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Des News En Séries, Le Blog
hbo
1 juillet 2010

Hung [2x 01]

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Just The Tip // 2 45o ooo tlsp.

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   J'aime bien décrire Hung comme une série sobre et simple, avec des personnages simples et des histoires (pas si) simples. En découvrant ce Season Premiere, toute la poésie de la première saison, tout le réalisme et tout l'humour subtile me sont revenus. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à tous ces gens, dont vous faites peut-être partie, qui n'ont pas eu la curiosité de jeter un oeil sur Hung l'été dernier. Sachez qu'il n'est pas trop tard ! Ne vous attendez pas à une série mémorable et addictive. Juste à une "petite" série qui a du coeur. Et du mérite aussi. Avec un pitch de départ pareil, elle aurait pu être tellement vulgaire et facile. Enfin, HBO quoi : on pouvait leur faire confiance sur la marchandise.    

   Je n'ai pas nécessairement trouvé cet épisode de retour époustouflant ou super émouvant mais c'était un plaisir de retrouver les personnages et reprendre l'histoire là où nous l'avions laissée, à peu de choses près. Depuis la séquence de l'hôtel et du rendez-vous raté, Ray n'arrête pas de penser à son ex-femme, Jessica, qu'il a toujours cru heureuse et qui ne l'est visibliment pas ou plus. A-t-il l'intention de la récupérer ? Je ne crois pas. Pas encore. Mais ça viendra. Il veut juste comprendre. J'ignore si partager une partie de bowling est suffisant pour cela mais il a bien raison de tenter le coup. Jessica est d'autant plus présente à son esprit que sa cliente de la semaine est une femme enceinte à qui il peine à donner du plaisir car quand il est avec elle, il ne fait que penser à Jessica, lorsqu'ils étaient ensemble, heureux et qu'elle était enceinte, justement. Les conseils de Tanya, toujours en quête du bon PIMP qui sommeille en elle, vont fonctionner : pense à Jessica quand tu fais l'amour à Claire. Tanya, justement, est bien décidée à s'affirmer face à une Lenore toujours plus efficace (et drôle) et va pour cela à la rencontre d'un vrai PIMP interprété par Lennie James (Jericho, The Prisoner). Passage plutôt amusant, personnage à revoir et à creuser. Et puis, toujours de manière un peu déconnectée du reste, Jessica essaye de parler avec ses enfants et de les comprendre mais ils sont fermés à toute discussion et se comportent toujours aussi bizarrement. J'espère que la saison 2  va nous permettre de mieux les connaître car ils restent une énigme pour tout le monde. Sinon, les passages où Ray joue son rôle de coach de l'équipe de base-ball m'emmerdent royalement. 


     // Bilan // Hung revient en douceur sur un bon épisode qui pose les bases de la nouvelle saison : Ray va tenter de reconquérir sa femme et Tanya va tenter de reconquérir Ray, professionnellement parlant. Si on nous en donne un peu plus que ça, tout devrait bien se passer. 

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2 avril 2010

Tueurs En Séries [Episode du 2 Avril 2010]

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Au programme cette semaine : Forest Whitaker nous parle de son personnage dans le spin-off d'Esprits Criminels, Frédéric Diefenthal confirme (ou pas) une suite pour Flics, 24 est annulée et Castle est renouvelée (promo sexy à la clé), un point sur les séries achetées en France (Modern Family, Glee, The Good Wife, Vampire Diaries...) et découverte de Treme...

21 mars 2010

Big Love [4x 09]

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End Of Days (Season Finale) // 1 71o ooo tlsp.

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   Je proclame Big Love Best. Series. Ever. Ce n'est plus une série d'ailleurs, c'est une oeuvre d'art, une leçon de télévision. HBO en a produit des séries incroyables mais aucune, pour moi, n'arrive à la cheville de Big Love. Et je suis heureux qu'elle la préserve malgré des scores d'audiences probablement en-deçà de leurs espérances. Une 5ème saison a d'ores et déjà été commandée et c'est bien pour l'amour de l'art. J'espère qu'elle ne contiendra pas moins de 9 épisodes. Aussi denses soient-ils. C'est trop frustrant et c'est pour cette raison que j'ai tardé à visionner ce Season Finale. Je ne voulais pas quitter les Henrickson. C'est désormais chose faite et ils vont terriblement me manquer. Même Bill, cette ordure de Bill, qui est arrivé à ses fins, comme je l'espérais, mais non sans dommages collatérals. En voulant offrir le meilleur à sa famille, il l'a détruit, comme en témoigne le nouveau générique dont je ne me lasserais jamais. L'ambition de Bill aura été le fil rouge de la saison et offrir à la série une dimension politique était à la fois osé et casse-gueule. Les scénaristes s'en sont sortis avec brio et l'ont ainsi enrichi considérablement. Ils sont allés jusqu'au bout et c'est admirable. Bill est sénateur et Bill a outé sa famille. Autant dire que la saison prochaine s'annonce passionnante. Je ne serais d'ailleurs pas contre le fait que ce soit la dernière, à moins que les scénaristes aient encore d'autres idées géniales. Dans un sens, je suis intiment persuadé que Bill, à la fin, deviendra le nouveau prophéte de Juniper Creek même si cela a été momentanément abandonné.

