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Des News En Séries, Le Blog
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14 septembre 2010

Hung [2x 10]

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"Even Steven" Or "The Luckiest Kid In Detroit" (Season Finale) // 2 3oo ooo tlsp.

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   A mon grand regret, je ne me sens plus la force de défendre corps et âme Hung. Je ne peux que donner raison aux détracteurs de la série aujourd'hui : son charme a fané. La saison 2 a brassé beaucoup d'air. Là où je pensais que la saison 1 jouait simplement la carte de la lenteur pour mieux introspecter, il n'y avait qu'un grand vide artistique en réalité. Un manque d'ambition, accompagné d'un manque d'idées. C'est sans doute un peu la faute de HBO qui n'a pas souhaité mettre la main au portefeuille. N'offrir que 10 épisodes de 26 minutes, c'est ce qui s'appelle être radin. Que raconter en si peu de temps ? Comment faire évoluer les personnages tout en restant crédible ? J'ai encore envie de prendre la défense des scénaristes qui ont quelques circonstances atténuantes. Mais ils ont voulu trop en caser en trop peu de temps. Ils se sont perdus en conjecture avec des histoires secondaires peu inspirées, pas essentielles. Je pense forcément à Mike et Frances en disant cela. Je les aime bien. Ce n'est pas le problème. On leur a juste porté plus d'attention qu'ils ne méritaient. Le pire, c'est que l'on ne met pas un point final à leur intrigue dans ce Season Finale. Mike va-t-il reconquérir le coeur de sa belle vieille ? Il faudra apparemment attendre pour le savoir. Sauf qu'on s'en fout (un peu). Je ne peux pas faire autrement que d'évoquer les enfants Drecker. On leur avait promis plus de temps de parole pour cette saison 2 et ça n'était qu'un leurre. Ils restent toujours des mystères et je crois de toute façon que leur singularité ne sera jamais expliquée/exploitée. Dès lors, il aurait été presque préférable qu'ils n'existent pas. Darby était transparente. Quant à Damon, il a toujours eu droit à des scènes intéressantes coupées en pleine action. Que s'est-il passé quand il a pris la main de Tanya ? On ne le saura pas tout de suite. Dommage de nous faire languir pour si peu. Ce n'est pas très vendeur au final.

   Cela fait un petit moment que je ne suis plus en amour avec Tanya. Elle me fait toujours rire de temps à autres mais sa gaucherie et ses éternelles excuses ont eu raison de moi. Le personnage méritait mieux que ça. Là encore, son potentiel n'a pas été exploité. Il n'y a bien que sa rivalité avec Lenore qui avait un intérêt mais elle n'aurait pas dû durer aussi longtemps. Lenore, d'ailleurs, est quasi-absente de cet épisode, quasi-muettre. Ca ne lui ressemble pas et ça ne fait que renforcer ce sentiment d'un final désincarné où tout le monde est là, inconscients. Il n'y a que Jessica qui s'en sort à merveille dans cet épisode. Elle vole complètement la vedette à Ray à tel point que j'ai cru à un moment donné que c'était elle l'héroïne de la série. Et puis Anne Heche ose bien plus que Thomas Jane. Sans nous montrer clairement sa choupinette, elle nous a livré de lourds indices sur sa constitution : un peu de peau et pas de poils. J'aime beaucoup cette actrice et je crois que j'aurai préféré ne pas en voir autant. Ca la démystifie un peu. Bon c'est pas une diva intouchable non plus hein... Jessica est la seule qui a réussi à être émouvante grâce à ce grand élan de liberté qui s'est emparé d'elle. Je l'ai trouvé rayonnante. Elle s'est mise à revivre. C'était beau. Face à elle, Ray a même repris quelques couleurs. Mais pas longtemps. Néanmoins, si la saison se termine sur une scène un peu faible, elle a le mérite d'être positive et de remettre les compteurs à zéro.

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// Bilan // Un Season Finale plein de promesses. Seront-elles tenues ? Mais aussi un Season Finale plein de déceptions. Tout ça pour ça ? Hung reviendra l'été prochain pour une troisième saison et elle a tout intérêt à se remettre en question. Son beau potentiel a été réduit à néant par un manque de tout. Nous méritons bien mieux, nous qui lui sommes resté fidèles malgré tout.

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8 septembre 2010

True Blood [Saison 2]

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   Certains d'entre vous ont des comptes à me rendre. Vous m'aviez assuré que la saison 2 de True Blood, c'était un grand feu d'artifices bien plus explosif que la saison 1. Je vous ai fait confiance et le constat est terrible : soit vous m'avez menti, soit on ne va pas être d'accord ! Il est vrai qu'il n'y a pas eu un seul épisode qui m'a plongé dans un sommeil profond. Il y a du mieux donc. Et il est vrai aussi que les scénaristes vont plus loin dans leurs délires, les assument davantage, ce qui rend certaines scènes particulièrement jouissives et surprenantes. Mais la saison a quand même mis du temps à démarrer et s'est montrée un peu trop répétitive à mon goût. Les orgies, j'ai rien contre hein. Mais à chaque épisode, ça devient lassant. Et c'est tellement pas excitant en plus... Cela dit, j'ai bizarrement eu l'impression qu'il y avait eu moins de sexe en saison 2 qu'en saison 1. Moins de sexe à deux en tous cas. Je me souviens de la partie de jambe en l'air en début de saison où Anna Paquin ne cache pas grand chose de son anatomie. Je me souviens aussi des fesses de Mehcad Brooks vaillantes et généreuses. Mais c'est à peu près tout ! Pas que ça me dérange mais je ne m'attendais pas à ça. On me l'a survendue cette saison 2...

   Je fondais beaucoup d'espoir en Lafayette et j'ai été drôlement déçu par son évolution. Cela dit, c'est un des rares qui évoluent. Dommage que ce soit dans le mauvais sens. J'aurais aimé que les scénaristes osent le transformer en vampires. Même sans aller jusque là, l'utiliser un peu mieux. Son enlévement n'aura servi à rien, à part le rendre peureuse. Bof quoi. Cela dit, l'entreprise de destruction de Tara est encore pire. C'était mon personnage préféré en saison 1 mais elle s'est complètement faite bouffer par Michelle Forbes, dans tous les sens du terme d'ailleurs. Maryann était un personnage extraordinaire et a offert le meilleur de la saison. J'imagine d'ailleurs mal la suite sans elle. Il manquera forcément quelque chose. La perversité majestueuse du personnage a  été parfaitement retranscrite par l'actrice. Au passage, je trouve qu'elle ressemble énormément à Kim Cattrall, mais en brune. J'ai hâte de la retrouver ailleurs (en l'occurence dans The Killing sur AMC). Les scénaristes ont très bien géré les révélations sur qui ou quoi elle était vraiment. Je retiens en particulier cet épisode où Tara et Eggs se retrouvent à manger le coeur de Daphne. C'était génial ! Les voir possédés ainsi... Cela dit, ils n'étaient intéressants que possédés. Et puis au sujet de Mehcad Brooks, il a un corps parfait, là-dessus il n'y a rien à dire mais son jeu alors... Dieu qu'il est mauvais ! Il ferait presque passer Ryan Kwanten pour le nouveau George Clooney ! Pour le coup, j'envisage avec sérénité la suite de la série sans lui. Et puis ça devrait être intéressant pour l'évolution de Tara. Malheureusement, c'était une des rares à transmettre une véritable émotion dans cette série et ce n'est plus le cas. Il est temps que cela change !

