enfonce le clou en nous dévoilant ce qui est censé être le passé d'Arden. Des flashbacks narrés par Anne Frank en personne (ou une femme qui se prend pour elle) viennent alors nous plonger au coeur de l'Horreur Nazie, sur le camp d'Auschwitz, là où le docteur a perpétué ses premières atrocités. Ryan Murphy et son équipe ne reculent visiblement devant rien pour donner plus de poids et plus de résonance à leur récit en s'appuyant sur des faits et des personnages réels, connus de tous, et ils réussissent étonnamment bien leur coup. Jusqu'à quand ? Notons que le Monsignor Timothy Howard, peu présent jusqu'ici mais qui devrait rapidement obtenir plus de temps d'antenne, est le complice d'Arden. Et rappelons également que la piste des extraterrestres n'est pas encore totalement écartée : Sister Jude en croise un lors de sa nuit d'ivresse ! Une simple hallucination, sans doute... à moins que ? 

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   Pendant que les deux figures d'autorité emblématiques de Briarcliff se soupçonnent et se disputent, les patients qui tiennent encore debout malgré les sévices subis continuent de s'abrutir au son de Dominique-nique-nique. Les ventes de la chanson n'ont pas explosé sur iTunes et on comprend aisément pourquoi : la douce rengaine est à l'origine de nombreux cauchemars chez les téléspectateurs. Deux visages se distinguent che les "fous": ceux de Kit et de Grace. Ils nous invitent à sonder les profondeurs de leurs âmes en se racontant leurs histoires, leurs vérités, quitte à trahir la réalité. On touche ainsi aux mécanismes typiques de la folie. Grace s'est inconsciemment servie -ou pas- de morceaux réels de son histoire pour former un nouveau récit où elle n'est plus la meurtrière de ses parents, mais la victime. Il n'en faut pas plus à Kit pour s'interroger sur la validité de son innocence, dont il était jusqu'ici persuadé. Et si "Bloody Face", c'était vraiment lui ? La folie rend fou ! Anne Frank elle-même, incarnée par la convaincante Franka Potente, a peut-être du mal à faire la différence entre la réalité et la fiction. Elle ne fait peut-être que se prendre pour elle, tout en ayant vécu des atrocités similaires. Comme pour se donner le courage d'avancer, fuir ses douleurs en s'accaparant celles d'une autre... N'est-ce pas passionnant ? Les troubles des personnages ne font que les rendre encore plus inquiétants et paradoxalement attachants. 

   Si la folie ne l'avait pas encore gagnée, Lana est peu à peu en train de sombrer. Pour le moment, elle se réfugie dans le rêve, en s'imaginant au dehors, telle une héroïne acclamée par la foule pour son courage, et elle s'accroche à l'espoir que représente le Dr. Thredson, qui lui promet de ne pas quitter l'asile sans elle, mais dont les plans restent flous et suspicieux. Au premier abord, on a l'impression qu'il lui suggère de faire semblant d'être en bonne voie de guérison, convaincu qu'elle est tout à fait saine d'esprit. Dans un deuxième temps, vu ce qu'il lui fait subir -la thérapie de l'aversion est absolument atroce tant dans l'idée que dans les faits- on se dit qu'il la croit véritablement malade et qu'il veut à tout prix la soigner. On s'étonne quand même qu'il s'attende à un résultat aussi rapide, quasi instantanné ! Le jeu de Zachary Quinto est très approprié : la douceur dans sa voix, son calme apparent, laisse supposer que l'on a affaire à quelqu'un de profondément bon, mais dans American Horror Story, a priori, cela n'existe pas ! On a donc toutes les raisons de se méfier de lui... 

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// Bilan // Plus la saison 2 de American Horror Story avance, moins les héros sont traités comme des machines à faire peur et à choquer, mais plus comme de véritables personnages à la psychologie complexe. Passionnante et fascinante, elle est en train de réaliser un vrai tour de force !