   L'évolution des sister-wives, et c'est ce qui m'a toujours le plus intéressé dans la série, est impressionnante une fois encore. Et d'ailleurs, elles ont toutes connues leurs moments forts, aucune n'a été lésée. Evidemment, Barb est sans doute celle qui a le plus ému et qui a vécu le plus grand rollercoaster d'émotions. Son avenir s'annonçait très sombre depuis la fin de la saison 3 et ça s'est confirmé. Je ne m'attendais pas une seule seconde à sa trahison et la conclusion de tout ça est terrible : elle ne croit plus en la polygamie. C'est en tous cas ainsi que je l'ai compris. Je ne serais pas étonné qu'elle cherche par tous les moyens à se racheter auprès des Flute la saison prochaine, même si elle n'est responsable de rien, et peut-être tomber dans les bras de Jimmy. J'avoue que j'aimerais beaucoup cela. Bill serait dévasté et ce ne serait que justice. Quant à Nicky, son évolution n'est pas qu'intérieure, elle est aussi physique. C'est un grand bonheur de voir Chloé Sévigny ainsi, si belle, rayonnante. Et Nicky qui cherche par tous les moyens à s'épanouïr en tant que femme malgré tous les dangers et toute la souffrance qui l'entoure. Sa relation avec sa fille, Cara-Lynn, fait d'ailleurs partie des plus belles réussites de la saison parmi celles qui se sont faites discrétement, petit à petit. Il y a les coups d'éclat à coté, qui sont tout aussi intéressants. Margene en a d'ailleurs réalisé quelques-uns car elle ne fait jamais rien dans la demi-mesure. Comme elle le dit, elle n'a pas de limites. Sa relation quasi-incestueuse avec Ben (un grand regret malgré tout cette intrigue tuée dans l'oeuf même si elle a été brillamment orchestrée), et ce mariage-blanc qui l'a lie à Ana et son copain pendant un bon moment. D'ailleurs, leur dernière scène tous les trois est très troublante... 

   On nous l'a fait miroiter toute la saison et je n'ai pas été déçu une seule seconde personnellement : le secret de J.J. nous a été révélé et il est aussi atroche qu'on pouvait l'imaginer, peut-être même plus encore. Un trafic d'ovules qui résulte en presque-incestes multiples (une obsession des scénaristes visiblement et à juste titre puisqu'il s'agit du plus grand tabou de ce monde). Mêlé cette révélation à tous les événements hors-Juniper Creek était un peu risqué, on aurait pu se sentir moins concerné, mais cela a été intelligemment relié à tout le reste. Si Zeljko Ivanek est un putain d'acteur, Mary Kay Place n'a pas déméritée. Adaleen est un personnage fascinant, comme tant d'autres, et peut-être encore plus depuis que Roman est mort. J'ai d'ailleurs apprécié que sur ce coup-ci, Bill ne soit pas le grand héros, le sauveur. Adaleen et Nicky se sont débrouillées toutes seules. J'ai moins compris pourquoi ils ont laissé Adaleen avec le couple démoniaque mais peu importe, elle a réglé leur compte comme il le fallait. Et puis je terminerais en évoquant le retour de Don, qui était primordial car je trouvais inconcevable qu'il soit à ce point écarté des intrigues après ce qui s'était passé. Les quelques scènes ont suffit. Marylin a été un excellent ajout cette saison et elle devrait rester dans le coin à ma grande joie. Tous les face-à-face entre Bill Paxton et Sissy Spacek étaient sacrément forts. On ne peut plus se passer de cela. Enfin, Alby, bien qu'en retrait cette fois-ci, nous a offert parmi les meilleures scènes de la saison qu'elles soient atroces ou déchirantes. A-t-il égorgé sa femme ?      

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// Bilan // Les mots me manquent pour dire combien Big Love est une très grande série. Encore une fois, je pousse tous les curieux à la découvrir en pronfondeur (en ne s'arrêtant pas à la première saison donc). Comme je le disais en introduction, c'est plus qu'une série : c'est une oeuvre d'art et une leçon de télévision. Cette surperposition d'intrigues, ce nombre impressionnant de protagonistes, ces scènes d'une force émotionnelle dévastatrice en quelques secondes seulement et avec parfois peu de mots, ce sens de la mise en scène très cinématographique et cette ambition assumée et parfaitement maîtrisée me laissent sans voix. Big Love n'est que perfection. Qui a dit que l'amour parfait n'existait pas ? Et la série parfaite ?   

6 mars 2010

Tueurs En Séries [Episode du 5 Mars 2010]

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Au programme cette semaine : The Pacific et Dustin Hoffman envahissent HBO, Angelina Jolie et des Frenchies, les naufragés de Lost sont des Simpson, Timothy Olyphant se Justified...

28 février 2010

Big Love [4x 07]

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Blood Atonement // 1 71o ooo tlsp.

