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Des News En Séries, Le Blog
13 août 2009

Dollhouse [1x o8]

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Needs // 3 5oo ooo tlsp.

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   J'ai aimé cet épisode ! Oui ! Mais, parce qu'il y a toujours un "Mais" avec Dollhouse, dès que l'on prend un peu de recul sur les évenements, on se rend compte que tout est bancal. L'idée de l'intrigue du jour est excellente et tout au long de son déroulement, on va de surprises en surprises. Si le début fait penser à Cube, on s'en éloigne rapidement pour passer à une phase Dollhouse Break bien rythmée. C'est l'occasion de voir enfin à quoi aurait pu ressembler la série si elle avait été concue comme un ensemble show. Et ça aurait été mille fois mieux, ça se confirme. A partir du moment où Echo se désolidarise du groupe, c'est beaucoup moins réussi. Le fait qu'elle veuille -ou que les scénaristes veulent- être toujours au dessus du lot, différente, la rend plus énervante qu'autre chose. Les personnages de Sierra et Victor sont beaucoup plus intéressants. L'histoire d'amour -si on peut appeler ça comme ça- qui les lie est vraiment émouvante. J'en viens même à me demander s'ils n'étaient pas déjà ensemble avant d'entrer dans la dollhouse. Mais je divague sans doute sur ce point. Il y a en tous cas comme une évidence qui transparait et je trouve ça mignon. Même Mellie/November devient plus intéressante que Echo/Caroline ! L'histoire de son enfant mort est évidemment le moment le plus touchant de l'épisode, même si c'est un peu facile. Et à aucun moment elle n'a sorti son plat de lasagnes. Un miracle ! En fait, le vrai problème de Caroline, c'est que l'on connaît peu de choses de son passé et le peu qu'on lui connaisse n'est pas du tout intéressant. Elle était une Brigitte Bardot-like à l'université. Super !

   Le gros intérêt de cet épisode est donc de développer les personnages, les dolls bien-sûr mais pas seulement. Le Dr Saunders aussi gagne en intérêt lorsque l'on découvre que c'est elle qui a eu l'idée de cette "expérience" et je dois dire qu'au moment de la révélation, j'ai été soufflé. Je trouvais ça brillant ! Mais à bien y réfléchir, ça ne tient pas debout ou alors je n'ai pas bien compris le but de la manoeuvre. A mon sens, l'idée était de pousser les dolls à vivre leur désir le plus profond, celui-même qui commençait à les ronger et donc à les faire buguer. Ainsi, Caroline veut sauver le monde, comme d'habitude; November veut retrouver son enfant; Sierra a besoin d'être confrontée à l'homme qui l'a, semble-t-il, amener à la dollhouse de force; et puis Victor... on va dire qu'il avait besoin de concrétiser son amour pour Sierra. Sur tout ça, je suis ok. Mais est-ce que cela change quelque chose au final ? Maintenant, les dolls vont redevenir parfaites, sans bugs aucun ? Je n'y crois pas une seule seconde. Les désirs, si c'est bien ce dont il s'agit, n'ont rien à voir avec les fantasmes. Les fantasmes, une fois assouvies, peuvent être oubliés. Mais les désirs ? Non, on ne les oublie pas, ils restent là. M'est avis que dans le prochain épisode, rien ou presque n'aura changé ! A part ça, petite réflexion qui, là encore, doit être une simple divagation de ma part : lorsque le Dr Saunders dit à Echo "I'm not your friend in here", j'avais l'impression que ça sous-entendait qu'elles avaient été amies avant. Avouez que ce serait intéressant ! Et comme Caroline n'a plus de mémoire, elle ne risquait pas de le reconnaître. Elle lui a quand même porté un intérêt tout particulier, tout comme Saunders semble porter un intérêt tout particulier à Echo depuis le début. Comme les autres me direz-vous, Adelle en tête. D'ailleurs, je commence à apprécier le jeu d'Olivia Williams. Pourtant, je ne crois pas qu'il ait spécialement évolué... Les quelques scènes de Ballard sont une fois de plus trop déconnectées du reste, à part la première, celle où il rêve, qui est "amusante". Mais le cliff' remet cela en question. En même temps, qu'apprend-t-il de nouveau dans le message d'Echo ? Rien, je crois.

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// Bilan // Les dernières minutes de l'épisode, particulièrement belles, et les premières, assez surprenantes, ont contribué à rendre cet épisode marquant. Entre elles, on ne s'ennuie pas mais on regarde sa montre quand même de temps en temps : 49 minutes, c'est vraiment trop long. 

      

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19 novembre 2009

L'Internat [Saison 1]

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De quoi ça parle ?

Au coeur d'une forêt dense, l'Internat de Valgrange accueille des élèves du cours élémentaire à la Terminale dans une ambiance qui se veut bonne enfant jusqu'à ce qu'un professeur d'histoire disparaisse. Dès lors, d'étranges événements se succèdent la nuit tombée. Un groupe d'élèves décide de percer les nombreux secrets de l'Internat...

Alors ?

En matière de fictions françaises, c'est Canal + qui s'en sort le mieux (je vous parlerais d'ailleurs de Pigalle, la nuit lundi prochain) et c'est M6 qui arrive en seconde position au top des chaînes qui font des efforts. On pourrait parler de France 2 mais à part Fais pas ci, fais pas ça... Et comme ils ont décidé d'annuler Clara Sheller qui était excellente... Bref. M6 c'est donc Les Bleus, une série vraiment sympa dont je vous ai déjà parlé, c'est Les Bougon (mais on attend toujours la suite) et c'était Kaamelott. Je passe sur tout ce qu'ils ont pu produire de pitoyable (Eternelle...) Il faudra désormais compter sur L'Internat mais, sans vouloir la rabaisser, il s'agit quand même de l'adaptation d'une série espagnole à succès qui en est à sa 6ème saison, El Internado. Ca commence ce soir... avec trois épisodes bien entendu !

Très franchement, le premier épisode ne m'a pas du tout convaincu. On y retrouve tous les clichés possibles des mauvaises séries françaises avec des personnages stéréotypés à l'extrême, des scènes d'une lenteur affligeante et une ambiance absolument pas mystèrieuse alors qu'elle est censée l'être. Le second épisode rectifie le tir même si c'est pas encore ça. En revanche, à partir du troisième épisode, on se laisse prendre au jeu, il y a des rebondissements toutes les dix minutes, pas toujours crédibles certes mais ce n'est pas le but de ce genre de séries à la limite du fantastique, et on devient rapidement accro ! Oui oui, vous avez bien lu. L'Internat est une série addictive et je me suis surpris à avoir hâte de voir l'épisode suivant. Et pour tout vous dire, je n'ai pas encore pu visionner les deux derniers épisodes de la saison 1 (qui en compte 10) et je suis totalement à cran ! Mais qu'est-ce qui s'est passé bon sang ? La vérité, c'est que L'Internat me rappelle un peu toutes ces séries australiennes du milieu des années 90 type Les Maîtres des Sortilèges, Les Nomades du Futur, Océane, Chasseurs d'étoiles... qui étaient vachement bien foutues et prenantes mais qui s'adressaient essentiellement aux ados. L'Internat a le cul entre deux chaises car on ne peut pas dire que ce soit une série familiale (certaines images risqueraient de choquer les enfants), on ne peut pas dire non plus que ce soit une série pour ados car les personnages adultes sont nombreux et permettent de ratisser plus large, et on ne peut pas non plus la considérer comme une série s'adressant à un public mature, ça ne vole quand même pas bien haut. Ce gros défaut-là risque de lui porter préjudice. Sa seule chance, c'est que, comme moi, un certain nombre d'adultes repensent à leurs lectures de jeunesse type Le Club des Cinq, Les Six Compagnons (...) et retombent dans cette nostalgie. Il y a un peu de ça aussi dans L'Internat.

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Parmi ses points forts, il y a les acteurs. Du coté des adultes, on retrouve Guillaume Cramoisan en directeur sympathique mais bien secret. Il est charmant, il plaira à la ménagère. Sa femme, péte-sec, est jouée par Valérie Kaprisky et ses grosses lèvres. L'intendante est interprétée par Bernadette Lafont, égale à elle-même : attachante malgré sa voix d'outre-tombe. Et puis Laure Marsac campe le rôle d'une femme échappée d'un hôpital psychiatrique qui n'atterrit pas à Valgrange par hasard. C'est sans doute celle qui s'en sort le moins bien. Elle minaude trop. Tous les adultes de la série possèdent au moins un secret et ils se révélent au fur et à mesure. Du coté des ados, deux filles et deux garçons. Les noms des acteurs ne vous diront rien mais ils sont en tous cas très convaincants, d'autant que pour une fois, ce sont des ados "réels". Ils parlent comme les ados d'aujourd'hui. On s'attache rapidement à eux malgré les clichés. Une petite nouvelle débarque lors du 8ème épisode et relance l'intérêt. Mais je n'en dirai pas plus... Enfin, il y a les enfants mais un seul sort vraiment du lot : une petite fille très mignonne mais un peu flippante parfois. Casting globalement réussi donc. Autre point fort : il se passe toujours quelque chose ! On ne se contente pas d'un cliffhanger en fin d'épisode. Il y en a plein, régulièrement, et le pire, c'est qu'on ne les voit pas forcément venir. Là encore, je ne peux pas en dire plus mais les surprises sont nombreuses.    

Parmi ses points faibles, l'ambiance inquiétante de l'internat aurait pu être davantage travaillée. Dans les deux premiers épisodes, toujours eux, on peut même dire qu'il n'y a rien qui fasse flipper. Ca vient ensuite et j'avoue qu'en visionnant certains épisodes tard le soir, j'ai eu quelques frissons. Le château en lui même ne fait pas peur. En revanche, la forêt qui l'entoure un peu plus. Et puis ce que j'adore, c'est tous les passages secrets : les placards à double fond, les faux murs, les tunnels souterrains... C'est excitant ! Au niveau de la réalisation, rien de bien innovant. On n'ose pas assez. Quant à la musique, peut mieux faire là aussi.

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Verdict ?

Vous auriez tort de ne pas jeter un oeil à L'Internat et si vous le faites, vous auriez tort de ne pas aller au moins jusqu'au 3ème épisode, puisque c'est à partir de là que les choses sérieuses commencent et que les intrigues ainsi que les personnages révèlent leurs vrais potentiels. La série ne brille pas par sa grande qualité d'écriture ni par ses acteurs, corrects mais pas excellents. Mais elle est étrangement addictive et elle ne ressemble à aucune autres séries françaises, ni américaines d'ailleurs.

19 novembre 2009

Melrose Place [1x 10]

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Cahuenga // 1 57o ooo tlsp.

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   Evénement à Melrose Place : la reine des garces est de retour ! Et Amanda Woodward Still Rocks. Jusqu'ici, les anciens personnages sont restés fidèles à ce qu'ils étaient dans la première version (avec une petite réserve pour Jane), et heureusement, Amanda aussi. Après avoir martyrisé (entre autres) Allison pendant des années, elle a trouvé sa nouvelle cible : Ella Simms ! On s'attendait à ce que les deux femmes s'affrontent et ce n'est pas décevant du tout. Amanda commence sur une arrivée fracassante en virant Caleb (les piques entre Ella et Caleb vont me manquer), puis fait passer à Ella trois tests. Le premier est de faire accepter à Riley que l'agence WPK la présente comme une fille à l'enfance malheureuse afin d'attirer davantage l'attention des médias sur sa petite personne alors que la nouvelle campagne de la marque de jeans est lancée. On s'étonne d'ailleurs un peu de ne pas voir Jo à la soirée alors qu'elle est la photographe. Test réussi. Du moins dans un premier temps. Second test : Amanda engage une lesbienne bien chaude dont la mission est de prendre Ella dans un coin, ce qu'elle fait admirablement bien, puis la dissuader de rester à WPK en lui offrant une position plus intéressante dans une autre agence. Test réussi : Ella l'envoie bouler (après avoir profité de ses lèvres). Troisième test : Ella doit appeler l'école où travaille Riley et la dénoncer au sujet du congé maladie qu'elle a pris pour faire la séance-photo. Et là, elle est recalée. Elle annonce à Amanda qu'elle n'est pas prête à aller aussi loin. Oui mais finalement, Riley reçoit un coup de téléphone de son directeur et elle est... virée ! Alors, qui a appelé ? Amanda ou finalement Ella ? J'opterai pour Ella, dans le sens où il y a de grandes chances qu'elle reste à WPK. Et ce serait mieux comme ça. Il faut qu'elle apprenne de son mentor. Heather Locklear était parfaite, son lifting assez réussie, et Katie Cassidy était à la hauteur du maître.

   Un grand mystère entoure déjà le retour d'Amanda. Il n'est évidemment pas anodin. Il semblerait qu'elle soit à la recherche de quelque chose qu'elle avait laissé dans le coffre-fort de son appartement mais que Sydney a récupéré avant elle ! Intriguant. Il ne lui reste plus qu'à emménager ! Les autres personnages ne sont pas absents pour autant et ils sont assez en forme je dois dire. Auggie est de retour, il ne reste pas longtemps chez la police grâce à David qui lui paye sa caution. Ce pauvre garçon n'est évidemment pas le meurtrier. Le collier ensanglanté que David a trouvé dans la voiture de son père, Michael Mancini, a certainement été déposé là par Violet lors de leur petite sauterie d'il y a quelques épisodes. Violet serait donc la meurtrière. Cela pourrait être aussi la femme de Michael mais elle a eu l'air surprise lorsque David lui a annoncé que son père l'avait trompée avec Syd... A coté de ça, David sort le grand jeu à Lauren et c'était franchement mignon. L'éventuelle niaiserie de la chose a vite été balayée par un début de baise sauvage, finalement interrompue par Lauren. Je lui en veux beaucoup, ils étaient bien partis. Pour compenser, Violet et Auggie se sont sautés dessus bien comme il faut ! Dire qu'à coté de ça, une toute petite partie à trois (dont un pauvre baiser est montré à l'écran) fait parler du coté de Gossip Girl et des assocations de parents mécontents aux Etats-Unis... C'est à n'y rien comprendre ! Jonah et Riley Bisounours se sont fait plein de gros bisous et ne se sont même pas engueuler. Pourtant, Riley était encore franchement à baffer.   