13 novembre 2012

Grey's Anatomy [9x 05]

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Beautiful Doom // 9 260 000 tlsp.

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   Elle est belle l'amitié des "Dark & Twisted Sisters" de Grey's Anatomy. L'une des plus marquantes de la télévision ?  Assurément. Et cela méritait bien un épisode spécial leur étant totalement consacré. Si les deux femmes ont énormément évolué au fil des années et au fil des saisons, elles sont restées soudées, à quelques embrouilles bien normales près, et tous les drames qui leur ont barré la route n'ont fait que les rapprocher. Elles forment l'unique véritable constante de la série. Elles sont leur  "person" respective, et elles sont un peu les nôtres aussi.

   Je me trompe peut-être, mais j'ai le sentiment que ce 5ème épisode de la saison 9 clôt le chapitre du traumatisme post-crash d'avion, en tout cas pour Meredith et Cristina car il reste bien sûr à soigner les blessures physiques et psychiques d'Arizona. En l'absence de Derek, la chirurgienne du Seattle Grace doit jongler entre ses activités professionnelles pour le moins prenantes et sa vie de mère qu'il l'est tout autant. Elle se fait aider par à peu près tous les collègues qui lui passent sous la main, entre les nouveaux internes réticents à cette idée parce qu'ils ne sont pas là pour ça et les résidents qui sont tous ravis de tenir un bébé dans leurs bras quelques instants. Les conseils avisés de Callie puis de Bailey sont les bienvenus et permettent de rappeler combien les personnages sont proches et solidaires, les femmes tout particulièrement. Grey's Anatomy est définitivement une série qui vit avec son temps et qui place la femme dans une position où elle peut tout avoir contrairement aux idées reçues, c'est-à-dire être une femme accomplie au travail et à la maison. Je ne peux m'empêcher de voir Shonda Rhimes en filigrane, qui gère -pour encore quelques semaines au moins- trois séries différentes, qui développe plusieurs projets en tant que productrice, et qui élève on ne sait quand et comment ses enfants dont un nourrisson ! Le combat quotidien de Meredith est tout aussi impressionnant, d'autant qu'elle doit faire face cette semaine à une patiente dont l'âge et le cas lui font furieusement penser à sa défunte soeur Lexie, qu'elle l'admette ou non. Il est vrai que depuis le Season Premiere, le sujet n'a été que trop peu abordé, comme si, au fond, cette mort n'en était qu'une de plus dans une vie qui en était déjà jalonnée. Lexie méritait mieux que ça. Le parallèle médical n'était pas des plus fins, et le cas en lui-même nous importait de toute façon finalement peu. Tout ce qui comptait, c'était que Meredith réalise tout le chemin parcouru, tout le chemin qui lui reste encore à parcourir, pour sa mère, pour sa fille, pour son couple et pour Lexie. 

   Dans le Minnesota, sous une montagne de neige, certes, mais jamais vraiment très loin de Meredith grâce au téléphone -les split-screen et le parallélisme étaient sympas, les échos de voix très bizarres beaucoup moins- Cristina en a aussi compris des choses. Au contact du Dr. Thomas, elle a appris l'humilité, la patience et plein de trucs techniques qu'elle a toujours cru dépassés et qui se sont en fait révélés pertinents. Elle s'est aussi redécouverte à son contact, pas seulement professionnellement, humainement aussi. Elle a ré-appris à rire, à faire confiance, à se lâcher. Dès lors, son retour à Seattle à la fin de l'épisode semblait parfaitement logique et habilement amené. Elle a souffert, énormément, mais elle est maintenant plus forte et douée de compassion. Ses douleurs l'ont fait avancer. Elle était déjà l'une des chirurgiennes les plus douées de sa génération. Elle est maintenant LA chirurgienne la plus douée de sa génération ! Vive Cristina Yang ! Et RIP Dr. Thomas. On ne connaissait pas ce vieux monsieur depuis longtemps mais il était fichtrement attachant et a offert plein de beaux moments d'émotion en ce début de saison. 