   Pardonnez-moi mais Bill et Sookie ne me transmettent aucune émotion. Sookie passe son temps à pleurnicher mais j'avoue que ça ne me dérange pas plus que ça. Elle ne m'agace pas. Mais elle ne me touche pas non plus. Et je ne sais pas si tout le monde a ressenti la même chose que moi mais je n'ai qu'une envie : qu'elle saute sur Eric, et pas seulement dans ses rêves ! Je veux qu'elle faute bon sang ! Je commence d'ailleurs un peu à comprendre ce que tout le monde peut trouver à Alexander Skarsgard. C'est vrai qu'il a beaucoup de charme. C'est peut-être même le seul vampire de toute l'histoire des séries de vampires qui me plaît un tant soit peu. Mais de là à en faire tant de foin, je ne comprends pas ! On n'a pas beaucoup vu sa pote du Fangtasia d'ailleurs. C'est dommage. Par contre, la serveuse me fait hurler de rire à chacune de ses apparitions. Je l'aurais bien vu interprétée par Kristin Chenoweth d'ailleurs. Bref. Le seul moment qui m'a ému de la saison, je le dois à Eric et surtout Godric. Vous savez, au moment de sa mort. C'était vraiment beau malgré les effets-spéciaux bien nazes. Mais quelle douleur pour en arriver là... J'ai tout simplement détesté les histoires du "Fellowship of the sun". Ca m'a vraiment ennuyé au début. C'est devenu plus intéressant par la suite, notamment quand la pétasse/blondasse a commencé à débloquer mais tout de même. J'ai eu du mal. Puis j'espérais un peu plus de fond au sujet des sectes. De manière générale, je rapproche d'ailleurs à True Blood de trop rester en surface à force de vouloir divertir. Je m'attendais à mieux de la part d'Alan Ball.

   En revanche, je dois reconnaître que j'ai appris à aimer Sam. Il est plus intéressant qu'au début. Il y a toujours des moments où j'ai gravement envie de le secouer mais globalement, beau travail. Dommage que le rapprochement avec sa famille se fasse si tard, même si c'est logique compte-tenu des événements. J'espère que la saison 3 traitera correctement cette intrigue. Sinon, je suis fan de Jessica ! Je trouve Deborah Ann Woll géniale dans ce rôle et particulièrement touchante. Je pense notamment au (grand) moment où Sookie la conduit chez ses parents. Et puis j'aime bien sa relation avec Hoyt. L'idée de cette virginité éternelle, notamment. La mère de Hoyt m'a bien fait délirer aussi. Comme quoi, quand j'y repense, il y avait plein de bonnes choses. Je n'ai pas aimé les flashbacks sur le passé de Bill, même s'ils étaient nécessaires. J'ai toujours beaucoup de mal avec ce personnage et la laideur de l'acteur n'aide pas. Enfin voilà, j'ai fait le tour des personnages. Il y en a trop qui m'indifférent pour que je me sente réellement impliqué.      

   Cette deuxième saison de True Blood, orgiaque, ne peut pas laisser indifférent. Je la vois comme une oeuvre d'art. Et comme pour toute oeuvre d'art, certains téléspectateurs y resteront hermétiques. D'autres, comme moi, resteront sceptiques : charmés mais pas emportés. Et puis d'autres en tomberont amoureux éperdument. C'est toute la beauté de la chose. Je n'ai pas envie d'en dire du mal. La série mérite tout l'intérêt qu'on lui porte. Elle est unique en son genre. Fascinante parfois. Un peu ridicule aussi. Elle provoque tout un tas de réactions et de sentiments. Elle ne laisse jamais indifférent (dans son ensemble, contrairement à certains de ses personnages) et c'est déjà remarquable en soit. Mais l'excès est là pour cacher le vide. Car True Blood sonne souvent un peu creux. La saison 3 changera-t-elle la donne ?

6 septembre 2010

Hung [2x 09]

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"Fat Off My Love" Or "I'm The Allergen" // 2 53o ooo tlsp.

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   Depuis le début de Hung, je trouve le jeu de Thomas Jane un peu limite mais cet épisode m'a permis de découvrir qu'il jouait extrêmement bien les mecs qui se font réveiller par une sonnerie de portable. Ah la pose était naturelle, la voix éraillée juste comme il fallait... C'était bluffant ! Plus sérieusement, que ce soit avec Jane (Thomas) ou Jane (Adams), je suis toujours partagé sur les prestations. Ca ne sonne pas juste mais je n'arrive pas à savoir si c'est à cause de leur jeu limité ou de ce que les dialoguistes leur font dire. Je n'ai pas été très convaincu par les crises à répétition de Tanya en tous cas. C'est marrant de temps en temps mais là c'était too much. Elle n'a pas dit des choses complètement stupides cela dit. Je ne parle pas de ses multiples "fucking" mais plutôt du discours sur les gens gentils qui se font toujours avoir. C'est cruel mais un peu vrai. Ca explique en tous cas très bien les dérives récentes de ce personnage, dont la vraie nature est la gentillesse, le respect des règles et la sincérité. Elle voudrait se transformer en Lenore mais elle en est incapable. Elle n'est pas et ne sera pas Lenore. La réponse de Ray est comme toujours très molle. Répond-t-il quelque chose d'ailleurs ? Il se content d'écouter et d'éventuellement pardonner. Un comportement qui ne plaît pas toujours et qui n'est pas très "télévisuel" disons. On s'ennuie toujours un peu avec Ray. Heureusement que les gens autour de lui bougent dans tous les sens, et tant pis si c'est n'importe comment !

