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Des News En Séries, Le Blog
12 janvier 2012

Once Upon A Time [1x 08]

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Desperate Souls // 10 350 000 tlsp.

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   Je dois dire que j'attendais avec une grande impatience un épisode consacré au mystérieux et flippant Rumplestiltskin, une des pièces maîtresses de Once Upon A Time. Même si j'ai trouvé le résultat plaisant, je ne peux m'empêcher d'être un peu déçu. On comprend assez vite comment l'épisode va se dérouler et l'ensemble est du coup sans surprise. Et puis très franchement, l'histoire du personnage n'est pas à la hauteur de son aura. Elle aurait mérité d'être un peu plus complexe, disons. Les auteurs cherchent probablement à éviter de trop embrouiller les téléspectateurs, qui n'ont pas nécessairement envie de se triturer l'esprit avec une série comme celle-ci, qui se doit avant tout d'être divertissante. Je crains qu'elle ne parvienne jamais à aller au-delà de ça, par manque d'ambition peut-être ? ou à la demande du network... Il y a pourtant matière à faire quelque chose de bien plus ambitieux que cela. Une fois que le public sera totalement acquis à sa cause, ils se le permettront peut-être ? Un peu à la manière de Lost finalement, dont la première saison était très accessible. J'aimerais bien comparer moins souvent les deux shows mais tout est toujours fait pour qu'on le fasse : cette fois encore, l'épisode est introduit par une scène qui fait furieusement penser à celle qui servait d'ouverture au flashback sur Jacob. La petite communauté dans laquelle Rumple vit au départ ressemble un peu à celle des Autres, d'ailleurs (enfin ceux qui faisaient semblant d'être pauvres et perdus). Tout cela n'a en tous cas pas empêché Robert Carlyle de briller. Il était à nouveau parfait. Des questions se posent évidemment quant au fils du personnage. Qu'est-il devenu ? Existe-t-il à Storybrooke ? L'épisode nous éclaire aussi pas mal sur certaines de ses obsessions (celle du contrat, celle des enfants, celle de la magie et de ses répercussions négatives...).

   A Storybrooke, l'heure est venue d'élire le nouveau shérif puisque, réduit en cendres, Graham n'est plus en mesure d'exercer ! On ne comprend pas bien pourquoi Regina désigne Sydney (outre le fait qu'elle a une emprise incomparable sur lui) mais ce détail passe, à la limite. Ce qui passe beaucoup beaucoup moins c'est que celui-ci n'est réduit qu'à un rôle minime malgré le poste d'importance qu'il pourvoit. Il ne se résume qu'à un grand sourire et son discours est absolument ridicule tant il est minimaliste ! Choisir Giancarlo Esposito et ne lui donner que ça à jouer, c'est criminel ! Forcément, à coté, Emma est plus qu'avantagée et on ne doute pas une seule seconde qu'elle sera élue, quels que soient les rebondissements. Le passage du feu n'était d'ailleurs pas une trouvaille formidable. L'implication de Mr Gold est le seul élément qui nous tient vraiment en haleine même si le fait qu'il ait systématiquement un plan peut énerver. En cela, il fait très Benjamin Linus !  En dehors de ça, une seule scène qui sort un peu de nulle part nous donne des nouvelles de Mary Margaret et son prince charmant. Elle fonctionne, parce qu'on est ravis de les voir, mais elle n'apporte rien à l'histoire.

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// Bilan // Once Upon A Time peut mieux faire. Ne réussir qu'à moitié l'épisode d'un des personnages les plus fascinants, c'est tout de même dommage. 

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17 janvier 2012

The Vampire Diaries [3x 11]

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Our Town // 2 860 000 tlsp.

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   Même lorsque Vampire Diaries semble faire du surplace, elle parvient à faire avancer ses intrigues d'une manière ou d'une autre. Par bien des aspects, cet épisode semblait répéter ce qui avait déjà été dit dans le précédent en clarifiant simplement les choses. Je pense par exemple à l'histoire des cercueils, qui n'auront vraiment d'intérêt que lorqu'ils seront ouverts et le plus tôt sera le mieux. On se demande évidemment qui peut être dans le 3ème. Je n'ai pas vraiment de théorie sur le sujet mais si l'on s'en tient strictement aux présentations qui nous ont été faites des membres de la famille de Klaus, il n'y a que sa mère -outre d'autres frères et soeurs- que l'on pourrait retrouver à l'intérieur... Les jeux de "qui a la plus grosse" entre Klaus et Stefan tournent néanmoins vite au ridicule car les deux acteurs peinent à être convaincants. Leur rivalité est franchement usante et, malheureusement, elle n'est pas prête de s'arrêter ! La position de spectateur de Damon n'est pas des plus confortables. On aimerait davantage le voir en action. En attendant, il prend des douches et s'invite à l'énième gala des "founders" de Mystic Falls qui n'amène à rien. Le rapprochement entre Klaus et la mère de Tyler n'a pas grand intérêt, de même que l'introduction plus précise du Dr. Fell. On se doutait bien qu'elle n'était pas une sainte et son ex-petite amie vient nous le confirmer avant d'être tué. Par qui ? Certainement pas par elle. Ce serait trop simple. Par Alaric ? Ce n'est pas son genre. Par Damon ? C'est ma théorie ! Mais à l'heure actuelle, difficile de savoir pourquoi... 

   Pendant ce temps-là, Jeremy est toujours là, un peu à la surprise générale. L'acteur avait encore un épisode à tourner pour honorer son contrat ? Ses adieux rallongés n'avaient pas vraiment de sens et j'ai eu très peur que Bonnie le convainc de rester. J'aurais préféré qu'il reste à la base mais je préfère encore plus que les scénaristes aillent au bout de leur idée. Ils auraient quand même pu faire un effort pour crédibiliser sa future nouvelle vie en précisant un peu chez qui il va. "Des amis de la famille', c'est tellement facile et bâteau... Là où l'épisode est vraiment bon, c'est lorsqu'il accorde à Caroline toute l'importance qu'elle mérite alors qu'elle doit fêter ses 18 ans, qu'elle aura, du fait de son statut de vampire, à tout jamais. Je comprends que l'on puisse s'en plaindre mais l'idée est séduisante aussi, non ? Ne jamais vieillir, rester une jolie jeune fille éternellement... Son énième rupture avec Tyler m'a gonflé en revanche, et le fait qu'elle puisse désormais se lier à Klaus n'est pas inintéressant même si j'aimerais bien qu'il ne s'incruste pas non plus dans toutes les intrigues si possible ! Le temps de quelques scènes, le groupe d'amis semblait -presque- normal et ça faisait du bien de les voir -presque- heureux ensemble. Même Matt, le personnage le moins utile de la série depuis que Tante Jenna a disparu, a trouvé une place intéressante dans l'équation à quatre inconnus. Mais c'est lors de sa scène avec Elena sur le pont où les parents de celle-ci ont péri dans un accident de voiture qu'il a été le plus touchant depuis bien longtemps. C'était mignon, et poétique. Le discours sur l'ancienne et la nouvelle vie fonctionnait à merveille.

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// Bilan // Vampire Diaries peut se réveler bien plus pertinente et émouvante lorsqu'elle s'intéresse quelques instants non pas aux circonstances folles dans lesquelles ses personnages se retrouvent, mais aux conséquences de celles-ci sur leur évolution, leur maturité et, pour certains, leur humanité. C'est ce que je préfère retenir de cet épisode en tous cas, un peu bancal et répétitif en dehors de ça. 

28 janvier 2012

Desperate Housewives [8x 12]

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What's The Good Of Being Good // 7 480 000 tlsp.

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   En référence au titre de cet épisode, j'ai envie de dire : What's The Point Of Being Bad? Les scénaristes de Desperate Housewives sont-ils en train d'essayer de nous prouver que, s'ils le veulent, ils peuvent être mauvais jusqu'au bout ? Ils se donnent clairement du mal ! C'est lorsque je me suis rendu compte que le seul truc qui m'avait vraiment fait rire  était la coupe afro de Renee le temps d'une scène, que j'ai compris que cet épisode, malgré Bree, était aussi mauvais que le précédent. Et j'ai aussi compris pourquoi il avait été programmé face à une rencontre sportive de la plus haute importance : la direction d'ABC souhaitait que le moins de téléspectateurs possibles tombent dessus !

   Quand on y pense, c'est quand même dingue que ce soit Bree, clairement la femme la plus intelligente du groupe de voisines, qui soit exclue. Pourquoi ne pas réserver ce traitement à Susan ? J'étais vraiment très en colère contre elle suite à son trip de la semaine dernière ô combien ridicule et inapproprié, mais je crois que je le suis encore plus contre Gaby qui ne lui en veut même pas d'avoir causé tout ce remu-ménage censé soulager sa conscience si coupable. Toute l'intrigue part d'une mauvaise idée et tout son déroulement est bien trop rapide pour la rendre un tant soit peu touchante et crédible. Je sais que le mot "crédible" n'est pas adapté à Desperate et ne l'a jamais été (et ce n'est pas nécessairement un problème) mais quand on parle d'attouchements sexuels et même de viols, je sais pas... on essaye de le faire de manière plus subtile. Là, peut-être qu'on aurait été aussi bouleversés que la femme d'Alejandro, interprétée avec talent par Justina Machado. Mais elle passe si facilement de l'hystérie aux larmes, et elle comprend tout tellement vite... Du coup, Gaby passe presque au second plan. De cette manière, au moins, Eva Longoria parvient à composer une prestation convaincante. 