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// Bilan // Beautiful Doom n'est pas un exercice de style totalement convaincant, mais un bon épisode malgré tout, qui oscille entre intimisme et classicisme, et qui renforce le lien si particulier qui unit nos héroïnes. Peut-être un peu trop sobre au final, mais touchant et pertinent.

12 novembre 2012

Glee [4x 05]

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The Role You Were Born To Play // 5 680 000 tlsp.

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   Glee a disparu des écrans pendant quelques semaines, comme chaque année à cette période, et, encore une fois, je peux dire qu'elle ne m'a pas manqué une seule seconde. Et pourtant, le précédent épisode était excellent, l'un des meilleurs de la série, si ce n'est le meilleur, à ce jour. Le problème de ce 5ème épisode, c'est qu'il se déroule sans Rachel, sans Kurt et sans New York. Et c'est de loin la meilleure partie de la série aujourd'hui, la seule qui me donne envie de continuer. Alors forcément... Le retour en grâce de Finn me laisse perplexe. Je n'ai jamais caché l'agacement que me procurait ce personnage. Ici, il a passé 70% du temps à se plaindre de sa pauvre vie et de son absence de future. Je n'arrive pas à ressentir une quelconque pitié pour lui en fait. Il est vraiment trop bête. En faire un mentor pour le nouveau personnage, Ryder, n'est absolument pas pertinent et certainement pas convaincant non plus. Alors le faire carrément diriger le Glee Club en l'absence de Mr Shue ! Je me réjouis du départ de ce dernier, d'autant que son histoire avec Emma devenait insupportable à suivre tant elle tournait en rond, mais je ne suis pas impatient du tout de voir Finn à l'oeuvre. Encore plus s'il se retrouve avec Sue dans les pattes ! Les auteurs ne savent toujours pas quoi faire du personnage et lui font faire un nouveau pas en arrière après les derniers pas en avant. Toute sa tirade sur cette pauvre Unique n'était même pas drôle. Elle a quand même eu quelques répliques excellentes. Cela dit, j'ai beau détester le personnage de Kitty, elle lui a carrément volé la vedette de ce point de vue là ! Des punchlines osées et énergiques, très Sue Sylvester de la grande époque. 

   Pour revenir quelques instants sur le nouveau incarné par Blake Jenner, je suis très partagé. Il est censé être un mini-Finn mais il a d'ores et déjà plus de charisme que lui et il n'a pas l'air complêtement abruti. En fait, il me fait davantage penser à Sam (Chord Overstreet), qui n'était pas particulièrement bête à l'origine mais qui l'est devenu au fur et à mesure et encore plus au contact de Brittany dernièrement. Bref, je n'ai pas tellement d'avis sur Ryder pour le moment, mais je ne pense pas qu'il apportera grand chose à McKinley. Il est en plus directement envoyé dans le triangle amoureux de la saison, maintenant rectangle, aux cotés de Jake, Marley et Kitty. Il est tellement sans saveur, tellement classique sur le fond comme sur la forme, tellement cliché de la série pour ados... Non vraiment, il n'y a rien à en tirer. Sinon, Mike Chang et Mercedes sont revenus... pour rien ! Les scénaristes n'avaient apparemment pas de meilleures idées donc on les a improvisés juges des auditions pour la comédie musicale Grease (un choix très ennuyeux en plus). Ce qu'ils deviennent sinon ? On s'en fout ! Ils n'ont même pas essayé de faire quelque chose de consistant autour de Mike et Tina. Une scène leur a suffit. Je ne suis pas dingue de ce couple, mais bon quand même... Ah et Beist était de retour aussi ! Et ça, c'était cool. C'était peu être trop facile et trop évident, mais j'aurais bien aimé qu'on l'associe à Unique.