   Son renvoi est survolé, et sera sans doute approfondi plus tard. Si ça pouvait être un moyen pour qu'il se consacre uniquement à sa vie de gigolo, ce serait pas mal. J'aimerais que l'on se débarrasse de tout ce superflu pour se concentrer sur l'essentiel. Pas de cliente du jour d'ailleurs, ni de retour d'une ancienne, sauf si l'on compte "Horny Patty". A la limite, ce sont les passages sur Jessica et Ron qui étaient les plus réussis. Le scandale en pleine remise de prix est un coup classique que Hung aurait pu nous éviter mais ce sont les conséquences qui nous importent. De manière un peu attendue, Jessica et Ray s'embrassent et on imagine qu'ils ne vont pas faire que ça dans le lac. J'aimerais beaucoup que le couple se reforme "pour de bon" et que la saison 3, qui vient d'être commandée, se centre sur la double vie de Ray entre son nouveau métier et Jessica. Je rêve sans doute un peu... Une fois de plus, les ados n'ont pas eu grand chose à faire à part observer le désastre. Il y a quand même eu un dialogue intéressant entre Jessica et Darby. "Do You Like Me Fat?". Une curieuse question à laquelle Jessica va tenter de répondre du mieux qu'elle peut. Je n'ai pas pris son "I Like You Fat" pour un mensonge mais plus comme une façon de montrer à Darby la stupidité (légitime) de sa question. Non, évidemment, elle préférerait qu'elle soit mince mais elle est ainsi et ce n'est pas dramatique.    

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// Bilan // Malgré la jolie scène finale, cet épisode de Hung navigue entre deux eaux. Pas mauvais, non, mais pas vraiment bon non plus.

31 août 2010

Hung [2x 08]

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"Third Base" Or "The Rash" // 2 42o ooo tlsp.

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   8ème épisode de la saison (sur 10, bon Dieu que c'est cruel !) et Hung se réveille enfin ! Les scénaristes se sont enfin décidés à faire avancer les choses et surtout du coté de l'histoire d'amour entre Frances et Mike. Parce qu'il s'agit bien d'une histoire d'amour, Mike le confirmant en lâchant un "Je t'aime" désespéré. Et enfin, ils sont amenés à découvrir le pot-aux-roses. Techniquement pour l'heure, Mike n'a pas tout compris. Tanya a préféré fuir (de manière ridiculement drôle) plutôt que de s'expliquer. Rendez-vous donc au prochain épisode pour le dénouement de l'affaire, à moins que l'on nous avance attendre une semaine de plus. Ce ne serait pas étonnant. Des personnages importants de la semaine dernière ne sont pas apparus dans cet épisode, comme Lenore et la frigide. Bref, je retiendrais surtout le passage où Frances fait bien comprendre à Tanya qu'elle est un être humain, pas une machine à billets. Elle m'a touché sur le coup. Tanya ne m'a pas paru vilaine pour autant étant donné qu'elle force sa nature mais qu'elle se sent très mal vis à vis de ce qu'elle fait. Et on touche là un thème important de la série : la culpabilité. C'est peut-être marrant de jouer au mac mais y'a un moment où c'est difficile à assumer quand on a un tant soit peu d'humanité. Tanya a fait du mal à Frances et si elle veut poursuivre son business, il va falloir qu'elle s'habitue car ce ne sera pas la première et la dernière fois qu'un truc comme ça va arriver... Dommage que le "coach" Charlie n'apparaisse pas.

   Je m'étais trompé : les plaques qui recouvrent le corps de Jessica ne sont pas le signe qu'elle est enceinte. C'eut été trop facile. C'est le signe qu'elle n'est plus heureuse avec Ron. Sauf qu'il n'a rien compris ! Il en revient encore et toujours à Ray alors qu'au fond, le problème c'est lui. Et Jessica. Mais Ray, c'est presque une autre histoire. Leur concurrence existe bel et bien mais elle n'a pas lieu d'être. A nouveau touché dans sa virilité, Ray ne peut pas s'empêcher de vouloir prouver qu'il est un homme avec une grosse bite et de grosses couilles. Alors, malgré son épaule déboîté, il sauve son équipe de baseball de la défaite. C'est marrant, je ne suis pas expert en la matière mais j'ai eu l'impression que Thomas Jane n'était pas très à l'aise avec la batte. Bon par contre, la tenue réglementaire lui va très bien et met ses formes en valeur bien comme il faut ! Ce petit coté "Friday Night Lights" de l'épisode m'a plu. J'ai retrouvé le charme un peu perdu de la saison 1. Je suis en revanche très déçu par le peu de temps d'antenne accordé aux enfants. Le début de saison laissait penser qu'ils prendraient plus d'importance et finalement pas tant que ça. Au rayon des scènes avortées, je me demande pourquoi le passage entre Damon et Tanya a été coupé au moment où il allait vraiment commencer. Quel intérêt alors de l'amorcer ? Sinon, c'est devenu une habitude, on a eu droit au "cas sexuel" de la semaine. Comme The Good Wife a son cas judiciaire et Castle son cas policier. C'était moins dénudé que d'habitude mais assez marrant. Un handjob aquatique violent ! 

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// Bilan // Hung retrouve un peu de sa superbe avec ce joli petit épisode, bien écrit et qui fait avancer le schmilblik.

29 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleur Drama du Câble

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Voici venue la dernière catégorie, sans doute la plus prestigieuse et la plus convoitée. J'en profite pour vous remercier de votre participation tout au long de cette seconde édition des DNES Awards, en espérant que l'initiative et le déroulement vous ont plu. Les résultats seront dévoilés en intégralité Mardi prochain. Un merci particulier à ceux qui ont relayé l'opération sur Twitter !

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Dans la catégorie "Meilleur Drama du Câble", les nommés sont : Big Love (HBO), Breaking Bad (AMC), Damages (FX), Dexter (Showtime), Mad Men (AMC) et Sons Of Anarchy (FX).

Elles ne sont pas passées loin d'une nomination : True Blood (HBO), Treme (HBO), Justified (FX). 

Et puis quoi encore ? Les DNES Awards, c'est pas l'armée du salut ! : Spartacus: Blood & Sand (Starz).

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21 août 2010

Hung [2x 07]

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The Middle East Is Complicated // 2 52o ooo tlsp.

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   Bon bon bon... La capture d'écran ci-dessus, je l'offre gracieusement en espérant attirer le pervers. C'est aussi pour cette raison que cette review contiendra un certain nombre de vulgarités. Chatte, bite, couilles, ça marche toujours très bien en mot-clés Google. Ceux qui ont vu cet épisode noterons tout de même que j'ai eu la décence de ne pas tout montrer. Car Rebecca Creskoff a osé tombé le haut mais aussi le bas. Et je ne rigole pas : on voit sa chatte, sa touffe, son pubis. Tout ça. On n'en est pas encore aux grandes et petites lèvres, on reste classe sur HBO mais ça fait tout de même un choc. Ca reste très inhabituel à la télévision américaine, même sur cette chaîne. Parce que finalement, quand on voit autant d'une actrice, c'est qu'elle a un rôle très très secondaire. Là, Lenore n'est certes pas l'héroïne de la série mais c'est un personnage important. Dire que Rebecca va aller se frotter aux Desperate Housewives dans quelques mois ! Ca va drôlement la changer. Plus de ballade la touffe au vent ! J'osais espérer que cela donnerait des idées à Thomas Jane mais ce n'est pas encore pour cette fois... En revanche, la caméra insiste bien sur le paquet dessiné par son jogging. Et je jure que je ne suis pas un obsédé. C'est fait exprès ! Le réalisateur s'amuse bien en tous cas. Reste à savoir si l'acteur met une chaussette dans son boxer pour offrir cette jolie vision... Ah tiens d'ailleurs, vous saviez qu'Alexander Skasgard de True Blood ne portait pas de cache-sexe pendant le tournage de ses scènes dénudées dans la série ? Eh bien maintenant vous le savez ! Allez hop, ce passage va cartonner dans Google.