   Lynette n'est pas la dernière des idiotes et pourtant, cela fait 12 épisodes qu'elle en vient encore et toujours à la même conclusion : elle a été une super bitch control freak avec Tom pendant toutes ces années de mariage et n'importe qui ne l'aurait pas supportée aussi longtemps ! On croit à chaque fois qu'elle a appris sa leçon et qu'elle est prête à évoluer mais non. Cette semaine encore, on pensait qu'elle allait peut-être enfin rencontrer un gentil monsieur avec qui elle se sentirait prête à passer du bon temps, au moins pour le fun, mais c'était trop demandé. Elles les a juste faits fuir un par un. Et oui, un peu plus tôt dans la saison, on avait eu une intrigue similaire sauf que c'est elle qui se rendait compte à la fin qu'elle n'était pas encore prête... C'est dire si les auteurs tournent autour du pot en attendant de réunir les Scavo pour de bon. On ne connaîtra donc jamais, même l'espace de quelques épisodes, une autre Lynette. C'est triste... 

   En revanche, c'est un sans faute pour Bree qui se lâche comme jamais ! Cet épisode est la suite logique du précédent, quitte à être un peu redondant sur les bords mais en mieux : c'est vraiment trop bon de voir Marcia Cross enchaîner les conquètes et leur demander de quitter les lieux aussitôt. On sent que l'actrice s'éclate comme jamais et bon sang, elle est absolument splendide ! La présence du Révérend Sikes nous rappelle combien le personnage a évolué au fil des années jusqu'à ce point où elle ne s'embarrasse même plus de sa bienséance et politesse habituelles. Même quand elle organisait les pires stratagèmes, elle faisait en sorte de ne pas se salir les mains. Désormais, ça ne lui importe plus. Elle veut juste vivre, s'amuser... Edie aurait été tellement fière d'elle ! A la place, on peut dire que Renee l'est. Les quelques interventions de Mrs McCluskey étaient amusantes aussi. Et au sujet de Renee, je suis content qu'elle ne soit pas qu'une machine à vannes ces temps-ci mais son intrigue avec Ben est tellement ennuyeuse et inintéressante... 

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// Bilan // Vite vu, vite oublié ! Encore un épisode de Desperate Housewives qui n'est pas à la hauteur de l'idée que l'on se fait légitimement d'une dernière saison...

4 février 2012

Tueurs En Séries [Episode du 3 Février 2012]

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Au programme cette semaine : "The Office" bientôt désertée - Katherine Heigl au micro - Susan Sarandon dans "The Big C", Shirley MacLaine atterrit à "Downton Abbey", David Arquette visite "Cougar Town" - La bataille de Belles et des Bêtes va commencer - On répond à vos questions : "Game Of Thrones", "Once Upon A Time", les projets SF à venir - Notre hommage à "Chuck" en 10 mots-clés - HBO nous vend encore du rêve dans sa dernière vidéo promotionnelle...


10 février 2012

The Vampire Diaries [3x 13]

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Bringing Out The Dead // 2 740 000 tlsp.

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   Malgré quelques baisses de tension ça et là, cette saison 3 de The Vampire Diaries, maintenant bien entamée, s'avère toujours aussi solide. Tout ce qu'on pourrait reprocher à la série, c'est de nous surprendre moins souvent qu'auparavant. Par exemple, on sait pertinemment depuis que cette intrigue des cercueils de Klaus a été introduite ce que contient le quatrième. Pas de surprise : il s'agissait bien de la mère des Originals. Elle est tout de même parvenue à nous étonner en pardonnant illico presto son fils, matricide quand même. On frôle l'incohèrence pour le simple plaisir de surprendre mais je suis à peu près sûr que les scénaristes trouveront une explication convaincante. En terme de trame narrative, il fallait clairement redonner du poids à Klaus. Si chacun des membres de sa famille sont contre lui, il est forcément condamné. Et il ne peut pas l'être. Du moins pas maintenant. Parce que je ne vois pas nécessairement le personnage poursuivre un arc au-delà de cette saison. Je garderais bien Elijah ou Rebekah en revanche... Pas vous ? En tous cas, on est à peu près sûrs de ne pas voir bien longtemps les deux frères de la famille tant les acteurs semblent dénués de charisme et de talent. On dirait même de simples figurants. Je crois que la production avait déjà pété son budget avec tous les autres guests... Le diner qui a précédé le retour de la famille au complet et qui mettait en scène, face à face, les deux duos de frères était assez jouissif dans son genre. On ne sera maintenant pas très étonné de voir débarquer cette Tatia Pretova un de ces quatres... 

   La famille est clairement au centre de cet épisode, à travers le lien qui unit Elena à Alaric notamment, à nouveau remis en avant pour un résultat tout à fait convaincant et poignant. Avec les récents dysfonctionnements de sa bague, on pouvait se poser des questions quant à la survie du monsieur, alors qu'en temps normal, on ne se serait pas trop inquiété. Du coup, je ne sais pas si ces soucis avaient été introduits à cet effet ou qu'il y a quand même quelque chose d'autre derrière ? A moins que ce ne soit la présence du Dr. Fell qui ne la dérègle ? Elle est d'ailleurs assez peu présente dans cet épisode bien qu'elle en soit l'un des sujets de discussion principal et on ne s'en porte pas plus mal. Je ne sais pas pourquoi, mais le courant ne passe pas entre le personnage, l'actrice et moi... Le fait qu'elle en fasse des tonnes pour paraître si charmante y est peut-être pour quelque chose... Les Frères Scott-style. Le mystère s'épaissit en tous cas au sujet du "serial-killer" (on va le nommer comme ça en attendant d'en savoir plus). Ma curiosité est quand même bien piquée, j'avoue. Pendant ce temps-là, Bonnie et sa mère ont vécu leur petit moment d'adrénaline, noyé dans la masse, et Caroline a carrément perdu son père, Bill. C'était triste, réellement, même si l'on ne connaissait pas vraiment le personnage. Le fait qu'il suive jusqu'au bout ses convictions était courageux de la part des auteurs. Je m'attendais vraiment à ce qu'il se transforme lui aussi afin de lui faire comprendre que sa haine envers les vampires n'était pas tout à fait justifiée. Rien de tout ça, juste de jolies scènes entre le père et la famille, et entre Caroline et Elena. En revanche, Tyler est désespèrement absent (encore une histoire de contrat sans doute) et on ne sait pas très bien dans quelle direction va pouvoir aller son intrigue maintenant. Et puis signalons que Matt et Elena se rapprochent doucement, alors que les frères Savaltore s'éloignent d'elle. Les fans vont crier au scandale si les scénaristes les remettent ensemble mais on sait très bien que ce ne sera que de courte durée. Alors à quoi bon ?

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// Bilan // Tendu, prenant et émouvant, cet épisode de Vampire Diaries figure parmi les plus réussis de cette saison 3. Il inaugure beaucoup de bonnes choses pour la suite et quelques unes un peu moins bonnes aussi...

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17 février 2012

The Vampire Diaries [3x 14]

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Dangerous Liaisons // 3 080 000 tlsp.

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   Le destin de la saison 3 de The Vampire Diaries est entre les mains d'un seul personnage : Esther. Le salaire des acteurs aussi : pour faire de la place aux Originals et leur gentille maman, la moitié des personnages principaux est au chômage technique ! Point de Tyler, de Bonnie, d'Alaric et bien sûr de Jeremy dans les parages. Ce n'est pas désagréable en soi mais ces apparitions/disparitions ont quand même de quoi agacer à la longue. Mais revenons-en à EstHer. Comme prévu, elle a un plan et celui-ci n'implique pas de pardonner Klaus. Bien au contraire. Alice Evans est presque flippante lorsqu'elle parle de ses enfants comme de monstres. Dommage que les casteurs de la CW se sentent toujours obligés de faire preuve d'un jeunisme sans limite. Le personnage aurait certainement gagné en charisme s'il avait été un peu plus âgé. Esther pourrait facilement passer pour la soeur aînée de Klaus ! Ils ne sont pas non plus foulés au sujet des interprétes de Kol et Finn. Le premier passe encore mais alors le deuxième... Le fait qu'il soit laid et si proche de sa petite môman le condamne automatiquement. Il sera le premier à mourir. Enfin si la menace de tous les tuer en même temps tient toujours d'ici deux épisodes. On peut s'attendre, bien évidemment, à de multiples rebondissements à ce sujet et ça s'annonce plutôt fun. En plus, Bonnie et sa mère pourraient bien être associées à tout ça. Ce sera à double tranchant : soit elles gâcheront tout, soit elles trouveront une utilité (enfin !). Cela dit, le problème ce n'est pas que la sorcière n'est pas utile, c'est qu'elle n'est que ça. Un outil scénaristique bien pratique mais un personnage tout à fait vain. On pourra certainement compter sur Elijah pour faire bouger les lignes. C'est le plus méfiant de tous. Le plus attachant aussi. Le plus beau ? On l'aime bien. Ca change de la face de babouin de Klaus (oui, c'est méchant).