   Même si Blaine était peu présent dans cet épisode, on a trouvé le temps de lui offrir un solo, sur Hopelessly Devoted To You et c'était une jolie prestation mais rien d'inoubliable. Aucune autre ne l'était d'ailleurs, mais j'ai bien aimé le Blow Me (One Last Kiss) de Unique et Marley. Il était plein d'énergie, tout en force. Pas mal. Juke Box Hero m'a plus ennuyé qu'autre chose et c'était vraiment too much pour la première prestation de Ryder, censé être sur la réserve. Déjà que tout le monde à McKinley semble savoir chanter et danser... Born To Hand Jive était sympa, mais je n'ai aucune affinité avec la chanson. Même problème pour Everybody Talks, mais Jacob Artist et Becca Tobin étaient plutôt bons scéniquement parlant. 

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// Bilan // Le Glee de cet épisode était peu inspiré et même ringard. Rendez-nous Rachel, Kurt et New York et abandonnez définitivement McKinley ! 

11 novembre 2012

Revenge [2x 05 & 2x 06]

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Forgiveness // Illusion

8 180 000 tlsp. // 7 940 000 tlsp.

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    Ceux qui estiment qu'en ce début de saison 2, Revenge s'est un peu trop éparpillée en mettant légèrement de coté la fameuse "vengeance" du titre peuvent se réjouir : elle est plus que jamais de retour ! Ainsi, Emily se décide à sortir le cadavre de l'homme aux cheveux blancs du congélateur pour le faire découvrir par Mason Treadwell -le Elton John des Hamptons- le jour du remariage de Victoria et Conrad à l'aide d'une mise en scène parfaitement orchestrée  ! Je relis cette dernière phrase et je me dis que oui, cette série est devenue un bien beau soap comme on les a aimés. Le plan de génie de notre sociopathe préférée fait largement oublier les digressions sur l'Initiative et sur Grayson Globals, dont on ne comprend absolument rien depuis le début. Cela va malheureusement de mal en pis. Un gros éclaircissement, sous forme de flashbacks peut-être, s'impose ! En attendant, je ne me lasse pas de le redire critique après critique : les Grayson nous offrent des répliques d'anthologie sur un plateau en argent à chaque épisode. C'est absolument divin. Je pense aussi au cadeau très spécial de Conrad à sa chère et tendre, ainsi qu'à l'irrésistible sourire de la Reine des Hampton lorsqu'elle s'avance vers l'autel. Personne ne peut être dupe : ce mariage est une grosse mascarade et c'est cela qui est formidable !

   Cet événement est aussi l'occasion de retrouver une Emily VanCamp absolument sublime dans sa belle robe rouge. Ce commentaire peut paraître complètement futile mais ce n'est pas un détail : les soaps se doivent aussi de réjouir nos yeux. Dans le genre grandiloquent, le petit déjeuner organisé par Nolan pour Padma sur la plage se posait là. C'était le moment parfait pour lui apprendre qu'il fallait se méfier de la jeune femme. Ils ne seront pas restés sur un petit nuage bien longtemps et c'est mieux comme ça. Lors du mariage, Aiden, qui commence doucement mais sûrement à faire son trou dans les Hampton et dans la série, a commencé une petite enquête autour d'Ashley ! Les auteurs ont enfin décidé de se pencher sur son cas apparemment. Après nous l'avoir tant imposée sans jamais rien avoir à dire d'intéressant sur elle pour autant, ils n'ont pas intérêt à nous décevoir. J'aimerais notamment assister à sa rencontre avec Emily parce que je n'ai jamais vraiment compris le lien qui les unissait au départ. Simples copines ? Emily a-t-elle profité de sa position chez les Grayson pour se rapprocher d'elle ou a-t-elle carrément participé à son embauche d'une manière ou d'une autre ? 

