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Des News En Séries, Le Blog

21 mars 2012

Breaking In 2.0.

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The Contra Club // 3 600 000 tlsp.

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What's About Now ?

Le quotidien d'une équipe de brillants informaticiens qui travaillent au sein d'un firme spécialisée dans la sécurité high tech. Tous officient pour un chef manipulateur et sont parfois amenés à prendre des mesures -très douteuses- pour vendre leurs systèmes de sécurité. Mais rien n'est plus tout à fait pareil depuis qu'une nouvelle employée extravangante a intégré l'équipe...

Who's Who Again ?

 Comédie créée par Adam F. Goldberg (Aliens In AmericaUne Famille Presque Parfaite). Avec Christian Slater (The ForgottenAu Nom de La RoseMy Own Worst Enemy), Odette Yustman-Annable (Brothers & Sisters, October RoadDr. House), Bret Harrison (ReaperV), Megan Mullally (Will & Grace), Alphonso McAuley...

So What ?

   Breaking In est probablement l'une des séries du moment dont on parle le moins. Elle avait commencé l'année dernière dans une certaine indifférence, y compris la mienne (j'avais mis plusieurs semaines à voir le pilote et quelques semaines supplémentaires pour en écrire une review très succincte). Après avoir été annulée par la FOX -sans que cela ne déclenche une vague de contestations- puis sauvée par la chaîne -sans que cela ne remplisse de joie qui que ce soit- la voilà enfin de retour pour une saison 2 remaniée. Je vais être honnête avec vous : je n'ai pas rattrapé les six épisodes de la saison 1 que j'ai manqués. Peut-être que la petite comédie a évolué dans le bon sens au fur et à mesure. Après tout, la base n'était pas mauvaise. Elle était juste moyenne, avec quelques zones de progression évidentes. Je vais donc me contenter de comparer le pilote avec ce pilote 2.0. 

   Histoire de ne pas perdre les éventuels nouveaux téléspectateurs de Breaking In -qui n'existent pas en réalité- ce premier épisode de la saison replace efficacement le contexte, le concept même et les personnages principaux. Nécessaire. Puis les auteurs s'amusent à moquer le parcours de la série en quelques répliques lorsque le big boss, Oz, rencontre... "Mr. Fox". Amusant. Mais tout décolle à partir du moment où Megan Mullally, LA Megan Mullally que je vénère, entre en scène dans un rôle à peu près équivalent à tous ceux qu'elle a joué précédemment, que ce soit pendant 8 ans dans Will & Grace ou en guest dans tout un tas de séries (Parks And Recreation, Happy Endings... pour ne citer que ses plus récents exploits). La bonne nouvelle, c'est qu'elle ne vient pas juste redynamiser la série pour la rendre plus drôle -ce dont elle avait indéniablement besoin, c'est vrai- mais aussi pour bouleverser un peu l'ordre établi. Il se trouve qu'elle ne joue pas une simple nouvelle recrue farfelue mais une femme influente -et farfelue bien  entendu- qui envisage de racheter la société mais qui préfère d'abord assurer l'investissement en l'infiltrant incognito. Enfin au départ. Elle est vite découverte et il se trouve qu'Oz est dans le coup. Bref, la suite peut être sympa partant de ce principe, surtout qu'Oz va avoir quelqu'un de plus puissant face à lui et il avait besoin de descendre de son piédestal pour gagner, espérons-le, en humour. Dans mon souvenir, Christian Slater était beaucoup moins convaincant que cela, cela dit. Le reste de la bande est assez fidèle à lui-même il me semble : Melanie est relativement insipide mais Odette Annable ne sera pas présente dans les 13 épisodes de la saison 2 à cause de -ou plutôt grâce à- ses engagements dans Dr. House; Cameron ne m'inspire pas grand chose; Cash a quelques bonnes répliques qui se perdent dans la masse; et Dutch a disparu. Je me rappelle que c'est le seul personnage à qui je trouvais du potentiel dans le pilote. Je ne sais pas ce qu'il est devenu mais son absence est regrettable à mon sens. L'assistante de Veronica pourrait être amusante elle aussi, si on lui donne l'occasion de s'exprimer. 

   Breaking In m'a presque donné envie, avec ce nouvel épisode, de lui donner une seconde chance. Mais en faisant appel à Megan Mullally, il ne pouvait en être autrement ! La série évolue clairement dans le bon sens mais son statut de cause perdue rend l'entreprise bien vaine...

How ?

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20 mars 2012

Ringer [1x 17]

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 Par UglyFrenchBoy

What We Have Is Worth The Pain // 1 110 000 tlsp.

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   Je pourrais m’attarder sur Andrew dans cette critique, souligner l’évolution du personnage, son ambivalence, mais aussi sa capacité à être touchant. Je devrais forcément citer « I don't care how much you hate me right now. I'll accept it ‘cause I believe that what we have is worth the pain.» Je pourrais difficilement éviter d’évoquer la dernière scène, plutôt surprenante. Je préfère cependant aborder cet épisode à travers le prisme de trois femmes : Juliet,  Siobhan et… Regina Spektor !

   J’ai une théorie selon laquelle une chanson de Regina Spektor peut conférer de l’émotion (quelle qu’elle soit) à n’importe quelle scène. Depuis longtemps, les titres de l’égérie de l’ « anti folk » sont diffusés dans les séries américaines. Fidelity dans Grey’s Anatomy, Better quand Ted comprend que Stella est plus heureuse sans lui, lors de la quatrième saison de How I met your mother, ou encore Human of the year, en fin du pilote d’Enlightened. Bien sûr, il arrive que la chanteuse soit utilisée à mauvais escient, mais elle pourrait même être capable de faire verser quelques larmes lors d’un épisode de Recherche appartement ou maison. J’ai souvenir, malgré mon aversion pour la franchise des Experts, avoir eu l’épiderme de gallinacé lors d’une scène avec Melina Kanakaredes sur Samson. Pourquoi s’attarder de la sorte sur cette artiste ? Tout simplement parce que son single All the rowboats a fait l’objet d’une promotion un peu inhabituelle, avec une annonce en fin d’épisode, mais surtout la citation de l’interprète par Juliet (« Go back to your Katy Perry, princess.» « For your information, it's Regina Spektor »). La scène en question, quand la fille d’Andrew fait la connaissance d’un garçon, n’était pas spécialement intéressante et débouchait sur la révélation de l’agresseur de Tessa de manière peu subtile et très prévisible. Qu’importe, le morceau fait tout le travail et l’épisode confirme mon attachement pour le personnage incarné par Zoey Deutch.

   What we have is worth the pain, réalisé par le père de l’actrice, met en valeur Juliet. Certaines de ses répliques font mouche, lorgnant du côté de Veronica Mars (« It’s a little break in the education system. I like to call it Saturday »), tout en ayant un air faussement hautain particulièrement appréciable (« Do I know you ? » « No » « Okay. Let’s keep it that way! »). L’archétype de la « pauvre petite fille riche à papa » a évolué. Insupportable, vicieuse (car manipulée par sa mère), elle montre une autre facette d’elle, et l’on sent cette fois une certaine sincérité. On peut d’ailleurs voir un lien entre les paroles de All the rowboats et plusieurs personnages de la série. La chanson évoque en effet des œuvres d’art dans un musée où toutes les peintures sont prisonnières des cadres et se contentent d’être affichées alors qu’elles pourraient être libres. Loin de moi l’envie de comparer Ringer à une œuvre d’art, mais les personnages deviennent  progressivement  moins unidimensionnels, sortant du descriptif strict que l’on a bien voulu leur donner, et ce, pendant trop longtemps. À ce stade, Juliet est l’exemple parfait de cette évolution, même si la palme devrait revenir à Siobhan.