   L'idée s'associer Caroline à Klaus ne me plaisait pas beaucoup au départ mais les scénaristes et les acteurs ont su être convaincants cette semaine. On a envie d'y croire, on a envie qu'elle succombe à ses charmes (ou ce qui est censé en être). Mais le fait que Tyler soit absent est bien pratique pour cela. Que se passera-t-il à son retour ? L'épisode tournant beaucoup (trop) autour des couples établis et potentiels, les auteurs ont décidé de lier également Matt et Rebekah. On est déjà beaucoup moins convaincu étant donné le charisme de l'une et l'absence de charisme de l'autre. Depuis le départ, Rebekah est présentée comme une sorte d'alter ego masculin de Damon. La logique était donc de les pousser dans les bras l'un de l'autre et les auteurs n'ont pas perdu de temps en organisant une partie de jambes en l'air en guise de cliffhanger ! J'aimerais bien que leur relation ne se limite pas à une historiette sans lendemain. Quitte à ce qu'il y ait un nouvel obstacle entre Damon et Elena, autant qu'il soit crédible. Parce que depuis qu'il redevient de plus en plus gentil et "normal", Stefan perd tout son maigre intérêt...

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// Bilan // Lorsque Vampire Diaries se perd dans de multiples intrigues amoureuses, elle redevient un teen show presque classique qui a beaucoup moins de saveur. Heureusement, cela a toujours une impact plus ou moins grande sur l'aspect mythologique. Un épisode en demi-teinte donc, mais qui, comme souvent, est prometteur pour la suite...

21 février 2012

Once Upon A Time [1x 12]

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Skin Deep // 8 650 000 tlsp.

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   Cette semaine, c'est la "La Belle et la Bête" qui passe sur le grill des auteurs de Once Upon A Time. Il ne s'agit pas de mon Disney préféré mais j'y suis quand même attaché car c'est le premier que j'ai vu en salles, quand j'avais quoi... 6 ans ? On savait depuis quelques temps déjà que c'était à Emilie de Ravin qu'incombait la lourde tâche d'incarner Belle. Etant donné que son jeu laissait souvent à désirer dans Lost, j'étais un peu inquiet. Sa prestation ne m'a pas particulièrement emballé mais j'en suis satisfait. Malheureusement, elle n'avait pas beaucoup d'alchimie avec la Bête... qui n'est autre que Rumplestiltskin ! Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est une idée de génie mais c'est une bonne manière de ne pas trop s'éparpiller en tous cas, chose que la série, de par son concept et malgré sa bonne volonté, a parfois trop tendance à faire. Certains pans de l'histoire ne sont pas aussi soignés qu'il le faudrait, sans doute parce qu'il faut aller vite dès le départ pour poser la situation, et la romance qui se noue entre les deux personnages n'a pas vraiment le temps d'être crédible qu'elle est déjà terminée. J'aurais aimé que l'on passe plus de temps à les voir s'approviser. Là, Belle est très rapidement charmée par Rumplestiltskin, chose qui n'était quand même pas évidente à la base. C'est évidemment un couple qui détonne à coté de Blanche Neige et son Prince Charmant et rien que pour ça, on est content de la proposition qui nous est faite, aussi imparfaite soit-elle. Leur rapport vire rapidement au Syndrôme de Stockholm et ça, aussi, c'est intéressant, même si peu exploité. Les explications de Belle sur son sacrifice sont assez satisfaisantes mais on se demande quand même comment elle a pu se dire que devenir la bonne à tout faire de Rumple allait lui permettre de vivre de grandes aventures ! Etait-ce vraiment une perspective plus attrayante que de rester auprès de son père et Gaston, homme qu'elle n'aime pas mais avec qui elle doit pourtant se marier ? A sa place, j'aurais pas mal hésité quand même...

   Ce que cette histoire amorce avec brio, c'est la guerre entre Mr Gold et Regina, et leurs équivalents de contes de fées, car il nous est annoncé, même si l'on s'en doutait fortement, que le mystérieux monsieur est au courant de la réelle identité de la mairesse de Storybrooke. Il ignore certainement qu'elle détient Belle captive mais il ne devrait pas tarder à l'apprendre. En attendant, il passe tout son épisode à chercher une tasse que la jeune femme avait ébréché, à laquelle il est attaché, mais cet objet est également convoité par le père de celle-ci, missionné par Regina, afin de le faire souffrir et surtout l'affaiblir. On ne dirait pas comme ça, mais c'était très agréable à suivre ! Il faut dire que Robert Carlyle et Lana Parilla étaient excellents, comme d'habitude, et ça aide indéniablement. Les clins d'oeil au conte original n'étaient pas très nombreux à ma connaissance, en dehors de cette tasse (inanimée) et Gaston transformé... en rose ! Ah et aussi la robe jaune de Belle, très proche de celle qu'elle porte dans le Disney. Oui bon, c'est déjà pas si mal.

   Pendant ce temps là à Storybrooke, Ashley est de retour et elle est désormais maman. On ne tenait pas particulièrement à la revoir, surtout dans ces conditions. Son épisode était assez faible si je me souviens bien. Cendrillon n'était pas à la hauteur et son prince à elle encore moins ! La demande en mariage en plein milieu du bar était sans intérêt, pas plus que les scènes entre Mary Margaret et David. Il serait temps que les scénaristes fassent quelque chose pour rendre leur liaison plus palpitante ! Cela dit, la gaffe de David était vraiment très embarrassante et ridicule. Et puis Ruby est là, elle attend toujours d'avoir quelque chose à faire. L'idée de sa soirée entre filles était plutôt bonne mais elle n'a pas du tout été exploitée... Navrant.

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// Bilan // Inspirés dans le monde des contes de fées, les scénaristes de Once Upon A Time ont toujours beaucoup de mal à maintenir l'équilibre avec les événements se déroulant à Storybrooke, souvent anecdotiques. C'est regrettable mais pas de quoi zapper pour le moment...

4 mars 2012

Parenthood [3x 09 > 3x 18]

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Saison 3, épisodes 9 à 18 // 4 910 000 tlsp.

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   Merveilleuse saison 3 de Parenthood. Indiscutablement. La meilleure de toutes, jusqu'ici. Je n'en reviens pas. Je ne pensais vraiment pas qu'un jour, les Braverman réussiraient à me faire autant pleurer que les Walker... Si la plupart des épisodes étaient de très bonne facture, trois plus particulièrement sont sortis du lot : le road-trip de Zeek, Camille et toute la famille, qui était drôle, déchirant -Zeke n'avait jamais été aussi émouvant- et dépaysant grâce à toutes ces belles vues de la ravissante Californie; et puis les deux derniers épisodes, extrêmement denses, et beaux, et vrais... et plein d'espoir, malgré les nouvelles batailles qui s'annoncent.

   Les scénaristes ont d'abord été très forts pour transformer certaines intrigues assez casse-gueule en de belles réussites. Je pense avant tout au baiser qu'Adam a échangé avec la jeune secrétaire de la luncheonette dont j'ai oublié le prénom (mais pas le visage, elle était vraiment superbe). Tout portait à croire qu'ils fonçaient droit dans le mur. Mais, en recentrant le problème sur Kristina, ils s'en sont sortis comme des chefs et ont fait preuve de sagesse. Une vertue que peu d'auteurs de séries télé possédent finalement. Savoir s'arrêter au bon moment, ça fait toute la différence dans une série comme Parenthood, qui se veut crédible et proche de la "vraie vie". Et puis même quand ils ont poussé le bouchon un peu trop loin, grâce à d'excellents dialogues et beaucoup de subtilité, ils sont parvenus à nous convaincre. Je pense surtout à la vitesse avec laquelle le couple Crosby/Jasmine s'est reformé, et les conditions qui allaient avec, jusqu'à leur mariage organisé avec une rapidité hallucinante. Ce n'était sans doute pas très crédible, pour le coup, mais vraiment trop mignon pour que l'on puisse permettre de se plaindre ! Le cas de leurs conjoints respectifs du moment a été balayé un peu trop facilement à mon goût, mais ce n'est pas comme s'ils avaient été si attachants que ça. C'est un peu le (seul) problème de la série en saison 3 : elle n'a pas su donner beaucoup d'envergure à certains personnages de passage. Même Amy, la petite amie de Drew, aussi mignonne soit-elle, aurait peut-être mérité que l'on se penche davantage sur son cas. On ne la connait pas vraiment. Le patron de Kristina et crush d'Amber, même sanction sauf que lui, on a même du mal à le trouver vraiment sympathique et séduisant. Il y a quelque chose qui sonne faux chez lui, mais je ne sais pas si ça vient de l'acteur ou du rôle... 

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    En même temps, je dis ça mais Mark et Zoe, deux personnages pourtant secondaires, ont totalement volé la vedette à certains qui sont pourtant principaux. Je ne vais pas vous dire à nouveau combien je trouve Jason Ritter craquant dans ce rôle, combien il est parfait et combien j'ai envie de frapper Sarah parfois pour ne serait-ce qu'émettre une embryon d'intention de s'en séparer ! Clairement, dans le final, cette histoire de bébé n'a servi que d'accessoire pour mettre le couple en péril, non pas pour des raisons créatives mais bien plus terre à terre : Jason Ritter sera le héros de County, la nouvelle production de Jason Katims, papa de Parenthood et Friday Night Lights, donc au cas où le pilote serait pris, il fallait une sortie de secours pour Mark. Pas sûr que ça puisse faire l'affaire. Je suis bien embêté en tous cas : j'aimerais bien que County voit le jour mais Parenthood sans Mark, ça me rend triste. Dur... A noter d'ailleurs que Michael B. Jordan (Alex) et Rosa Salazar (Zoe) font également partie de la distribution ! Et Zoe alors ? La série pourra bien sûr continuer sans elle mais elle a beaucoup apporté aux intrigues de Julia et Joel. Beaucoup apporté, et beaucoup repris aussi en décidant de garder son bébé. Au tout départ, je trouvais cette histoire convenue et je pensais vraiment que cela se terminerait par un happy-end pour le couple malgré les doutes, bien normaux, de la jeune fille. Mais, petit à petit, les événements sont devenus imprévisibles et j'ai vraiment adoré toutes les scènes sur le sujet. Elles étaient tellement bouleversantes à chaque fois... Erika Christensen a enfin pu prouver qu'elle avait autant de talent que ses comparses et Rosa Salazar s'est révélée. Elle a été géniale ! Bien sûr, Joel était formidable aussi et un peu moins en retrait que d'habitude.