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// Bilan // Heather Locklear sauvera-t-elle à nouveau Melrose Place du naufrage ? Au niveau des audiences, il ne faut visiblement pas rêver. Au niveau de la qualité, on est déjà passé un cran au-dessus ! Très très réjouïssant !

NB: A l'heure où j'écris cette review, c'est un festival de klaxons dans les rues à cause de football. Eh bien mon esprit malade aime croire que c'est pour Amanda !

22 novembre 2009

Glee [1x 10]

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Ballad // 7 36o ooo tlsp.

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   Sur ce coup-là, Glee m'a un peu déçu. En fait, je trouve les numéros musicaux de moins en moins inspirés. Il n'y en a aucun qui soit vraiment sorti du lot dans cet épisode, à part peut-être I'll Stand By You mais c'est surtout parce que j'adore cette chanson à la base et qu'elle me rappelle systématiquement le merveilleux pilote de Dawson. L'interprétation de Cory Monteith n'était pas mauvaise mais à chaque fois qu'il chante, j'ai deux problèmes : 1/ Il rend tout extrêmement niais. 2/ Malgré le playback, il devient tout rouge et ses veines sont prêtes à exploser, c'est presque une souffrance de le voir chanter. Son autre chanson de l'épisode, cette fois face aux parents de Quinn, était atroce de niaiserie mais c'est le personnage qui veut ça et, même au second degré, c'était plus gênant qu'amusant. La bonne nouvelle dans tout ça, c'est que les parents de Quinn et la mère de Finn sont désormais au courant de la grossesse. Ca soulage les personnages mais nous aussi quelque part. La réaction des parents de Quinn était aussi atroce qu'attendue et une fois de plus, la série a su trouver une justesse dans l'émotion. La scène où la mère de Finn le trouve en train de chanter devant une échographie était ridicule puis très émouvante. Je n'ai pas tellement aimé la dernière scène chantée avec tout le Glee Club. Cet élan de solidarité n'était vraiment pas naturel. 

   Le soudain coup de coeur de Rachel pour Will aurait pu être une très mauvaise idée, et quelque part c'en était une (le soudain coup de coeur de Rachel pour Puck la semaine dernière était bien plus convaincant), mais cela a amené plusieurs scènes très amusantes. Le passage chanté sur Endless Love m'a bien fait marrer (pour les voix-off) et celui sur Don't Stay So Close To Me aurait pu être excellent si Matthew Morisson n'en avait encore pas fait des tonnes. On a failli écouter une version de Crush par Rachel mais ô frustration, elle a été coupée dans son élan. C'est con, j'adore cette chanson. La présence discréte mais rigolote d'Emma et le passage chez Will avec Teri qui profite de Rachel pour lui faire faire son ménage étaient deux moments vraiment drôles. J'ai adoré retrouver Sarah Drew dans un rôle bien déjanté. Pepper qui se suicide en avalant un piment noir, voilà qui est dans l'esprit de l'esprit que j'attends de la série (vous me suivez ?) : outrageusement ridicule ! Malheureusement, le personnage n'a pas été assez bien utilisé à mon goût. J'espère qu'on la reverra, elle a un sacrée potentiel de cinglée et la série en manque.

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// Bilan // Cet épisode oscille entre le brillant et le médiocre, Glee nous prouvant qu'elle est capable du pire comme du meilleur...

En partenariat avec

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13 novembre 2009

Glee [1x 09]

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Wheels // 7 53o ooo tlsp.

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   Après deux semaines d'absence, Glee est de retour et ça fait du bien, vraiment. La série a le pouvoir de vous rendre guilleret et joyeusement niais. J'adore ça ! Le point fort de cet épisode n'était pas l'humour, même s'il est toujours très présent avec un second degré nécessaire pour ne pas tomber dans la guimauve, mais l'émotion ! Et cette émotion n'est pas seulement passée par les chansons interprétées, elle est aussi passée par les personnages, tous plus touchants les uns que les autres, et plus que jamais. Miser sur Kurt et son homosexualité ne pouvait qu'aboutir sur des scènes émouvantes. Sa relation avec son père est superbement écrite. C'est à la fois facile et subtile. Difficile à expliquer. Malgré ses grands airs de diva, ses caprices et son regard hautain, Kurt est un personnage qui inspire une grande sympathie et surtout pas de pitié. Son père n'est pas bêtement caricatural. Je crois même que pas mal d'homos aimeraient que leur père soit aussi ouvert, et ce malgré ses remarques un peu limites parfois, plus maladroites qu'autre chose.

   Le thème de l'acceptation des différences, qui est un des thèmes principaux de la série de toutes façons, a également été abordé sous l'angle du handicap à travers Artie, pour la première fois mis en lumière. Lui aussi est très touchant et lui non plus n'attire pas la pitié. Sa force de caractère suffit à le rendre émouvant et réel. Et puis il faut être honnête : on ne parle quasiment jamais du handicap à la télévision dans les séries. Oh oui, dans C'est quoi l'amour ?, dans Ca se discute ou dans Confessions Intimes, on n'hésite pas à aborder le sujet pour faire pleurer dans les chaumières. Il vaut mieux ça que de ne pas en parler du tout en même temps. Mais dans les séries, c'est une autre histoire. Le but étant plus ou moins toujours de faire rêver, forcément, ça ne cadre pas. Glee a bien fait. Autre intrigue, autre handicap : celui d'une jeune fille trisomique (on va dire ça comme ça) qui aimerait devenir cheerleader. La réaction de Sue n'est pas celle attendue, est quelque part, on s'y attendait ! Elle a beau ressembler à un monstre parfois, un peu d'humanité subsiste en elle. Si sa soeur n'avait pas été atteinte de la même maladie, aurait-elle eu la même réaction ? Sans doute pas. Pour le coup, il faut avouer que c'était un peu facile mais sa visite à l'hôpital était tellement bouleversante que je pardonne les scénaristes.

   A coté de ces intrigues sérieuses mais néanmoins légères (c'est tout le paradoxe de Glee), il y avait des histoires purement légères et purement amusantes autour des "couples" de la série. Finn et Puck voulaient prouver à Quinn qu'ils étaient les meilleurs pères et ils sont finis par se battre, forcément. Finn passe de plus en plus pour le blaireau de service, qui a d'ailleurs besoin de Rachel pour trouver un job, tandis que Puck m'est toujours aussi sympathique. Le rebelle au grand coeur. Le coup classique. Je suis tombé dans le piège. Quinn aussi. On est purement dans le guilty-pleasure. Assumons !

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// Bilan // Enfin un épisode presque exclusivement consacré aux élèves et non aux professeurs. Et c'est là qu'est le vrai potentiel de la série. Ils sont tous attachants, ils ont tous le petit quelque chose qui fait la différence, certains diraient qu'ils ont tous le "X Factor" !


// Bonus // De toutes les performances de cet épisode, mon coeur balance entre le solo d'Artie sur Dancing With Myself et la chanson de groupe sur Proud Mary (Rollin' On The River). Alors autant mettre les deux !   

         

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24 novembre 2009

Fringe [2x 08]

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August // 5 9oo ooo tlsp.

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   "Who Are These People ?" Cette semaine dans Fringe, inutile de chercher aux quatre coins de l'écran où peut se cacher The Observer : il est partout et il est multiple ! J'attendais depuis longtemps que les scénaristes se décident enfin à revenir sur ces bonhommes chauves fascinants qui représentent à mon sens l'élément le plus mystérieux et le plus excitant de la mythologie de la série. Après 43 minutes particulièrement intenses passées à leurs cotés, on peut dire qu'on en sait beaucoup plus sur eux mais leur origine précise reste secréte. En même temps, avec toutes ces sauces pimentées qu'ils ingurgitent, si ce ne sont pas des extra-terrestres, alors c'est moi qui en est un !

   En vrac, nous avons appris qu'ils étaient présents à tous les grands événements de l'Histoire (le massacre de Boston, auprès de Marie-Antoinette...) et qu'ils avaient donc certainement la capacité, si ce n'est de voyager dans le temps, en tous cas d'être toujours là au bon moment. Et ce n'est pas le fait du hasard puisqu'ils voient l'avenir (ou l'ont-ils déjà vécu ?); ils sont par exemple capable de dire avant vous les mots que vous allez prononcer dans la seconde qui suit. Il peuvent aussi, et c'est le cas dans cet épisode, vous sauvez d'un crash d'avion car ils savent que cette avion-là va s'abîmer tel jour, à telle heure et à tel endroit. Leur rapport au temps est visiblement une clé de leur énigme puisque si l'un d'entre eux se prénomme August, on peut imaginer qu'il y en a onze autres qui portent le prénom/surnom des onze autres mois de l'année. Certains semblent plus âgés que d'autres mais ils sont tous peu expressifs et évidemment tous chauves. Ils ne sont pas censés avoir des sentiments mais August est pourtant tombé amoureux d'une femme qu'il a sauvé alors qu'elle était toute petite d'un tremblement de Terre où ont péri ses parents. Mais les Observers, comme leur nom l'indique, sont censés observer et ne pas s'impliquer, sauf quand ils doivent réparer une de leurs erreurs. Cette fille devait mourir, c'était son destin. August l'a changé. Il devait donc mourir "à sa place" s'il voulait qu'elle continue à vivre. Il a fait ce choix. Car oui, les Observers ne sont pas invincibles. Du moins, s'ils ont décidé de mourir, ils le peuvent. Il leur suffit de ne pas attraper au vol la balle censée les tuer. Tout simplement ! Enfin, leurs apparitions sont de plus en plus fréquentes ces derniers mois. C'est forcément que quelque chose se prépare...

   Outre les excellentes scènes avec les Observers, les relations entre les personnages principaux ont particulièrement été mises en avant. Les allusions au fake-Peter ont été une fois de plus nombreuses mais elles étaient plus que justifiées puisque c'est sans doute grâce à l'ami Observer de Walter que le nouveau Peter est arrivé. Le vrai Peter est mort noyé dans le lac et Walter a passé un marché avec, disons November (!), pour qu'il lui ramène d'un monde parallèle un autre Peter. Cela impliquerait donc que les Observers voyagent aussi dans cet autre monde. Comme dans toutes les histoires de ce genre (Lost et FlashForward nous font nous poser le même type de questions), des zones d'ombre subsistent. La question du "course-correcting" notamment entre en jeu. Peut-être que l'Observer les a sauvés pour corriger à la base une erreur qu'il a faite à leur encontre avant l'accident. Vous voyez ce que je veux dire ? Ou peut-être que les sauver était l'erreur. De son coté, Olivia s'occupe de sa nièce Ella avec le peu de temps qui lui reste et grâce à la dernière phrase de l'Observer, je crois avoir compris ce qui allait se passer et la véritable raison de la présence d'Ella et de sa mère dans la série. Le but n'est pas simplement d'adoucir Olivia, même si c'en est une des résultantes. Lorsque l'Observer dit : "Look how happy she is. It's a shame things are about to get so hard for her", je ne crois pas qu'il désigne Olivia mais bien Ella. On sait l'importance des enfants dans la série et je crois que sa mère va mourir, comme celle de Peter et comme celle d'Olivia sont mortes. Olivia va donc devoir s'occuper d'elle et ma foi, ce qu'il va se passer ensuite, je l'ignore totalement...

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// Bilan // Un superbe épisode mythologique, dense et poétique.

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16 novembre 2009

FlashForward [1x 08]

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Playing Cards With Coyote // 8 28o ooo tlsp.

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   C'est la première fois qu'un épisode de FlashForward me déçoit. Je l'ai trouvé extrêmement bancal bien que je ne me sois pas ennuyé une seule seconde. D'abord, pardon mais j'ai du mal à prendre Dominic Monaghan au sérieux lorsqu'il joue un méchant. Avec sa petitesse et son nez atroce, il reste à mes yeux un gentil hobbit ou un sympathique rocker naufragé. Il faudra plus que sa voix profonde pour m'effrayer. La partie de cartes entre Simon et Simcoe qui rythme l'épisode n'était pas une grande idée, vraiment pas. Là encore, je me répéte : je ne me suis pas ennuyé une seule seconde mais je ne vois pas l'intérêt de ce jeu, à part peut-être prouver que Simcoe n'est pas un adversaire aussi faible qu'on pouvait le croire. Cela fait beaucoup de blabla pour pas grand chose. De plus, je doute que Simon respecte les termes du contrat. Il ne laissera jamais Simcoe dire ce qu'il sait sur le flashforward et qu'ils en sont en partie responsables. A partir de là, j'appelle ça du remplissage. Pas vous ? Dans le genre remplissage, le soutif et le string d'Olivia, on s'en tape ! On a bien compris que les flashforwards pouvaient ou pouvaient ne pas se réaliser, que tout ou presque était une question de choix et qu'Olivia voulait par dessus tout que son flash ne se réalise pas. Je ne vois pas l'intérêt d'insister lourdement là-dessus. Au fond, la mort de Al n'a quasiment rien changé aux comportements des uns et des autres. Ils sont juste un peu plus motivés à faire en sorte que leur futur change. J'attends maintenant patiemment que la fameuse Celia meurt. Histoire de montrer que les circonstances du futur peuvent changer mais que la finalité sera de toute façon la même. Je pense que c'est le Next Step. Autrement, je trouve quand même curieux que Al soit la première personne au monde à s'être suicidée pour prouver que son flash n'était pas exact. Mais disons que ça reste justifiable. Son cas est quand même à part. C'est un agent du FBI, il y a eu cette lettre, les médias qui ont rappliqué...

   La partie méga bancale de l'épisode concerne les recherches du FBI. Mark et ses acolytes ne voient pas plus loin que le bout de leur nez : Mark a tué un homme avec des étoiles tatouées sur le bras alors il a forcément tué l'agresseur de son flash et le meurtrier de Demetri. Et à aucun moment, vraiment aucun, ils n'émettent l'hypothèse qu'il pourrait y avoir d'autres hommes avec le même tatouage sur les bras. C'est pourtant la première chose à laquelle tous les téléspectateurs ont pensé (enfin je crois ?). Dès lors, la scène finale est plus ridicule qu'autre chose. Heureusement que l'ambiance et la réalisation sont extrêmement soignées et que l'histoire de la bague manquante vient d'ajouter au reste sinon, ça aurait été une arnaque pure et simple ! On n'en est pas loin quand même. Dans le même genre, le cliff' du précédent épisode est résolu d'une manière qui ne me plaît guère. Comme on pouvait s'y attendre, Tracy, la fille d'Aaron, a été considérée comme morte, même après un test ADN car c'est sa jambe morte qui a été testée. Elle est bien vivante et son retour introduit une sorte de conspiration liée à la guerre et à une entreprise portant le nom de Jericho ! Diantre, ça me fait penser à cette horrible série qui, Dieu merci, nous a quittés. Bref, cette intrigue ne m'inspire guère...