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   Dans ma précédente review, je supposais -mal- qu'Amanda allait rendre l'âme après sa chute mais pas son enfant. Je me suis trompé : les deux ont survécu. J'étais assez perplexe sur ce choix, qui me semblait encore correspondre à un pur manque de couilles, mais j'ai finalement rapidement compris pourquoi : c'était l'occasion parfaite de rapprocher Emily de sa mère en passant par le biais d'Amanda. Cette scène où Amanda, touchée, pardonne Kara à la place d'Emily était très touchante. C'est assez rare depuis les premiers épisodes que Revenge joue sur ce terrain-là. La dernière fois, c'était avec la mort ridicule du chien. Ce n'est pas vraiment ce que l'on attend de la série, mais, de temps en temps, ça ne fait pas de mal, d'autant qu'il ne faut pas oublier que tout est né d'une douleur. Il ne serait pas malin d'évacuer l'aspect émotionnel de la quête de notre héroïne. Concernant le personnage de Kara en lui-même, je suis partagé pour le moment. Je suis convaincu que Jennifer Jason Leigh était un bon choix. Pas forcément le meilleur, vous noterez, mais un bon choix quand même. Maintenant, je m'attendais à rencontrer une femme très perturbée, voire cinglée, et cette facette-là de sa personnalité ne nous a pas encore été dévoilée. C'est frustrant et je commence à avoir peur que les auteurs s'arrêtent là. Non, allez, ce n'est pas possible ! En tout cas, ses face à face avec Victoria étaient délicieux. Une bonne mise en bouche... On veut du sang maintenant ! On veut que Victoria l'utilise son sécateur... 

   Bien entendu, Revenge ne serait pas Revenge si les pauvres ne venaient pas pourrir l'ambiance dès que l'occasion se présente. Même quand elle ne se présente pas d'ailleurs ! Declan et Charlotte se remettent donc ensemble, ce qui ne peut provoquer qu'une réaction de désintérêt total, au mieux. Et puis il y a cette histoire de bar, ce monsieur qui veut l'acheter comme si un trésor se cachait en dessous, cette impression que cette intrigue rejoindra forcément les autres à un moment donné... et un petit doute dans le fond que cela n'arrive jamais, que ce ne soit qu'une distraction pour faire passer le temps,  une bonne façon d'expliquer qu'un acteur comme Connor Paolo soit régulier, et une illusion pour faire croire à Madeleine Stowe qu'elle ne joue pas dans un soap mais dans une série qui traire des inégalités sociales ! Oui, elle l'a dit !!

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// Bilan // La saison 2 de Revenge est toujours aussi délectable, que ce soit lorsque les Grayson font leur show ou lorsqu'Emily diabolise. L'arrivée de Kara a aussi beaucoup apporté, liant les personnages plus naturellement les uns aux autres. Il va maintenant falloir garder cette qualité, ce rythme, jusqu'au bout, et ce ne sera pas une mince affaire. 

10 novembre 2012

Once Upon A Time [2x 06]

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Tallahassee // 10 150 000 tlsp.

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   Il était bien construit ce nouvel épisode de Once Upon A Time.  Parfois, on aimerait que les décors le soient autant. Ou qu'ils soient construits tout court. On ne peut pas s'arrêter indéfiniment sur l'aspect visuel de la série, d'autant que tout n'est qu'une question de budget et que la production n'y est pour rien. Et puis, surtout, elle est suffisamment bonne pour que l'on réussisse à passer outre. J'ai même trouvé qu'il y avait eu du mieux en ce début de saison 2. Mais il y a des moments où ça reste quand même gênant, voire très gênant. Et c'était le cas ici. L'ascension du haricot magique passait encore, mais l'apparition du géant dans sa gigantesque taverne pleine de trésors, ce n'était vraiment pas possible. Tous ces fonds verts, ça a complètement perturbé notre Jorge Garcia. Il était mauvais comme un cochon. Pas du tout convaincant quand il était vilain, il l'était un peu plus quand le personnage est devenu gentil parce que, de toute manière, on ne peut pas l'imaginer autrement que gentil Jorge. C'était affreux, ça faisait mal aux yeux, mal au coeur. Et puis son histoire était assez prévisible aussi, peu inspirée. Je vais tenter de bloquer ce souvenir de ma mémoire !