   Haddie a été peu présente dans cette deuxième partie de saison. C'était une bonne idée de faire reposer le personnage. Je ne sais pas du tout comment son départ à l'université va être traité mais les scénaristes trouveront bien un moyen, j'en suis sûr, de faire de ses apparitions, même rares, de grands moments. Et puis c'est souvent soit le tour d'Haddie, soit celui d'Amber. Amber avait été discrète en début de saison, c'était à elle de prendre un peu plus la parole. J'ai préféré ses intrigues de la saison précédente mais dès que les scénaristes se penchent sur son cas, ils font de toute façon des merveilles. Mae Whitman n'est évidemment pas étrangère à cela. J'aurais adoré la voir lorgner du coté des femmes, pour changer, mais l'homosexualité -ou la bisexualité- n'est apparemment pas un thème que Parenthood souhaite aborder. Camille n'a pas eu son heure de gloire mais je suis maintenant en paix avec cette mère de famille dont j'ai longtemps regretté la passivité voire l'inexistance. J'ai compris qui elle était. J'ai compris ce que les auteurs voulaient faire d'elle. Une VRAIE mère. Pas une mère de télévision, qui gigote dans tous les sens, qui intervient dans toutes les affaires de ses enfants, qui étouffent... Attention, je ne renierai jamais Nora Walker, une mère formidable à sa manière. Mais je sais que ma propre mère ressemble beaucoup plus à Camille Braverman, et c'est une femme bien. 

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// Bilan // Les séries qui se bonnifient avec le temps sont très rares. Parenthood a prouvé, avec son excellente troisième saison, qu'elle faisait partie de celles-là. Elle coule des jours heureux sur NBC, sans faire  de vagues. Espérons qu'elle puisse continuer sur sa lancée. Les Braverman ont encore plein de choses à nous dire...

9 mars 2012

Ringer [1x 15 & 1x 16]

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 Par UglyFrenchBoy

P.S. You're An Idiot // You're Way Too Pretty To Go To Jail

1 150 000 tlsp. // 1 250 000 tlsp.

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   Ringer me rappelle par certains aspects Damages… N’imaginez pas une seconde que je puisse mettre sur un pied d’égalité ces deux séries. Force est de constater qu’il existe bel et bien des analogies. Bien sûr, Sarah Michelle Gellar n’a ni la carrure, et encore moins la carrière, de Glenn Close. Évidemment, les deux productions ne disposent pas du même budget et ne s’adressent pas, du fait de leur diffuseur, à la même cible. Quand l’une doit produire en flux tendu 22 épisodes, l’autre bénéficie d’un laps de temps plus important pour en concocter une dizaine. Et si Ted Danson, Lily Tomlin, Marcia Gay Harden et Dylan Baker ont fait confiance à la première, la seconde a, elle, vu défiler Michelle Stafford, Jason Dohring, Misha Collins ou encore Andrea Roth. Le jugement est sans appel, encore eût-il fallu qu'il y en ait eu… Je pourrais commencer à aborder les ressemblances entre les deux fictions en citant Mädchen Amick, guest à la fois dans Damages et Ringer, mais ce serait bien trop simple, et surtout inutile vu l’anecdotique apparition de l’actrice dans cette dernière.

   Chacune des deux séries plante le décor avec une héroïne plongée dans un univers qui lui est étranger. Une descente à l’issue de laquelle personne ne ressort indemne. La redoutable Patty Hewes a sous ses griffes la candide Ellen Parsons et les deux femmes entretiennent une relation antagoniste et complexe. Un de mes confrères a décrit ce lien comme si les intéressées « représentaient les deux faces d'une même pièce ». Une comparaison que l’on pourrait appliquer aux jumelles de The CW et l’on attend avec impatience que la nouvelle venue fasse chavirer l’autre. Pour autant, tout comme les personnages incarnés par Glenn Close et Rose Byrne, le portrait des deux héroïnes n’est pas unidimensionnel. Pas de place au manichéisme. « Personne n'est blanc ou noir : tout est gris », résumait Ted Danson en décrivant Damages. Des propos tenus au mot prés par Eric Charmelo & Nicole Snyder, créateurs de Ringer. Ces derniers ne se sont pas trompés. Dans l’épisode "P.S. You're an Idiot", Andrew, l’un des rares personnages monochromes, prend de l’épaisseur. Quant à l’agent Victor Machado, il montre les limites de son sens de l’éthique avec sa relation avec  la strip-teaseuse Shaylene (Nikki Deloach). On comprend alors mieux cette traque et les motivations du professionnel à vouloir coffrer coûte que coûte Bodaway Macawi, au risque même de mettre la vie de Bridget en jeu. Une semi-aliénation qui rattrape (presque) l’ennui de l’enquête au cours des précédents épisodes.

Pour revenir à l’œuvre de FX et DirecTV,  comme chacun sait, sa construction narrative éclatée fait sa particularité. Le téléspectateur est baladé jusqu’à assembler morceau par morceau les pièces d'un puzzle. On sent dans l’écriture de la série avec Sarah Michelle Gellar une volonté de faire de même en multipliant les flashbacks, à défaut de pouvoir compter sur une chronologie vraiment déstructurée. Le problème majeur reste qu’il ne s’agit que d’un effet, souvent dispensable puisque n’apportant pas toujours des informations essentielles à la compréhension de l’intrigue. Le tout dans une atmosphère trop obscure en comparaison à ce que le public de la chaîne jeunesse peut appréhender. À l’antenne, celui-ci passe donc de références à Manolo Blahnik à… Bernard Madoff. C’est là où je ressens un certain enthousiasme : cette audace d’évoquer l’homme d’affaires américain et d’incorporer une chaîne de Ponzi à l’histoire, sans doute prévue dans les grands arcs narratifs lors du développement de la série pour CBS. La notion m’était étrangère, je l’avoue, et Ringer aura eu au moins le mérite de me l’enseigner. Pourtant, le cas de figure a déjà été vu dans… Damages ! Au cours de la saison 3, le cabinet Hewes & Associates poursuivait en effet Louis Tobin, responsable de la banqueroute de nombreuses personnes via le même procédé.

   Bien sûr, Damages et Ringer ont aussi des défauts communs, comme des séquences assez artificielles  et des facilités, à l’instar des déplacements à l’étranger. Les personnages de Siobhan et Tyler vont et viennent entre Paris et New York comme s’ils allaient faire leurs courses au supermarché du coin, sans passer par le décalage horaire ni les heures d’attentes avant l’embarquement. Au cours de la quatrième salve de Damages, il en était de même avec les voyages des protagonistes entre Manhattan et l’Afghanistan. Mais j’avoue qu’il est bien plus facile de pardonner à la première ce manque de réalisme qu’à sa grande sœur pour lesquelles les exigences sont forcément élevées.

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// Bilan // Ringer n’est pas Damages et ne le sera jamais. Mais quitte à reprendre certains codes et utiliser des références communes avec une autre production, il est sans doute plus judicieux de le faire avec les péripéties de Patty Hewes que celle des frères Scott ou de Serena van der Woodsen et sa clique. Les deux derniers épisodes prouvent une fois de plus que Ringer a de l’ambition, sans doute trop, mais elle n’empêche nullement cette série à tiroirs de rester un bon divertissement.

14 mars 2012

Once Upon A Time [1x 15]

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Red Handed // 9 290 000 tlsp.

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   J'attendais cet épisode de Once Upon A Time comme le messie car, depuis le lancement de la série, le slutty Chaperon Rouge m'a tapé dans l'oeil. Et elle me faisait de l'oeil aussi. A moins que ce ne soit mon imagination ? Bref. Je n'ai pas été déçu par l'actrice, Meghan Ory, à qui je prédis un bel avenir; je n'ai pas été déçu non plus par l'histoire du personnage et les divers rebondissements, mais j'ai été déçu par deux choses : le fait que Ruby/Red ne soit finalement pas si rebelle et chaude comme la braise que ça et, qu'en plus, elle termine l'épisode en semblant s'assagir encore un peu plus (adieu les méches rouges). C'était pourtant l'occasion de nous présenter un personnage de contes de fée un peu moins lisse. Elle a malheureusement les mêmes rêves d'évasion et d'émancipation que toutes les princesses du royaume, et les mêmes préoccupations amoureuses. Elle aurait pu être une mangeuse d'hommes (ce qui aurait très bien collé avec la révélation de fin d'épisode), elle aurait pu s'acoquiner à Emma à Storybrooke (laquelle est de plus en plus butch)... Non, au lieu de ça, elle a choisi de tomber amoureuse d'un garçon pas très charismatique (oh, ça nous change !) et de quitter son poste d'adjoint du shérif pour retourner dans son dinner. Autant dire qu'il y a de très fortes chances pour que le personnage retourne dans l'ombre. Une colocation temporaire avec Mary Margaret et Emma aurait quand même eu de la gueule ! Tant pis. Le Dr. Whale est toujours dans les parages et semble cacher bien des secrets. Ruby pourrait bien être sa nouvelle proie...