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// Bilan // Premier raté pour FlashForward. Un épisode écrit avec les pieds, qui a tendance à faire ressortir les défauts de la série qui ne datent pas de cet épisode mais qui ne m'avaient pas vraiment frappés et dérangés jusqu'ici.

17 novembre 2009

Desperate Housewives [6x 08]

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The Coffee Cup // 14 72o ooo tlsp.

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   Les hommes de Wisteria Lane ont toujours été très passifs et se sont toujours fait mener par le bout de la bite par leurs épouses mais ça commence franchement à devenir ridicule. Je pense d'abord à Mike, sans doute le pire de tous. C'est pas que la guéguerre entre Katherine et Susan me lasse, mais un peu quand même. D'autant que c'est du recyclage cette année puisque la chose avait déjà été traitée la saison passée. Cela fait maintenant 8 épisodes que l'intrigue est développée et je crois qu'il est temps d'y mettre un terme avant que ça devienne lourd. Il faudrait que Mike fasse quelque chose. Il ne dit jamais rien, il regarde les deux pimbêches se fighter mais il n'intervient jamais ! En attendant cet élan de sagesse de la part des scènaristes, ils ont fait du boulot correct sur cet épisode. La première scène au tribunal était très amusante et Dane Delany s'en est encore donnée à coeur joie. C'est définitivement la Katherine cinglée que je préfère de toutes les versions qu'il existe du personnage. Et puis c'est un détail mais son petit chapeau léopard lui a donné un aplomb supplémentaire. Le ramassage d'ordures était très classique dans le genre mais efficace. En revanche, le piège tendu par Katherine dans lequel Susan tombe à pieds joints était tellement prévisible et tellement pas drôle... Et là encore, Mike a été d'une bêtise confondante. Inutile de souligner que c'était également le cas pour Susan, c'est une seconde nature chez elle.

   Orson aussi fait preuve d'une grande idiotie mais son cas est un peu différent. D'abord parce qu'il n'était pas comme ça avant. Il était bien plus malin. Ensuite parce qu'il nous fait presque de la peine à force. Cela me fait toujours rire lorsque Bree l'accuse de chantage parce qu'on ne l'a pas souvent vu à l'oeuvre le garçon. A croire qu'elle en rajoute des tonnes et puis elle s'est mise dans le pétrin toute seule après tout ! Là où Orson me déçoit grandement c'est qu'il fasse encore confiance à Bree. Il a beau avoir des soupçons, il ne creuse pas plus que ça et charge Angie de le faire à sa place. Alors ok, ça permet de lier un peu plus Angie à Bree, mais à une autre époque, il aurait fait sa petite enquête tout seul ! Et puis comme pour l'intrigue de Susan et Katherine, ça traîne beaucoup trop en longueur. Il serait temps que la vérité éclate au grand jour et que Kyle McLachlan quitte, d'une manière ou d'une autre, le show. Je l'adore mais je préfère le voir exercer son talent ailleurs. Il mérite tellement mieux ! Bon, à coté de ça, j'admets que les intéractions entre Bree et Angie étaient plutôt bonnes et pas artificielles en plus puisque leurs deux intrigues se croisaient quelque part. Bree est celle qui trompe, Angie est celle qui a été trompée et elles apprennent chacune de l'expérience de l'autre. En revanche, la scène avec Karl au moment de l'arrivée impromptue d'Orson ressemblait beaucoup trop à des scènes de la saison 1 entre Gaby, son jardinier et Carlos. Il manquait juste la tondeuse. Qu'on ne vienne pas me dire que la série ne tourne pas en rond. Elle ne fait que ça !

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   Carlos, parlons un peu du spécimen. C'est certainement un des résidents de Fairview qui m'est le plus sympathique car il a souvent su tenir tête à son petit bout de femme. Sa relation avec Lynette était assez intéressante jusqu'ici mais voilà qu'on le fait devenir un monstre d'égoïsme en quelques secondes. Il prend très mal le fait que Lynette soit enceinte et monsieur avait même décidé avant de le savoir de l'envoyer illico presto à Miami ! Hein ? Il est au courant qu'elle a quarante gamins, un mari au chômage et qu'elle n'a certainement aucune envie de partir ? Ils sont censés être amis. Les amis ça discutent. Là, il lui impose cette promotion à l'autre bout du pays ! Sans compter que Tom est son pote... Bref, ça ne lui ressemble pas, ça ne ressemble à rien d'ailleurs. Bad bad idea. Par contre, c'est un soulagement qu'il sache enfin pour sa grossesse, ça commençait à sérieusement traîner. L'intrigue de Gaby est judicieusement reliée à celle-ci et offre quelques bons mots de drôlerie avec le pasteur. Cela ne sonne pas très neuf mais on s'en contente amplement. Une petite apparition de Juanita n'aurait fait de mal à personne.

   Et puis il y a bien-sûr l'intrigue fil-rouge qui avance tout doucement, suffisamment en tous cas pour susciter un peu d'intérêt de notre part. Nick n'est pas un mari passif lui. C'est plutôt un mari volage et même un étrangleur à ses heures perdues. C'est en tous cas ce que l'on veut nous faire croire mais je continue de penser que ce serait trop simple. Ce n'est pas lui qui a agressé (tué ?) la serveuse du coffee shop. Qui alors ? J'ai envie d'écarter Danny d'office tant on n'entend plus parler de lui. Mais je reste méfiant. Et la piste Angie reste toujours la plus sérieuse. Elle a vu son mari avec la serveuse et son sang n'a fait qu'un tour ! Là aussi ça me paraît trop simple mais à l'heure actuelle on n'a aucune autre piste donc. L'appel que Nick passe à un officier de police (vraisemblablement) n'est pas très clair. Il a l'air de vouloir arrêter sa cavale mais à condition qu'on la laisse "elle" tranquille. Est-on sûr qu'il parle bien d'Angie ? Non...

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// Bilan // Bien que la plupart des événements y soient prévisibles, on peut faire entrer cet épisode dans la catégorie des "passables, peut mieux faire" : quelques bons moments de comédie ont sauvé la mascarade.   

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4 décembre 2009

Nip/Tuck [6x 07]

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Alexis Stone II // 1 41o ooo tlsp.

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   J'ai failli donner quatre étoiles à cet épisode tant j'ai trouvé les dernières minutes intenses et parfaites. Mais il ne faut pas tomber dans ce piège qui consiste à laisser le téléspectateur sur une impression tellement bonne qu'il en oublie le reste. Le reste n'était pas honteux, ceci dit, mais je n'ai pas aimé toutes les directions prises. Ma grande déception vient de l'intrigue médicale de Christian sur le transsexuel Alexis Stone. Je pensais vraiment qu'ils allaient entamer une relation, ou quelque chose de similaire, mais tout cela a été mis de coté au profit d'un énième rebondissement absolument pas crédible : Alexis, après avoir été un homme qui voulait devenir une femme, puis une femme qui a été un homme et qui voulait redevenir un homme (homosexuel), il se rend compte que les hommes qui l'attire sont les hétérosexuels uniquement alors il veut devenir mi-homme mi-femme (avoir un sexe d'homme mais des seins de femmes) pour leur plaire. On ne peut pas faire plus tordu ! Même si j'aime bien que la série parte de grands délires parfois, je trouve que cette intrigue méritait mieux. Et puis il faut savoir une chose sur cet épisode : il a été écrit par le maître, Ryan Murphy ! J'estime donc que le potentiel est plus que gâché. Surtout quand je repense à ce pilote sublime, Pretty/Handsome, qu'il avait initié il y a deux ans et qui traitait de ce thème (un père de famille qui veut changer de sexe)... Il s'agit d'un de mes plus grands traumatismes sériels d'ailleurs. Je ne sais pas si l'on reverra Alexis, le titre de l'épisode me laisse à penser que non. Son chapitre semble terminé. Dommage.

   Cette intrigue a surtout servi d'écho et de parallèle à une autre bien plus importante et bien plus sordide : Matt, désormais en prison, est devenu la bitch d'un caïd. En d'autres termes, il doit lui obéir, lui servir d'esclave sexuel et surtout fermer sa gueule car sa vie est en jeu. Qui a vu l'excellentissime série Oz n'a pas dû être surpris par cette histoire. Ryan Murphy aurait pu se planter royalement mais il a réussi à rendre l'ensemble très prenant, très choquant, presque magistral. Et puis malgré tout ce que l'on peut dire, c'est une réalité. Bien-sûr, tous les dangereux prisonniers de ce genre ne demandent pas à leur bitch de se faire poser des implants mammaires, ça c'est pour l'état d'esprit "dépassons les limites", mais ça sonnait juste quand même. La scène finale de l'étranglement était sublime. Et au final, pour la première fois depuis très très longtemps, Matt a eu droit à une bonne intrigue. Tout arrive.

   La troisième storyline de cet épisode fait suite au retour de la terrible Erica, mère de Julia. On s'attendait tous à une guerre d'avocats et de coups bas qui rapprocherait Sean et Julia mais Ryan Murphy a décidé de prendre un autre chemin, plus innatendu, qui m'a parfaitement satisfait. Le rapprochement a bien eu lieu mais il a choisi de ne pas trop insister dessus, montrant que personne n'est dupe, pas même les principaux intéressés : ce qui devait arrivé est arrivé. What next ? Eh bien Erica a découvert que son bel apollon n'en avait que pour le cul de sa petite-fille. Le doute n'est pas permis : elle l'a surpris en train de se branler dans les sous-vêtements de la gamine. Vous avez dit glauque ? Parfaitement. Et alors ? C'est le fond de commerce de la série et on l'aime (ou pas) pour ça. Le plus intéressant au final, c'est la réaction d'Erica : elle aurait pu nier, elle aurait pu entrer dans son jeu aussi (on n'est plus à ça près), mais non, elle a pris la voie de la sagesse en rendant leurs enfants à Sean et Julia tout en admettant son erreur et en demandant leur pardon. Ils n'ont pas accepté et j'ai ressenti une peine incroyable pour cette pauvre femme qui est quand même loin d'être idiote et qui a un bon fond. Ca n'enlève pas toutes les crasses qu'elle a pu faire mais bon... Je n'avais pas vu venir l'ultime rebondissement : Julia avait caché de la cocaïne dans sa valise afin qu'elle se fasse prendre à l'aéroport. Ca ne ressemble pas vraiment à Julia mais on ne va pas lui reprocher de sortir de sa torpeur pour une fois. Une fois encore, un grand bravo à Vanessa Redgrave pour sa magnifique prestation. 

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// Bilan // Si tous les épisodes de Nip/Tuck d'ici à la fin de la série pouvaient être aussi bons, ce serait un grand bonheur. Une injection de glauque, de sens et d'émotion : ça déborde, ça dégouline, c'est trop bon.


// Bonus // La Bande-Son a toujours été un point fort de la série. J'aime en particulier quand elle ressort une vieillerie que l'on avait un peu oublié mais qui n'a pas pris une ride. Cette fois c'était Goodbye Horses de Q Lazzarus.

8 décembre 2009

Desperate Housewives [6x 10]

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Boom Crunch // 14 71o ooo tlsp.

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   Nous y voilà : chaque année à cette même période, les températures commencent à baisser tandis que les premiers flocons de neige tombent ça et là, on se dit qu'il faudrait que l'on se penche sur nos achats de Noël en sachant bien au fond que l'on s'y prendra au dernier moment et puis quelque part en Californie, Marc Cherry et sa bande de scénaristes se demandent ce qu'ils vont bien pouvoir inventer pour créer l'événement avant la trève hivernale de Desperate Housewives. La prise d'otage, c'est fait. La tempête, c'est fait. L'incendie, c'est fait. J'avais misé l'année dernière sur une grande inondation mais c'est raté : cette fois, un coucou se pose sur Wisteria Lane alors que c'est l'effervescence à l'approche de Noël. Les mots "coucou" et "poser" n'ont pas été choisis au hasard. On nous parle de "crash d'avion" depuis quelques temps pour qui suit les spoilers de la série et on se retrouve avec "ça". Pour tout dire, je préfère largement cette version des faits, moins spectaculaire, c'est sûr, mais sobre et crédible. Voir s'écraser le vol 815 de Lost en plein quartier résidentiel aurait été tout simplement ridicule. Maintenant que j'ai dis un tout petit peu de bien de cet épisode, laissez-moi en dire du mal... !

   Je maudis les scénaristes d'être si prévisibles et si peu inspirés. Pourquoi structurer les épisodes "événements" toujours de la même façon ? Certains diront que c'est un respect de la tradition, d'autres parleront de cohérence, personnellement, j'ai opté pour la fainéantise ! Ca commence toujours de la même façon : boooo, un horrible événement se prépare... frissonez chers téléspectateurs, la catastrophe approche... et.... coupez ! Générique. "Three Days Earlier". Et nous voilà partis pour 40 minutes de "remplissage" avant que le drame n'ait enfin lieu pendant... 1 petite minute ! Mais que c'est gavant, bon sang ! Et ce n'est pas le résultat d'une quelconque frustration qui me fait dire ça, auquel cas l'équipe aurait réussi son coup puisque le but est de faire revenir les téléspectateurs en masse et les tenir en haleine. Non, c'est juste du dépit qui se transforme peu à peu en indifférence. Les cliffhangers sont totalement ratés.