   Et si je vous parlais de l'épisode maintenant ? Je ne vais pas y aller par quatre chemins : il m'a à nouveau déçu. Je veux dire, c'est pas mal, ça se laisse suivre avec plaisir. Mais où est passé le vrai Hung ? Celui qui est finement écrit ? Après le castor, on nous a ressorti une métaphore pour le vagin. Cette fois, c'était le "hummus". Remarquez, c'était plus original et inspiré. Puis j'adore la voisine hystérique de Ray. Ses apparitions sont toujours bonnes à prendre. La guéguerre virtuelle avec la cliente de Ray m'a bien amusé. C'était, encore une fois, original ! Dans le genre surprenant, tout le monde se met à coucher avec tout le monde. Ray et Lenore, on s'en était douté. Ce n'est qu'une façon pour Lenore d'avoir encore plus d'emprise sur Ray et de foutre en l'air sa relation avec Tanya. Voilà qui me paraît plus logique qu'une envie soudaine de se le taper. Par contre, que Tanya couche avec Charlie, je ne m'y attendais pas du tout. Ca ne m'avait pas traversé l'esprit une seule fois. Au final, ça n'a pas grand intérêt. En revanche, je viens de comprendre que Charlie, malgré son métier, est le personnage le plus censé de la série. Comme quoi... A part ça, les enfants de Ray sont totalement aux abonnés absents et Jessica se découvre des tâches, soit-disant de stress. Elle panique et on s'emmerde un peu. Heureusement que Anne Heche est géniale ! Alors, enceinte ou pas enceinte ? Ah et l'affaire Francis/Mike a perdu de sa faveur à force d'être survolée. 

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// Bilan // Pas plus convaincu par cet épisode que par le précédent, et à peu près pour les mêmes raisons. Il ne faudrait pas que Hung se transforme en Californication bis. On n'en est pas encore là mais attention...

16 août 2010

Hung [2x 06]

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Beaverland // 2 5oo ooo tlsp.

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   Je crois que j'ai un problème avec l'ordre. Vous voyez, ce qui m'a dérangé dans cet épisode et de manière plus générale dans la structure de la série, c'est que l'on ne suit pas les règles habituelles. Les scénaristes commencent une intrigue qui devrait ne durer qu'un épisode mais font le choix de ne pas la terminer maintenant mais plus tard et pas forcément dans le prochain épisode. On se retrouve donc avec des moitiés d'intrigues, voire des quarts, avec d'autres qui restent en suspend on ne sait pourquoi et comment, d'autres qui avancent de manière trop fulgurante et d'autres qui partent aux oubliettes purement et simplement. Du coup, cette semaine, Damon et Darby apparaissent à peine, juste le temps de nous montrer qu'ils sont toujours plus clairvoyants que leurs parents et qu'ils sont accessoirement toujours en froid. On reprend l'intrigue de Mike en nous faisant miroiter la révélation du job secret de Ray à celui-ci. Cela n'aura pas lieu puisqu'on part rapidement sur autre chose. On ne perd pas aux changes mais la frustration est là malgré tout et elle est bien inutile. Je relève au passage ce moment où Tanya remet en question la virilité de Ray afin de faire tourner les choses à son avantage. Smart ! Mais, encore une fois, il faudra attendre pour savoir si le stratagème a fonctionné... Au lieu de ça, on nous colle une nouvelle intrigue "sexe", plutôt intéressante d'ailleurs puisque la nouvelle cliente de Ray est frigide. Elle n'est pas vierge mais elle n'a jamais connu les joies du sexe. Ca ne lui fait pas d'effet. La mission de Ray est donc de lui faire découvrir l'orgasme et ça commence mal. Pas mal !

   Jessica est très présente dans cet épisode, chose qui ne me dérange pas le moins du monde puisque j'adore Anne Heche et j'ai eu le plaisir de retrouver Marin Frist de Men In Trees pendant quelques minutes. Le castor de Jessica vaut bien le raton-laveur de Marin ! La comparaison était inévitable. J'ai envie de croire au fond de moi à un clin d'oeil mais c'est sans doute plutôt un heureux hasard. Bref, l'histoire du castor était prétexte à de gros sous-entendus pas très fins sur le complexe d'infériorité de Ron vis à vis de Ray. Saviez-vous qu'en anglais, le mot "beaver" se rapporte aussi au sexe féminin ? Je ne sais pas d'où ça vient précisément mais je suis à peu près sûr que ça a un rapport avec les poils... Toujours est-il que ce n'était pas subtile pour deux sous mais amusant. Si la métaphore vous a échappé, revoyez les quelques en scènes avec ce regard neuf et vous allez tout de suite comprendre, et rire.

   Sinon, Tanya m'a bien botté cette semaine. Surtout lors du dîner avec sa mère et ses amis. Elle veut tellement prouver qu'elle n'est pas une ratée qu'elle se transforme quasiment en mythomane. Elle trouve le bonheur dans le mensonge ou, pour être plus soft, dans la transformation de la réalité. Son pote P.I.M.P. n'est toujours pas d'une grande utilité au final, par contre. Bon et puis il y a Lenore. Ses répliques font toujours mouche mais son soudain intérêt pour Ray -à moins que ce soit une diversion- me paraît totalement illogique. En saison 1, il ne l'intéressait pas, même après y avoir goûté. Pourquoi l'intéresse-t-elle tout à coup ? On remarque que les rôles entre Tanya et Lenore sont en train de s'inverser. Lenore se veut confidente et Tanya se veut efficace. Combien de temps cela peut-il durer ?    

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// Bilan // Je n'ai pas retrouvé dans cet épisode la subtilité d'écriture habituelle. Mais la fraîcheur et le charme sont bien là, intacts. 

12 août 2010

True Blood [Saison 1]

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   Trois ans plus tard, un peu honteusement, je me suis emparé à mon tour de True Blood. Entre la série et moi, c'est une simple histoire de rendez-vous manqué, un malentendu. J'avais aimé le pilote, que j'avais d'ailleurs vu deux fois comme en témoigne ma critique de l'époque : ICI. Pourquoi n'ai-je pas regardé la suite ? Je me le demande encore. Je ne me souviens plus. Je sais qu'à l'approche de la saison 2, quelques mois plus tard, j'avais repris mon visionnage et j'étais allé jusqu'au bout du troisième épisode, non sans mal. Je me rappelle m'être ennuyé comme rarement devant une série. Du coup, j'ai abandonné. Puis la saison 2 a été acclamée par la critique. J'ai eu la terrible sensation d'être passé à coté de quelque chose et je n'avais en même temps pas du tout envie de me plonger dans True Blood à nouveau. Pourquoi je me lance maintenant ? Parce que la honte devenait trop grande. Et j'aime à croire que The Vampire Diaries, dans un autre registre, m'a réconcilié avec les vampires. Parce qu'eux et moi, depuis toujours, on n'est pas copains !