   Ses intentions étaient peut-être déjà connues, mais celle que l’on pouvait réduire à « la méchante jumelle » est devenue un peu plus humaine lors de ses aveux à Henry.  Le personnage affirme avoir droit au bonheur après les épreuves traversées. Je dois avouer que son discours m’a fait penser à une scène de Sexe Intentions où Kathryn Merteuil s’autoproclame « la plus grande baisée pour compte des beaux quartiers ». Toutes deux forcent le respect (à leur manière) au vu des stratagèmes mis en place pour arriver à leurs fins. Siobhan tient ainsi Bridget responsable de la mort de son fils et est incapable de lui pardonner. On peut alors comprendre le cheminement de pensée d’être remplacée par sa sœur face à un mari particulièrement menaçant, aussi tordu cela soit-il. Après tout, cette dernière est recherchée par un ponte de la mafia du Wyoming, et donc condamnée. Dans sa démarche, Siobhan compte également dénoncer les manigances financières de Martin/Charles et semble le faire autant par conviction que par vengeance. Un sens de la justice très particulier qui ne fait qu’accroitre l’intérêt autour de ce personnage, à défaut peut-être de trop d’empathie. 

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// Bilan // Au vu des réactions sur Twitter, je ne pense pas être le seul à avoir apprécié cet épisode. Les fameux « OMG moments » ne manquaient pas, les personnages s’étoffaient davantage et la bande son était une nouvelle fois plaisante. On assistait à une jolie montée en puissance avec des références à des anciens épisodes et quelques incohérences justifiées. Malgré les nombreux sarcasmes dont Ringer fait objet, il parait évident que le tout est plus maitrisé que ce que l’on pourrait penser !

19 mars 2012

Grey's Anatomy [8x 17]

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One Step Too Far // 9 620 000 tlsp.

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   Une série prend toujours de gros risques quand elle entraîne certains de ses personnages principaux sur des voies où l'on aurait préféré ne jamais les retrouver. Grey's Anatomy ne fait pas partie de celles où l'on a envie d'en "adorer détester" un. C'est plutôt réservé aux guilty pleasures et elle n'en est pas un. On se retrouve par contre à devoir détester "pour de vrai" un des héros parfois. Et ce n'est pas facile à accepter. Je m'étais fait une raison pour Derek. J'aime le couple qu'il forme avec Meredith mais je n'aime pas ce qu'il représente individuellement. Plus le temps a passé et plus son charme a fané. Je n'y ai jamais été sensible pour tout dire mais je me rends bien compte de la différence entre hier et aujourd'hui malgré tout. Il avait toutes les bonnes raisons d'être en colère contre Lexie et Meredith cette semaine. Elles ont sérieusement merdé. Mais rien n'y fait, c'est à lui qu'on en veut quand même ! D'un point de vue scénaristique, l'objectif est simple et clair : Meredith avait déjà compris qu'il valait mieux qu'elle laisse tomber la neuro pour éviter les disputes professionnelles avec son mari qui ont forcément des répercussions sur leur vie affective, mais pas Derek. Maintenant, il devrait avoir appris sa leçon. Le plus moche dans tout ça -hormis l'état de cette pauvre patiente bien entendu- c'est la descente aux enfers de Lexie, à qui il n'arrive rien de bien depuis un bon bout de temps ! Les auteurs ont parfaitement le droit de la maltraiter mais j'aimerais qu'ils le fassent... mieux. 

   Doit-on détester Owen pour ce qu'il a avoué avoir fait ? Oui. Oui. Oui. Il multiplie les erreurs depuis qu'il est devenu chief (même si ça n'a rien à voir a priori) et celle-là, plus que toutes les autres, a quelque chose d'impardonnable, surtout au sein d'un couple déjà à ce point fragilisé. On pourrait bien lui trouver des circonstances atténuantes, c'est vrai. La détresse, la haine, le désarroi. On pourrait, mais on ne peut pas. On ne peut que se ranger du coté de Cristina et ce depuis le début de leurs frictions transformées en failles puis en gouffre. Leur histoire ne peut plus repartir. En théorie, la prochaine phrase de Cristina sera "Avec qui ?" Car oui, dans ces cas-là, c'est ce que l'on veut savoir. Même si on ne connait pas cette personne. Ce n'est donc pas l'infirmière Emily (qui a parlé dans cet épisode, houra !). Qui d'autre ? Une fille rencontrée au hasard, que l'on a jamais vu et que l'on ne verra peut-être jamais ? Ou bien une de nos héroïnes ? Et là, si on commence à faire des hypothèses, on se rend vite compte que le champ est réduit. Eliminons d'office Bailey, Meredith, Lexie et Arizona. Malgré un rapprochement récent et douteux avec Callie, je pense que l'on peut tuer l'idée dans l'oeuf. Il nous reste donc : April et Teddy. Cela fait quelques temps que la première n'a rien apporté -j'entends les médisants au loin dire qu'elle n'a jamais rien apporté et je ne vous soutiendrais pas !- et ce serait extrêmement complexe de le justifier s'il s'agissait de la seconde. Pourtant, je crois bien que c'est l'option la plus probable. Deux âmes perdues qui se sont aimées par le passé... la ligne si fine entre l'amour et la haine... peut-être que dans un grand moment de faiblesse commun, ils se sont laissés aller. Ce serait absolument terrible mais je vois très bien Grey's Anatomy oser. On est manque d'intrigue coup de poing en ce moment en plus... Avant d'arriver à cette conclusion choquante, on a eu droit à des scènes correctes mais pas formidables entre Cristina et Emily. Le parallèle avec le cas médical manquait vraiment de subtilité. 

   J'attendais avec impatience le retour probable de Catherine, la mère de Jackson, après sa venue tonitruante au Seattle Grace plus tôt dans la saison. Ce n'était pas aussi fun et tendre que la première fois, mais Debbie Allen a quand même réussi à être géniale et elle me donnerait presque envie de lancer une pétition pour qu'elle rejoigne la série à plein temps la saison prochaine. Tiens, elle ferait une très bonne chief ! Non ? Un autre personnage a été introduit pour l'occasion mais je suis moins sûr d'avoir envie de la revoir même si elle m'a fait plutôt bonne impression. Asha est jolie, sympathique et elle a réussi à décoincer Avery. Elle envisage de poursuivre son apprentissage dans cet hôpital... Les graines sont plantées. On verra si elles germent. Ca ne ferait pas de mal à Jackson en tout cas ! Catherine est le genre de personnage qui est capable d'avoir une bonne alchimie avec à peu près tout le monde, en partie grâce à son humour et son énergie, et son duo avec Richard était particulièrement réussi. Le thème de l'épisode était le flirt et c'est le leur qui avait le plus de sens. Heureusement, il n'a pas abouti. C'eut été vraiment moche pour cette pauvre Adele. Le flirt entre Alex et Morgan ne m'inspire rien de positif. Callie n'en veut pas. Arizona n'en veut pas. Nous n'en voulons pas non plus ! Laissez cette femme repartir et offrez un rôle de plante verte à Karev !

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// Bilan // En principe, à ce stade de la saison, Grey's Anatomy connait un petit creux -comme beaucoup d'antres- juste avant que les enjeux de fin de saison ne se mettent en place. En partant de là, on peut dire que cet épisode est correct. 

18 mars 2012

The Vampire Diaries [3x 16]

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1912 // 2 640 000 tlsp.

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  Bien que cet épisode rempli de flashbacks sur l'année 1912 donne bien plus l'impression de faire du remplissage que de permettre à la saison d'avancer, il valait le coup pour les intéractions entre les personnages et pour les quelques moments de fun et d'émotion qui en ont découlé. J'ai par exemple beaucoup apprécié la petite discussion post-footing d'Elena et Matt. Elle aurait dû avoir lieu il y a bien longtemps, certes, mais il n'est jamais trop tard après tout. Le duo Damon/Stefan était central dans cet épisode et c'était bien agréable d'avoir, dans le présent en tout cas, Rebekah entre eux deux pour détendre l'atmosphère. Elle est vraiment géniale ! J'aimerais vraiment qu'elle reste dans la série au-delà de cette saison, quitte à ce que ce soit la seule Original restante à Mystic Falls. Pas de Klaus cette semaine, on ne s'en plaint pas. Pas de Caroline non plus, et je ne vais pas faire la liste de tous les absents... mais un épisode peut visiblement tenir debout sans la plupart des personnages secondaires. Je ne sais pas comment on doit l'interpréter... Une petite nouvelle nous a été introduite dans les flashbacks : Sage (qui fait apparemment partie des romans). Pour le moment, je n'ai pas vraiment d'avis sur elle. Je ne la trouve pas particulièrement attachante, pas fun non plus. Mais il y a une certaine alchimie entre Ian Somerhalder et Cassidy Freeman. Je suppose que la jeune femme réapparaîtra dans le présent prochainement. On aura donc l'occasion de voir ce qu'elle vaut vraiment... 