   L'attrait principal de Red Handed provenait donc bien entendu des flashbacks à Fairy Tale Land où la scénariste Jane Espenson s'est fait un plaisir de creuser le parallèle évident entre le cycle menstruel des femmes et la malédiction du Petit Chaperon Rouge (et celle de Mère Grand par extension qui, en veillissant, a perdu son "pouvoir" car vive la ménopause !). C'est une lecture tout à fait premier degré du conte d'origine mais je ne m'en plains pas. Dans un twist que je n'avais pas vraiment vu venir -je pensais que le Loup était Granny- on apprend que Red EST le grand méchant loup. Du coup, je me demande si ce n'est pas également elle le loup de Storybrooke qui rôde de temps en temps dans les rues et qui empêche les villageois de partir. Rien ne le sous-entendait en tout cas. La partie la plus sympathique de l'aventure était sans conteste la rencontre entre Red et Snow White et leur amitié naissante. Le passage où cette dernière cherche d'ailleurs confusément à cacher sa véritable idendité en proposant tour à tour les prénoms Margaret puis Mary était un clin d'oeil amusant, comme on les adore. Dans leur ensemble, les dialogues étaient un peu faibles par contre, notamment lorsque Red est avec son chéri. Se sont vraiment pas foulés. Le prix à payer pour toucher un public le plus large possible ? Je commence à le croire...

   A Storybrooke, la présence de Ruby a permis d'égayer un peu l'investigation d'Emma sur la mort de Kathryn. Ce n'était pas encore hyper passionnant mais il y a du mieux. Le cliffhanger ne m'a pas particulièrement surpris mais j'ai aimé voir David dans une telle détresse. Cela lui apporte une certaine profondeur dont il manquait cruellement jusqu'ici. C'est plutôt intéressant de voir un Prince Charmant constamment au bord des larmes. De là à en déduire qu'il s'agit d'un constat sur l'homme moderne... La douce Mary Margaret va donc passer par la case prison ! Pendant que Kathryn complote avec Belle dans sa cellule au sein de la prison spéciale de Regina ?

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// Bilan // J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cet épisode de Once Upon A Time, qui n'était pas qu'intéressant dans le monde des contes de fée mais à Storybrooke aussi. Un peu. Je savais que le Petit Chaperon Rouge ne me déceverait pas...

1 mars 2012

Ringer [1x 13 & 1x 14]

Par UglyFrenchBoy

It's Easy To Cry When This Much Cash Is Involved // Whores Don't Make That Much

1 100 000 tlsp. // 1 250 000 tlsp.

64205424 // 72954593


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   Qui aurait pu s’imaginer, il y a encore trois épisodes, que l’intrigue du prétendu viol de Juliet allait devenir plus intéressante et surprenante que le plan machiavélique de Siobhan ? Lors de ma précédente review, j’évoquais la notion de « viol consenti » et les probables questions que la série aurait pu soulever. J’ai sans doute surestimé Ringer dans sa capacité à faire réfléchir, mais surement pas dans celle de divertir. Le trio Juliet/Tessa/M.Carpenter livre une révélation aussi inespérée qu’inattendue, sortie tout droit de Sexcrimes. On comprend un peu mieux la démarche de Jason Dohring d’avoir accepté de tourner dans la série, ses apparitions  ayant été jusqu’ici totalement anecdotiques.

   Dans "It's Easy to Cry When This Much Cash Is Involved" tout est enfin expliqué : les incohérences du témoignage de Juliet, la vidéo montrant l’élève et son professeur dans le couloir du lycée et surtout l’absence de scène entre les deux sans la présence d’un tiers. Tout concorde (je n’aurais jamais pensé dire ça un jour devant un épisode,  je l’avoue). On peut regretter d’être passé jusqu’ici par des phases très ennuyeuses. D’aucuns diront que le rebondissement est peu crédible. Mais à force d’être invraisemblable, Ringer parvient à devenir captivant. Et même les empreintes de pas découvertes dans le bureau à Harlem par Bridget et son chauffeur n’amenuisent pas mon enthousiasme. Alambiqué ? L’adjectif me parait totalement justifié pour décrire les récents épisodes. Mais à la différence de beaucoup de sériephiles, je ne suis pas sûr que ce soit par défaut une mauvaise chose.

   L’intrigue autour d’Olivia n’a m’a guère passionné, par principe la présence à l’écran de Jaime Murray me révulse. J’ai cependant espoir que celle-ci vienne compromettre le plan de Siobhan. Il manque clairement un personnage féminin fort capable de tenir tête à Sarah Michelle Gellar. Alors, faute de mieux…  À moins qu’Andrea Roth ne soit une candidate à ce poste ? L’éventualité ne me réjouit pas spécialement. Force est de constater que Catherine risque de prendre un peu plus de l’importance au vu de la scène finale de l’épisode "Whores Don't Make That Much". Celui-ci était d’ailleurs marqué par la révélation autour de la mort de Sean, le fils de Siobhan. On savait dès le pilote que Bridget avait un lien dans la disparition de l’enfant. On peut donc comprendre un peu plus facilement les mauvaises intentions de sa sœur. En revanche, j’ai du mal à saisir les raisons qui poussent à inclure Andrew dans son plan, mais je ne doute pas que tout cela soit expliqué prochainement.  Les scénaristes auraient dû faire venir Misha Collins plus tôt. Non pas que l’acteur soit épatant, mais la présence de Dylan en flashback permet d’expliquer les différends entre les deux sœurs. Surtout, en dehors d’une petite référence, le téléspectateur n’a pas entendu parler de l’enfant décédé pendant une dizaine d’épisodes. Mais puisque l’on peut facilement accepter ailleurs qu’une fille milliardaire perde des milliers de dollars en bourse pour piéger un adversaire, qu’elle achète des immeubles juste pour placer une caméra de surveillance dans une des chambres et  qu’elle se sorte de toutes les situations avec l’aide de son encore plus riche meilleur ami qu’elle ne connait que depuis quelques jours, pourquoi ne pas pardonner à Ringer ses défauts ? Au moins, la série a eu le mérite de ne pas faire croire pendant 15 épisodes à la prétendue mort d’un personnage principal pour ne faire au final disparaitre qu’un second rôle dont l’évasion de prison ni les intentions n’ont été expliquées…

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// Bilan // La série prouve une nouvelle fois sa capacité à surprendre, sans forcément miser exclusivement sur des facilités scénaristiques. Si ces deux épisodes surprennent, le timing est mauvais. Ces événements se seraient déroulés plus tôt dans la saison, Ringer aurait probablement gagner en intensité plus vite.

18 mars 2012

The Vampire Diaries [3x 16]

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1912 // 2 640 000 tlsp.

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  Bien que cet épisode rempli de flashbacks sur l'année 1912 donne bien plus l'impression de faire du remplissage que de permettre à la saison d'avancer, il valait le coup pour les intéractions entre les personnages et pour les quelques moments de fun et d'émotion qui en ont découlé. J'ai par exemple beaucoup apprécié la petite discussion post-footing d'Elena et Matt. Elle aurait dû avoir lieu il y a bien longtemps, certes, mais il n'est jamais trop tard après tout. Le duo Damon/Stefan était central dans cet épisode et c'était bien agréable d'avoir, dans le présent en tout cas, Rebekah entre eux deux pour détendre l'atmosphère. Elle est vraiment géniale ! J'aimerais vraiment qu'elle reste dans la série au-delà de cette saison, quitte à ce que ce soit la seule Original restante à Mystic Falls. Pas de Klaus cette semaine, on ne s'en plaint pas. Pas de Caroline non plus, et je ne vais pas faire la liste de tous les absents... mais un épisode peut visiblement tenir debout sans la plupart des personnages secondaires. Je ne sais pas comment on doit l'interpréter... Une petite nouvelle nous a été introduite dans les flashbacks : Sage (qui fait apparemment partie des romans). Pour le moment, je n'ai pas vraiment d'avis sur elle. Je ne la trouve pas particulièrement attachante, pas fun non plus. Mais il y a une certaine alchimie entre Ian Somerhalder et Cassidy Freeman. Je suppose que la jeune femme réapparaîtra dans le présent prochainement. On aura donc l'occasion de voir ce qu'elle vaut vraiment... 

   Que doit-on penser du twist autour d'Alaric, qui n'est pas mort et qui serait le nouveau serial killer de Mystic Falls ? Je dirais que l'idée est intéressante et cela explique très bien les dysfonctionnements de la bague, annoncés depuis un moment. Ce qui m'a dérangé, c'est d'abord l'implication toujours très nébuleuse du Dr. Fell. On a beaucoup de mal à la croire, quoi qu'elle dise. Et Torrey De Vitto m'agace un peu. Et puis aussi ce passé violent d'Alaric, créé de toute pièce pour justifier son nouveau statut alors que ce n'était absolument pas nécessaire. La bague à elle seule suffisait d'expliquer le pourquoi du comment. Maintenant, Fell a peut-être menti aussi... Elle ne peut pas agir seulement par bonté d'âme de toute façon ! A part ça, le parallèle entre l'attitude de Damon vis à vis de Stefan entre aujourd'hui et 1912 n'avait rien de palpitant mais cela a débouché sur une jolie scène entre les deux frères où Damon avoue que Stefan est tout ce qui lui reste et qu'il est hors de question qu'il l'abandonne. Ce n'est pas vraiment nouveau, ça a toujours été sous entendu, mais c'était bien de le clamer haut et fort. 