   Il y a deux semaines donc, j'ai repris la série depuis le début. J'ai revu le pilote, que je connais désormais par coeur, et les deux épisodes suivants qui m'ont au moins autant emmerdé que la première fois, si ce n'est plus ! Je vous jure, je les trouve complétement ratés. C'est à partir du 4ème épisode que j'ai commencé à saisir ce qu'on pouvait trouver de bien à True Blood. Je crois qu'il faut un petit temps d'acclimatation. Tout ce qu'on nous présente est tellement atypique, des décors aux personnages. C'est sans doute trop dense d'un seul coup. Il faut s'habituer au mélange des genres puisque la série réussit à verser à la fois dans le soap, le thriller, le fantastique et même la comédie voire la parodie. C'est là d'ailleurs que le talent d'Alan Ball intervient. Il trouve le moyen de rester subtile et simple là où tous les autres scénaristes seraient tombés dans le piège de la surrenchère. C'est vrai que les scènes de sexe sont un peu trop nombreuses et pas toujours excitantes mais je suis certain que si beaucoup de téléspectateurs ont tenu toute la première saison, c'est grâce à elles. On peut les remercier. Et puis peu de séries, même sur le câble, vont aussi loin dans l'exposition de la chair. C'est on ne peut plus raccord avec les thèmes de la série. Curieusement, la violence est rare quand elle n'est pas sexuelle. Tout le fil rouge de la saison est justement basé sur ce serial-killer qui tue les jeunes (ou moins jeunes) femmes fascinées par les vampires. C'est sans doute ce qui m'a le moins convaincu au fil des 12 épisodes. Ce n'était pas haletant. Je ne me suis jamais sérieusement posé la question : mais qui cela peut-il bien être ? Je n'ai pas cherché à soupçonner untel ou untel. Peut-être était-ce voulu parce que le principal ne réside pas dans cette intrigue et que ce sont ses répercussions et uniquement ses répercussions qui sont intéressantes, sur les personnages bien-sûr et sur Sookie en particulier. D'ailleurs, le dernier épisode est très raté. Entre le meurtrier dont on devine l'identité dès la scène d'ouverture et ces morceaux de flashbacks qui font penser à un épisode des Experts, c'est l'ennui qui domine. Le cliffhanger est bien pourri aussi dans son genre. Très série B. Heureusement, quelques pierres sont jetées pour poser les bases de la 2ème saison, qui s'annonce un peu plus excitante et ceux qui l'ont déjà vu (tous ceux qui me lisent quoi) ne me contrediront sans doute pas !

   La vérité, c'est que derrière tout ce sang ce sont les personnages qui comptent. Je retrouve bien là mon Alan Ball. Sookie ? Eh bien je ne la déteste pas. On m'avait prévenu que j'allais sans doute avoir envie de la claquer à chaque instant et ça n'a pas été le cas. Je ne dis pas que l'idée ne m'a jamais traversé l'esprit mais je l'ai trouvée touchante dans l'ensemble, surtout à partir de la mort de sa grand-mère. Son histoire avec Bill (que je n'aime vraiment pas tant il est un cliché ambulant du vampire) ne m'a pas passionné mais tout le reste, tout ce qui l'a touchée de près ou de loin, m'a intéressé. Et j'aime le fait que l'origine de son don ne soit pas (encore ?) expliqué. C'est assez logique finalement. Dans un monde où se cotoient vampires, loup-garous et êtres-humains, il est inutile d'expliquer la moindre anomalie. La prestation d'Anna Paquin est à saluer. Elle s'améliore au fur et à mesure. Quant à Jason, disons que je l'aime beaucoup parce qu'il m'a fait drôlement rire. Sa bêtise congénitale fait tout son charme (bon, son corps parfait aussi) et il en devient touchant. Son histoire avec le personnage incarné par la toujours convaincante Lizzy Caplan était très réussie d'ailleurs, quoiqu'elle tirait un peu trop en longueur. C'était l'occasion aussi d'offrir un peu d'onirisme. C'était joli. Et mignon. Ma chouchoute pour le moment, c'est Tara. Sa carapace faite d'insultes en tous genres et d'agressivité me plaît énormément. Je trouve Rutina Wesley très douée pour faire passer l'émotion, surtout dans la rage. Son intrigue avec sa mère était déchirante. J'ai adoré ! Lafayette est marrant aussi. Il manque juste d'approfondissement pour le moment. Et puis Sam... Disons qu'il commence à devenir intéressant quand on apprend (sans grande surprise) qu'il est un shapeshifter. Avant, il est juste inintéressant. Et après, il reste parmi les personnages les moins intéressants. Toute la galerie de personnages secondaires est bien travaillée et offre des tas de possibilités, que ce soit du coté des villageois que du coté des vampires. Les personnages qui arrivent en cours de route ont d'ailleurs tendance à voler la vedette aux autres, d'autant que les acteurs sont particulièrement bien choisis. Je n'ai pas d'avis sur le fameux Alexander Skarsgard pour le moment. Je l'ai trop peu vu. Mais il ne m'a pas fait beaucoup d'effet en tous cas. A la limite, je préfère la pute qui l'accompagne tout le temps !

    Pour conclure, en cette saison inaugurale, c'est son style totalement atypique qui sauve True Blood. Elle fait penser à un Twin Peaks qui aurait été envahi par les vampires, ce qui est un joli compliment, mais 15 ans plus tard quand même. Entre fascination et révulsion, je n'ai pas encore choisi. En revanche, l'ennui m'a souvent choisi et c'est ce qui pourrait m'avoir à l'usure si le rythme n'est pas plus soutenu à l'avenir. Je vais déposer mes valises à Bon Temps et prolonger mon séjour. Ce n'est pas la destination de vacances rêvée mais à défaut de pouvoir partir cet été, je vais m'en contenter.

10 août 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 9- Game Of Thrones

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What About ?

Il y a très longtemps, à une époque oubliée, une force a détruit l'équilibre des saisons. Dans un pays où l'été peut durer plusieurs années et l'hiver toute une vie, des forces sinistres et surnaturelles se pressent aux portes du Royaume de Winterfell, appartenant aux Starks, une famille controversée que de nombreux ennemis veulent détrôner. Soldats et sorciers, manants et assassins unissent leurs forces dans une bataille aux rebondissements et aux trahisons multiples...

Why ?