   Que doit-on penser du twist autour d'Alaric, qui n'est pas mort et qui serait le nouveau serial killer de Mystic Falls ? Je dirais que l'idée est intéressante et cela explique très bien les dysfonctionnements de la bague, annoncés depuis un moment. Ce qui m'a dérangé, c'est d'abord l'implication toujours très nébuleuse du Dr. Fell. On a beaucoup de mal à la croire, quoi qu'elle dise. Et Torrey De Vitto m'agace un peu. Et puis aussi ce passé violent d'Alaric, créé de toute pièce pour justifier son nouveau statut alors que ce n'était absolument pas nécessaire. La bague à elle seule suffisait d'expliquer le pourquoi du comment. Maintenant, Fell a peut-être menti aussi... Elle ne peut pas agir seulement par bonté d'âme de toute façon ! A part ça, le parallèle entre l'attitude de Damon vis à vis de Stefan entre aujourd'hui et 1912 n'avait rien de palpitant mais cela a débouché sur une jolie scène entre les deux frères où Damon avoue que Stefan est tout ce qui lui reste et qu'il est hors de question qu'il l'abandonne. Ce n'est pas vraiment nouveau, ça a toujours été sous entendu, mais c'était bien de le clamer haut et fort. 

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// Bilan // En repensant à la saison 3 de The Vampire Diaries, cet épisode ne nous reviendra certainement pas à l'esprit. Hormis les révélations finales sur Alaric, il était tout à fait moyen. On retiendra quand même quelques jolies scènes avec les personnages principaux.

17 mars 2012

Tueurs En Séries [Episode du 16 Mars 2012]

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Au programme cette semaine : "Skins", "Foudre" et "Coeur Océan" annulées - Les dates de retour de "Dexter" et "Homeland" - Le dernier épisode de "Desperate Housewives" c'est pour quand ? - La bande-annonce de la saison 2 de "The Killing (US)" - Projets en série : David Cronenberg, un spin-off pour "Primeval", etc. - Castings : Sigourney Weaver, Chad Michael Murray - On répond à vos questions : "Les Piliers de la Terre", "Teen Wolf" - Le retour de "South Park" en images - Notre rencontre avec Steven Moffat, le co-créateur de "Sherlock" avec aussi du "Doctor Who" à l'intérieur - Les stars se mobilisent contre le spoiler !


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16 mars 2012

Avant-première: Missing [Pilot]

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Pilot // Article publié à l'origine le 14 Octobre 2011

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What About ?

 Une ancienne agent de la CIA dont la vie a été bouleversée par un événement tragique voit le sort la frapper à nouveau dix ans plus tard lorsque son fils disparait dans d'étranges circonstances alors qu'il suit des études à Rome. Commence alors pour elle une course contre la montre dangereuse à travers l'Europe...

Who's Who ?

 Créée par Gregory Poirier (Benjamin Gates, Fausses Rumeurs...) et produite par Gina Matthews (Jake 2.0., The Gates). Avec Ashley Judd (Heat, Le Collectionneur, Double Jeu...), Cliff Curtis (Die Hard 4, Les rois du désert, Training Day, Trauma), Adrianno Giannini (Ocean's Twelve, A la dérive), Sean Bean (Game Of Thrones, Le Seigneur des Anneaux), Nick Eversman, Keith Carradine...

So What ?

   Ce que vous allez lire là, je vous le dis avec fierté mais en toute humilité : c'est de l'EXCLU MONDIALE. J'ai fouiné un peu sur la toile et je n'ai pas encore trouvé d'autres reviews du pilote de Missing à ce jour. La série ne débutera qu'à la mi-saison sur ABC (mais l'été reste encore une option plus qu'envisageable). Le pilote a été projeté en avant-première à une poignée de privilégiés il y a quelques jours lors du MIPCOM (marché international des contenus audiovisuels) à Cannes et j'ai eu la chance d'être de la partie. La première saison, dont le tournage s'est achevé il y a seulement deux semaines, ne comprend que 10 épisodes et c'est certainement l'une des plus grandes forces de la série qui, dès le pilote, ne perd pas de temps pour faire avancer sa trame principale à un rythme effrené. 

   Si je devais classer la série dans une catégorie, je dirais qu'elle est un "thriller d'action" comme on en a peu vu à la télévision jusqu'à maintenant; et si je devais jouer au petit jeu des comparaisons, je dirais qu'elle se rapproche plus de 24 et de Prison Break dans la forme mais sa vraie source d'inspiration, c'est clairement le cinéma d'action des années 90 dont Ashley Judd, l'actrice principale, était justement l'un des visages féminins les plus connus. Plus proche de nous, disons qu'on est assez proche d'un Taken. C'est typiquement le genre de programme qu'il faut regarder en mettant son cerveau au placard, chose que je n'ai pas totalement réussi à faire. Les maladresses et surtout les facilités sont nombreuses au cours de ce premier épisode. L'héroïne tombe par exemple pile sur ce qu'elle cherche lors du visionnage d'une vidéo de surveillance alors que l'événement en question s'est déroulé plusieurs jours plus tôt. Beaucoup de chance... Les scénes de course-poursuites et de combats sont nombreuses. Ashley Judd -enfin sa doublure- fait de la moto à toute vitesse dans les rues de Rome, se fait balancer avec une violence inouïe contre des armoires, assomme un homme, en tue un autre... tout ça en l'espace de quelques minutes ! J'avais très peur que la réalisation soit cheap du fait qu'il s'agisse d'une coproduction et c'est souvent ce qui est arrive malgré les sommes engagées mais mes craintes ont vite été balayées. Tout est convaincant, à défaut d'être bluffant. Absolument rien n'a été tourné en studios avec fonds verts. L'équipe a vraiment sillonné l'Europe, l'idée étant de visiter une ville par épisode sachant que le pilote se déroule déjà entre la capitale italienne et Paris. Tous les décors sont donc naturels, bien filmés et pas trop clichés. Cela change d'un Alias qui ne bougeait pas de Los Angeles (no offense). Ashley Judd -soeur cachée de Katherine Heigl ?- est plutôt bonne, aussi bien quand elle doit courir après les méchants que quand elle doit pleurer, mais les scènes d'émotion restent grossièrement écrites et ça, elle n'y peut rien. Les personnages masculins ont tendance à être trop unidimensionnels et leurs relations avec l'héroïne hyper clichées. 

   Missing aura certainement beaucoup de mal à se faire une place sur ABC car la chaîne ne possède pas d'autres séries équivalentes à l'heure actuelle et le drama s'adresse peut-être à un public plus masculin que d'habitude, mais elle pourrait en tous cas être un divertissement efficace, pas prise de tête et possiblement addictif. 

How ?

15 mars 2012

Luck [Post-Mortem]

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What About ?

Un regard provocateur sur le monde de la course hippique à travers les yeux de divers protagonistes qu'ils soient parieurs, coureurs, organisateurs...

Who's Who ?

 Créée par David Milch (Deadwood, John From Cincinnati). Produite par Michael Mann (Ali, Public Enemies, Heat...). Avec Dustin Hoffman, Nick Nolte, Kevin Dunn, Jill Hennessey, Jason Gedrick, Dennis Farina, Kerry Condon, John Ortiz, Ian Hart...

So What ?