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// Bilan // En repensant à la saison 3 de The Vampire Diaries, cet épisode ne nous reviendra certainement pas à l'esprit. Hormis les révélations finales sur Alaric, il était tout à fait moyen. On retiendra quand même quelques jolies scènes avec les personnages principaux.

23 mars 2012

Desperate Housewives [8x 17]

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Women And Death // 9 030 000 tlsp.

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   Lorsque les auteurs de Desperate Housewives ont confié les rênes du 100ème épisode à Beau Bridges dans le rôle d'un plombier qui avait joué un rôle important dans la vie de nos héroïnes, j'ai applaudi et je leur ai décerné 5 belles étoiles. Lorsque, sept épisodes plus tard, toujours au cours de la saison 5, Edie Britt nous a quittés et que chaque ménagère lui a rendu un vibrant hommage sous forme de flashbacks, j'ai été touché, j'ai pleuré et j'ai ri : j'ai récompensé l'idée par 4 étoiles bien pleines. Lorsque la saison suivante, la strip-teaseuse Robin incarnée par Julie Benz a eu droit à son tour à son "Lovely" -c'était son titre- épisode, j'ai commencé à trouver le procédé quelque peu désuet. Heureusement que j'aimais bien le personnage, frais et enjoué, assurément adorable. Deux étoiles. Si je ne compte pas les dérivés de ce système narratif comme lorsque l'équipe a consacré -toujours en saison 5, décidemment...- un épisode permettant de combler en flahbacks les événements marquants s'étant déroulés pendant le saut dans le temps de 5 ans (si grotesque quand j'y pense...), on peut dire qu'ils ne se sont vraiment pas foulés pour cet épisode dédié à la mémoire de Mike Delfino. Ils se sont contentés de nous resservir la bonne vieille soupe habituelle. Extrêmement navrant, surtout qu'ils n'avaient vraiment pas besoin de ça pour nous convaincre que le mari de Susan était un chic type. On le savait et c'est en partie pour cela qu'il était si ennuyeux !

   "Grâce" à la mort de Mike, Gaby se souvient combien son mari était attentionné au début de leur relation, avant même leur mariage. Il cédait à tous ses caprices. Elle était la princesse. Il était la carte bleue. L'attitude affligeante de la jeune femme était pardonnable à l'époque. Elle l'est beaucoup moins quand, 15 ans plus tard et autant de leçons reçus, elle agit toujours avec la même désinvolture. Le seul point positif dans tout ça était l'apparition de Mama Solis. Cela m'a rappelé combien ce duo belle-mère/belle-fille fonctionnait (jusqu'à ce que l'on en rencontre deux ou trois autres et que les situations se répétent à l'infini). L'intervention de Mike auprès de Gaby alors que Carlos était en rehab sonnait terriblement faux. Elle n'avait aucun intérêt, si ce n'est cadrer avec le concept de l'épisode. J'ai été davantage séduit par la scène entre Lynette et Mike, alors que Tom quittait le foyer Scavo suite à la séparation du couple indestructible. C'était un bon moyen d'introduire leurs futures retrouvailles, inévitables. Mais Lynette n'avait pas trouvé un petit ami ? Il me semble bien que si ! Il a disparu. Si quelqu'un a compris pourquoi Jane pleurait lors de l'enterrement de Mike, qu'il me fasse signe ! Elle le connaissait à peine, voire pas du tout. J'ai bien aimé les autres scènes en flashback, notamment celle du premier rendez-vous malgré les perruques atroces. Doug Savant s'en est bien tiré cela dit, ça le rajeunissait vraiment. On ne peut pas en dire autant de Felicity Huffman. Leur histoire, c'est quand même autre chose que celle de Gaby et Carlos, ou même que celle de Mike et Susan.

   Une partie de l'épisode était bien évidemment consacrée à Susan et à ce que Mike avait pu lui apporter. Notez que l'inverse n'aurait pas été possible. La séquence suivant le mariage était assez ridicule dans son genre et tout à fait futile. Celle au dinner avec le trognon M.J. m'a plu, en revanche. Elle était un peu facile mais l'émotion était là. Le reste était trop convenu pour véritablement toucher, des passages à l'église à celles de l'enterrement. Toutefois, c'était une bonne idée de faire chanter Amazing Grace à Vanessa Williams. Elle aura au moins servi à quelque chose (en dehors du fait d'avoir involontairement précipité la mort de Mike j'entends). C'était d'ailleurs très curieux que le cas du meurtrier ne soit réglé qu'en une ligne de dialogue lorsque le flic annonce à Bree qu'un homme a été arrêté. Peut-être que l'on reviendra sur le sujet dans le prochain épisode mais les scénaristes n'ont trompé personne : l'intrigue nullissime de Renee avait pour unique but de tuer Delfino. Quelle perte de temps... Je ne vous ai pas encore parlé du jeu de Teri Hatcher dans cet épisode mais le moment est arrivé : la bougresse ne s'est pas trop mal débrouillée ! Oui, j'ose le dire. Je regrette que Dana Delany/Katherine ne soit pas apparue à cette occasion. 

   Bree est la seule housewife à avoir cassé la routine du procédé narratif en ne pensant pas à Mike. Et c'était nettement plus intéressant ! Je peux même dire que je suis ultra fan de la scène avec sa maman, lorsqu'elle était petite. Elle offre un éclairage intéressant sur le personnage. Bien sûr, l'idée du masque, surtout chez elle, n'est pas nouveau mais c'était une bonne idée de la mettre en lumière de cette manière. C'était un plaisir de retrouver Rex également le temps de quelques répliques. La partie interrogatoire était vraiment amusante mais on se demande de quelle école de police sortent les flics de Fairview ! Ils font tout le temps n'importe quoi et ce n'est pas maintenant qu'ils vont arrêter. Il n'y avait que les empreintes de Bree sur le corps ?? Impossible ! Ils ont le droit de récupérer l'ADN de Bree sans lui signaler et surtout se servir du résultat ensuite pour la faire emprisonner (parce que ça va bien arriver...) ? On va encore dire que j'exagère mais quand même, merde...

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// Bilan // Pour que cet épisode soit émouvant et marquant, il aurait sans doute fallu que les auteurs se débarrassent de leurs automatismes pour proposer quelque chose de différent, de plus so(m)bre peut-être. Ils ont préféré jouer la sécurité et ils ont du coup raté le coche. Il y avait malgré tout quelques scènes excellentes. Mais la morale de l'histoire, c'est que Mike, quoiqu'il fasse, était un personnage insipide. 

25 mars 2012

Once Upon A Time [1x 16]

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Heart Of Darkness // 8 690 000 tlsp.

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   Ca y est ! Je crois que j'ai compris qui était l'étranger August ! Okay, ce n'est pas vraiment le sujet central de l'épisode, mais la scène entre Henry et lui m'a beaucoup plu. Et je pense que... August est en réalité... Henry lui-même ! Henry plus vieux quoi. Ne me demandez pas comment ni pourquoi ! Mais un voyage dans le temps dans l'univers de Once Upon A Time ne me paraît pas inapproprié. Vous verrez. Vous l'avez lu ici en premier !

   Pour en revenir à nos soucis actuels, on notera que les auteurs consacrent désormais un épisode sur deux, quasiment, à Snow White et Charming. C'est autour de ces héros que tous les enjeux actuels tournent et les personnages satellites, au moins cette fois-ci, avaient malgré tout tous un rôle à jouer : les 7 nains, Henry, Jiminy Crickett (le retour), Red... et bien entendu Rumplestiltskin qui tire toutes les ficelles, encore plus maintenant qu'il a pu "mettre en bouteille" la potion du "True Love" (dont le fruit de l'union est Emma). Il faut plus de personnages comme celui-là en saison 2. Je sais, ça va être compliqué... C'est lui qui sauvera Mary Maragaret des griffes de Regina à n'en pas douter. Elle s'est pourtant donnée du mal. Chapeau aux scénaristes d'avoir en fait sorte que les personnages puissent douter légitimement de la maîtresse d'école. Et surtout David ! Il est le premier à avoir des flashs de sa vie passée de Prince, mais il n'a pas encore tous les outils pour les comprendre. Et sincèrement, je ne pense pas qu'il les ait un jour. Il faudra sûrement compter sur quelqu'un d'autre de ce coté-là. Par ailleurs, j'étais assez surpris qu'il faille que Henry souffle à Emma que Regina était celle qui avait tué Kathryn. Il me semble qu'elle est assez intelligente pour le deviner toute seule, surtout que ce n'est pas comme si elle n'avait pas un passif avec la mairesse ! Bref, Emma n'est pas toujours traitée par les auteurs comme elle le devrait et c'est bien dommage. 