   Qui n'a pas compris ce qui allait se passer dans le prochain épisode pour Lynette et Gabrielle ? Sans doute personne. Lynette a sauvé la petite Celia qui a failli se manger l'avion en pleine face, elle sera donc chaleureusement remerciée par ses nouveaux ennemis les Solis. Comme dans l'épisode précédent, cette dispute entre les deux couples est en tous points risible. Gaby passe pour plus bitch qu'elle n'est vraiment, Carlos devient un monstre d'égoïsme et Tom ne fait rien. Ils ne sont pas censés être potes avec Carlos ? Pourquoi ne va-t-il pas le voir ? Ah oui j'oubliais, les hommes du quartier sont dépourvus de couilles. Marc Cherry en a fait son dîner il y a de ça 5 ans. Bref, il n'y a pas grand chose à retenir de tout cela, si ce n'est que les tentatives de vannes ont échoué et que la suite, on la connaît déjà par coeur. On peut également s'attendre à ce que Lynette perde un ou ses deux bébés au moment de la chute, histoire de se débarrasser complètement de cette idée stupide qui a rendu son personnage et son entourage pathétiques. On peut quand même les remercier d'avoir fait tomber Bree lorsqu'elle entonnait ses chants de Noël, ça c'était drôle et ça mangeait pas de pain.      

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   Les Bolen ont bien failli voir leur grand secret révélé au grand jour ! Heureusement pour eux, il arrive toujours un miracle à Wisteria Lane à peu près à cette période : le personnage gênant est emporté par la grande faucheuse, cette fois représentée par une aile d'avion. Personne n'a oublié Victor et sa picket fence plantée dans le coeur, ou Sylvia emportée par une bourrasque. Là, c'est pareil. L'infirmière fait chier son monde avec son chantage à deux balles : on la tue et basta ! Pourquoi se creuser la tête ? Autant je trouve le mystère fil-rouge pas trop mal géré jusqu'ici, autant cette facilité scénaristique est scandaleuse et fait que l'on n'avance pas du tout puisque tout ce qui s'est dit sur le secret était off. On peut bien glisser le mot "terroriste" entre deux phrases, ce n'est pas ça qui va relancer l'intérêt !

   Autre cliff' nul : "mais me dites pas que c'est pas vrai ? Bree serait-elle morte ?". Mais oui, on y croit. Trop de suspense là. Can't wait ! Sérieusement, le plan sur la main ensanglantée de Bree était de trop. C'est vouloir nous faire croire quelque chose qui est tout simplement impossible. En revanche, Orson est sûrement mort. Ben oui, maintenant qu'il a appris la vérité sur la liaison de Bree et Karl, quelle utilité pourrait-il encore avoir ? Sa réaction était relativement surprenante, toute en finesse : il a réussi à rendre Bree rouge de honte et il m'a fait beaucoup de peine le pauvre. Bree s'est tellement montée la tête autour de ce divorce... Et si les scénaristes avaient choisi d'achever Karl à la place de Orson ? Eh bien ce serait à la fois surprenant et idiot. Bree et Karl ont une alchimie parfaite, un des rares bons éléments apportés à la série dernièrement, ce serait dommage de s'en passer. Cela ne m'empêchera pas de gueuler comme un putois dans la prochaine review s'ils ont choisi la facilité en tuant Orson ! Vous l'aurez compris : quoiqu'il arrive, je ne serais pas content. lls se sont mis dans la merde tous seuls en même temps...

   Terminons par la dernière intrigue, hors-crash celle-ci, qui est comme de par hasard la meilleure de l'épisode, et de loin : la folie de Katherine poussée à son paroxysme. Aucune surprise à la base : elle fait accuser Mike d'avoir tenté de la tuer en la poignardant. Susan nous fait donc son numéro et là, THE bonne idée : elle demande à la fille de Katherine, Dylan, de venir au chevet de sa mère et découvre alors qu'elle s'est inventée une vie avec Mike et que son cas est encore plus grave qu'elle ne le pensait. La scène où Katherine se met à pleurer, à crier, à courir partout pour finalement s'effondrer dans le couloir de l'hôpital était absolument brillante ! Dana Delany nous a offert une prestation quatre étoiles bouleversante.      

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// Bilan // Comme chaque année, l'épisode événement de Desperate Housewives tourne plus ou moins à la castastrophe mais c'est de pire en pire puisque les scénaristes ne prennent même plus la peine de chercher de nouvelles idées : ils se contentent de faire du copier-coller en espérant sans doute que l'on n'y voit que du feu. Malgré tout, il y a quelques bons moments de tension et une scène magistrale dont on se souviendra sans doute en repensant à la série quand elle sera terminée...

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10 décembre 2009

Dexter [4x 11]

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Hello, Dexter Morgan // 2 1oo ooo tlsp.

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   Avant d'écrire cette review, j'ai lu ça et là différents avis sur l'épisode et j'ai été très surpris d'en trouver autant de mitigés. A l'inverse, j'ai lu beaucoup de bonnes critiques sur le précédent épisode alors que je l'ai trouvé décevant pour ma part. Preuve que satisfaire l'ensemble du public est extrêmement difficile car les attentes sont très différentes selon les personnes. Ce que j'attendais personnellement, et c'est, je crois, ce qu'il faut attendre d'un épisode qui précéde un final, c'est qu'il fasse monter la pression d'un cran et qu'il règle certaines intrigues "secondaires" pour pouvoir ensuite se concentrer sur l'essentiel. Pour moi, le contrat est parfaitement rempli ! Par exemple, à moins que les scénaristes ne nous réservent un nouveau rebondissement, la liaison entre Batista et Laguerta n'est plus un danger. Ils ont été plus malins que le chef et ont décidé de se marier pour régler définitivement le problème. C'est une conclusion un peu facile, je l'accorde, mais cette intrigue inintéressante ne méritait pas tellement mieux. L'occasion de glisser un mot sur la prestation de David Zayas toute cette saison : nulle nulle nulle ! Il était faux la plupart du temps. Avec la même matière, Lauren Vélez s'en est déjà mieux sortie. Autre intrigue à trouver sa conclusion : le baiser de Rita et son voisin. Rita avoue sa faute à Dexter, qui lui pardonne rapidement, un peu trop à son goût, mais pas au nôtre : pas la peine d'en faire tout un plat ! Le coup de poing suffisait amplement.

   Peut-on parler du meurtre de Lundy comme d'une intrigue secondaire ? Non. Mais ce n'était pas l'intrigue principale de la saison, bien qu'elle y a été savamment reliée. Le Miami Metro a résolu l'affaire puisque la coupable, Christine, a fait ses aveux auprès de Debra avant de se suicider d'une balle dans la bouche. C'est une bonne chose de s'être débarrassé ainsi de ce personnage. Il a eu son utilité, il a permis de nous offrir un excellent cliffhanger et de donner un peu plus d'épaisseur à l'affaire du Trinity Killer mais sa présence dans le Season Finale aurait parasité le dénouement. Les scènes partagées entre Debra et Christine et le parallèle tracé entre leurs deux histoires étaient très convaincants. Les aveux étaient particulièrement intenses mais bien plus du coté de Jennifer Carpenter que du coté de Courtney Ford, plate mais plus inspirée que dans les épisodes précédents. Une autre scène marquante est celle du tableau et du nom de Lundy qu'il faut effacer à tous prix pour achever son deuil. Ce n'était pas aussi fort que lorsque Debra s'était effondrée sur le parking du drame, certes. Maintenant que cette histoire est réglée, j'imagine que Debra va pouvoir fouiner à nouveau dans les anciens dossiers de son père et peut-être découvrir la vérité, ou une part de vérité, sur les véritables identités de son frère... La dernière scène de l'épisode, lorsque Arthur débarque au Miami Metro, était on ne peut plus intense et surprenante, pour Dexter comme pour nous. Avant cela, la panique de Dex' et celle du Trinity, nous ont offert des moments haletants. Je ne suis pas forcément fan de ce vieux camionneur qui sert finalement de couverture aux deux hommes pour qu'ils puissent mieux s'entretuer mais ça permet de reculer l'échéance de manière pas trop honteuse.       

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// Bilan // Un épisode pré-final, surtout dans Dexter, ne doit pas trop en donner pour ne pas gâcher la conclusion (et c'est ce qui était arrivé l'année dernière), mais il doit en donner suffisamment pour que l'on ne s'ennuie pas. Jamais facile de trouver cet équilibre. Pourtant, cette saison, les scénaristes ont réussi. Oui, ça aurait pu être encore meilleur... Il ne reste plus qu'à espérer que l'affrontement final sera à la hauteur des personnages et que des surprises seront au rendez-vous !

11 décembre 2009

Glee [1x 13]

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Sectionals (Fall Finale) // 8 2oo ooo tlsp.

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   Bizarre ce Fall Finale. Je n'ai pas dis mauvais mais bizarre. En fait, il se déroule en deux temps : une première partie chiante et convenue et une deuxième partie festive et... convenue. Je pensais que les fameux sectionals dont on nous rabat les oreilles depuis le pilote auraient un peu plus d'ampleur et d'éclat. J'imagine que c'est un choix délibéré afin de ne pas placer la barre trop haute pour les regionals puis les nationals qui suivront dans quelques temps. Mais du coup, on a un tout petit peu l'impression de s'être fait flouer. En plus, il n'y avait pas vraiment de suspense quant aux résultats de la compétition puisque si le Glee Club avait échoué, la série aurait manqué d'enjeu. Mais bon ça pour le coup, c'est un problème de concept. Ce que je n'ai pas tellement aimé non plus, c'est que l'on ne voit quasiment rien des compétiteurs et que du coté du Glee Club, il faut se contenter de deux prestations seulement sur trois. Je comprends bien que tout caser en 42 minutes était compliqué mais bon, il y a avait moyen de s'arranger en coupant certaines scènes inutiles. La prestation de Rachel-Lea Michele sur "Don't Rain On My Parade" était époustouflante ! La version Finn de "You Can't Always Get What You Want" était moins inspirée. L'absence de Will au cours du show était en fait une bonne idée : il aurait sans doute été moins touchant s'il avait été présent dans la salle. Et la chanson finale pour le remercier sur "My Life Would Suck Without You" a terminé l'épisode en beauté sur une note positive et entraînante. Puisque je fais l'inventaire des prestations, impossible de pas évoquer celle de Mercedes-Amber Riley en début d'épisode qui était incroyable -oserais-je réutiliser le mot "époustouflante" ?- sur "And I'm Tellin' You I'm Not Goin'". Je ne connaissais pas la chanson en plus, elle m'a fait beaucoup d'effet ! En tous cas, j'espère que la deuxième partie de saison mettra davantage en avant Mercedes. Elle est géniale.

   Les événements se sont enchaînés dans cet épisode avec une désagréable impression d'abattage. Tout est allé beaucoup trop vite avec des dialogues souvent baclés (malgré les irrésistibles pointes d'humour récurrentes) et un manque d'intensité flagrant. Par exemple, la scène où Finn découvre la vérité sur le bébé de Quinn n'était pas à la hauteur. Elle était même un peu ridicule du fait que Finn remet sur le tapis cette histoire de jacuzzi et ses répliques sont écrites tellement maladroitement que ce n'est pas ni drôle ni émouvant, c'est juste super plat. Cory Monteith est en plus toujours limite-limite dans son jeu. La scène entre Will et Terri était dispensable, le baiser final entre Will et Emma cliché mais enthousiasmant, le renvoi temporaire de Sue était par contre génial grâce au proviseur en très grande forme et grâce aux expressions terribles de Jane Lynch. Mais LA scène décalée et hilarante de l'épisode, c'est celle où l'on assiste aux délibérations du jury pour les sectionals ! Géniale ! Ah et encore merci à Britney qui me fait hurler de rire à chacune de ses rares mais profondément intenses répliques.   

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// Bilan // Après 13 épisodes et avant une longue pause jusqu'en Avril, que peut-on dire de Glee, une des séries les plus attendues de la saison ? Qu'elle est un petit moment de bonheur hebdomadaire d'abord. Qu'elle pourrait être encore meilleure si les scénaristes se lâchaient un peu plus ensuite. Et enfin qu'elle mérite que plus de téléspectateurs la suive car si ses scores ne sont pas mauvais, ils sont loin d'être impressonnants. Hâte de retrouver le Glee Club, ils vont me manquer d'ici-là...

En partenariat avec

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16 décembre 2009

Dexter [4x 12]

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The Getaway (Season Finale) // 2 6oo ooo tlsp.

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   Les dernières minutes de cet épisode incroyable de Dexter m'ont offert ce que j'appellerais "l'orgasme télévisuel", à savoir : les mains qui tremblent, le coeur qui bat si fort que vous vous sentez plus vivant que jamais et cet instant terrible, lorsque l'écran noir apparaît, qui vous procure une sensation de détresse infinie. Oui, les dernières minutes du quatrième Season Finale de Dexter c'est tout ça et c'est bien plus encore...

   Je ne sais pas par où commencer. J'ai commencé par la fin mais devrais-je peut-être commencer par le commencement ? Le précédent épisode nous avait laissé sur un cliffhanger haletant : Arthur Mitchell, le Trinity Killer, face à Dexter au sein même des bureaux du Miami Metro. Inouï ! Ce n'est que le début d'une chasse à l'homme qui va se terminer dans un bain de sang, au sens propre comme au sens figuré. Il faut reconnaître comme défaut principal à cet épisode d'être très prévisible jusqu'à environ sa moitié. Les scénaristes reprennent scrupuleusement la même trame que les saisons précédentes et l'on sait bien, depuis le début de la saison d'ailleurs, que Dexter finira par coincer sa nemesis. C'est une tradition, comme les épisodes catastrophe catastrophiques de Desperate Housewives ou les flashbacks de Lost. Pourquoi ces comparaisons ? Je ne sais pas, ce sont les premières qui me sont venues. Mais là n'est pas le propos. Ce qu'il faut retenir en gros, c'est que sans ses fameuses et précieuses dernières minutes, cet épisode aurait été presque décevant car peu surprenant. Alors bien-sûr, ça ne l'a pas empêché d'être extrêmement prenant. Si tout est très répétitif, on répéte quand même quelque chose d'assez génial à la base, il ne faut pas l'oublier ! Petit à petit, notre chère Debra, découvre la véritable identité du Trinity Killer parce qu'elle est trop forte et on veut coûte que coûte nous le faire comprendre. Même si elle a du retard sur nous, on est dedans et on vibre avec toute l'équipe. Enfin il faut reconnaître que Batista, Laguerta, Quinn et Masuka n'ont pas de rôle majeur dans ce Season Finale. Ils n'auraient pas été là, ça nous aurait paru louche mais ils ne nous aurait pas manquer. Les scénaristes ont quand même bien merdé cette année avec Batista et Laguerta. Comme si les mettre en couple avait un quelconque intérêt... Pendant ce temps-là, Dexter fait des erreurs dans la précipitation et ces erreurs vont avoir des conséquences que l'on osait à peine imaginer.