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   A travers ce nouvel épisode, je me suis rendu compte que Big Love avait beaucoup perdu en noirceur cette saison. Depuis la mort de Roman Grant en réalité. Ce n'est absolument pas négatif que de pointer cela du doigt. Une simple constatation. Blood Atonement a renoué avec cette noirceur, dont le paroxysme avait été atteint en saison 2, et les personnages de Hollis et Selma Green n'y sont pas étranger. Ils m'ont toujours fasciné tant je les trouve terrifiants. Retenus prisonniers, surveillés par des autruches malfaisantes, Ben, Loïs et Frank sont jugés par ces deux êtres abjectes. Tout semblait fou, impossible, c'en était presque drôle. Au début. Puis la tension est montée d'un cran après une mort secondaire mais soudaine et choquante. La suite était parfaitement prenante jusqu'à l'arrivée de Bill, tel Indiana Jones, qui est venu sauver les siens et même son père pour qui il n'a pourtant plus d'amour. Frank aurait pu mourir là, il venait de se repentir devant une Loïs apeurée mais émue. Puis est venu le moment le plus choquant : Loïs a littéralement coupé le bras de Hollis alors que Bill était sur le point d'être exécuté. Le plan sur le corps sans bras droit était-il nécessaire ? Cela a donné un petit air de série B à une série qui en est très loin. De même, tout ce petit monde s'en sort un peu trop facilement sur la fin. Au final, ce que je retiens avant tout de ce road-trip au Mexique, ce sont les aveux de Joey, essentiels et poignants, et la photographie superbe de toutes ces scènes. Les couleurs étaient particulièrement belles. C'était beau comme du Breaking Bad. Si Big Love et elle ne sont pas les meilleures séries du moment (et je ne suis pas d'accord avec cela), on ne pourra jamais leur enlever le titre des séries les mieux réalisées.

   Les autres intrigues sont loin d'avoir déméritées même si j'ai ressenti comme un relâchement de la part des scénaristes. Le calme avant la tempête ? On prend le temps de revenir sur l'impossible nouvelle grossesse de Nicky. Elle est apparement devenue stérile même si tout espoir ne semble pas perdu. Ironie du sort, même après vérification, Adaleen, sa mère, est enceinte, elle ! Et de JJ bien entendu. Si toute cette histoire était malsaine, elle le devient encore plus. J'admire Big Love pour oser tout ça. Malgré la gravité de la situation, certains passages étaient extrêmement drôles. J'admire Big Love pour réussir tout ça. Il y avait de l'humour aussi et du burlesque dans la folle initiative de Margene qui consiste à se marier au nouveau mec d'Ana afin d'éviter leur départ du pays. So Margene ! J'ai trouvé Barb particulièrement agaçante et injuste envers Ana, et même aussi envers Margene même si pour le coup on peut comprendre. De tous les personnages, s'il y en a bien qui est au bord de la crise de nerfs, c'est elle. Voilà qu'une bombe est déposée au casino ! Too much ? Non, rien n'est jamais too much dans Big Love. Si la fin de la saison doit être explosive, ce sera sûrement de ce coté-là. La campagne de Bill sera probablement davantage creusée la saison prochaine. Reste le cas Maryline à régler, ou pas. Pas bien compris ce qu'elle trafiquait, pas plus que JJ et Wanda d'ailleurs. J'ai hâte de connaître le secret qui les lie, au-delà du sang.      

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// Bilan // La dernière fois que Big Love nous faisait voyager, c'était dans l'épisode Come Ye Saints de la saison 3. Le meilleur épisode de 2009 toutes séries confondues selon moi. Blood Atonement n'est malheureusement pas à la hauteur, même s'il est bon, palpitant et magnifiquement réalisé.

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22 février 2010

Critiks Récap' [Du 16 au 22 Février 2010]

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Cliquez sur les vignettes pour les critiques complètes


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How To Make It In America [Pilot]


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20 février 2010

Tueurs En Séries [Episode du (19 Février 2010]

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Au programme cette semaine : Sur le tournage des Bleus, le sort de Heroes selon Jimmy Jean-Louis, Kate Winslet sur HBO, de nouvelles images de Glee... 

19 février 2010

How To Make It In America [Pilot]

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Pilot // 64o ooo tlsp.

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   What About ?

Ben et Cam, la vingtaine, vivent de magouilles en tous genres en attendant d'accomplir leur rêve américain à New York...

Who's Who ?

Dans les deux rôles principaux de cette "comédie" made in HBO, on retrouve Bryan Greenberg, vu dans la médiocre October Road et dans la plus encore honteuse Les Frères Scott; et Victor Rasuk, un des Seigneurs de Dogtown apparu aussi dans la dernière saison d'Urgences. Ce casting ne vous fait pas rêver ? Pas étonnant ! Les rôles secondaires ont pour interprétes Eddie Kaye Thomas (American Pie, Off Centre), Lake Bell (Surface, Boston Legal), Shannyn Sossamon (Dirt, Moonlight) ainsi que Martha Plimpton mais elle n'apparaît pas dans le pilote. Toujours pas convaincus, hein ?

So What ?