   Ce que j'ai ADORE dans cet épisode, c'est cette Snow White super badass, très très éloignée de la Blanche Neige de notre enfance, prête à tuer de ses propres mains the Evil Queen s'il le fallait. La scène où elle chassait un oiseau m'a particulièrement plu. Tellement anti-Disney. Ca fait du bien aussi, même si c'était de courte durée. Ginnifer Goodwin a été géniale, mais pas comme d'habitude : plus encore que d'habitude ! Je l'aime. Elle était tout aussi bonne dans l'action dans les bois que dans l'émotion dans sa cellule. Les producteurs n'auraient jamais pu trouver une incarnation du personnage plus parfaite. Cela dit, je me dis toujours que l'actrice doit se sentir un peu laisée niveau dialogue par rapport à Big Love. C'est un problème constant dans la série : des répliques pauvres ou trop répétitives. 

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// Bilan // A good show isn't born, it's made !

27 mars 2012

The Vampire Diaries [3x 17]

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Break On Through // 2 730 000 tlsp.

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   Depuis quelques épisodes, The Vampire Diaries n'est plus à la hauteur. Les prises de tête se multiplient et le fun disparait peu à peu. La faute à qui ? Difficile à dire. Je ne suis pas super fan de ce que Klaus et sa famille ont apporté globalement mais c'est depuis qu'ils sont partis -momentanément à n'en pas douter- que la série vit pourtant ses heures les plus confuses. Les scénaristes ne semblent pas vraiment savoir quelle direction ils souhaitent prendre pour la suite et fin de la saison, ou alors ils cachent très bien leur jeu. En dehors du trio principal, les personnages vont et viennent. Ca ne me dérangeait pas plus que ça au début.  Maintenant ça devient lourd ! Tyler a disparu depuis combien de temps déjà ?

   Il faut toutefois reconnaître que cet épisode était légèrement meilleur que les précédents. C'est un petit exploit sachant que Bonnie, sa mère et ce qui lui sert de beau-frère y avaient une place importante. Mais en réalité, c'est Caroline, qui les accompagnait, qui a donné tout son souffle à l'intrigue grâce à son humour, son optimisme et sa légéreté. Bonnie lui doit beaucoup. Pour ne pas changer, Abby a fait n'importe quoi. Personnellement, j'ai beau cherché : je ne comprends toujours pas ce qui peut justifier son départ ! Sa décision n'avait absolument rien de logique, surtout face aux arguments solides de Caroline. Elle va faire quoi maintenant ? Errer comme une âme en peine on ne sait où en dévorant un ou deux être humains par jour ? C'est vraiment à ça qu'elle aspire ? Incompréhensible ! Pour une fois qu'on avait un peu de compassion pour Bonnie, c'est rapé ! La colère domine maintenant, même si ce n'est absolument pas de sa faute à elle. Dans le rayon "les scénaristes déconnent à plein régime", il y a la question de la bague de Jeremy qui n'a pas vraiment été soulevée alors qu'elle aurait logiquement dû l'être de toute urgence ! Elena prend contact avec son frère et on a la décence de nous le montrer quelques secondes -il n'est donc ainsi pas qu'une voix au téléphone comme je le craignais- mais elle omet de lui dire qu'il serait de bon ton de retirer sa bague, au cas où. On pourrait arguer que c'est pour ne pas l'inquiéter, surtout qu'il donne l'air de se plaire là où il est. Mais mieux vaut prévenir que guérir, non ? Je pensais qu'une fois que le frère et la soeur raccrocheraient, on verrait des corps entassés dans la chambre du jeune homme, mais même pas ! Pour la prochaine fois ?

   La storyline de "crazy Alaric" ne m'a pas déplu mais je reste contrarié par cette soudaine révélation qu'il a un passé plus sombre que prévu. Au fond, ça se tient. Les auteurs l'ont bien expliqué. Et puis après tout, il est un chasseur de vampires ! Mais bon, ça tombait vraiment trop à point nommé pour sonner juste. J'aurais voulu qu'il trucide bien comme il faut Meredith mais son heure n'est pas arrivée apparemment. Pas très étonnant dans le fond : l'actrice n'a quasiment jamais eu de scène avec son mari dans la vie, Paul Wesley. Il fallait bien que ça arrive ! Maintenant, je me demande ce qui va se passer pour Alaric. On sait que Matthew Davis a été casté dans un pilote de la CW, Cult. Le sort de ce projet ne sera révélé qu'en mai, bien après la fin du tournage de la saison de The Vampire Diaries. Doit-on s'attendre à ce que son sort reste en suspens dans le final ou va-t-il périr quoi qu'il arrive ? Je n'ai pas d'avis sur la question mais je suppose que la série peut lui survivre sans souci.

   Sage n'aura pas tardé à apparaître à Mystic Falls dans le présent ! D'une certaine façon, on peut même dire qu'on nous a pris par surprise. Je m'attendais à ce que son arrivée soit un peu plus grandiloquente. Mais la simplicité a du bon, parfois. Ian Somerhalder est quand même très fort : il réussit à avoir une alchimie avec quasiment toutes ses partenaires féminines (et masculins aussi d'ailleurs) ! Son duo avec Sage fonctionne aussi bien que celui avec Rebekah. La scène de "danse", qui rappelait fortement celle, culte, de la saison 1 était bien sympathique. Le retournement de situation -que je n'avais pas vu venir- devrait chambouler tout ça pour nous offrir une alliance Sage/Rebekah tout à fait excitante ! Dans le genre beaucoup moins excitant, un retour du couple Elena/Stefan se profile. Mais les auteurs sont facétieux et je pense qu'à la dernière minute, c'est vers Damon que la belle se retournera. Enfin ! Pour que la série continue à marcher, il devient urgent de les mettre ensemble, quitte à ce que ce soit déceptif. La patience du public a ses limites...

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// Bilan // The Vampire Diaries ou l'art de brasser du vent, ces temps-ci. Il est temps que Klaus et toute sa clique reprennent le chemin de Mystic Falls ! C'est pas qu'on s'ennuie, mais presque.

3 avril 2012

The Vampire Diaries [3x 18]

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The Murder Of One // 2 240 000 tlsp.

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   Diantre ! On l'aura attendue cette étincelle, proche de l'éclair de génie, qui fait basculer la routine trop bien installée de la saison 3 de Vampire Diaries vers une perspective bien plus alléchante. Les scénaristes s'étaient semble-t-il reposer sur leurs lauriers ces derniers temps mais ils se rattrappent dignement grâce cet épisode, pas exempt de défauts mais bien plus consistant que les précédents. La distribution a d'abord été bien mieux gérée, offrant à chacun un temps de parole précieux. Bon, Jeremy n'a pas eu l'occasion d'ouvrir la bouche mais sa délivrance est proche. Tyler est toujours aux abonnés absents mais, là encore, tout porte à croire qu'il va vite revenir dans la course, pour la dernière fois ? Le fait est que si la petite bande parvient à tuer Klaus, elle tuera aussi automatiquement Tyler et l'ensemble des vampires qu'il a "créé". Ca se passe comme ça chez les Originals ! Ce twist totalement inattendu relance les enjeux parfaitement pour la fin de la saison et vaut bien mieux que la malédiction de Mama Original. Elle a d'ailleurs abouti à la mort du "moche" frère sans que cela n'étonne personne. C'était son destin. C'était écrit sur sa tête. Sage est partie avec lui. J'allais dire "un peu trop vite" mais en fait je m'en fous. Son introduction laissait penser qu'elle aurait un rôle un peu plus important à jouer mais elle ne manquera à personne (comme la plupart des personnages féminins de passage à l'exception de Rebekah).

   Le retour de Klaus ne m'a pas fait tressauter : Rebekah et Elijah sont bien plus intéressants dans le fond. ll faudra attendre pour revoir ce dernier, mais la première, en revanche, a une fois de plus crevé l'écran ! Elle a passé son épisode à torturer un Damon -shirtless- de façon bien perverse et je m'étonne toujours que de telles scènes puissent passer à 20h sur un network (certes, moins regardé que 80% des chaînes câblées). C'était visuellement assez dur. Pendant ce temps, Bonnie passait aussi au grill de son coté mais de manière beaucoup plus soft puisque Klaus avait besoin d'elle pour rompre le sort jeté par Esther. Elle s'en est bien sortie, Kath Graham y compris avec un passage où elle craque franchement bienvenu. Après tout ce qu'elle a enduré, il était temps que les auteurs lui donnent l'occasion de nous montrer son désespoir. On peut dire qu'elle en est arrivée à un point où on se demande bien comment elle pourrait se relever. L'amour de Jeremy ? En parlant d'amour, doucement mais sûrement, le triangle amoureux -qui n'a jamais vraiment disparu- reprend quelques couleurs. On prépare clairement la fin de la saison et l'éventuel couple Elena/Damon très attendu par les fans, depuis trop longtemps maintenant. L'attitude de Stefan est presque exemplaire : il ne cherche pas à se voiler la face et pose la bonne question à Elena... Une fois encore, Caroline est plus utilisée pour détendre l'atmosphère et adoucir les moeurs mais c'est un rôle qui lui sied parfaitement, même si on regrette de temps en temps son coté plus sombre. Sa conversation avec Alaric sur le premier meurtre qu'elle a commis était intéressante... jusqu'à ce qu'elle le laisse inexplicablement seul (sans doute par naïveté). C'était une manière facile de préparer le cliffhanger où il avoue avoir caché -enfin son alter ego serial killer- le pieu restant pouvant tuer les Orginals. C'était tout naze, même si ça permet de rejoindre les deux grandes intrigues du moment. Mal amené, pas super bien joué sur le moment et pas digne d'une fin d'épisode, surtout vu la révélation précédente bien plus choquante. 