Heroïc-fantasy. Voilà un genre qui ne me plaît pas du tout. Aux dirigeants de HBO non plus, de leur propre aveu tout récemment. Il faut dire qu'en la matière, la dernière née n'est autre que Legend Of The Seeker, une série super cheap annulée au bout de deux saisons. Un supplice pour qui aime vraiment la télévision. Elle était même pire que ses aînées Hercule et Xéna, loin d'être des chef d'oeuvres elles aussi. On pourrait également classer dans cette catégorie l'horrible Spartacus : Cul et Sang et son futur spin-off, les godes dans l'arêne. En clair, Game Of Thrones part avec un gros handicap, heureusement rattrapé par tout le reste.

  La série s'appuie d'abord sur un roman qui a passionné les foules : Le Trône de Fer. Je ne l'ai pas lu et ne compte pas le faire pour garder la découverte totale. Peut-être une fois que la série sera finie, si j'ai été convaincu. En tous cas, tous ceux qui l'ont lu sont très enthousiastes et attendent ce projet avec une grande impatience. Ce soulèvement populaire, moi, ça me motive. Et puis HBO bien-sûr. De la part de cette chaîne, on sait non seulement que les moyens seront là mais en plus qu'il y aura du fond. Le spectacle promet d'être beau, impressionnant et subtile. En plus, il n'y actuellement rien de semblable à la télévision. Il n'y a jamais eu d'ailleurs. Un mot sur le casting, pas aussi impressionnant que les autres concoctés par la chaîne mais avec, tout de même : Sean Bean, Lena Headey, Nicolaj Coster-Waldau, Alfie Allen, Peter Dinklage... Là où je me méfie, c'est que j'ai réussi à m'ennuyer devant Le Seigneur des Anneaux (les trois), et pas qu'un peu. Alors aussi bonne pourra être la série, il n'est pas dit que j'apprécie... Rendez-vous au Printemps 2011 !

Et vous, attirés ? Impatients ? 

// Bonus // Très court mais prometteur teaser :

7 août 2010

Hung [2x 05]

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"A Man, A Plan" Or "Thank You Jimmy Carter" // 2 43o ooo tlsp.

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  Je vous ai déjà dis que je trouvais que Thomas Jane ressemblait comme deux gouttes d'eau à Rocco Siffredi sur le dernier plan du générique de Hung ? J'y pense chaque semaine et il fallait que ça sorte ! L'épisode maintenant. On en est pile à la moitié de la saison (10 épisodes franchement, si c'est pas du foutage de gueule !) et la série est dans le creux de la vague. Je n'ai pas détesté cet épisode qui avait ses bons moments mais je l'ai trouvé très mollasson comparé au précédent notamment, et frustrant. J'attendais vraiment que Ray puisse s'attaquer comme il se doit à la vieille peau, assez touchante par ailleurs, puisque c'est une intrigue qui traîne depuis le Season Premiere, et je j'aime pas du tout le revirement de situation choisi par les scénaristes. Pourquoi vouloir tout à coup mettre en lumière ce personnage ultra-secondaire et inintéressant qu'est Mike ? Dans le fond, lui aussi il est touchant, mais comment dire qu'en s'en fout, tout simplement ? Et puis l'enchaînement des événements est mal écrit, absolument pas crédible. Je sais bien que Ray n'est pas très malin mais de là à envoyer son pote Mike à sa place pour ce date... Je pensais que la "White Whale" s'en offusquerait et pas du tout finalement. C'est vrai que c'était surprenant. Mais je n'adhère pas ! Et si le but était juste de nous faire frissonner au sujet du secret de Ray qui aurait pu être découvert, c'est raté ! Non vraiment, je suis très déçu. En plus, on nous a privé de Lenore, qui n'est quasiment pas apparue, et on n'a pas eu droit ni à du grand Ray ni à du grand Tanya. Le passage face à "Horny Patty" était pas mal mais sinon...

   La partie sur les enfants et plus précisément Damon était plus convaincante. Encore que. Disons que j'aime le thème traité parce qu'il sort complètement de l'ordinaire, qu'il touche aux tabous, mais dans l'exécution, c'est un peu raté. Faute de temps probablement, on n'entre pas au fond des choses et c'est vraiment dommage. Que Damon soit quasiment amoureux de sa propre soeur jumelle, c'est assez fou comme ça. Pourquoi vouloir traiter cela en partie sur le ton de l'humour ? Les délires de Damon qui a pris de la drogue sans le vouloir étaient vraiment de trop étant donné que ce n'était pas drôle et que ça devenait même lourd sur la fin. Par contre, la lecture du poème était un moment très réussi parce qu'aussi gênant pour nous téléspectateurs que pour Darby. Etant donné qu'elle n'est pas du tout réceptive (et on la comprend) je ne vois pas trop où cette intrigue peut nous mener... Sinon, le passage Jessica/Ronnie dans le lit conjugal (puis en dehors) était plutôt amusant. Ronnie confirme qu'il est un bon ressort comique. On ne l'aurait pas cru ! 

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// Bilan // Les scénaristes de Hung donnent parfois l'impression d'être des débutants, comme si c'était leur première série. Ils commettent des erreurs bien regrettables, pourtant faciles à éviter, et ils ont en même temps entre les mains une belle matière, de bonnes idées et une envie indéniable de bien faire. Je préconise donc l'indulgence.   

3 août 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 10- Luck (+ The Miraculous Year)

HBO

What About ?

Luck - Un regard provocateur sur le monde de la course hippique à travers les yeux de divers protagonistes qu'ils soient parieurs, coureurs, organisateurs... et arnaqueurs !

The Miraculous Year - L'histoire d'une famille new-yorkaise, vue à travers l'objectif d'un compositeur de Broadway, aussi charismatique qu'auto-destructeur, qui monte sa nouvelle comédie-musicale dans la douleur...

Why ?

Après quelques années de flottement, HBO est bien décidée à reprendre le leadership sur le câble avec tout un tas de nouvelles séries extrêmement prometteuses. Pour cela, elle a attiré les faveurs des plus grands noms du cinéma, à commencer par celui de Martin Scorsese. Boardwalk Empire, sa première série avec Michael Pitt et Steve Buscemi, débarquera le 19 Septembre sur la chaîne et vous ne la retrouverez pas dans le classement. Pour la simple et bonne raison que je ne suis pas fan de l'univers de Scorsese et je le dis sans honte. Je ne trouve pas que ses films soient mauvais, ils ne me parlent pas, c'est tout. Gangs of New York et Les Infiltrés m'ont ennuyés comme rarement je me suis ennuyé au cinéma. Je m'attends donc à ce qu'il en soit de même pour Boardwalk Empire. Je la testerais, bien évidemment. Mais j'ai peu d'espoir.