   Bad Timing Dex'. Dire que s'il n'avait pas fauché ce rétroviseur, Rita serait encore vivante... Les scénaristes de la série nous ont prouvé qu'ils avaient des couilles énormes. Oser tuer Rita, c'était juste impensable, inconcevable, impossible. Et pourtant ils l'ont fait et avec une esthétique chère à la série absolument divine. Cette image du petit Harrison barbotant dans le sang rouge vif de sa mère, laquelle est plongée dans un bain de son propre sang, le regard vide, était extrêmement choquante et renvoyait évidemment à la genèse de la série et à la "naissance" de Dexter, en tous cas à la naissance de celui qu'il est devenu. Je suis resté abasourdi par tant de violence car le fait que ce soit Rita dans ce sang change tout. On en a vue d'autres femmes mortes dans le même état, mais Rita ! Même si elle commençait à devenir sérieusement agaçante, je ne peux me résoudre à la laisser partir comme ça. J'espère qu'elle prendra la place de Harry dans la conscience de Dexter. Ce serait un bon moyen de renouveller ce pan faiblard de la série. Mais de toute façon, la mort de Rita change tout. Et comment Dexter va-t-il faire pour s'en sortir ? Il va forcément être suspecté du meurtre de sa femme. Et Debra va forcément le suspecter d'être un serial-killer maintenant qu'elle sait qui était le frère de Dex. A ce propos, je pensais que les scénaristes prendraient un peu plus de risque. Mais ça se tient pout le moment. Rita n'a pas fait la connexion et c'est un peu normal. Elle la fera en temps et en heures. Quant à Arthur, que dire si ce n'est que sa mort, son "It's already over" étaient des moments d'une rare intensité, fascinants à l'image du personnage. Tout le symbolisme que l'on nous envoie alors à la tronche relève d'une écriture hyper maîtrisée et ça ne peut que s'applaudir.            

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// Bilan // L'orgasme télévisuel est encore plus rare que l'orgasme féminin et les scénaristes de Dexter, dont certains sont de sexe féminin d'ailleurs, ont réussi à nous le faire atteindre avec une... dextérité que l'on croyait perdue. Si la saison 4 de Dexter n'est pas la meilleure de la série, elle est en tous cas d'une rare qualité. Dexter, fais-nous jouïr encore !

Et plus rien ne sera plus pareil...   

26 décembre 2009

Dollhouse [2x 05 & 2x06]

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The Public Eye // The Left Hand

2 15o ooo tlsp. // 1 99o ooo tlsp.

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   Incroyable mais vrai ! 3 bons épisodes de Dollhouse à la suite dont ce double-épisode passionnant, qui ferait presque regretter que la série s'arrête bientôt. Si les scénaristes s'étaient réveillés plus tôt aussi... Y'a pas que les dolls qui "fall asleep" ! En tous cas, ils sont awake et ils ont su utiliser tous les personnages à bon escient sauf Sierra, punie d'avoir eu un épisode à elle la fois dernière. On nous introduit même deux nouveaux personnages possiblement récurrents : un qui ne sert pas à grand chose mais qui est interprété par le grand Ray Wise, et un autre interprété par Summer Glau (Firefly, Terminator : The Sarah Connor Chronicles), sorte d'alter-ego féminin de Topher. Tous deux représentent la DC Dollhouse, et ça fait du bien d'aller voir ce qui se fait ailleurs qu'à Los Angeles en matière d'esclavagisme. Des deux épisodes, ou des deux parties du même épisode, comme vous préférez, c'est le premier que j'ai préféré. Plus surprenant. Qui s'était imaginé que la doll n'était pas Cindy mais le sénateur Perrin lui-même franchement ? Une chose est sûre : tout le monde l'avait remarqué la première fois qu'on l'a rencontré et ça ne s'est pas arrangé depuis : l'actrice qui interpréte Cindy (pas eu la curiosité de chercher son nom) est mauvaise comme tout ! Elle m'a un peu gâché le plaisir. Alexis Denisof était parfait en revanche, un peu dénudé en plus. Quoique ses scènes avec Eliza Dushku ne sonnaient pas juste mais ça c'est à cause des dialogues, très bateaux. Dans le même genre, j'ai de plus en plus de mal avec Adelle DeWitt, et Olivia Williams, dont la froideur est surjouée, au point de rendre le personnage parfaitement imbuvable.

   La grande histoire de cet épisode est relativement bien menée, avec ce qu'il faut de rebondissements (peut-être même un peu trop sur la fin, je commençais à m'ennuyer au bout d'1h15), mais le plus intéressant venait bien-sûr de la galerie de personnages. Déjà, l'idée de Topher de transférer son empreinte sur Victor pendant son voyage à D.C. était géniale ! Ca nous a offert quelques scènes vraiment drôles et décalées et la preuve a de nouveau été faite que la vraie révélation de cette série, outre Dichen Lachman, c'est Enver Gjokaj, qui a su jouer Topher à la perfection. Le mimétisme était impressionnant, jusqu'au moindre clignement d'oeil. Le duo Topher/Bennett était très enthousiasmant lui aussi. J'espère qu'on les reverra ensemble. Summer Glau en imposait dans ce rôle. C'est une actrice que je connais mal, ne suivant pas les séries où elle a fait ses armes, mais elle a du talent, c'est indéniable. Le passé de Bennnett est lié à celui d'Echo/Caroline et c'est un élément très intéressant, qui, j'imagine, n'a pas fini de nous réserver des surprises. Caroline est responsable de la "perte" du bras de Bennett, elles étaient les meilleures amies du monde, mais que s'est-il passé vraiment ? Il me semblait qu'avant de devenir une doll, Caroline était une fille bien. Et si on nous avait menti (ou caché un pan de sa vraie personnalité) ? A suivre... Au final de ces aventures, Echo est lâchée dans la nature, Ballard est aux abonnés absents (et si seulement il pouvait le rester !) et Madeleine/November est aux mains de Bennett...

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// Bilan // Un double épisode d'un haut niveau, qui a ses défauts, dont une deuxième partie beaucoup plus prévisible que la première, mais qui nous offre en tous cas un bon moment de télévision. Dollhouse n'est pas encore morte (scénaristiquement), qu'on se le dise ! 

2 janvier 2010

Dollhouse [2x 09 & 2x 10]

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Stop Loss // The Attic

2 13o ooo tlsp. // 2 o6o ooo tlsp.

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   A croire que c'est à la demande de Joss Whedon que les derniers épisodes en date de Dollhouse ont été diffusés par deux. A chaque fois, ils se répondent et se complètent parfaitement. Pourtant, ce n'est qu'une envie de la FOX de s'en débarrasser au plus vite. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la réplique suivante d'Echo : "Maybe in 2010. Who knows for how long we've been off the air ?" Stop Loss était un épisode décevant qui n'a que pour seul intérêt de construire les bases de The Attic, qui est lui énorme ! Mais je vais quand même en parler un peu.

   Après avoir centré un épisode sur Sierra il y a quelques temps, les scénaristes ont eu la bonne idée d'en dédier un à Victor, ou devrais-je dire Anthony. Malheureusement, très vite, la grande histoire de la série le rattrappe et la petite sienne est mise au second plan. De toute façon, le background qu'on lui invente n'est pas très intéressant. Victor est un personnage que j'adore quand il se glisse dans la peau d'un psy barré, qu'il se retrouve par inadvertance coincé dans le corps d'une jeune fille en chaleur ou qu'il tente une imitation très réussie de Topher, mais quand il est lui même, il n'est qu'un simple soldat traumatisé. On en a vu d'autres ces dernières années et ça commence à me gonfler. De plus, il se réduit toujours à son amour pour Sierra, tout comme Sierra se réduit à son amour pour lui. Ils sont super mignons ensemble, très attachants, cela m'a fait de la peine de les voir séparés, mais c'est un peu dommage d'en revenir toujours à cela. En dehors de Victor, il est toujours agaçant de voir combien Echo fait ce qu'elle veut maintenant. Le fait qu'elle puisse accéder à n'importe quellles de ses empreintes est plus une facilité scénaristique qu'autre chose. Cela permet de faire avancer les choses considérablement et de la sortir de toutes les situations difficiles en un clin d'oeil. A coté de ça, Adelle reste un personnage profondément antipathique. Pas parce qu'elle est soudainement devenue méchante, juste parce que l'on n'a pas su nous justifier habilement tout ce revirement de situation, qui s'annule d'ailleurs à l'épisode suivant. Cela constitue à la fois un rebondissement énorme et une quasi-incohérence...

   Le second épisode commence là où le précédent s'est arrêté : Echo et tous ses amis sont envoyés dans The Attic, cet endroit dont on a souvent entendu parler mais qui restait un mystère. En général, quand on nous fait miroiter quelque chose d'énorme, le résultat n'est pas à la hauteur des espérances. On en attend trop. Curieusement, je n'ai pas ressenti la moindre déception en découvrant ce qu'était vraiment ce lieu. J'étais à mille lieux d'imaginer ce croisement entre Matrix et Eternal Sunshine Of The Spotless Mind. Le concept était super casse-gueule mais il a été parfaitement expliqué et pas une seconde de l'épisode n'était ennuyeuse ou à jeter : prenant du début à la fin ! Je serais même presque tenté de dire qu'aucun personnage n'a été énervant et/ou inutile. Pourtant, à bien y réfléchir, Boyd n'a pas fait grand chose. Mais c'est le seul ! Nous avons donc d'un coté Echo, Sierra et Victor, rejoints par le zombie Dominic, qui doivent faire face à leur pire peur. Et de l'autre, Topher et son assistante qui doivent trouver un moyen de redonner vie à Ballard. Missions réussies dans les deux cas, non sans mal. La première va permettre, si j'ai bien tout compris, d'éviter les événements d'Epitaph One (mais je crois que je n'ai pas tout compris !), et la deuxième nous laisse avec une interrogation : qu'a du sacrifier de Ballard Topher pour qu'il "ressuscite" ? C'est devenu une doll, ok, mais il y a vraisemblablement autre chose. Il ne peut pas avoir perdu son intelligence en tous cas. Elle n'a jamais existé. Quant à Adelle, après ses déboires alcooliques, elle reprend du poil de la bête et compte bien faire tomber Ranssom de l'intérieur avec sa petite armée fraîchement formée. Parfaitement excitant !   

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// Bilan // Que ça fait du bien de sentir que les scénaristes de Dollhouse se lâchent complètement maintenant que la pression de l'audience n'existe plus (a-t-elle jamais existé ?) ! Chaque épisode nous offre sa tonne de rebondissements, avec plus ou moins d'efficacité, et le deuxième de cette salve était tout simplement le meilleur de la série, au-dessus même d'Epitaph One. Un régal qui nous ferait presque regretter la fin imminente de la série. Qui l'eut cru ?


// Bonus // Coup de coeur pour le titre qui illustre la fin de The Attic : il s'agit de "No, I Don't Remember" d'Anna Ternheim.

12 janvier 2010

Desperate Housewives [6x 12]

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You Gotta Get A Gimmick // 14 ooo ooo tlsp.

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   En 2010, les facétieux scénaristes de Desperate Housewives ont décidé de s'amuser comme des petits fous ! Pour se faire, Marc Cherry a lancé un concours très amusant : Qui qui écrira la storyline la plus merdique ? Qui ? Inutile de dire que joueurs comme ils sont, ils se sont surpassés ! Le gros lot pour les filles, c'était au choix une paire de nichons toute neuve en hommage à Teri Hatcher ou une cure de botox à la Marcia Cross ! Pour les garçons, il y a avait soit une nuit avec Marc Cherry (autant dire qu'aucun d'entre eux n'a envisagé cette option), soit une nuit avec Kathryn Joosten (c'est là qu'ils sont revenus en arrière en se disant qu'une nuit avec Cherry, c'était p't'être pas si mal), soit une conversation façon téléphone rose avec Brenda Strong/Mary-Alice (parce que j'ai décidé que c'était un fantasme d'hétéro). Je tairai l'intrigue gagnante pour ménager le suspense...

   Scénariste N°1 - Gaby. Celui-ci a choisi d'opter pour l'irrévérence soft. Son idée : alors que Gaby et Carlos tentent de faire entrer Juanita dans l'école où travaille Susan (enfin on suppose qu'elle y travaille toujours), ils se heurtent à un directeur peu scrupuleux qui ne voit en la petite fille que l'occasion de remplir les quotas de minorité de son école. Bon, là on se dit que pour une fois on va toucher un sujet sensible qui mérite d'être évoqué. Sauf que comme d'habitude, la comédie l'emporte sur tout. Gaby veut profiter de la situation alors elle cabotine à n'en plus finir tandis que Carlos la regarde d'un air affligé. Puis séquence émotion ridicule où Eva Longoria nous rappelle toutes les limites de son talent. Gaby part dans un grand speech niais au possible sur ses origines modestes, sur son père qui était un homme si bon... et bla bla bla. Carlos s'y met et c'est le pompon ! Depuis quand DH est devenue si "familiale" dans le sens 7 à la maison du terme ? Et puis tout ça pour en arriver là franchement... Malgré tout, le scénariste N°1 n'a pas gagné car il a choisi un thème passablement intéressant dans le fond.   

Scénariste N°2 - Lynette. Celui-là s'est lancé dans l'incompréhensible voire l'aburde ! Son idée : Tom va remplacer Lynette à son boulot pendant son congé-maternité. A partir de là, tout semble être joué d'avance. Lynette ne va pas ête contente du travail de Tom, va fourrer son nez dans ses affaires, ils vont s'engueuler puis se réconcilier, de préfèrence sur l'oreiller. Cela aurait pu se passer comme ça mais c'est là tout le génie du scénariste : il est parti sur complètement autre chose, de super tiré par les cheveux. Sans que l'on comprenne comment ni pourquoi, Tom reproche à Lynette de ne pas parler de ce qu'elle ressent quant à la perte de son bébé et il pensait lui faire plaisir en la remplaçant même au-delà de son congé-maternité ! Euh ? C'est moi ou ça n'a ni queue ni tête ? En plus d'être assez honteux d'un point de vue féministe. On a beau imaginé que les intentions de Tom étaient bonnes, ça ne passe pas du tout... Cependant, il ne s'agit pas de l'intrigue gagnante car une courte scène nous offre un beau moment d'émotion. Mais si c'est ainsi que Marc Cherry et son équipe comptent parler de la douloureuse expérience de la perte d'un enfant, on peut dire qu'ils sont tombés vraiment bien bas.