    Autant HBO commence à retrouver de sa splendeur à travers ses nouveaux dramas (Boardwalk Empire, Treme), et Big Love et True Blood, autant elle a un gros problème avec ses séries au format 26 minutes, bien moins convaincantes que celles de Showtime. Je ne suis pas un grand fan de Curb Your Enthousiasm mais de ce que j'en ai vu, ça tient la route et ça a le mérite d'être unique en son genre. Bored To Death est bourrée de charme mais se cherche encore et Hung m'a bien plu mais elle a une grande marge de progression. Puis vient le cas Entourage, une série que la critique adore adorer mais avec laquelle j'ai beaucoup de mal personnellement. Il se trouve que How To Make It In America est dans la même veine, elles ont d'ailleurs des producteurs en commun dont Mark Wahlberg, mais avec une petite différence non négligeable : les branleurs-frimeurs sont ici remplacés par des branleurs-chômeurs et c'est autrement plus intéressant. En revanche, ce pilote laisse entrevoir une dimension critique moins grande que chez sa soeur aînée. Le sujet s'y prête moins sans doute.

      Les 26 minutes de ce pilote passent vite et c'est presque un exploit vu qu'il ne se passe quasiment rien. On nous présente les personnages en nous immergeant dans leur quotidien au milieu d'un New York moins bling-bling qu'à l'accoutumée, plus réaliste, même si on n'échappe pas aux soirées branchées et aux jolies filles aux moeurs bien légères. On se prend presque d'amitié pour ces deux potes sympas, pas idiots mais qui ont peut-être des ambitions un peu trop élevées. Mieux vaut ça que de ne pas avoir d'ambition du tout. En revanche, il ne s'agit pas du tout d'une comédie pour moi. Je n'ai pas ri une seule fois, j'ai trouvé les répliques plates (à l'exception de "He who hesitates masturbates"), et les personnages secondaires ne font pas leur boulot. Ils passent, repassent, mais ne suscitent aucun intérêt. J'ai quand même bien apprécié l'apparition de Samaire Armstrong (The OC, Dirty Sexy Money) mais elle ne reviendra apparemment pas. Dommage. A part ça, le générique est très sympa et l'idée de faire apparaître des images "subliminales" régulièrement est originale et permet de réveiller le téléspectateur quand l'ennui commence à se faire ressentir. Ca ne marchera pas éternellement cela dit.

En bref, How To Make It In America intégre le département comédie low-cost de HBO avec aplomb. On se demande un peu comment elle a pu arriver à l'antenne quand d'autres projets plus alléchants sur le papier ont été abandonnés mais elle a une ambiance et un capital sympathie qui donnent envie de revenir à l'occasion. Ca aurait été encore mieux sans Bryan Greenberg mais bon.


// Bonus // Le générique de la série sur le titre I Need A Dollar de Aloe Blacc.

5 février 2010

Tueurs En Séries [Episode du (5 Février 2010]

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Au programme cette semaine : Sur le tournage de Fais pas ci fais pas ça Saison 3, des news de V, Zooey Deschanel groupie pour HBO, un petit déj' Dexter à la française...

24 janvier 2010

Big Love [4x 02]

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The Greater Good // 1 54o ooo tlsp.

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   Big Love poursuit son ascension vers l'excellence en offrant à son héros, Bill Henrickson, une nouvelle destinée plus ambitieuse que jamais. Le casino, sans être du passé, n'est plus sa préoccupation première. Il a légué son pouvoir à Barb, pouvoir qu'elle mérite et dont elle saura faire bon usage si toutefois les indiens ne lui mettent pas trop de bâtons dans les roues. Si Nicky, et même son frère Joey (de retour avec Wanda, toujours aussi étrange), estime qu'il est destiné à prendre la suite de Roman Grant à la tête de Juniper Creek, lui ne se croit pas prophéte. Il se sent investi d'une autre mission, au moins aussi importante et sans doute bien plus risquée pour son honneur et celle de sa famille : gouverner l'Utah ! Il veut garder le secret de sa polygamie, gagner les élections et ensuite révéler ses croyances pour mieux les imposer. C'est un pari risqué que ses trois femmes ne sont pas sûres de vouloir soutenir mais, comme toujours, il ne leur laissera pas vraiment le choix. A travers cette intrigue, la série embrasse une nouvelle envergure qui ne peut que la rende plus forte et plus significative. La foi et la politique sont deux sujets presque indissociables...

    Big Love n'oublie pas sa galerie de personnages imposante et la gère toujours aussi bien. Le mariage de Sarah, que j'imaginais comme un des points culminants de la fin de saison, est avancé. Peut-être que tout va un peu trop vite mais chaque scène qu'Amanda Seyfried partage avec ses partenaires (Tina Majorino, Jeanne Tripplehorn et Bill Paxton) sont d'une intensité rare. La seule petite déception vient du mariage en lui-même qui ne dure que quelques secondes à la fin de l'épisode mais le morceau choisi pour l'illustrer s'écoute avec bonheur jusqu'à la fin du générique. Margene poursuit sa poussée de maturité en prouvant à toute la famille que son business n'est pas qu'un passe-temps pour housewife désespérée mais un vrai métier qui rapporte beaucoup ! On constate avec amertume qu'il n'y a que l'argent qui intéresse Bill dans tout ça et on regrette que Margene ne s'en rende pas encore compte, à moins qu'elle ne l'accepte sans dire un mot. Nicky aussi a des dollars qui remplissent sa rétine lorsqu'elle découvre l'existence de cet argent mais ce qui la préoccupe le plus, ce sont ses sentiments confus. Comme elle l'avoue à demi-mots à Margene, elle n'est plus amoureuse de Bill. Sauf s'il devenait prophéte... Cette intrigue n'en finit plus d'être passionnante grâce au talent incroyable de Chloé Sévigny (enfin récompensée comme il se doit aux Golden Globes) et celle des scénaristes qui réussissent toujours à rendre simples et bouleversantes des émotions complexes. D'autres histoires plus secondaires émaillent l'épisode, comme Alby qui se sent pousser des ailes au point d'embrasser au grand jour l'homme dont il est vraisemblablement épris mais qui, et c'est là le point le plus intéressant, dirige un groupe de soutien pour aider les homosexuels à chasser de leur esprit toutes ces pensées et désirs jugés nauséabonds pour embrasser un style de vie considéré comme normé. Big Love ne s'arrête devant aucun tabou.   