   La bête est morte. Luck n'est plus. Dans le panthéon des séries annulées pour des raisons tout à fait étonnantes et improbables, la série de HBO vient de se trouver une place de choix en stoppant sa production définitivement suite à la mort de trois chevaux sur le tournage. Je ne critique pas cette décision, qui est même assez courageuse si l'on fait abstraction du fait que personne ne regardait le programme (400 000 abonnés en moyenne) et que, quelque part, c'est sans doute aussi un soulagement pour les dirigeants de la chaîne qui ne savaient pas trop quoi en faire -mais l'abus de cynisme est dangereux pour la santé- toujours est-il que beaucoup de questions se posent. La production ne pouvait-elle pas prévoir qu'un tel tournage risquait de conduire à ce type d'accident ? Toutes les précautions ont-elles vraiment été prises ? Une enquête de la PETA est déjà lancée... En attendant, cette annulation est-elle une grande perte pour la télévision ? Doit-on pleurer Luck éternellement ?

   Cela fait depuis le mois de Décembre et la diffusion du pilote que je repousse l'échéance du visionnage. Lorsque le projet a été annoncé, j'étais assez enthousiaste vu les grands noms associés et le simple fait que le thème n'ait jamais été abordé à la télévision auparavant. Et puis le temps a passé, ma curiosité s'est émoussée et l'absence totale de buzz a fini par m'achever. Il a fallu que la série soit annulée pour que je me décide enfin à regarder le pilote. Et vous savez quoi ? Je ne regrette pas de ne pas m'être lancé plus tôt et je ne regarderai pas les épisodes suivants. Luck m'a mis en colère pour tout dire. Michael Mann a fait du très bon boulot du coté de la réalisation, il n'y a pas à dire. Le générique (et le morceau choisi pour l'illustrer) m'a bien plu. Les acteurs sont tous impeccables. Tout ça, on le savait de toute façon déjà sans même avoir vu la moindre image de la série. Le contraire était impossible. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que je m'ennuie à ce point pendant ces 60 minutes ! Je vais être sincère : je n'ai quasiment rien compris aux enjeux et pas parce que je suis bête mais parce que le monde de la course hippique m'est totalement étranger et que les scénaristes n'ont pas cherché à un seul moment à le rendre accessible aux non-initiés. Certes, on est sur HBO et ses dramas n'ont pas pris pour habitude de prendre les téléspectateurs par la main à tout instant, ce qui est une force en soi, mais il y a des limites. Luck se coupe sciemment de toute une partie du public avec une certaine arrogance. Plus l'épisode avance, plus les tenants et les aboutissants s'éclaircissent mais les zones d'ombre et d'incompréhension restent nombreuses au bout du compte. Vraiment trop nombreuses. Et les personnages peinent à être attachants. J'avais vraiment envie de découvrir cet univers qui, j'en suis sûr, peut tout à fait être le terreau idéal pour raconter des destins passionnants, mais on m'en a empêché. Je me suis senti exclu. La mort de Luck est triste mais à qui manquera-t-elle à part à Pierrette Brès et Omar Sharif ? La course, c'est pas mon dada.

How ?

 

14 mars 2012

Once Upon A Time [1x 15]

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Red Handed // 9 290 000 tlsp.

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   J'attendais cet épisode de Once Upon A Time comme le messie car, depuis le lancement de la série, le slutty Chaperon Rouge m'a tapé dans l'oeil. Et elle me faisait de l'oeil aussi. A moins que ce ne soit mon imagination ? Bref. Je n'ai pas été déçu par l'actrice, Meghan Ory, à qui je prédis un bel avenir; je n'ai pas été déçu non plus par l'histoire du personnage et les divers rebondissements, mais j'ai été déçu par deux choses : le fait que Ruby/Red ne soit finalement pas si rebelle et chaude comme la braise que ça et, qu'en plus, elle termine l'épisode en semblant s'assagir encore un peu plus (adieu les méches rouges). C'était pourtant l'occasion de nous présenter un personnage de contes de fée un peu moins lisse. Elle a malheureusement les mêmes rêves d'évasion et d'émancipation que toutes les princesses du royaume, et les mêmes préoccupations amoureuses. Elle aurait pu être une mangeuse d'hommes (ce qui aurait très bien collé avec la révélation de fin d'épisode), elle aurait pu s'acoquiner à Emma à Storybrooke (laquelle est de plus en plus butch)... Non, au lieu de ça, elle a choisi de tomber amoureuse d'un garçon pas très charismatique (oh, ça nous change !) et de quitter son poste d'adjoint du shérif pour retourner dans son dinner. Autant dire qu'il y a de très fortes chances pour que le personnage retourne dans l'ombre. Une colocation temporaire avec Mary Margaret et Emma aurait quand même eu de la gueule ! Tant pis. Le Dr. Whale est toujours dans les parages et semble cacher bien des secrets. Ruby pourrait bien être sa nouvelle proie...

   L'attrait principal de Red Handed provenait donc bien entendu des flashbacks à Fairy Tale Land où la scénariste Jane Espenson s'est fait un plaisir de creuser le parallèle évident entre le cycle menstruel des femmes et la malédiction du Petit Chaperon Rouge (et celle de Mère Grand par extension qui, en veillissant, a perdu son "pouvoir" car vive la ménopause !). C'est une lecture tout à fait premier degré du conte d'origine mais je ne m'en plains pas. Dans un twist que je n'avais pas vraiment vu venir -je pensais que le Loup était Granny- on apprend que Red EST le grand méchant loup. Du coup, je me demande si ce n'est pas également elle le loup de Storybrooke qui rôde de temps en temps dans les rues et qui empêche les villageois de partir. Rien ne le sous-entendait en tout cas. La partie la plus sympathique de l'aventure était sans conteste la rencontre entre Red et Snow White et leur amitié naissante. Le passage où cette dernière cherche d'ailleurs confusément à cacher sa véritable idendité en proposant tour à tour les prénoms Margaret puis Mary était un clin d'oeil amusant, comme on les adore. Dans leur ensemble, les dialogues étaient un peu faibles par contre, notamment lorsque Red est avec son chéri. Se sont vraiment pas foulés. Le prix à payer pour toucher un public le plus large possible ? Je commence à le croire...

   A Storybrooke, la présence de Ruby a permis d'égayer un peu l'investigation d'Emma sur la mort de Kathryn. Ce n'était pas encore hyper passionnant mais il y a du mieux. Le cliffhanger ne m'a pas particulièrement surpris mais j'ai aimé voir David dans une telle détresse. Cela lui apporte une certaine profondeur dont il manquait cruellement jusqu'ici. C'est plutôt intéressant de voir un Prince Charmant constamment au bord des larmes. De là à en déduire qu'il s'agit d'un constat sur l'homme moderne... La douce Mary Margaret va donc passer par la case prison ! Pendant que Kathryn complote avec Belle dans sa cellule au sein de la prison spéciale de Regina ?

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// Bilan // J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cet épisode de Once Upon A Time, qui n'était pas qu'intéressant dans le monde des contes de fée mais à Storybrooke aussi. Un peu. Je savais que le Petit Chaperon Rouge ne me déceverait pas...

13 mars 2012

Desperate Housewives [8x 16]

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You Take For Granted // 8 290 000 tlsp.

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  Au risque de passer pour le râleur de service ou l'éternel insatisfait -ce que je suis de toute façon- je vais vous dire franchement ce que je pense de cet épisode "événement" : il était terriblement paresseux. Ce qui ne veut pas dire qu'il était mauvais. Il aurait juste pu être mille fois meilleur. Le fait de nous annoncer dès l'ouverture qu'un personnage allait mourir au cours de l'épisode sans que l'on sache son indentité n'était pas nouveau il me semble. Je ne le jurerai pas mais je crois que ce procédé narratif avait déjà été utilisé lors de la tempête. Et c'était cette pauvre Ida Greenberg qui était morte (sans compter les deux personnages récurrents du moment dont on a eu vite fait se de débarrasser à cette occasion). Bref, c'était franchement décevant. Cette fois-ci, ce n'est pas l'idendité de la victime que je remets en cause car pour qui n'a pas été spoilé avant de visionner l'épisode -et c'était mon cas, j'ai tenu coûte que coûte- c'était une vraie surprise. J'avais émis cette hypothèse dans ma précédente review cela dit mais ce n'était pas une conviction ni une intuition, juste une pensée furtive. Je ne me targuerai donc pas de l'avoir "deviné". Non, le problème vient vraiment des choix qui nous étaient offerts et des intrigues qui allaient avec...