   Scénariste N°3 - Bree. C'est lui qui a hérité de la seule répercussion post-crash aérien sur Wisteria Lane. Car pour les autres, c'est déjà de l'histoire ancienne globalement. Son idée : afin de ne pas moisir en enfer, Bree se doit, comme son pasteur le lui conseille, de laver ses pêchés en prenant en charge Orson, nouvellement handicapé. Ca pue le discours moralisateur ? Parfaitement ! Et au-delà de ça, ça n'apporte que des scènes ennuyeuses et attendues qui ne valent que pour le jeu impeccable de Marcia Cross et Kyle McLachlan. La tension entre les deux époux est palpable mais elle n'a rien de nouveau par rapport à avant. Certes, le handicap permet à Orson d'avoir un argument de poids dans son chantage, mais ça s'arrête là. On n'a pas fini d'en baver, moi je vous le dis. Hop, recalé quand même ! Les acteurs sont trop bons.

   Scénariste N°4 - Susan. Même mort, Karl fait parler de lui ! Il n'a pas trouvé mieux que de léguer son club de strip-tease à son ex-femme ! Ca, c'est l'intrigue stupide de l'épisode. L'idée, c'est de dériver rapidement sur complètement autre chose, à savoir Mike qui fréquente de temps à autres le club, chose que ne supporte pas Susan. Une fois de plus, on passe d'une chose bien précise à une autre de manière capilotractée. Le seul intérêt dans tout ça est d'émoustiller le téléspectateur masculin en montrant Teri Hatcher en pleine démonstration de pole-dance. C'est vrai qu'elle se débrouille bien, elle est encore souple ! A part ça, je ne vois pas bien l'intérêt. En tous cas, on peut remercier ce scénariste qui a sans doute réussi à pourrir les futures intrigues de Susan puisque l'on ne va pas en rester-là avec ce club. C'est la nouvelle pizzeria quoi ! Quand elle sera devenue trop encombrante, on s'en débarrassera... Il a frôlé le prix, mais non.

   Scénariste N°5 - Julie, Danny & Ana. Il s'agit de l'intrigue la plus ennuyeuse du monde et la plus inutile (quoique). Déjà, donner autant de temps d'antenne à Julie n'est pas humain. Ce scénariste a tout compris au concours. Ensuite, ressortir l'inintéressante Ana et l'associer à Danny est un trésor d'inventivité ! Comment ne pas y avoir pensé avant bon sang ? Les scènes se succèdent avec cette impression terrible que l'on part de nulle part pour arriver également nulle part. Le vide intersidéral ! J'aurai bien imaginé que Ana soit celle qui a attaqué Julie par jalousie mais comme Mary-Alice nous a indiqué plus tôt dans la saison que l'agresseur était un homme, cette possibilité est à écarter. Voilà qui fait que cette intrigue est la pire de l'épisode et que l'heureux scénariste gagnant va pouvoir -pardon aux âmes sensibles- faire une séance de téléphone rose en tripotant Kathryn Joosten et en bourrant la dinde, j'ai nommé Marc Cherry. Eh oui, c'est un gourmand, un homme qui aime la vie !      

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// Bilan // Je crois que j'ai adoré cet épisode car il m'a permis de partir dans une critique délirante qui ne fera peut-être rire que moi mais que j'ai pris un pied fabuleux à écrire ! A part ça, Desperate Housewives s'enfonce...

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19 janvier 2010

Dollhouse [2x 12]

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The Hollow Men // 2 1oo ooo tlsp.

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   La fin de l'aventure Dollhouse n'a jamais été aussi proche. Cet avant-dernier chapitre m'a globalement déçu. Il était quasi-uniquement centré sur l'action pure, dans le but bien entendu de sauver le monde, et il a mis de coté certaines réponses à certaines questions qui étaient pourtant essentielles. Par exemple, je trouve que les motivations de Boyd quant à sa grande trahison n'ont pas été suffisamment bien explicitées. J'ai eu l'horrible sensation que les scénaristes ont préféré rester vague afin de ne pas mettre en lumière d'éventuelles incohérences. Je doute vraiment qu'il était prévu depuis le départ que Boyd tienne ce rôle au final... Le fait que le fameux Clyde soit représenté par Whiskey était ingénieux et en même temps assez risqué car le ridicule n'était pas bien loin. Heureusement, ils ne sont pas tombés dedans et l'affrontement final entre Echo et Whiskey était assez réussi, même si les grosses scènes de bagarres ne m'ont jamais passionné, ni dans Dollhouse ni ailleurs. Et puis, contrairement à l'épisode précédent, tous les personnages n'ont pas été si bien utilisés que cela. Adelle est là et glisse quelques répliques bien senties mais pas de quoi sauter au plafond. Mellie et Ballard restent deux beaux boulets et les tentatives de nous émouvoir avec leur histoire ont échoué. C'est sans doute un peu la faute des acteurs, surtout celle de Tahmoh Penikett qui reste insuportable, mais c'est aussi celle des scénaristes, qui n'ont jamais su rendre Ballard intéressant même quand il avait un rôle capital. Et puis un coup il est amoureux de Mellie, un coup son coeur balance plutôt du coté de Echo... Difficile à suivre le monsieur !

   Une fois encore, et peut-être était-ce la dernière, Victor/Anthony et Sierra/Prya ont su tirer leur épingle du jeu même si leur retour était couru d'avance et leur utilisation presque trop facile. Enver Gjokaj nous a encore gratifié d'une imitation de Topher Brink absolument hallucinante ! C'est un vrai tour de force et je crois que c'était encore mieux que la première fois ! Il a dû drôlement s'entraîner. Dichen Lachman a eu moins l'occasion de démontrer toute l'étendue de son talent mais elle en a et c'est pour moi la meilleure révélation de la série avec son compère. Amy Acker, quant à elle, a été la confirmation de la série ! On verra ce qu'elle donnera dans Happy Town mais vu que la série ne fera pas long feu, j'espère que d'autres casteurs penseront à elle. Et metteront par la même occasion Eliza Dushku sur une black-list ! Je ne voudrais pas trop cracher sur elle, je l'ai assez fait, mais j'avoue que je ne comprends toujours pas la fascination de Whedon pour cette actrice plus que moyenne. Un petit mot sur les dernières secondes de l'épisode : je suis partagé quant à leur présence. D'un coté, elles n'auraient pas été là, j'aurai détesté que l'épisode se termine sur cette note si positive, et de l'autre coté, c'était tellement prévisible que ça n'a fait aucun effet. Au-delà de ça, il sous-entend que tout ce qui s'est passé dans cet épisode et dans les précédents n'a servi à rien. C'est un peu énervant même si ça fait partie du jeu...         

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// Bilan // Beaucoup d'action dans cet épisode de Dollhouse qui clôture la partie "présent" de la série, avec tout ce que cela implique de facilités, de raccourcis, de clichés et de bagarres ennuyeuses. La mythologie est mise de coté et je doute que l'on revienne vraiment dessus dans Epitaph Two qui sera diffusé dans deux semaines. Beaucoup de questions resteront donc sans réponse. C'est rageant mais on savait bien depuis l'année dernière que ça se terminerait comme ça, sur une frustration.   

20 janvier 2010

Desperate Housewives [6x 13]

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How About A Friendly Shrink? // 11 2oo ooo tlsp.

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   Après ma critique un peu barrée de la semaine dernière, qui a plu à certains et pas du tout à d'autres, je me dois de retrouver un peu de sérieux pour parler de cet épisode de Desperate à mi-chemin entre le médiocre et le sympathique. Pour mettre tout le monde d'accord, je dirai donc qu'il était sympathiquement médiocre. En clair, il n'était pas désagréable à regarder mais il ne valait pas grand chose d'un point de vue scénaristique.

   J'ai envie de commencer naturellement par celle qui a été absente plusieurs épisodes durant et qui revient enfin : Katherine ! Le déroulement de son internement ne nous a pas été dévoilé mais, apparemment, elle va mieux. Elle semble avoir compris son trouble et la scène où elle l'explique à son psy était excellente. Dana Delany n'a pas à rougir de ses performances. Elles valent bien celles de Marcia Cross ou de Felicity Huffman quand elles sont dans un bon jour. La présence de Mrs McCluskey apporte un plus non négligeable. Pour une scène adorée, j'en ai détesté une autre : celle de fin ! Elle était ridicule car parfaitement improbable. Toutes les wives viennent voir Katherine le sourire aux lèvres pour lui dire que tout est oublié, qu'elle peut revenir à Wisteria Lane sans problème. Là où ça coince vraiment, c'est du coté de Susan. Elle nous a tellement pompé l'air avec toute cette histoire que de la voir rappliquer la bouche en coeur est tout sauf plausible. Et puis j'en ai marre de toutes ces engueulades qui se finissent systématiquement par des réconciliations. J'aimerai bien que pour une fois, elles ne pardonnent pas. Par principe ! Ca pue la morale, voilà ce qui me gène le plus. Que va devenir Katherine maintenant ? C'est la grande question. Soit elle va faire de la figuration, ce dont elle est habituée, soit elle ne va pas aussi bien qu'elle le prétend et là, ça peut être intéressant...

   S'il y a bien une intrigue que j'ai détesté de bout en bout dans cet épisode, c'est celle de Angie ! Que l'on ne parle pas du mystère fil-rouge cette fois passe encore, mais que l'on nous impose pour la deuxième semaine consécutive le duo de jeunes boulets Ana/Danny, c'est insupportable. Ils ne sont pas intéressants depuis le départ et les scénaristes ont trouvé le moyen de les rendre encore plus abyssaux : plus ça va, plus le pseudo bad-boy a des ailes d'anges qui lui poussent dans le dos, et plus ça va, plus la ceinture de chasteté de la pseudo salope latina dépasse de sa mini-jupe ! Cette manoeuvre pour les rendre parfaitement respectable ne me plaît pas du tout. Là encore, la morale pointe le bout de son nez et c'est moche. Puis les propos d'Ana sur ses blessures passées qui ressemblent à celles de Danny et qui les rapprochent inéluctablement sonnaient complètement faux : 1/ parce que l'actrice est mauvaise 2/ parce que le propos de départ était simplement que Danny méritait mieux qu'une fille aussi superficielle et jusqu'à preuve du contraire, elle l'est toujours, qu'elle ait vécu des choses difficiles ou non.

   Comme le laissait présager l'épisode précédent, rien ne va plus dans le foyer des Hodge ! Monsieur profite de son handicap pour traiter Bree comme une servante et Bree ne se laisse pas faire quitte à oublier que le handicap de Orson est bien réel. Les voir se chamailler comme une maman et son fils malpoli et capricieux était amusant. La scène où Bree passe Orson sous le tuyau d'arrosage pour qu'il se lave enfin était même assez osée et politiquement incorrect. Ca aurait été encore plus percutant si une intrigue quasi-similaire n'avait pas déjà été traitée à l'époque où Carlos était aveugle. Ce qui m'a dérangé, c'est la morale -là encore- de la fin où Orson fait tout un speech à Bree pour lui dire combien sa position actuelle le fait souffrir comme si c'était la raison pour laquelle il la traitait de la sorte. Faire ça, c'est ne pas assumer son intrigue ! Il se comporte ainsi parce qu'il en veut à Bree, point barre ! C'est sûr que du coup le propos est bien léger mais c'est tout qu'il est à la base. Lui inventer une profondeur, c'est escroquer le téléspectateur.

   Pout terminer sur une note positive, j'ai trouvé intelligent d'associer Susan et Gaby dans cet épisode. Puisqu'elles écopent souvent toutes les deux des storylines les plus "comiques" et les plus creuses, autant faire deux pierres deux coups ! Leurs petits stratagèmes et leurs rivalités ont offert de bons moments de divertissement. C'est un peu toujours la même chose, c'est vrai, mais il y a des fois où ça passe mieux que d'autres, allez comprendre pourquoi... Dans le même esprit, la présence -très courte- de Bob et Lee dans l'intrigue de Lynette et Tom a permis de changer un peu la dynamique du couple. D'ailleurs, le comportement de Lynette vis à vis de Tom et de ses séances chez la psy était digne de Susan ou de Gaby. Tant que ça reste un one-shot et qu'elle ne devient pas comme elles, why not ? Comme d'hab', la fin était émouvante.                     

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// Bilan // Même si ma critique se concentre davantage sur les points négatifs que sur les points positifs de cet épisode, je reconnais volontiers que j'ai passé un agréable moment à le suivre. Je m'auto-cite : il était "sympathiquement médiocre". Ca résume bien le fond de ma pensée.

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2 février 2010

Desperate Housewives [6x 14]

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The Glamorous Life // 11 44o ooo tlsp.

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   Pour reprendre les mots de cette chère Mary-Alice, de moins en moins inspirée, "In This Never-Ending Drama We Call... Desperate Housewives (...)" on doit se contenter de peu et les blagues salaces qui ont rempli cette épisode m'ont curieusement suffits. Qu'il s'agisse du jeu de mot sur "Moby Dick", un livre qui ne parle pas forcément de ce que vous croyez, ou celle sur le toujours très ambigü "I'm Coming !", j'ai bien ri. Je soupçonne l'espiègle et coquin Marc Cherry d'avoir abusé de viagra cette semaine. Paraît même qu'il en revend sous le manteau à des prix défiants toute concurrence ! Mais trèves de plaisanteries, il y a toute une rangée de connasses et de salopes qui attendent que je leur mette la fessée (je deviens terriblement vulgaire).