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// Bilan // Big Love n'en finit plus de prendre de l'envergure et de se transcender. Peut-être au détriment de certains personnages qui doivent se contenter de quelques scènes seulement, fortes certes, mais frustrantes aussi.

24 janvier 2010

Coming Next 2010 [HBO]

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Après quelques années de déroute, HBO revient en force. Ca a commencé avec True Blood, ça se poursuivra sans doute avec Treme dès Avril et Boardwalk Empire dès Septembre et puis Big Love est juste un des meilleurs dramas du moment, si ce n'est le meilleur. La chaîne possède également quelques séries discrétes, plus proches de ce qu'a l'habitude de faire sa concurrente principale Showtime telles que Hung, Entourage, Bored To Death et très bientôt How To Make It In America. HBO a quelque peu surpris l'année passée en refusant des pilotes pourtant très attendus : le Anatomy Of Hope de J.J. Abrams, The Wonderful Maladys avec Sarah Michelle Gellar et The Washingtonienne de Sarah Jessica Parker. Parmi les projets suivants, beaucoup ne verront donc pas le jour et peut-être pas ceux que l'on croit...   

1. LUCK (Pilote commandé)

Créé et produit par David Milch (Deadwood), également produit par Michael Mann (Public Enemies, Heat...)

Un regard provocateur sur le monde de la course hippique à travers les yeux de divers protagonistes qu'ils soient parieurs, coureurs, organisateurs...

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2. THE FOLLOWER (Script commandé)

Créé par Brest Easton Ellis (American Psycho, Les lois de l'attraction), adapté du roman de Jason Starr.

Une satire sociale chroniquant les déboires d'un groupe de jeunes New-Yorkais à travers les yeux d'un voyeur.

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3. GAME OF THRONES (Pilote commandé)

Créé par D.B. Weiss et David Benioff. Adapté du Trône de Fer de George R.R. Martin. Avec Nikolaj Coster-Waldau, Lena Headey et Sean Bean.

Neuf grandes familles du Royaume des Sept Couronnes se battent pour obtenir le Trône de Fer, le symbole du pouvoir absolu.

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4. ENLIGHTENED (Pilote commandé)

Créé et produit par Mike White (Pasadena, Freaks & Geeks). Avec Laura Dern, Diane Ladd et Luke Wilson.

Auto-destructrice de nature, Amy a décidé de changer suite à une révélation d'ordre spirituel. Elle va donc s'efforcer à faire de sa maison un endroit chaleureux et accueillant tout en voyant la vie du bon coté...

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5. HUMANITAS (Script commandé)

Créé et produit par Frank Spotnitz (X-Files, Millenium).

Un drama médical se passant à une époque où la médecine a fait des avancées majeures, ce qui pose quelques problèmes d'éthique aux médecins, d'autant qu'une pandémie est sur le point de naître...

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6. AMY-SHERMAN PALLADINO'S PROJECT (Script commandé)

Créé par Amy-Sherman Palladino (Gilmore Girls)

Les relations complexes entre trois soeurs, toutes écrivaines, qui vivent dans le même appartement de l'Upper East-Side de New York, aux cotés de leur mère, une célèbre chroniqueuse littéraire, et leur frère, un fils à maman par excellence !

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7. STITCH'N'BITCH (Script commandé)

De et avec Ellen Page (Juno) et Alia Shawkat (Arrested Development).

Deux copines un peu hippies quittent Brooklyn pour conquérir Los Angeles en devenant des artistes (en tous genres) reconnues.

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8. OPRAH WINFREY'S PROJECT (Script commandé)

Créé par Erin Cressida-Wilson et produit par Oprah Winfrey.

Une femme qui semble vivre un mariage parfait à Santa Monica quitte mari et enfants pour habiter le Los Angeles sulfureux et branché. Elle compte bien aller jusqu'au bout de ses désirs et de ses fantasmes.

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9. THE WORLD INSIDE (Script commandé)

Créé et produit par Frank Spotnitz (X-Files, Millenium).

Un drama présentant un futur dramatique où une vague de reproduction incontrôlée a conduit les humains à vivre dans des centres urbains hyper contrôlés où la frustation et la haine ont été éliminés, le sexe devenant l'obsession ultime et la fertilité le plus grand des attributs...