Je suis beaucoup plus optimiste au sujet de Luck, que l'on doit à David Milch pour l'écriture. Il a travaillé pour quelques séries cultes comme Hill Street Blues et New York Police Blues, et il a créé Deadwood et plus récémment le flop John From Cincinnati. Pour tomber dans le jeu de mots bas de gamme : espérons qu'il ait plus de chance cette fois ! Mais avec un réalisateur comme Michael Mann pour le pilote et un casting qui comprend rien de moins que Dustin Hoffman et Nick Nolte, on peut dire que c'est bien parti. C'est vrai que l'univers de la course hippique ne m'attire pas plus que ça a priori mais il n'a jamais été exploré en série, et assez peu au cinéma également. Tout est donc possible et c'est très exaltant !

Le cas de The Miraculous Year est un peu différent puisqu'il ne s'agit que d'un pilote pour le moment, actuellement en tournage. Tout porte à croire que la série sera commandée mais je préfère me méfier. Avec tous les projets qu'a HBO en ce moment, il y en a forcément qui ne verront pas le jour et pas forcément ceux que l'on croit... Toujours est-il qu'avec une réalisatrice comme Kathryn Bigelow aux commandes, tout juste oscarisée, et John Logan à l'écriture (scénariste de The Aviator et Gladiator), si The Miraculous Year ne devient pas une série, je ne réponds plus de rien ! Coté casting, c'est tout simplement du caviar : Hope Davis, Linus Roache, Franck Langella, l'excellente Patti LuPone, ce cher Lee Pace qui nous manque et une jeune première qui a de l'avenir : Susan Sarandon ! De plus, compte-tenu de l'univers (Broadway), on devrait avoir droit à de bons passages musicaux et à des personnages homosexuels à foison ! Mine de rien, si les gays ont envahi tout un tas de séries (et c'est bien normal), plus aucune ne leur est véritablement dédiée depuis Queer As Folk.    

Why Not ?

Il n'y a sincèrement rien qui puisse faire douter de la qualité des deux projets. Cela dit, HBO ne fait-elle pas une erreur en voulant recréer le cinéma à la télévision ? Le débat est ouvert...

2 août 2010

Hung [2x 04]

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"Sing It Again, Ray" Or "Home Plate" // 2 35o ooo tlsp.

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   Voilà un épisode qui m'a fait beaucoup rire à de nombreuses reprises. On était loin de l'émotion de la semaine dernière, mais ça me va aussi. La scène où Ron péte un plomb au petit-déjeuner sous les yeux éberlués de sa belle-mère était anthologique ! Il voulait juste sa "fucking" omelette quoi. Depuis le départ, ce personnage n'a pas grand intérêt mais s'il pouvait avoir ce genre d'accès de rage de temps en temps, son utilité serait prouvée (et approuvée). Son désir d'enfant et le quiproquo qui s'en suit m'ont amusés. Ca pourrait vraiment être facile et bas de gamme si ce n'était pas aussi bien écrit et s'il n'y avait pas une cohérence d'ensemble. Pendant ce temps-là, on commence à comprendre que Lenore a pris un pouvoir énorme dans les vies de Jessica, Tanya et Ray. Elle connaît leurs secrets et peut les faire chanter ou les manipuler à sa guise, si elle le souhaite. Nulle doute qu'elle s'en servira en temps voulu ! J'aimerais assez que Jessica découvre la nouvelle activité de son ex-mari avant la fin de la saison quand même. Il ne faudrait pas que ça devienne une finalité, le fait qu'elle le découvre. Ce n'est pas si important. Pour revenir sur les moments marrants de l'épisode, grand oui à la scène de cul très originale où la cliente de Ray lui demande de la prendre par derrière (jusque là, tout va bien) en lui chantant "Happy Birthday To You" ad lib. Du grand n'importe quoi qui m'a fait penser aux délires passés de Sex & The City. Samantha aurait pu nous faire ce coup-là ! Ca fait forcément mieux passer l'idée de vieillir...

   La personnalité de Damon continue d'être explorée et on entame un rapprochement encore plus poussé entre Tanya et lui. Je pense vraiment que ça va se finir au lit. Peut-être dès le prochain épisode d'ailleurs ! On ne l'a pas vue le raccompagner ! Non mais plus sérieusement, ces deux-là étaient fait, si ce n'est pour être ensemble, en tous cas pour se rencontrer. Ils sont tous les deux laids, bizarres et paumés. Il y a forcément quelque chose à faire de leurs détresses respectives. Le poème très fleuri de Tanya, intitulé "Phallus", m'a bien fait rire. C'était totalement ridicule dans le fond mais touchant au final. Comme toujours quand elle entreprend quelque chose. C'est la même chose quand elle essaye de rattraper un papier sur un tapis roulant. Forcément, ça dérape... Bref, "I Can't Be Fucked 'Cos I'm Already Fucked", yeah !

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// Bilan // Hung prend parfois des airs de Sex & The City mais avec des moches, mal fringués et qui n'habitent pas New York. Ca me plait, en fait. Voilà ce qu'il reste quand on enlève les paillettes.

24 juillet 2010

Hung [2x 03]

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"Mind Bullets" or "Bang Bang Bang Bang Motherfucker" // 2 53o ooo tlsp.

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   J'aurai pu n'accorder que deux étoiles à cet épisode dans le sens où il ne fait rien avancer du tout et faire autant de surplace quand on a que 26 minutes à occuper dix fois par an, c'est moyennement recevable. Mais l'étoile finalement gagnée vient du fait que Hung prend le temps d'approfondir les choses et particulièrement dans cet épisode où tout est dans les dialogues, finement écrits et pensés. Je pense en particulier à la séance de cinéma avec Ray, Tanya, Darby et Damon qui était très riche et assez émouvante sans en faire des caisses. C'est une émotion toute simple et furtive qui s'échappe d'un mot ou d'un regard. "I'm not going to climb into any box, and I'm not going to climb out of any box. If there even is a box, someone else put it there. Not me." J'adore cette phrase de Damon un peu naïve mais tellement vraie ! Je suis parfaitement d'accord avec lui. Si Darby et Damon ont une utilité, c'est bien celle de dire des choses censées et intelligentes de temps en temps, et c'est aussi ce qui les différencie de leurs parents, moins réfléchis, qui vivent (trop) dans l'instant. On se retrouve avec un schéma classique mais réaliste où les enfants tentent de ne pas comettre les erreurs de leurs parents mais en faisant cela, en voulant sans cesse se démarquer, font leurs propres erreurs. Le cycle de la vie ! Bla bla bla. Le passage où Darby parle à son père de leur physique à elle et son frère est très libérateur, comme si on s'attardait enfin sur l'éléphant qui est dans la pièce depuis le début ! Notons enfin cette phrase limite choquante si les scénaristes mettent leur promesse à exécution : "If you weren't my sister, I'd try to get to third base with you. But what the hell, I still might !" Je ne sais pas si Hung est la meilleure série pour traiter d'un thème aussi tabou que l'inceste mais ce serait osé, je suis toujours pour.