   Au rayon connasse, je demande Lynette ! J'ai toujours eu de la tendresse pour elle mais trop c'est trop ! Sa thérapie de couples avec Tom est un désastre d'un point de vue scénaristique. C'était à prévoir. Et elle devient tout bonnement insupportable car elle n'accepte pas la moindre critique et use systématiquement de la tactique du "c'est pas moi, c'est lui !". Le pire, c'est que plutôt que de lui mettre une bonne claque dans la gueule pour qu'elle comprenne, les scénaristes la conforte dans ses idées. Le grand méchant, c'est donc Tom. Parce que comme tous les hommes il est lâche... Et ça brode pendant dix minutes sur les pires clichés hommes/femmes. Y'a un fond de vérité, c'est certain, mais au bout de six saisons, s'ils ne trouvent plus rien d'autres à dire qu'ils se taisent ! Je reconnais toutefois que certains passages étaient amusants. Mais n'y avait-il pas mieux que d'impliquer cette pauvre psy de la sorte ? C'était tellement ridicule...

   La connasse en chef, c'est Bree. C'est pour ça qu'on l'aime mais il fut un temps où ses histoires avaient de l'intérêt et l'ensemble était juste parfait. Ce temps-là est bien révolu et les scénaristes n'ont de cesse de nous le rappeler. Lorsque Mary-Alice a annoncé qu'Orson avait l'intention de mettre fin à ses jours, j'étais aux anges. J'ai été naïf de croire qu'il y arriverait. Pas à se tuer hein, juste à tenter de le faire. Même cette petite satisfaction-là on n'a pas voulu nous la donner. Ca aurait été génial qu'il tombe dans la piscine avec son fauteuil et que Bree, telle Pamela Anderson, se jette à l'eau pour le secourir. Non, ça aurait été nul aussi. Au lieu de ça, on nous ressert un discours censé être émouvant qui sonne faux de bout en bout. Marcia Cross et Kyle McLachlan ne prennent même plus la peine de bien jouer. Ils sont en mode automatique et ils n'y croient pas plus que nous. Ca se voit tellement... Alors comme ça Bree veut finir ses jours avec Orson même si elle ne l'aime plus. Elle est persuadée que ça reviendra. On l'a connue intelligente. Elle est devenue bête à manger du foin !

   L'association de deux connasses aux faux-airs de putes, ça donne l'intrigue croisée de Gaby et Angie. En toile de fond, la relation amoureuse entre Ana et Danny est toujours d'un ennui considérable mais elle n'est qu'un prétexte à mettre le feu aux poudres entre les deux voisines et accessoirement à mettre (enfin) Beau Mirchoff torse nu. Gaby qui fait des remontrances à sa nièce, ça me fait toujours rire. Venant de sa part, franchement... Les réactions sanguines de Carlos sont risibles, au contraire de celles de Angie déjà un peu plus flippantes. Mais ça vient surtout du fait que l'on connaît mal le personnage. On ne sait pas bien de ce dont elle est capable. On nous fait miroiter un beau potentiel mais sera-t-il vraiment exploité un jour ? Je préfère ne pas évoquer le passage "écolo" de l'intrigue, d'une subtilité incroyable et j'ose espérer que la mort qu'a causé Angie n'est pas liée à un passé militant. Ce serait quand même sacrément décevant ! Patrick ? Mais qui est Patrick ? On ne devrait pas tarder à le savoir...

   On termine par l'intrigue la plus nulle de la semaine : lorsque Susan Mayer rencontre une strip-teaseuse au grand coeur, que fait-elle ? Elle lui propose de devenir son assistante en classe-maternelle pardi ! Très honnêtement, si la jeune femme en question n'était pas interprétée par Julie Benz (Buffy, Dexter), il n'y aurait rien mais vraiment rien à en retirer ! Ah si quand même l'humour précoce du petit MJ bientôt plus intelligent que ses deux parents réunis ! Enfin n'oublions pas qu'à l'épisode précédent, il était bête comme ses pieds. La prestation de l'actrice n'est pas honteuse, c'est plutôt son rôle qui l'est. Elle me fait penser à tous ces personnages de la série qui restent deux-trois épisodes pour combler le vide avant de repartir à tout-jamais. Le dernier exemple qui me vient à l'esprit c'est la voleuse qui essayait d'escroquer les Solis en saison 4. Ah mais il y a eu aussi la vieille dame incarnée par Frances Conroy qui se servait des Solis (encore eux) pour combler son ennui en saison 5. Bref, vous voyez ce que je veux dire. O intérêt contre quelques bonnes répliques.    

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// Bilan // C'est dingue ça : même quand je n'ai pas détesté un épisode, mes commentaires donnent l'impression que si ! Malgré tout le fiel que je viens de verser, celui-ci n'était pas si mauvais. Merci aux répliques piquantes qui m'avaient drôlement manqué.

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24 janvier 2010

Big Love [4x 02]

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The Greater Good // 1 54o ooo tlsp.

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   Big Love poursuit son ascension vers l'excellence en offrant à son héros, Bill Henrickson, une nouvelle destinée plus ambitieuse que jamais. Le casino, sans être du passé, n'est plus sa préoccupation première. Il a légué son pouvoir à Barb, pouvoir qu'elle mérite et dont elle saura faire bon usage si toutefois les indiens ne lui mettent pas trop de bâtons dans les roues. Si Nicky, et même son frère Joey (de retour avec Wanda, toujours aussi étrange), estime qu'il est destiné à prendre la suite de Roman Grant à la tête de Juniper Creek, lui ne se croit pas prophéte. Il se sent investi d'une autre mission, au moins aussi importante et sans doute bien plus risquée pour son honneur et celle de sa famille : gouverner l'Utah ! Il veut garder le secret de sa polygamie, gagner les élections et ensuite révéler ses croyances pour mieux les imposer. C'est un pari risqué que ses trois femmes ne sont pas sûres de vouloir soutenir mais, comme toujours, il ne leur laissera pas vraiment le choix. A travers cette intrigue, la série embrasse une nouvelle envergure qui ne peut que la rende plus forte et plus significative. La foi et la politique sont deux sujets presque indissociables...

    Big Love n'oublie pas sa galerie de personnages imposante et la gère toujours aussi bien. Le mariage de Sarah, que j'imaginais comme un des points culminants de la fin de saison, est avancé. Peut-être que tout va un peu trop vite mais chaque scène qu'Amanda Seyfried partage avec ses partenaires (Tina Majorino, Jeanne Tripplehorn et Bill Paxton) sont d'une intensité rare. La seule petite déception vient du mariage en lui-même qui ne dure que quelques secondes à la fin de l'épisode mais le morceau choisi pour l'illustrer s'écoute avec bonheur jusqu'à la fin du générique. Margene poursuit sa poussée de maturité en prouvant à toute la famille que son business n'est pas qu'un passe-temps pour housewife désespérée mais un vrai métier qui rapporte beaucoup ! On constate avec amertume qu'il n'y a que l'argent qui intéresse Bill dans tout ça et on regrette que Margene ne s'en rende pas encore compte, à moins qu'elle ne l'accepte sans dire un mot. Nicky aussi a des dollars qui remplissent sa rétine lorsqu'elle découvre l'existence de cet argent mais ce qui la préoccupe le plus, ce sont ses sentiments confus. Comme elle l'avoue à demi-mots à Margene, elle n'est plus amoureuse de Bill. Sauf s'il devenait prophéte... Cette intrigue n'en finit plus d'être passionnante grâce au talent incroyable de Chloé Sévigny (enfin récompensée comme il se doit aux Golden Globes) et celle des scénaristes qui réussissent toujours à rendre simples et bouleversantes des émotions complexes. D'autres histoires plus secondaires émaillent l'épisode, comme Alby qui se sent pousser des ailes au point d'embrasser au grand jour l'homme dont il est vraisemblablement épris mais qui, et c'est là le point le plus intéressant, dirige un groupe de soutien pour aider les homosexuels à chasser de leur esprit toutes ces pensées et désirs jugés nauséabonds pour embrasser un style de vie considéré comme normé. Big Love ne s'arrête devant aucun tabou.   

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// Bilan // Big Love n'en finit plus de prendre de l'envergure et de se transcender. Peut-être au détriment de certains personnages qui doivent se contenter de quelques scènes seulement, fortes certes, mais frustrantes aussi.

25 janvier 2010

Grey's Anatomy [6x 12]

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I Like You So Much Better When You're Naked // 12 7oo ooo tlsp.

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   Tiens, Miss -Diva- Heigl a daigné se présenter sur le plateau de Grey's Anatomy cette semaine ! Les scénaristes ont donc dû lui concocter un nouveau retour en urgences et ils n'étaient vraisemblablement pas très inspirés. On ne sait plus quoi penser d'Izzie, si ce n'est qu'elle est devenue totalement dispensable et qu'ils auraient définitivement dû la tuer l'an passé. La dernière fois qu'elle est réapparue, je l'ai détesté. Elle était suffisante, sûre de ses choix, égoïste comme jamais. Cette fois, grâce à un message de Meredith, elle a compris qu'il fallait qu'elle récupère Alex maintenant car il commençait à lui filer sous le nez. Trop tard ? J'ai envie de dire "bien fait". Je n'ai quasiment ressenti aucune empathie à son égard. Elle l'a bien cherché. Je n'ai pas ressenti d'empathie non plus pour Alex mais c'est surtout parce que je ne l'aime pas beaucoup. On comprend malgré tout sa réaction. Visiblement, Izzie se barre à nouveau pour quelques épisodes... Je me demande bien ce qu'on va nous inventer la prochaine fois ! Qu'elle jarte pour de bon ou qu'on la reprenne à l'hôpital, peu m'importe. Mais stop aux va-et-vient ! Dans cette histoire, je trouve ABC et Shonda Rhimes bien gentils vis à vis de Heigl. Avec d'autres acteurs, ça ne se serait pas passé comme ça. La mode étant à la rupture dans Grey's, on en remet une couche concernant Mark et Lexie. Il s'avère que le premier coup de poignard n'était rien à coté du deuxième. J'ai eu beaucoup de peine pour Lexie, plus que pour Mark qui est quand même le mec le plus injuste de la Terre. Sous prétexte que c'est lui le "largué", il avait le droit de coucher avec Addison ? A travers tout cela, Mark a gagné en profondeur mais il reste un sale con.

    En parlant de sale con, Derek a encore fait très fort ! L'opération déstruction continue et je me demande de plus en plus s'il ferait un bon chef... Il a les dents qui rayent le parquet et aider Richard est finalement le cadet de ses soucis. Il veut sa place et c'est tout ce qui l'intéresse. C'est intéressant tout ça, le gendre idéal n'est plus et je l'apprécie bien plus comme ça. Sa relation avec Meredith est de plus en plus saine et de plus en plus adulte. C'est une grande satisfaction après tant d'années d'indécision. Je me demande quand même si le couple tiendra le coup après la nomatination de Derek qui approche. Car l'excellente nouvelle de cet épisode, c'est que l'intrigue de l'alcoolisme de Richard avance puisqu'on le dénonce et il ne devrait donc pas rester chef encore longtemps. J'espère qu'un nouveau rebondissement n'empêchera pas l'inéluctable. Du coté du triangle amoureux Cristina/Teddy/Owen, la déception est de mise et l'incompréhension aussi. On avait peut-être notre quota de ruptures pour la semaine, je ne sais pas. Mais je pensais que qaund Owen apprendrait la "trahison" de Cristina, il lui en voudrait à mort et se jetterait éventuellement dans les bras de Teddy. C'est tout l'inverse qui s'est passé. C'est surprenant mais beaucoup moins épique. Le couple le plus mignon et stable de la série actuellement, à savoir Callie et Arizona, doit se contenter d'une petite storyline comique à base de varicelle. C'est léger, ça passe bien. Un petit mot pour finir au sujet de Bailey : elle a encore pleurniché mais sa courte scène avec Derek était quand même très forte. Elle n'a plus du tout confiance en Richard, pour elle il est déjà parti depuis longtemps. C'est triste et c'est une bonne raison de quitter le Seattle Grace pour L.A... Non, je n'en démordrais pas !          

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// Bilan // Mon problème avec cet épisode, c'est qu'il ne va globalement pas dans le sens que je souhaite au niveau de certaines intrigues. Je suis donc forcément déçu. Mais au-delà de ça, ce n'est pas mauvais du tout.

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9 février 2010

Fringe [2x 15]

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Jacksonville // 7 4oo ooo tlsp.

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   Enfin un vrai épisode mythologique, enfin ! Et pas des moindres : Olivia retourne dans son passé, sort of, et découvre la réelle nature de Peter. Ca aurait pu être excellentissime, c'était juste très bien. Pourquoi ? Parce qu'on sait depuis 15 épisodes que Peter vient de l'Autre Monde. On nous l'a rabâché depuis à quasiment chaque épisode à travers une petite allusion ou un regard désemparé de Walter. On est très content qu'Olivia l'apprenne, surtout dans ces circonstances, mais il aurait fallu un petit quelque chose en plus pour totalement nous contenter. Qu'a-t-on appris de nouveau quand on regarde bien ? Strictement rien.

   La scène d'ouverture renoue avec celles de la saison 1. C'était impressionnant, parce que explosions & co, et très effrayant, parce qu'on ne voit pas tous les jours deux hommes qui fusionnent pour n'en faire plus qu'un. Je comprends la réticence d'Astrid d'examiner ce corps. C'était à vomir. Ca me fait un peu penser à cette oreille qui pousse sur une souris dans Nip/Tuck. J'ai déjà dû vous en parler, ça m'a traumatisé et quand j'y repense j'en ai encore des frissons. Passons. La visite du dispensaire de Jacksonville n'a pas été particulièrement instructive, j'en attendais plus, mais l'ambiance était parfaitement étrange. Le meilleur moment était évidemment le "cauchemar" d'Olivia lorsqu'elle se retrouve dans les bois face à la petite fille effrayée qu'elle était, et qu'elle se rend compte qu'aujourd'hui, elle n'a plus peur de rien. Je trouve ça d'ailleurs assez intéressant quant au jeu d'Anna Torv que l'on qualifie souvent de "froid". Peut-être que c'est involontaire mais on peut y trouver une réponse satisfaisante. Je persiste à penser que l'on est loin de tout savoir sur les expériences dont Olivia et ses jeunes compagnons ont fait l'objet pendant leur enfance. J'aurai justement voulu en savoir plus, je reste sur une frustration. Je ne suis pas du genre impatient d'habitude mais la série n'étant pas au top de sa forme audimatiquement, j'ai toujours peur qu'elle s'arrête avant que l'on ait pu nous dévoiler quoi que ce soit.