   Malgré tous ces points négatifs, ce voyage dans les nuages n'était pas totalement désespérant non plus. En fait, c'est la complicité et même la tension sexuelle, allons-y, entre Hook et Emma qui a tout sauvé et qui a même rendu l'ensemble assez fun. Emma est peut-être agaçante parfois parce qu'elle est trop amère, mais des "gentils" personnages, c'est de loin la plus intelligente. Bon, Snow n'est pas bête non plus. Telle mère telle fille. Sa méfiance légendaire nous a été expliquée ici à travers des flashbacks vraiment sympas, au cours desquels l'identité du mystérieux monsieur de la première scène de la saison nous a été révélée. En tout cas son identité humaine. S'il a été un jour un personnage de conte de fée -ce qui semble peu probable, mais tout est possible dans Once Upon A Time- alors impossible de deviner qui ! Je serais bien tenté de penser instinctivement à Baelfire, ce qui voudrait dire que Henry serait potentiellement le petit fils de Snow, Charming ET Rumplestiltskin. L'idée est séduisante mais peu probable. Ce Neal Cassidy était donc en fait un bad-boy -on pouvait s'en douter vu le choix de Michael Raymond-James pour l'incarner, abonné à ce genre de rôles- qui a entraîné Emma sur la mauvaise pente, alors qu'elle commençait déjà à faire des bêtises toute seule comme une grande, et qui l'a même plus ou moins envoyée en prison ! Plus ou moins parce que c'est surtout l'oeuvre d'August pour la protéger. Je ne m'attendais pas à revoir le personnage tout de suite. Ravi donc. On suppose que c'est lui qui a envoyé la lettre à Neal. Il faut s'attendre à le voir réapparaître à tout moment à Storybrooke. Peut-être qu'il aura un rôle important à jouer dans le sauvetage d'Emma et de Snow... Qu'a-t-il bien pu montrer à Neal pour le convaincre instantanément de l'existence de la magie ? Voilà un nouveau mystère qu'il me tarde de découvrir. On notera la grosse référence à Lost, encore une oui. Les fans se souviennent forcément de l'épisode de la saison 3 "The Man From Tallahassee" dans lequel John Locke découvrait la vérité sur son père. Et puis la garde de la prison qui parle à Emma porte un collier Dharma Initiative, station The Swan ! (en réalité, des clins d'oeil de ce type, il y en a littéralement à chaque épisode mais je les vois rarement pour ma part). En tout cas, pour en revenir à Emma, le parallèle entre l'abandon dont elle a été victime et celui qu'elle impose à Hook était une belle manière de conclure l'épisode. 

   Pendant ce temps, on ne peut pas dire que Snow et les autres nous aient offert des scènes d'anthologie. La réhabilitation d'Aurora a toutefois été entamée. La voilà frappée de cauchemars inquiétants, dont Henry est également victime à Storybrooke. L'oeuvre de Cora ? Sans doute ! Mais dans quel but et pourquoi eux ? Du coup, on a un peu plus de sympathie pour le personnage, surtout que Snow semble s'y attacher et agir de façon maternelle à son égard. Du coté de Mulan, on a droit à un petit fight pas dégueulasse où la jeune guerrière montre qu'elle n'a pas beaucoup d'états d'âme et qu'elle accorde beaucoup d'importance aux promesses. C'est tout à son honneur, mais ce n'est pas comme ça qu'on va se mettre à l'apprécier...

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// Bilan // Outre les affreux effets-spéciaux dont il est affublé, cet épisode de Once Upon A Time n'est pas le plus solide de cette saison 2, pas le plus passionnant non plus, mais il reste d'un bon niveau. 

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