   La guerre Tanya/Lenore se poursuit et de manière plutôt inspirée cette semaine puisque Tanya ne se laisse pas faire mais nous fait rire tout en se ridiculisant une fois de plus ! Rien de super original, j'en conviens, mais c'était très drôle. La scène de cul entre Ray et la patronne de Tanya était excellente. Hung est capable de ce genre de choses quand elle veut et elle fait bien de ne pas en abuser. Ca lui permet de ne pas tomber dans les travers de... Californication par exemple ! Scène assez inutile par contre entre Tanya et le vrai P.I.M.P. J'attends plus de leur relation.

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// Bilan // "There's a deeper meaning. Look. Try to find it." Le message que passe les scénaristes aux détracteurs de la série est clair, non ?

17 juillet 2010

Hung [2x 02]

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"Tucson Is The Gateway To Dick" Or "This Is Not Sexy" // 2 55o ooo tlsp.

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   Les personnages ! C'est ça le secret de Hung. C'est ce qui fait qu'elle est si attachante et si sympathique. Et je me réjouis de constater que cette saison, comme je l'espérais, les enfants de Ray et Jessica vont être davantage développés. C'est en tous cas la promesse de cet épisode. Jessica découvre que sa fille a des élans revandicateurs : elle fait partie d'un groupe de jeunes filles grosses qui crient à qui veut les entendre qu'elles n'en sont pas moins belles ! C'est amusant dans l'idée mais un peu mensonger. On peut être grosse et belle comme grosse et moche. Et dans le lot, il y avait pas mal de moches. Darby elle-même cache bien sa beauté avec tout ce maquillage et cette couleur de cheveux hideuse. Mais c'est ce qui la rend différente et c'est aussi ce qui l'a lie à son frère, tout aussi repoussant physiquement et pas seulement. J'espère qu'on ira au fond des choses mais c'est un bon début. L'incompréhension de Jessica avait quelque chose de ridicule et de touchant à la fois. Touchante, Tanya l'est aussi grandement et ce depuis le début. Ca partait mal avec un énième conflit entre elle et Lenore et c'est finalement parti sur autre chose, de plus amusant et de plus glorifiant pour elle. Elle a peut-être réussi à convaincre une cliente très réticente... Au grand dam de Lenore bien-sûr. Je suis sûr qu'elles feront un duo complémentaire et efficace, un jour. 

  Des intrigues passionnantes ! C'est ça qui manque à Hung. C'est ce qui fait qu'elle n'est pas addictive et qu'elle ne manque pas particulièrement. Ray est assez en retrait dans cet épisode, très occupé à satisfaire la femme enceinte de l'épisode précédent incarnée par Kathryn Hahn (Preuve à l'appui). Cette petite histoire ne cassait pas des briques mais elle se laissait suivre avec plaisir. J'aime bien quand on insiste sur le coté "bon garçon" de Ray, limite niais. Ca ne colle pas du tout avec son nouveau métier et cette association est intéressante. Il nous a offert quelques scènes amusantes avec sa nympho de voisine qui tenait absolument à lui offrir un matelas, histoire qu'ils puissent baiser dans de meilleurs conditions et qu'il soit aussi plus en forme le moment venu. Ca a permis de conclure l'épisode sur une note douce, légérement poétique. Dans le genre amusant, la mère de Jessica et les réfléxions de Lenore sont essentielles !

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// Bilan // Je suis toujours très étonné de la vitesse à laquelle file les épisodes de Hung. Il se passe beaucoup de petites choses pour tous les personnages et on ne voit pas le temps passer. La série la plus reposante de l'été !

7 juillet 2010

Louie [Pilot et 1x 02]

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Pilot // Poker/Divorce

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   Il y a 4 ans, le comédien américain Louie C.K., friand de stand-up, tentait l'aventure télévisuelle sur HBO avec la sitcom Lucky Louie qui portait un regard réaliste, cynique et amusant sur la vie de couple. A l'époque, la série est passée complètement inaperçue avec des audiences médiocres et n'a donc duré qu'une saison de 13 épisodes. Je m'en souviens très bien. Elle m'a marqué à sa façon. Ca m'avait beaucoup plu et j'avais en même temps trouvé ça creux et vulgaire. J'avais adoré Pamela Adlon qui jouait sa femme et qui est devenue depuis l'une des stars de Californication. Sa prestation à lui ? Correcte, mais je ne comprenais pas son désir de se foutre à poil un épisode sur deux comme une façon de dire "je suis gros, roux et moche mais je me fous à poil si je veux parce que je suis HBO !". C'était plus ridicule qu'autre chose, surtout quand ses co-stars commençaient à se foutre à poil aussi gratuitement, sans que le scénario ne le justifie vraiment. 4 ans plus tard, Louie C.K. s'est assagi. Il a compris qu'il fallait mieux se faire remarquer grâce à de bonnes répliques. C'est peut-être son passage éclair dans la saison 2 de Parks And Recreation qui le lui a appris !

   Louie est une sitcom au format très original puisqu'elle mélange des passages de stand-up dans un comedy club, plus ou moins réussis, à des scènes du quotidien de Louie, truculentes. Seinfeld l'avait déjà fait mais c'était très différent. Puis c'était une autre époque et c'était sur NBC, pas sur FX. Louie C.K. joue son propre rôle, tout en romançant forcément sa réalité. Ou plutôt en la noircissant ? Car s'il s'agit bien d'une comédie, et l'on rit souvent de bon coeur, elle n'oublie pas d'être intelligente. Elle traite avec mélancolie et réalisme de la quarantaine du point de vue d'un homme, de la vie de père célibataire et des déboires de jeune divorcé. Oui, tout ça. Ce ne sont pas des thèmes particulièrement originaux mais le traitement l'est. Dans un New York populaire que l'on voit de moins en moins à la télévision, Louie traîne sa carcasse à la rencontre d'une fille qui voudra bien de lui, en se confiant à son frère, puis à son public. On vire tantôt dans le burlesque, puis dans l'absurde. Son rendez-vous avec une jeune femme ne se passe pas du tout comme prévu, il fait gaffe sur gaffe. En partant d'une situation aussi classique que ça, Louie réussit à nous faire rire tout en nous touchant. Quand il prend le bus scolaire avec ses enfants, ça vire au grand n'importe quoi. Là encore, il amuse et attendrit. Dans le second épisode, les 5 premières minutes sont consacrées à une partie de poker entre amis qui se transforme en vive discussion sur l'homosexualité. Outre les blagues, parfois graveuleuse, il en ressort un témoignage authentique d'hommes hétérosexuels d'une quarantaine d'années qui ont à la fois une fascination et une révulsion pour des pratiques qui ne sont pas les leurs. Ca sonne juste, c'est bien joué. Louie est une jolie réussite, innatendue !

// Bonus // Quelques extraits de la série sous forme de teasers :

         

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