   C'est peut-être pour ça d'ailleurs que les scénaristes ont osé prendre un virage surprenant : celui du presque-baiser entre Peter et Olivia ! Jamais je n'aurai pensé que ça arriverait si tôt dans la série. Je croisais les doigts très très fort pour que ça n'arrive pas et heureusement, ça n'est pas arrivé. C'est bizarre, les deux personnages sont très complices maintenant et j'ai pourtant eu l'impression que ça sortait de nulle part. On ne nous avait pas assez bien préparé. De toute façon, avec la révélation à la fin de l'épisode, Olivia va sans doute calmer ses ardeurs. Va-t-elle dire la vérité à Peter ? Ce serait bien qu'elle le fasse vite, ou qu'il le découvre par lui-même rapidement. Je ne veux pas que la saison se résume à cela et c'est malheureusement ce qui est en train d'arriver, surtout s'il faut attendre le Season Finale ! Au final, l'Autre Monde a beau être au coeur du sujet de l'épisode, c'est la chose dont on parle le moins. Nina Sharp montre sa tête quelques minutes mais rien de marquant ne se passe, pas de William Bell à l'horizon... Non, je suis désolé mais c'était décevant.       

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// Bilan // Un épisode à la fois génial et décevant. Il donne l'impression de donner beaucoup sur la mythologie de Fringe alors qu'il ne donne rien que l'on ne sache pas déjà. Toujours est-il qu'il est passionnant, fascinant même et que l'attente jusqu'au prochain (diffusion prévue le 1er Avril) va sembler interminable. Il s'intitulera Peter. Espérons cette fois que les révélations pleuveront...

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15 février 2010

Grey's Anatomy [6x 14]

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Valentine's Day Massacre // 12 7oo ooo tlsp.

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   La St Valentin dans Grey's Anatomy, c'est à tous les épisodes. Alors forcément, il fallait trouver un moyen d'évoquer l'amour autrement dans cet épisode "spécial" et les scénaristes ont fait le choix de trois cas médicaux intemement liés qui ont permis d'apprendre à quelques uns de nos chers personnages et surtout à Meredith que tout est une question de choix, qu'il faut savoir oser, grandir et apprendre continuellement. C'est beau ce que je dis, hein ? N'empêche que j'adore ce que Meredith est devenue. Elle a beaucoup de recul sur elle-même, elle fait preuve de beaucoup d'humour aussi, et en cela, les scènes d'introduction et de conclusion m'ont beaucoup plu. Le duo Meredith/Derek est devenu un des plus intéressants de la série et un des plus matures alors qu'ils étaient il y a encore deux ans agaçants comme c'est pas permis ! Beau travail de ce coté-là. Beau travail aussi sur l'amitié entre Callie et Mark qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Ca ne rend pas Callie plus sympathique ou plus attachante puisqu'elle l'a toujours été, mais ça sert beaucoup à approfondir Mark en revanche. Le retour de sa fille ne me disait rien de bon mais c'était pas mal du tout finalement. Et c'est bien qu'elle parte à la fin. Callie et Mark parents ? C'eut été trop invraisemblable bien que charmant un temps sans doute. Puis Callie a légérement oublié d'en parler à Arizona sur le coup et c'eut été problématique j'imagine. Si on pouvait laisser Sloan là où elle est maintenant, ce serait bien. Elle reviendra pour l'accouchement de toutes façons, je ne me fais pas d'illusions.

   Le triangle amoureux Cristina/Owen/Teddy se poursuit, avec un peu plus de panache que la semaine dernière et j'ai beaucoup aimé le petit speech de Teddy à la fin. C'était très émouvant, d'autant qu'on le sait tout comme elle et tout comme Owen que ce n'est pas possible : tant qu'elle sera près de lui, elle ne pourra pas s'empêcher de ressentir bien plus que de l'amitié à son égard. Ca finira pas péter... J'en viens à Lexie, à qui la blondeur va à ravir, qui retombe dans les bras d'Alex. Je ne sais pas pourquoi ça m'a plu. Logiquement, ça n'aurait pas dû. Justement parce que ce n'est pas logique. Encore que Lexie a bien fait comprendre qu'elle voulait passer à autre chose. En officialisant les choses avec Alex, elle passerait effectivement à autre chose. Mais bon, à voir. J'ai adoré les quelques scènes de Bailey avec son love interest. Je me rends compte que l'on ne l'a jamais vu comme ça, sauf peut-être dans son épisode de Private Practice avec Sam. Elle a toujours été soit mariée, soit trop occupée par son boulot pour vivre une histoire d'amour passionnée. Espérons que les scénaristes la lui offrent cette fois. Ca la changera et nous aussi ! Encore que du coup elle rentre plus dans le moule des autres personnages et des autres intrigues. Mais elle fera les choses à sa façon évidemment et ça sera drôle et touchant, je n'en doute pas. Un petit mot pour terminer sur le retour de Sarah Drew, que j'adore et que je suis hyper heureux de revoir dans les murs du Seattle Grace. Elle a écopé ici d'une histoire plutôt amusante et légère dans l'ensemble mais je suis sûr que de grandes choses sont prévues la concernant. Elle me fait un peu penser à la Izzie du début. Elle se démarque en tous cas des autres personnages par un petit quelque chose qui fait que je l'adore déjà. C'est une lèche-cul, mais pas façon Cristina. Il faudra juste veiller à ce qu'elle ne pleurniche pas trop. L'autre nouveau qui prend de plus en plus de place, c'est Jackson. Je l'aime bien. Une amitié se profile avec Lexie, qui se transformera en amour tôt ou tard, je suis prêt à le parier. Ca a beau être toujours la même chose, j'ai envie de voir ça. Ca me plait !         

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// Bilan // Tout roule comme sur des roulettes au Seattle Grace ! Tous les personnages sont parfaitement utilisés. Le sang neuf se mêle parfaitement au sang usé mais pas séché. Il n'y a bien que le retour de la Diva qui pourrait venir tout gâcher... Grey's Anatomy reste une très bonne série. Que les téléspectateurs reviennent bon sang ! 

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20 février 2010

Nip/Tuck [6x 17]

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Christian Troy II // 1 49o ooo tsp.

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   A deux épisodes de la fin, Nip/Tuck renoue avec son ambiance originelle et propose une sorte de best-of du personnage de Christian à travers un rêve qu'il fait sous anesthésie. Ce n'est pas la première fois que les scénaristes usent de ce procédé narratif pour mettre en lumière les angoisses d'un personnage de la série. On se souvient notamment de ce fantasme homoérotique où Christian et Sean roucoulaient en maillots de bain dans une villa bondée. Cette fois, il est plongé dans une soirée mondaine où les flashs des photographes crépitent, le centre de l'attraction étant Sean, pendant que lui est invisible puis rejeté par tous. Une manière bien peu subtile d'illustrer sa peur maladive de la solitude. On nous évoque également dans ce rêve son angoisse de la vieillesse et de la mort, ses démons d'enfance avec ce père qui abusait de lui, sa culpabilité face à la disparition de Kimber et on nous ressort en guests Joan Rivers, Joan Van Ark et Donna Mills, aux figures pathétiques et inhumaines, qui lui rappellent les dérives de son métier. Mon principal reproche sera le même que pour tous les autres épisodes de cette saison 6 : on remue encore et toujours les mêmes thèmes. On connaît Christian par coeur et ce rêve n'a pour seul intérêt que de le replacer dans un contexte où il n'est pas qu'une ordure, où il souffre. Il aurait mieux valu inscrire cela sur l'ensemble de la saison, comme l'avait d'ailleurs fait la saison 5, plutôt que soudainement à l'approche du dénouement...

   Quelque chose m'a dérangé, c'est ce nouveau propos qui sort de nulle part et qui est plusieurs fois illustré dans cet épisode à travers des patients et divers intervenants : la chirurgie c'est has-been, les gens préfèrent revenir à des choses plus naturelles. Ce sera sûrement vrai dans quelques années mais au jour d'aujourd'hui, la chirurgie est toujours un business qui cartonne et qui séduit même des classes de plus en plus populaires ! Nip/Tuck est un peu trop en avance, d'autant que j'ai l'impression que l'on se dirige du coup vers la fermeture définitive du cabinet McNamara/Troy. Ce ne serait pas une mauvaise chose au fond mais on sort de la réalité... Et puis il y a Liz, définitivement le personnage le plus touchant de la série, qui croit encore une fois avoir trouvé l'amour de sa vie, la connexion tant attendue, et qui se retrouve en larmes sur le pas d'une porte. Pas de voleuse de rein cette fois mais une femme mariée qui n'assume pas son homosexualité et pour cause : elle est une femme-fontaine (tiens, serait-ce la première fois que le thème est abordé dans la série ? Il fallait bien le faire avant de partir) et qui donc préfère rester avec son mari qui ne lui fait pas prendre son pied plutôt que d'être avec une femme qui l'a fait jouïr mais qui du coup la fait tremper ses draps aussi. Je croyais vraiment que cette fois c'était la bonne pour Liz. Les scénaristes sont cruels.   

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// Bilan // On sent enfin avec cet épisode que la fin de la série est toute proche, les scénaristes semant quelques pistes sur le contenu du dénouement et offrant à Christian un best-of de sa misérable personnalité. Pas déplaisant à suivre mais toujours ce sentiment que Nip/Tuck est en mode déstockage avant fermeture définitive. 

23 février 2010

Desperate Housewives [6x 15]

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Lovely // 10 9oo ooo tlsp.

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   On me reproche souvent de trop taper sur Desperate Housewives mais en faisant un tour rapide sur mes critiques de la saison 6 jusqu'ici, je me suis rendu compte que j'avais souvent accordé deux étoiles à pas mal d'épisodes. Comme quoi, vous êtes mauvaise langue (et moi aussi) et cette saison 6 n'est pas si mauvaise comparée à la précédente. En fait, j'ai l'impression que sentant le vent tourner, les scénaristes essaient enfin de nouvelles choses et ça fait du bien de les voir se remettre en question. L'arrivée de Robin-la strip-teaseuse-Julie Benz s'inscrit dans cette optique de renouveau et je me suis surpris par moment à vouloir qu'elle reste dans la série au-delà des deux-trois épisodes promis...

   Tout l'épisode lui était consacré, ce qui pour un nouveau personnage n'est pas anodin. Il y a bien une envie de lui trouver une place bien à elle dans le paysage. C'est vrai que depuis le départ de la regrettée Edie, ça manquait de blonde volcanique à Wisteria Lane. Si Robin n'a pas sa répartie et son franc-parler, elle se défend bien. Elle a de l'humour et elle ne se laisse pas faire, comme elle le prouve à travers son intrigue avec Gaby. C'était d'ailleurs bien le seul intérêt de cette intrigue parce que l'alliance Ana/Danny est toujours d'un ennui infini. Voir Gaby se démener de la sorte pour une gamine qui n'en vaut pas la peine est assez regrettable. Qu'elle épuise son énergie à autre chose ! Robin a bien fait d'avouer la supercherie à Danny, ça va sans doute permettre de faire enfin bouger les choses. Mine de rien, la fin de la saison approche et le mystère fil-rouge stagne désespérement. Pour la première fois depuis... la saison 3, je suis curieux de voir ce que les scénaristes ont concocté. Ils ont pas si mal gérer la chose jusqu'ici, espérons que ce soit le cas jusqu'au bout.

   Je regrette que l'épisode ait été divisé en cinq parties distinctes. L'innovation n'était pas là puisque c'est une narration dont les scénaristes abusent depuis quelques temps dès que l'occasion se présente ! C'est d'ailleurs étonnant qu'ils insistent puisque c'est raté quasiment à chaque fois. Ca ne fait que cloisonner les héroïnes au lieu de les faire intéragir. Autant certains duos/trios étaient pertinents, autant d'autres n'avaient aucun intérêt. Par exemple, l'apparition de Robin dans l'intrigue de Lynette, Tom et Parker n'était qu'un prétexte lointain pour donner quelque chose à faire aux personnages. Autant le passage avec Parker était amusant voire touchant, autant la dispute entre Lynette et Tom avait un sacré goût de déjà-vu, et pas qu'une fois ! De la même façon, la crise de jalousie de Susan envers Mike et Robin était courue d'avance et pas drôle. En revanche, il s'est passé quelque chose d'intéressant entre Bree et Robin, et par extension entre Bree et Orson. Les deux femmes, avec leurs caractères apparemment opposés, ont su trouver un terrain d'entente et j'ai trouvé ça très sympa de voir Bree faire des efforts pour reconquérir l'intimité perdue avec son mari depuis qu'il est en chaise roulante. Ca traitait mine de rien d'un sujet sérieux mais sur un ton léger. Je n'aime plus du tout le couple Hodge et je préférerai les voir séparés définitivement mais le temps d'un instant, je les ai trouvés mignons.

   Puis vient le gros morceau, la surprise du chef dira-t-on, la prise de risque même. On apprend que Robin est lesbienne et qu'elle jetterait bien son dévolue sur... Katherine ! A la base, ça ma plaît car ça évite de faire de Robin une simple briseuse de ménage Edie-bis. D'un autre coté, Desperate Housewives ne fait que suivre la mode. De plus en plus de séries font appel à la lesbienne qui sommeille en chacun de nos héroïnes pour créer le buzz et sortir des sentiers battus. Il faut voir comment ça va être traité mais je suis loin d'être convaincu pour le moment. On connaît le goût de la série pour les intrigues sans lendemain. Si ça s'arrête à un baiser, on peut dire que l'on y avait déjà eu droit la saison précédente entre Teri Hatcher et Swoozie Kurtz sur un malentendu. Si ça va plus loin, curieux de voir ce que ça peut donner. Ca fait longtemps que la série n'a pas lorgné du coté du politiquement incorrect et qu'on le veuille ou non, une intrigue comme celle-là dans une série grand public, c'est politiquement incorrect !      

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// Bilan // Bien qu'une bonne moitié de l'épisode soit à jeter, le reste est très convenable et offre une porte d'entrée intéressante à un nouveau personnage qui pourrait, si le public est convaincu et si les scénaristes sont inspirés, rester à Wisteria Lane plus longtemps que prévu...

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