   Qui a sérieusement cru que Juanita allait tomber du toit des Solis et se tordre le cou ? Absolument personne. Enfin j'espère. Il n'y avait pas le moindre suspense là-dedans. Dois-je vous rappeler qu'Ida Greenberg -encore elle- était morte parce qu'elle était partie chercher son chat en croyant pouvoir braver la tempête ? Eh bien même un prétexte aussi ridicule, on trouve le moyen de nous le décongeler ! Le plus grave dans tout ça de toute façon, c'était de faire le lien entre cet accident et la nouvelle lubie de Carlos : rendre aux pauvres tout ce que sa compagnie et lui leur ont volé pendant des années. Pourquoi grave ? Parce que ça n'avait aucun sens. C'était tiré par les cheveux, et la peau commençait à partir avec. Le propos "égoiste" et assumé de Gaby avait au moins le mérite de nous faire sourire au milieu de ce foutoir artistique mais je m'en voulais presque de tomber encore dans le panneau. C'est vraiment trop facile de refaire encore et toujours les mêmes blagues... 

   La mort de Karen était l'option la plus logique à la base et donc forcément la moins surprenante. En temps normal, les scénaristes de Desperate n'auraient pas hésité une seule seconde pour partir là-dessus. Mais comme c'est la dernière saison, que dans 5 épisodes tout est plié, ils se sont dit qu'il pouvaient enfin oser ! La mission de Bree a donc été d'empêcher Mrs McCluskey, dont elle n'a jamais été proche comme la vieille femme le fait malicieusement remarquer, de se tuer d'une manière ou d'une autre. Desperate étant incapable ne serait-ce que d'évoquer l'avortement, c'était presque un petit miracle que l'euthanasie soit traitée, même aussi superficiellement. Ce qui était totalement impossible en revanche, c'est que Bree passe à l'acte. Dès lors, on savait pertinemment que Karen survivrait. Les intéractions entre elle et Bree étaient vraiment excellentes. La partie émotion ne sonnait pas toujours très juste mais je suppose que voir ce mignon petit couple s'embrasser suffisait à toucher en plein coeur. 

   Du coté de chez les Scavo, pas de décès en vue. Jane a bien failli s'étouffer et Lynette a bien falli ne pas lui venir en aide -ce qui était tout de même un peu too much- mais pas de quoi s'inquiéter outre mesure. Non, ce qui est mort c'est la si belle histoire d'amour entre Tom et sa femme. A chaque épisode, les scénaristes affirment un peu plus fort que le couple phare de la série appartient passé. Et, à chaque épisode, on y croit sur le moment parce que Felicity Huffman est formidable puis on revient très vite à la raison car c'est tout simplement impossible de ne pas les imaginer avoir leur happy-end ensemble. Encore plus maintenant qu'une des voisines est veuve. Elles ne peuvent pas toutes finir malheureuses et suicidaires. Enfin je suppose... On était une fois de plus dans la redite pénible avec cette storyline mais l'émotion l'emporte toujours à la fin. Puis les incrustes de Lynette sur les photos de Penny et Jane étaient hilarantes !

   Le moment est donc venu de parler de... Mike. Le regain d'intérêt des auteurs pour lui depuis quelques temps était louche. Toutes les louanges qu'il a reçues lors de cet épisode sonnaient comme une longue éloge funèbre. Sa dernière scène avec Susan, touchante c'est vrai, ne pouvait pas déboucher sur autre chose que cette fin tragique. C'est dommage qu'un personnage de série -et de Desperate plus particulièrement- ne puisse pas passer de vie à trépas comme dans la réalité : sans préparation préalable. L'effet de surprise aurait été bien plus énorme sans cette conversation des Delfino sur le pas de leur maison. Imaginez que le coup de feu parte juste avant un "Je t'aime" et un long baiser. Bien sûr que c'eut été cruel... mais on parle du mari de Susan là ! C'est un cadeau que la vie -ou plutôt la mort- lui a fait ! Vous voyez, j'ai envie d'être méchant avec la Mayer mais le coeur n'y est pas. La mort de Mike m'a quand même attristé. La mise en scène a fait son petit effet. C'était un peu rude. Il nous fallait bien ça.

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// Bilan // On attendait depuis trop longtemps que la saison 8 de Desperate Housewives nous offre un moment marquant, dont on se souviendrait après la fin de la série. Un moment que l'on classerait parmi les plus forts du show. Il est enfin arrivé dans cet épisode. Il sera peut-être même suivi de quelques scènes intenses dans le prochain, en toute logique. C'est malheureusement à peu près tout ce qu'il y avait à retenir de You Take For Granted

11 mars 2012

Fringe [4x 13 & 4x 14]

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A Better Human Being // The End Of All Things

3 000 000 tlsp. // 3 080 000 tlsp.

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   A Better Human Being. C'est fou comme les scénaristes de Fringe manquent d'idée désormais quand il s'agit de proposer un case of the week un peu original et prenant. Certains, bien que classiques, avaient quand même réussi à me convaincre d'une manière ou d'une autre, soit par leur déroulement surprenant, soit par le parallèle tracé avec certains membres de l'équipe et l'émotion qui pouvait en découler. Mais celui de cet épisode n'avait absolument rien quel que soit le niveau de lecture. L'idée était basique (un schizophréne qui entend les voix de meurtriers... mouais). L'enquête était sans surprise et franchement ennuyeuse. J'attendais le moment où il allait se passer un truc un peu choquant, un peu fou. Ce moment n'est jamais arrivé. Une seule scène avec Astrid a trouvé grâce à mes yeux. La conclusion a en plus été totalement bâclée, passée au second voire troisième plan.  Et ça devient une très mauvaise habitude de la série... Tout l'intérêt de cet épisode qui, je le précise, n'était pas mauvais, reposait entièrement sur les épaules de Peter et Olivia. Les voir "retomber amoureux" d'une certaine manière était très émouvant. Voir Olivia se souvenir pas à pas, surtout. Anna Torv était à nouveau parfaite. Mine de rien, on commence à s'habituer à ce monde alternatif, à s'y sentir comme chez nous. Il faut dire qu'il est tout simplement de moins en moins différent de celui que l'on connait. On doit toutefois faire face à un Walter particulièrement énervé, mais c'est un changement -forcément provisoire- qui n'est pas désagréable, au contraire même. Il en va de même pour cette Nina-là, plus inquiétante que jamais, plus intéressante aussi... Est-ce Nina-nate ? Un shapeshifter

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   The End Of All Things. Les titres des épisodes de Fringe rendent parfois encore plus impatient que les cliffhangers !  Dans ce cas précis, l'enlèvement conjugué d'Olivia et de Nina suffisait à faire monter la pression d'un cran supplémentaire mais un mystérieux The End Of All Things ne pouvait qu'entourer cet épisode d'une aura particulière. On peut facilement le faire entrer dans le top 3 des meilleures pièces de cette saison 4 -qui n'en regorge malheureusement pas autant qu'on le voudrait- même si je suis très reservé sur une partie centrale : la révélation sur les Observers. On attendait de connaître leur véritable idendité depuis tellement longtemps... On savait finalement presque tout. Ils viennent d'un futur très lointain mais sont humains, bien humains et voyagent à travers le temps pour témoigner des événements importants que notre monde a connu, de sa naissance jusqu'à... jusqu'à quoi au juste ? Mais s'il n'y avait que la réponse qui était décevante... Il y a aussi la mise en scène ! Les effets n'étaient pas très à mon goût et je n'ai pas trouvé Joshua Jackson et l'interpréte de September justes. Il n'y a que le passage avec le petit Henry qui m'a touché. Je me suis d'ailleurs demandé pendant un moment si September n'était pas tout simplement Henry... Je pense que c'est une théorie pas totalement stupide, mais y'a-t-il vraiment une théorie à bâtir sur sa véritale identité ? Probablement pas. On sait maintenant tout ce qu'il faut savoir sur lui, et sur eux. Au-delà de ce passage décevant, l'aspect très Saw de l'enlèvement -grâce au génialissime David  Robert Jones- et le clin d'oeil très appuyé à l'excellent épisode de la saison 1 (le meilleur ?) Ability étaient jouissifs. La torture de Nina notamment. Pour le coup, la mise en scène était là vraiment parfaite. La prise de décision finale de Peter avait de quoi bouleverser. On ressent forcément beaucoup d'empathie pour cette Olivia que l'on a appris à aimer mais ce n'est pas la nôtre, ce n'est pas la sienne non plus. Il faut la retrouver, il faut retourner à la maison !