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10. T (Script commandé)

Créé par Anya Epstein et Dan Futterman (In Treatment).

La transformation de A à Z d'une femme voulant devenir un homme...

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Votez et commentez ! Les résultats seront dévoilés une fois les premiers tours terminés.

Vous pouvez toujours voter pour les projets de NBC ICI.

22 septembre 2009

Bored To Death [Pilot & 1x o2]

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Stockholm Syndrome // The Alanon Case

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What About ?

La vie mouvementée mais drôle d'un écrivain alcoolique et dépendant à la drogue qui prêtend être détective privé, à l'image des personnages de ses romans. Déprimé depuis que sa petite-amie l'a quitté, il ne lui reste plus que ses "amis", tout aussi paumés que lui...

Who's Who ?

Jason Schwartzman, qui interpréte le héros de la série, Jonathan Ames, gagne vraiment à être connu ! Je l'avais adoré dans l'excellent film de Wes Anderson Darjeeling Limited. et surtout dans le court-métrage qui précédait le film, Hotel Chevalier, un bijou ! C'est donc avec grand plaisir que je le retrouve dans Bored To Death, dans un rôle pas très éloigné de celui qu'il tenait dans ce film. Il a un charme fou, et ce malgré sa coupe hideuse de chien mouillé. A ses cotés, on retrouve un acteur formidable qui a prouvé grâce à son rôle dans Damages qu'il valait bien mieux que celui du marrant de service dans diverses sitcoms de plus ou moins bonne qualité (Cheers, Becker, Help Me Help You) : le grand Ted Danson. Il interpréte ici le patron et ami de Jonathan, qui a tendance à se servir de lui comme d'un passe-temps car lui aussi s'ennuie à mourir... On a dû mal à oublier Frobisher mais ça viendra sans doute. Et puis le troisième rôle important de la série est tenu par Zach Galifianakis, vu très récemment dans le carton du cinéma américain The Hangover (Very Bad Trip). C'est le meilleur ami de Jonathan, un peu paumé mais sans doute plus censé. Quelques guests-stars féminines sont attendues au cours de la saison 1, parmi lesquelles la divine Parker Posey ! Autant dire que HBO a réussi à réunir un beau casting.      


So What ?

Après Hung cet été, HBO mise à nouveau sur le format 26 minutes qui réussit tant à Showtime depuis quelques années. Moi qui n'en suis pas vraiment fan, j'avoue que je commence à m'y habituer. Il faut dire que Bored To Death, outre son casting, a de beaux atouts pour convaincre, à commencer par son atmosphère extrêmement chaleureuse. Le quartier New Yorkais de Brooklyn est trop rarement utilisé à la télévision, il a pourtant un pouvoir incroyable quant il s'agit d'installer les personnages dans un décor intime et feutré. Grâce à cela et à bien d'autres choses, on se sent tout de suite proche du personnage principal et on entre dans sa vie discrétement, avec une certaine pudeur. Tout commence par une rupture puis en découle une forme de dépression singulière, qui passe par l'alcool et la marijuana, et par un fantasme de devenir quelqu'un d'utile au monde. Le choix de Jonathan de se tourner vers la profession de détective est amené de manière peu subtile et sans véritable explication. Il faut dire que les scénaristes ont également choisi de ne pas trop en dire, notamment sur les personnages secondaires, en nous laissant deviner qui ils sont vraiment pour le héros. En cela, le pilote est assez déstabilisant et manque de peu d'être raté.

S'il s'agit bien d'une comédie, le ton choisi est délibérément loufoque, surtout dans le second épisode lorsque les personnages de George et Ray se dévoilent davantage. L'un accepte de faire une coloscopie par amour (oui oui) tandis que l'autre tente en vain de gérer son addiction pour le viagra et cherche un moyen de cacher son herpès (rien que ça). Plusieurs scènes sont donc irrésistiblement drôles et l'on s'attache très rapidement à ce trio de choc. Les dialogues sont soignés, amusants et intelligents à la fois. Les deux premières enquêtes de Jonathan m'ont grandement rassuré. J'avais peur que tout ce bel apparat cache un cop-show simpliste mais on en est loin. Ce n'est pas Castle par exemple. L'intérêt ne réside pas tellement dans les affaires que traite Jonathan mais dans sa manière de les traiter ! Totalement inexpérimenté, il fait bourdes sur bourdes et sa maladresse est très touchante. Après avoir visionné les deux premiers épisodes, je n'ai qu'une envie : voir les huit suivants ! Il y a étrangement quelque chose d'addictif dans cette nouvelle série...

 

En bref, Bored To Death était prometteuse sur le papier et en images, elle ne déçoit pas une seule seconde. Le pilote est un peu bancal mais le second épisode est un délice. Elle réussit à imposer ses personnages et son univers en très peu de temps et, sauf mauvaise surprise, elle devrait faire partie de la short-list des séries de l'automne à ne rater sous aucun prétexte !

 


 

// Bonus // Une bande-annonce...