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// Bilan // Deux épisodes mythologiques très forts. Le premier a été gâché par la partie procédurière ennuyeuse au possible. Le second, s'il n'a pas été gâché, a été en tout cas légèrement abîmé par une scène importante, attendue depuis longtemps, qui n'a pas été à la hauteur des espérances. Pourtant, malgré ces défauts, ils s'inscrivent aisément dans ce que la saison 4 de Fringe a eu de meilleur à nous offrir jusqu'à maintenant. Un nouveau grand arc s'ouvre et nous amènera jusqu'à la fin de la saison et peut-être de la série... Le "We have to go back" de Lost se transforme ici en "I have to go home", le nouveau leitmotiv de Peter. Et on est tous derrière lui !

 

10 mars 2012

GCB [Pilot]

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Pilot // 7 600 000 tlsp.

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What ?

 Amanda Vaughn, une mère de deux enfants qui vient de perdre son mari et qui est complétement ruinée, n'a pas d'autre choix que de retourner vivre dans son Dallas natal dans un quartier huppé, entourée de Gigi, sa mère, envahissante et insupportable, et ses anciennes ennemies botoxées bien décidées à détruire sa réputation. Darlene Cockburn, la chef de bande, va à l'église chaque Dimanche, connaît par coeur les versets de la Bible mais n'hésite jamais à outrepasser certains commandements pour arriver à ses fins. Sharon, l'ancienne reine de beauté, est devenue mangeuse compulsive. Cricket, quant à elle, est désormais une femme d'affaire impitoyable, mais elle ignore que son mari est gay. Heather, qui n'est pas née avec une cuillère en argent dans la bouche, est toujours célibataire...

Who ?

 Créee par Darren Star (Beverly Hills, Melrose PlaceGrosse PointeSex & The City). Avec Leslie Bibb (Popular, Preuve à l'appui), Kristin Chenoweth (A la Maison BlanchePushing Daisies, Glee), Miriam Shor (Swingtown, Damages), Jennifer Aspen (Rodney), Annie Potts (Any Day Now, Designing WomenMen In Trees), Marisol Nichols (The Gates), David James Eliott (JAG), Mark Deklin...

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So What ?

   2012 sera-t-elle l'année du grand retour des bitches ? Il y en a eu une qui débarquera bientôt sur ABC, à qui il ne faudra pas faire confiance et qui habite dans "l'appartement 23"; il y a l'éternelle Sue Ellen aussi, qui reviendra cet été secouer le ranch de Southfork dans la suite de Dallas mais elle risque de nous faire plus pitié qu'autre chose à la manière de la Amanda Woodward de la CW... et puis il y a les héroïnes de GCB, plus trash que les Desperate Housewives mais ellles vont avoir besoin d'un peu de temps pour faire leurs preuves, si toutefois on leur en laisse. Je ne vais pas vous mentir : j'ai A-DO-RE ce pilote ! Il a pas mal de défauts, dont celui de la surrenchère, mais il m'a vraiment donné très envie de voir la suite. Le principal est donc accompli pour ma part. Mais à ce que j'ai pu lire un peu partout, on est assez peu nombreux à avoir été convaincus... 

   ll est d'abord essentiel de ne pas chercher à comparer GCB à Desperate Housewives même si ABC a logiquement cherché à la marketer comme son digne successeur. Les deux séries ont évidemment quelques points communs et vont plutôt bien ensemble mais GCB, contrairement à sa grande soeur, a décidé de jouer à fond la carte de la caricature et de l'absurde là où, au moins au début, Desperate cherchait plutôt à proposer quelque chose de fun, certes, mais aussi dramatique en se rapprochant du thriller à travers l'intrigue fil rouge. Ici, pas de fil rouge ni de dimension dramatique ! Beaucoup de fun. Lorsque l'héroïne perd son mari, par exemple, pas question d'en pleurer. Elle est désespérée mais pas au point de perdre son sens de l'humour et de la dérision. De toute façon, elle ne l'aimait plus vraiment. Ses enfants, assez transparents pour le moment, ne semblent pas plus touchés que ça non plus. Je comprends que tout ça puisse déranger un peu le téléspectateur mais il faut vraiment regarder GCB en mode second degré car elle est écrite et pensée de cette manière, comme la plupart des shows de Darren Star d'ailleurs. On pourrait facilement la rapprocher de Grosse Pointe. Encore faut-il avoir vu la série ! Pas évident en France. 

   Les actrices cabotinent à mort mais la production ne pouvait pas réunir une distribution plus parfaite ! Leslie Bibb, peu crédible en mère de deux enfants avouons-le, est super sweet, super belle et la fin de l'épisode laisse supposer que son personnage va reprendre ses bonnes vieilles habitudes de mean girl. Excellente nouvelle car elle sait faire ça parfaitement : elle a été bien odieuse pendant deux ans dans l'excellente série Popular (la première de Ryan Murphy, moins brouillonne que Glee). Kristin Chenoweth est juste formidable dans tous les rôles qu'elle a eus jusqu'ici et cette Darlene Cockburn ne devrait pas déroger à la régle. C'est elle qui donne tout son rythme au pilote et, même si la plupart de ses actions sont prévisibles, on ne peut que rire de bon coeur à toutes ses répliques. Le fait d'assumer à ce point le fait d'être toute refaite inspire le respect, en plus. Kristin est en intégralement faite de plastique et elle ne cherche pas à s'en cacher. Voilà des actrices qui assument ! On ne peut pas en dire autant de leurs copines de Wisteria Lane... Dans le top 3 des personnages principaux, Cricket m'a tout l'air d'être excellente et, contrairement à sa toute petite et squelettique copine blonde, elle semble avoir gardé un peu de réserve pour la suite. Je sens qu'elle va nous surprendre ! J'adore déjà l'histoire avec son mari gay, et la complicité de celui-ci avec Amanda est très réjouissante. J'ai confiance en Miriam Shor en plus, car elle a su prouver dans Swingtown et Damages toute l'étendue de son talent. Et il ne se limite pas à faire rire. Si par mégarde Cricket se retrouve dans une situation difficile, elle pourrait facilement nous émouvoir. Je suis plus réservé au sujet de Jennifer Aspen, Marisol Nichols et leurs deux personnages mais elles sont un peu trop en retrait dans ce premier épisode pour véritablement juger de leur intérêt. Et puis il y a Annie Potts, excellente en mère d'Amanda. On connait mal l'actrice en France parce que la plupart des séries qui l'ont fait connaître ont été mal diffusées chez nous mais elle est un peu culte aux Etats-Unis. On comprend aisément pourquoi en la voyant dans GCB. Les hommes sont clairement moins intéressants pour le moment, surtout le mari de Sharon, un peu ridicule. 

   GCB est peut-être over ze top, ultra caricaturale et prévisible, mais son ambiance country (pas si courante), ses détournements religieux malins et osés, ses répliques qui font mouche et ses actrices extraordinaires, suffisent à la rendre d'ores et déjà drôle et attachante, voire même marquante. Elle divise, elle provoque pas mal de réactions épidermiques... bref, elle ne laisse pas indifférent ! Si ses premières audiences avaient été un peu meilleures (et elles auraient pu l'être avec une stratégie plus efficace d'ABC), j'aurais été prêt à parier que le public finirait pas adhérer ! 

What Chance ?

   Jusqu'au lancement, j'ai cru en GCB là où tout le monde pensait, visiblement à raison, qu'elle échouerait. Si le second épisode parvenait à limiter la casse ainsi que les suivants, la série pourrait décrocher in extremis une deuxième saison mais ça va être compliqué...

How ? 

10 mars 2012

Tueurs En Séries [Episode du 9 Mars 2012]

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Au programme cette semaine : L'équipe de "Game Of Thrones" au micro pour la sortie de la saison 1 en DVD et la saison 2 à venir le 1er Avril sur HBO, "Terra Nova" s'est éteinte, la campagne sexy pour la nouvelle série de Jennifer Love Hewitt, des infos sur "American Horror Story"et le spin-off de "Battlestar Galactica"...

 

9 mars 2012

Ringer [1x 15 & 1x 16]

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 Par UglyFrenchBoy

P.S. You're An Idiot // You're Way Too Pretty To Go To Jail

1 150 000 tlsp. // 1 250 000 tlsp.

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   Ringer me rappelle par certains aspects Damages… N’imaginez pas une seconde que je puisse mettre sur un pied d’égalité ces deux séries. Force est de constater qu’il existe bel et bien des analogies. Bien sûr, Sarah Michelle Gellar n’a ni la carrure, et encore moins la carrière, de Glenn Close. Évidemment, les deux productions ne disposent pas du même budget et ne s’adressent pas, du fait de leur diffuseur, à la même cible. Quand l’une doit produire en flux tendu 22 épisodes, l’autre bénéficie d’un laps de temps plus important pour en concocter une dizaine. Et si Ted Danson, Lily Tomlin, Marcia Gay Harden et Dylan Baker ont fait confiance à la première, la seconde a, elle, vu défiler Michelle Stafford, Jason Dohring, Misha Collins ou encore Andrea Roth. Le jugement est sans appel, encore eût-il fallu qu'il y en ait eu… Je pourrais commencer à aborder les ressemblances entre les deux fictions en citant Mädchen Amick, guest à la fois dans Damages et Ringer, mais ce serait bien trop simple, et surtout inutile vu l’anecdotique apparition de l’actrice dans cette dernière.

   Chacune des deux séries plante le décor avec une héroïne plongée dans un univers qui lui est étranger. Une descente à l’issue de laquelle personne ne ressort indemne. La redoutable Patty Hewes a sous ses griffes la candide Ellen Parsons et les deux femmes entretiennent une relation antagoniste et complexe. Un de mes confrères a décrit ce lien comme si les intéressées « représentaient les deux faces d'une même pièce ». Une comparaison que l’on pourrait appliquer aux jumelles de The CW et l’on attend avec impatience que la nouvelle venue fasse chavirer l’autre. Pour autant, tout comme les personnages incarnés par Glenn Close et Rose Byrne, le portrait des deux héroïnes n’est pas unidimensionnel. Pas de place au manichéisme. « Personne n'est blanc ou noir : tout est gris », résumait Ted Danson en décrivant Damages. Des propos tenus au mot prés par Eric Charmelo & Nicole Snyder, créateurs de Ringer. Ces derniers ne se sont pas trompés. Dans l’épisode "P.S. You're an Idiot", Andrew, l’un des rares personnages monochromes, prend de l’épaisseur. Quant à l’agent Victor Machado, il montre les limites de son sens de l’éthique avec sa relation avec  la strip-teaseuse Shaylene (Nikki Deloach). On comprend alors mieux cette traque et les motivations du professionnel à vouloir coffrer coûte que coûte Bodaway Macawi, au risque même de mettre la vie de Bridget en jeu. Une semi-aliénation qui rattrape (presque) l’ennui de l’enquête au cours des précédents épisodes.

Pour revenir à l’œuvre de FX et DirecTV,  comme chacun sait, sa construction narrative éclatée fait sa particularité. Le téléspectateur est baladé jusqu’à assembler morceau par morceau les pièces d'un puzzle. On sent dans l’écriture de la série avec Sarah Michelle Gellar une volonté de faire de même en multipliant les flashbacks, à défaut de pouvoir compter sur une chronologie vraiment déstructurée. Le problème majeur reste qu’il ne s’agit que d’un effet, souvent dispensable puisque n’apportant pas toujours des informations essentielles à la compréhension de l’intrigue. Le tout dans une atmosphère trop obscure en comparaison à ce que le public de la chaîne jeunesse peut appréhender. À l’antenne, celui-ci passe donc de références à Manolo Blahnik à… Bernard Madoff. C’est là où je ressens un certain enthousiasme : cette audace d’évoquer l’homme d’affaires américain et d’incorporer une chaîne de Ponzi à l’histoire, sans doute prévue dans les grands arcs narratifs lors du développement de la série pour CBS. La notion m’était étrangère, je l’avoue, et Ringer aura eu au moins le mérite de me l’enseigner. Pourtant, le cas de figure a déjà été vu dans… Damages ! Au cours de la saison 3, le cabinet Hewes & Associates poursuivait en effet Louis Tobin, responsable de la banqueroute de nombreuses personnes via le même procédé.

   Bien sûr, Damages et Ringer ont aussi des défauts communs, comme des séquences assez artificielles  et des facilités, à l’instar des déplacements à l’étranger. Les personnages de Siobhan et Tyler vont et viennent entre Paris et New York comme s’ils allaient faire leurs courses au supermarché du coin, sans passer par le décalage horaire ni les heures d’attentes avant l’embarquement. Au cours de la quatrième salve de Damages, il en était de même avec les voyages des protagonistes entre Manhattan et l’Afghanistan. Mais j’avoue qu’il est bien plus facile de pardonner à la première ce manque de réalisme qu’à sa grande sœur pour lesquelles les exigences sont forcément élevées.

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// Bilan // Ringer n’est pas Damages et ne le sera jamais. Mais quitte à reprendre certains codes et utiliser des références communes avec une autre production, il est sans doute plus judicieux de le faire avec les péripéties de Patty Hewes que celle des frères Scott ou de Serena van der Woodsen et sa clique. Les deux derniers épisodes prouvent une fois de plus que Ringer a de l’ambition, sans doute trop, mais elle n’empêche nullement cette série à tiroirs de rester un bon divertissement.

8 mars 2012

Once Upon A Time [1x 14]

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Dreamy // 10 670 000 tlsp.

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   Cette semaine dans Once Upon A Time, nous avons appris deux choses essentielles sur les nains : ils naissent dans des oeufs et ils ne peuvent pas aimer. Cela expliquerait beaucoup de choses sur Mimie Mathy si vous voulez mon avis mais on va mettre Joséphine de coté pour se concentrer plutôt sur Grincheux. Enfin Rêveur. Je dois avouer que la romance du personnage avec la fée Nova ne m'a pas entièrement convaincu, en partie pour la même raison que celle de la Belle et Rumplestiltskin : ça va vraiment trop vite ! Ils se connaissent à peine qu'ils parlent déjà de s'évader par la mer pour couler des jours heureux, loin très loin. Sur le principe, ça me dérange profondément. Heureusement, la naïveté de Nova combinée à la mauvaise humeur de Grumpy a permis quelques scènes sympathiques, drôles même et j'étais assez content de découvrir Amy Acker dans un registre plus léger, qui lui va à ravir (précision : je n'ai pas vu le moindre épisode d'Angel et je le vis très bien). L'histoire de Leroy et Astrid, leurs équivalents dans le monde "réel", avait au moins le mérite de sonner un peu plus juste. Elle n'en demeurait pour autant pas moins ennuyeuse. De ce coté-là, il fallait plutôt se tourner vers le duo Leroy/Mary Margaret, touchant dans son désespoir. Ils se sont bien trouvés. Les parallèles avec la rencontre entre Snow White et Grumpy racontée quelques épisodes plus tôt étaient intéressants (c'est lui qui l'avait consolée et aidée alors que là, c'est l'inverse). Il n'y a rien de bien profond à en tirer mais les clins d'oeil suffisent à faire plaisir. C'est bête comme chou ! Le discours sur l'amour est toujours le même et je regrette un peu que les auteurs ne tentent pas d'explorer d'autres thèmes car les contes de fée, même s'ils y reviennent toujours, ne parlent pas que d'amour. Cela dit, le traitement réservé par les habitants de Storybrooke à Mary Margaret est assez révélateur de notre société. C'est un sujet intéressant aussi mais pas du tout approfondi. Mère-Grand a su donner un petit espoir en rallumant la bougie de la jeune femme au moment où personne ne daignait même la regarder...