 

14 septembre 2009

Hung [1x 1o]

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"A Dick And A Dream" Or "Fight The Honey" (Season Finale) //

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  Hung achève sa première saison comme elle l'a commencée : dans une ambiance intimiste sur fond de dépression. Je dois dire qu'avec la pluie qui frappe contre mes carreaux et l'automne qui approche, j'ai sans doute été influencé lors du visionnage de cet épisode. Je l'ai trouvé triste mais sa résonance avec l'actualité lui donne une force incroyable. Les gens se font virés de partout, certains même se suicident parce qu'on leur en demande trop, et au milieu de ce désenchantement planétaire, il y a cette petite série qui tente de donner un peu d'espoir tout en gardant un certain sens des réalités.

   Ray ne sera bientôt plus professeur d'histoire et coach de l'équipe de basket de son lycée. Il va être viré, comme 70% de ses collègues parce que c'est la crise, particulièrement dans un état comme celui du Michigan, très industrialisé. Alors forcément, son nouveau business, "sa queue" comme il dit, c'est tout ce qui lui reste pour survivre et rester un bon père. Mais on le sait, Tanya a dû mal à faire décoller leur petite entreprise. Un loser ne devient pas un winner en un jour. C'est alors que Lenore fait une proposition qui pourrait tout changer : s'associer à la fine équipe ! Je ne l'avais pas vu venir et cette perspective me réjouit. C'est ce qui pourrait permettre à la série de vraiment décoller car jusqu'ici, elle a été comme le Happiness Consultant : prometteuse mais brouillonne. La scène partagée par Jane Adams et Rebecca Creskoff au parc était très réussie car vraiment drôle et bien foutue. L'opposition des deux femmes était parfaitement retranscrites via la réalisation et les petits détails anodins (un parapluie transparent pour Tanya, la sainte; et un parapluie noir pour Lenore, le démon, par exemple). Le passage de la crotte de chien, en plus d'être amusant, est très significatif. La métaphore autour du miel était également une jolie idée, très séduisante, et qui a été utilisée comme il le fallait : avec humour dans un premier temps ("Fill up my honey jar"), puis avec poésie. De la même façon, la toute fin, lorsque Tanya écrase la mouche avec son livre de coaching, est très positive et annonce un changement, une évolution.

   Ce que je trouve bien dommage dans ce Season Finale, et cela vaut pour tous les épisodes précédents, c'est que pour quelques scènes très réussies, on doit se taper en contrepartie des scènes inutiles, qui semblent avoir été écrites et posées là par inadvertance. Ainsi, le passage au cinéma n'avait pas grand intérêt, à part montrer en filigrane l'amour de Ray pour ses enfants -mais on le savait déjà- et la confusion des sentiments de Damon, mais cela mérite un développement beaucoup plus poussé. Et puis je ne sais pas ce qui s'est passé mais la scène où Darby réconforte son frère était extrêmement mal jouée ! Pourtant, les deux acteurs n'avaient pas été mauvais jusqu'ici, juste transparents. De la même façon, la scène consacrée à Ronnie qui retrouve une amie du lycée n'avait strictement aucun intérêt. A la limite, elle était rigolote, mais elle n'apporte rien du tout. Mais alors par contre, la dernière scène, que l'on voyait pourtant venir depuis le début de la série, était magnifique. Jessica a accepté la proposition de Lenore qui consiste à faire appel à un gigolo, lequel n'est autre que notre Ray, son ex-mari ! Je l'avais imaginé drôle, elle était émouvante. On sentait bien le lien qui les unit, le poids du mensonge qui leur pèse comme jamais. C'était simplement dommage que Ray ne finisse pas par ouvrir la porte de la chambre d'hotel...

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// Bilan // Hung est mon coup de coeur de l'été. Elle a réussi, avec un pitch improbable et un peu racolleur, à se créer son propre univers, à la fois réaliste, amusant et tendre. Elle est pleine de défauts mais c'est aussi ce qui la rend attachante. La saison 1 est trop courte, définitivement. Je la recommande chaudement à tous ceux qui ont envie d'une série simple, avec des personnages simples et des histoires (pas si) simples.

            

4 septembre 2009

Hung [1x o9]

hung

"This Is America" Or "Fifty Bucks" //

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   Je veux en parler à chaque review et j'oublie toujours : pourquoi cette voix-off de Ray ? Elle ne sert à rien et elle apparaît à chaque fois de manière très décousue. Une phrase par là, qui n'apporte rien, et puis on ne l'entend plus de l'épisode. Je n'ai rien contre les voix-off dans les séries mais dans le cas de Hung, elle est inutile en l'état. Ca participe un peu à cette impression brouillonne que peut donner parfois la série. Je suppose que l'idée était d'ajouter une note d'humour mais c'est raté.

   Une fois de plus, j'ai été séduit et les personnages y sont pour beaucoup, bien plus que les situations finalement. J'étais ravi de retrouver Lenore par exemple. Son petit grain de folie et son franc-parler manquaient un peu. J'irai même jusqu'à dire son intelligence car cette fille est sacrément maligne, sans doute plus que Tanya d'ailleurs. Niveau business en tous cas. Tanya s'y prend comme un manche une fois de plus mais c'était amusant de la voir tenter d'embrigader ses collègues dans sa petite entreprise qui connaît la crise. J'ai particulièrement aimé ses conversations avec la très à l'ouest Linda ! "Fifty Bucks ?". Il y a une certaine alchimie entre Lenore et Ray qui est plutôt sympa à regarder. La scène de cunilingus nous a assuré le quota de sexe de l'épisode, avec en prime vue sur la petite chatte de Rebecca Creskoff qui, comme son personnage, n'a semble-t-il peur de rien. Et je tiens quand même à dire que même dans Sex & The City, à l'époque, aucune des héroïnes n'en dévoilait autant. HBO se décomplexe de plus en plus et ça fait plaisir à voir.