   En dehors de l'histoire du nain, il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la dent cette semaine. L'enquête sur la disparation de Kathryn est apparemment un arc qui sera développé sur plusieurs épisodes. Espérons que dans les prochains, ce soit un peu plus surprenant parce que là, franchement... Evidemment que David est le suspect numéro un de l'affaire. Evidemment que Regina a tout fait pour que ce soit le cas (puisque c'est elle la vraie coupable). Evidemment qu'Emma se fait du coup coincer bien qu'elle sache que David n'y est pour rien... Bof, quoi. 

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// Bilan // Frais, sympathique, gentillet, amusant : cet épisode de Once Upon A Time ne figurera pas parmi les plus marquants de la saison, c'est certain, mais il s'en tire convenablement.

7 mars 2012

Ciné Mix [Janvier - Février 2012]

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KILLING FIELDS. Imaginez un épisode des Experts : Miami sans son filtre jaune mythique, sans David Caruso et ses lunettes, mais avec plus de crasse, plus de violence et plus d'injures, et la conviction au bout d'une dizaine de minutes que untel est le coupable de tous ces horribles meurtres. Vous obtenez Killing Fields, qui n'a rien d'émouvant, rien d'original et rien d'étonnant. Juste de bons acteurs. Et encore, il faut aimer Jeffrey Dean Morgan. Ce qui n'est pas mon cas ! TAKE SHELTER. Le point commun entre Take Shelter et Killing Fields, c'est la douce et radieuse Jessica Chastain, qui avait déjà illuminé quelques mois plus tôt La couleur des sentiments et The Tree Of Life. A nouveau, elle apporte une valeur ajoutée incontestable à ce film qui paraissait sur le papier plus ambitieux et mouvementé qu'il ne l'est vraiment. Il n'en reste pas moins envoûtant, angoissant parfois et bouleversant dans le dernier quart d'heure. Toutefois, il n'est pas aisé d'en saisir le sens. La métaphore est presque trop subtile. 

 

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TRUST. J'avais raté le premier film de David Schwimmer alors j'ignorais, en allant voir Trust, qu'il était si talentueux en tant que réalisateur ! En le voyant faire ses pitreries dans Friends, on était loin de pouvoir l'imaginer. Béni soit celui qui lui a laissé sa chance ! Sur un sujet très délicat mais terriblement actuel -le viol et la pédophilie- il est parvenu à offrir une oeuvre pudique, sobre mais néanmois dérangeante, qui met subtilement en avant les paradoxes de notre société où tout est constamment sexualisé. Liana Liberato, dans le rôle de la jeune victime, est époustouflante, face à un Clive Owen, dans celui de son père, particulièrement bon. RECHERCHE BAD BOYS DESPEREMENT. Si vous avez vu Le chasseur de primes avec Jennifer Aniston et Gerard Bulter -vous avez le droit, je ne juge pas- alors vous avez déjà partiellement vu Recherche Bad Boys... qui se contente d'inverser les rôles. Ce n'est pas un film typique de Katherine Heigl, en ce sens que l'aspect romantique passe au second plan la plupart du temps pour laisser place à l'action et aux nombreuses tentatives d'humour ratées, mais c'est sans doute aussi son plus mauvais depuis longtemps ! Laissez-la plutôt retourner dans  quelques épisodes de Grey's Anatomy et faire un peu grimper l'audience !

 

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MA PREMIERE FOIS. J'ai énormément de mal à dire du mal de ce film car je l'ai trouvé profondément sincère et qu'il vient, de toute évidence, de la part d'une fan de séries télévisées (pour citer Brothers & Sisters, on ne peut que l'être !). Ca se ressent dans certains plans, dans l'utilisation de la musique et dans le choix même des chansons. Mais, au-delà de ça, cette première réalisation manque grandement de subtilité, de dialogues réussis et d'acteurs convaincants. Quant au propos, il n'est pas original une seule seconde. On a l'impression d'avoir déjà vu tout ça trop de fois... Dommage. THE DESCENDANTS. Si je devais citer tous les points forts du dernier film d'Alexander Payne, la prestation de George Clooney, pourtant unaniment saluée, ne viendrait pas en premier. Il est bon, bien entendu, mais la trop grande réserve de son personnage ne lui permet pas d'aller plus loin, là où j'avais envie qu'il m'emmène enfin. On est en tout cas pas habitué à le voir dans ce type de rôle... La vraie surprise, c'est Shailene Woodley, particulièrement émouvante, qui vient tout droit de Secret Life Of The American Teenager dont elle est l'héroïne ! Preuve que la direction d'acteur, ça peut tout changer... Jouer dans une merde, ça n'aide pas non plus. Un beau film, sans conteste, mais pas la claque que j'attendais. Pas le flot d'émotion que je recherchais. 

 

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MARTHA MARCY MAY MARLENE. Une superbe affiche, une excellente bande-annonce, une révélation -Elizabeth Olsen- mais un film qui ne tient pas toutes ses promesses parce que l'héroïne ne s'y livre jamais vraiment, ni à nous ni à ses compagnons. Comme un goût d'inachevé, mais beaucoup de poésie. DETACHMENT. La presse a été dure avec ce film. Vraiment trop dure. La mise en scène serait-elle trop originale ? Adrian Brody serait-il trop bon ? L'ensemble du casting secondaire serait-il trop admirable ? La réalité trop sombre ? Le propos trop désespéré ? Moi, j'ai été bousculé par ce film, bouleversé... je l'ai trouvé tout simplement juste. 

 

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ANOTHER HAPPY DAY. Hormis la bouche d'Ellen Barkin, j'ai peu de reproches à faire à ce film qui redonne ses lettres de noblesse au terme trop souvent utilisé dans les synopsis de films et de séries depuis quelques années et souvent à tort : "famille dysfonctionnelle". Il s'y dit des choses, sur la vieillesse notamment -grandiose Ellen Burstyn- absolument poignantes. On rit certainement plus qu'on ne pleure mais le scénario est suffisamment bien écrit pour passer de l'un à l'autre avec une aisance incroyable. L'accumulation de toutes les misères du monde n'était sans doute pas nécessaire, cela dit. FELINS. Le procédé de l'anthropomorphisme, qui consiste à humaniser les animaux en interprétant leurs réactions par des émotions, atteint ses limites au bout d'un certain moment mais c'était sans doute le prix à payer pour que l'on s'ennuie le moins possible devant ce documentaire aux images superbes -les paysages sont véritablement époustouflants- mais qui reste néanmoins... un documentaire, avec tout ce que cela implique de didactique. La voix-off de Pascal Elbé (honnêtement, je ne comprends pas pourquoi ils l'ont choisi lui) manque de vitalité. 

 

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CHRONICLE. Et si on détenait là le meilleur film basé sur le principe du found footage depuis longtemps ? Cette Chronicle, qui aurait pu ressembler à la série Misfits en se fiant uniquement au synopsis et à l'affiche très urbaine, est un divertissement particulièrement réussi qui ne raconte rien de très nouveau mais qui parvient à nous faire croire à l'impossible avec une facilité déconcertante. On part d'un drame adolescent intimiste pour terminer sur un blockbuster épatant. Le genre de bijou qui va, à coup sûr, être souillé par de multiples suites alors qu'il était parfait comme il était. 

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