   Jessica prend de plus en plus de place dans les intrigues et c'est tant mieux. Anne Heche est parfaite dans son rôle et Jessica s'intègre de plus en plus à l'univers de la série alors qu'elle était très à part au début. Son mari a tendance à casser l'ambiance mais une séparation se profile au loin... En attendant, les enfants de Ray commencent doucement à hériter d'intrigues dignes de ce nom. C'est une bonne nouvelle aussi. Je ne m'attendais pas à ce que Damon soit homosexuel. Certaines mauvaises langues diront que ce sont les quotas qui veulent ça. Je me contenterai de dire pour le moment que c'est une intrigue qui a un certain potentiel. Pas tellement pour le personnage de Damon en lui-même mais pour les réactions que cela pourrait provoquer chez Jessica et bien-sûr chez Ray. A voir donc... A part ça, Pierce est de plus en plus louche.

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// Bilan // Au-delà de son charme et de ses personnages, Hung a une force particulièrement évidente dans cet épisode : elle s'ancre dans une réalité qui parle aux téléspectateurs. Elle parle beaucoup d'argent, et surtout de manque d'argent, et elle traite cela sous un angle tantôt dramatique tantôt comique avec une certaine justesse. Peut-être que tout est un peu trop tiède, en revanche. 

   

29 août 2009

Hung [1x o8]

hung

"Thith Is Prothetic" or "You Cum Just Right" // 3 3oo ooo tlsp.

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   Bien que le charme de Hung reste intact (les discussions sous la tente pendant que la pluie battante...), cet épisode pointe clairement du doigt un gros problème de la série : elle part un peu dans tous les sens et finit donc par manquer de direction claire. J'ai le sentiment que la saison 1 s'articule surtout autour de l'apprentissage, à la fois celui de Ray en tant que gigolo, et celui de Tanya en tant que P.I.M.P., et que la saison 2, logiquement, s'attardera davantage sur ce qui nous intéresse vraiment. En attendant, on ne passe pas un mauvais moment. Loin de là.

   L'affaire Jemma touche à sa fin, plus ou moins comme on s'y attendait. Ray s'est pris une claque et a réagi de façon très clichée mais très réaliste : il a bu comme un trou. Ce que j'ai bien aimé, et que je n'avais pas vu venir, c'est la raison pour laquelle Jemma l'a largué. Je pensais simplement que ça ne collait pas entre eux, qu'il n'était pas à son goût une fois sortie des parties de jambes en l'air. Mais c'est plus pervers que ça : elle l'a fait de façon à se soulager d'un poids. Elle s'est toujours faite larguer alors qu'elle était très amoureuse, elle avait besoin de rendre la pareil. Ca peut paraître un peu tordu mais je ne suis pas sûr que ça le soit tant. Soigner le mal par le mal... En tous cas, Ray devrait avoir compris la leçon. On ne s'attache pas à ses clientes ! D'ailleurs, la cliente du jour, une collègue de Tanya, m'a bien plu. Une fille simple, pas très maligne, mais assez touchante. Ca a pris 5 minutes dans l'épisode et c'était très bien comme ça.

   Quand je reproche à la série d'aller un peu dans tous les sens, je pense par exemple au cas Jessica et à son mari. Le petit repas en compagnie de Ray n'avait aucun intérêt, on en a quasiment rien vu d'ailleurs, et la question de Ray à la fin n'avait pas tellement de sens. La question est légitime mais pourquoi la poser maintenant ? A cause de la déconvenue Jemma ? On mélange un peu tout et ça ne donne pas grand chose. Les enfants sont une fois de plus très transparents mais bonne nouvelle : le petit gros à lunettes a changé sa couleur de cheveu. Il n'est pas plus mignon mais il n'est plus ridicule. C'est déjà ça.

   En ce qui concerne Tanya, on n'a pas fait une grande avancée mais je l'adore toujours autant. Elle s'en sort de mieux en mieux dans son "métier" mais sa solitude, en revanche, est toujours difficile à combler. J'ai apprécié qu'elle résiste aux avances de Ray, ce n'était vraiment pas le moment. Mais pour combien de temps ? Sinon, il y a quelque chose de louche concernant Pierce. A-t-il déjà une copine ? Est-il carrément marié ? Son secret est-il en rapport avec ses parents ? Il cache quelque chose en tous cas, c'est clair. Et je sens que Tanya va souffrir même si, pour le moment, elle ne semble pas plus attachée que ça...

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// Bilan // La fin de la première saison de Hung approche et les scénaristes tâtonnent encore beaucoup. Ca a tendance à gâcher le beau potentiel de la série. Heureusement, il y a plein de bonnes choses aussi !

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