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// Bilan // Cet épisode de Vampire Diaries relance -enfin- la saison et l'amène vers une dernière ligne droite qui s'annonce palpitante, et espérons à la hauteur de la réputation de la série, en utilisant à bon escient l'ensemble des personnages, des historiques aux Originals. Il risque d'y avoir pas mal de casse ! 

4 avril 2012

Desperate Housewives [8x 19]

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With So Little To Be Sure Of // 8 500 000 tlsp.

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   Plus que trois épisodes de Desperate Housewives. Oui ! Et après celui-là, ABC entame une pause de quelques semaines (retour le 29 Avril). Par curiosité, j'ai regardé la bande-annonce du prochain épisode : rien d'excitant à l'horizon. Vous vous rendez compte ? La série va se terminer et tout le monde semble s'en cogner. J'ai beau avoir été l'un des détracteurs les plus remontés de la série ces dernières années, je ne peux m'empêcher de trouver la turnure que prennent les événements extrêmement triste. Les torts sont très certainement partagés : ABC n'a pas fait beaucoup de promo avant le lancement de la saison, elle n'en a pas fait des masses non plus depuis la rentrée, préférant se concentrer sur ses nouveautés -ce qui peut se comprendre aussi- et elle ne semble pas décidée à en faire tellement plus à l'approche du final. C'est tout à fait regrettable mais on aurait pu s'attendre à ce que la puissance du show se suffise à elle-même afin que le public revienne en masse pour assister à son dernier souffle. A l'heure qu'il est, on se demande même si les 10 millions vont être dépassés pour le series finale ! Ce sera le cas, je pense. Mais il ne faut pas s'attendre à du 20 millions non plus... 

   La plus grande faute revient de toute façon à Marc Cherry et toute son équipe créative. Ils n'ont pas su diriger ce navire dans la bonne direction. On peut déjà dresser un bilan partiel de la saison 8 : elle est meilleure que les précédentes, à n'en pas douter, grâce à quelques bonnes idées, mais pas à la hauteur de ce qu'on était en droit d'attendre. L'effet nostalgie aurait dû être exploité plus à fond, avec des retours plus nombreux et moins anecdotiques. Les auteurs auraient dû tenter d'adopter des narrations différentes. C'était le moment ou jamais de se laisser aller. Et puis l'intrigue fil rouge de la saison, pourtant prometteuse, aurait dû bénéficier d'un meilleur traitement. Au final, il n'y a que Bree qui est vraiment touchée. C'est encore le cas dans l'épisode de cette semaine où tous les soupçons reposent sur elle. Les flics de Fairview sont à claquer. Le détective chargé de l'enquête était marié à Chuck ou bien ? Il se comporte comme tel ! Je veux bien croire qu'ils étaient bons amis mais y'a des limites à la connerie ! Il fait absolument n'importe quoi. Son collègue remet à peine en question ses méthodes douteuses et illégales. Et puis de toute façon, c'est probablement de cette manière que les scénaristes vont s'en sortir : cela va jouer en faveur de Bree au bout du compte, je suis prêt à le parier ! Toutefois, le dernier guest important de la série, Scott Bakula dans le rôle de l'avocat spécialisé dans les affaires criminelles Trip Weston, ne déçoit pas ! Le duo avec Marcia Cross semble déjà fonctionner parfaitement. Va-t-elle tomber dans ses bras, comme ce fut le cas avec Karl il y a quelques années de ça ? Ca ne m'étonnerait pas du tout. Il faut bien qu'elle finisse ses jours avec quelqu'un (si ce n'est pas derrière les barreaux d'une prison du moins)...

   Je ne vais pas m'appesantir sur l'intrigue de Gaby, plutôt amusante tant qu'elle n'était pas traitée avec sérieux, puis profondément agaçante dès lors qu'il a fallu en faire tout un plat ! Le machisme de Carlos, on en a soupé ! C'est une constante cette année : les auteurs n'ont absolument rien à dire sur le couple alors ils brodent, ils brodent... et il n'en ressort rien de bon. Les histoires de Lynette et Tom sont peut-être toujours les mêmes cette saison, avec une redondance qui frôle la paresse, mais il s'en dégage en même temps une progression dans la douleur et dans la gravité qui est intéressante et surtout bouleversante. Il n'y avait rien à jeter cette fois, dans aucune des scènes : de l'effrondement de Lynette dans sa voiture, à sa réaction totalement puérile face à Jane jusqu'à la scène déchirante entre Tom et Jane, assez inattendue d'ailleurs étant donné que les passages où aucune des housewives n'apparait sont très rares. Et puis Jane ne se contente pas d'être une simple rivale ou la méchante belle-mère. C'est un soulagement. Sa détresse à elle aussi est tocuhante. Finalement, même si on a l'impression de revoir encore et encore la même chose, cette répétition rend l'ensemble encore plus douloureux et il en ressort toujours au moins un élément nouveau, un éclaircissement inédit sur la situation. Rarement une séparation télévisuelle n'aura été traitée sur la longueur avec autant de profondeur. C'est peut-être ce dont on se souviendra le plus une fois la saison achevée...

   On ne se souviendra en tout cas sûrement pas des storylines de Renee ! De ses répliques peut-être, et encore... On sait bien qu'elle n'a pas autant d'importance que les autres et ce serait peut-être dommage de gaspiller trop de temps avec elle, mais Vanessa Williams mérite plus que de la figuration. Mais la mise en abîme est amusante : Renee se plaint elle-même de ne pas être assez chouchoutée par ses "amies". Ben est encore aux abonnés absents mais on en est presque soulagé. Sa présence n'est jamais bon signe. On notera les apparitions de Bob et Lee. Bob a falli avoir un intérêt, et puis finalement non. Et Lee a accompagné Sainte Susan au début de son intrigue du jour. Voilà que Mike nous a caché un terrible secret ! Cette affaire de boîte était assez excitante au départ puis tout est retombé comme un soufflet dès qu'on a découvert son contenu. Une famille cachée ? Non, trop simple ! Je ne m'attendais pas à ce que ce soit une soeur autiste ni que c'est de cette manière que les auteurs allaient "forcer" Julie à garder son bébé mais la manoeuvre était tirée par les cheveux et ridicule. Je ne suis pas surpris le moins du monde de la conclusion -qui était quand même très émouvante avouons-le- et elle me sidère dans le fond. Pour une série qui voulait au départ oser, choquer, casser les clichés... elle a bien changé ! 

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// Bilan // Jusqu'au bout, semble-t-il, la saison 8 de Desperate Housewives sera un non-événement. Même dans les meilleurs instants, il manque quelque chose. Sad sad sad.

7 avril 2012

Once Upon A Time [1x 18]

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The Stable Boy // 8 360 000 tlsp.

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    "L'amour est la plus puissante des magies", s'efforce-t-on à nous répéter dans Once Upon A Time. Mais quid de la haine ? Ce nouvel épisode très consistant nous raconte qu'il n'y a pas d'amour sans haine ni de haine sans amour, et que la haine peut être aussi puissante que l'amour, avec ou sans magie. Dans The Stable Boy, les auteurs nous livrent ainsi la réponse essentielle à une question que l'on se posait depuis le début de la série. Pourquoi l'Evil Queen est-elle aussi méchante et pourquoi en veut-elle tant à la douce et innocente Snow White ? La réponse n'est pas étonnante et pas franchement inspirée mais elle a le mérite de s'inscire parfaitement dans ce que la série nous a proposé jusqu'ici. C'est cohérent, à défaut d'être original. Parce que sa mère lui a arraché l'amour de sa vie, en partie à cause de Blanche Neige qui a eu la langue bien trop pendue mais comme n'importe quelle petite fille après tout !

   On pourrait être déçu que la grande vilaine de l'histoire ne soit pas née comme ça, qu'elle le soit devenue, mais on peut se rassurer en se disant qu'il lui a quand même toujours manqué une case : on ne s'en prend pas à une petite fille comme ça, même dans de pareilles circonstances. J'espère que l'on découvrira par la suite qu'elle a aussi réglé son compte à sa mère, la première chose à faire me semble-t-il. Mais elle n'avait pas sa puissance à l'époque. A-t-elle seulement pu ? Et puis au-delà de ça, sa réaction est plausible : elle a eu tout à coup besoin de trouver un sens à sa vie ou ce qui lui en restait. Elle est morte en même temps que Daniel en quelque sorte, son innocence tout du moins, elle a ressuscité  grâce au chagrin, à la douleur et à la haine. Barbara Hershey a fait du bon boulot dans le rôle de la génétrice démoniaque. Elle m'avait déjà fait forte impression dans celui de la mère du Black Swan du chef d'oeuvre avec Natalie Portman. Lana Parilla était excellente, comme d'habitude, mais dans un registre encore plus large puisqu'elle a dû jouer la gentille fille cette fois. Et ça lui va bien aussi. Très bien même. Mais LA révélation de l'épisode, c'est sans aucun doute la petite Bailee Madison, absolument époustouflante dans le rôle de Snow White jeune ! La ressemblance si forte avec Ginnifer Goodwin, jusque dans la voix et les expressions du visage, était hallucinante ! J'en ai frissonné. Toutes ses scènes avec Lana Parilla étaient du coup très fortes. Mais Ginnifer Goodwin elle-même, derrière les barreaux de sa prison, a eu une scène de crise de larmes fort touchante.

   A sa façon de prononcer le prénom d'Emma, je suis conforté dans ma théorie : August et Henry sont la même personne. Et puis j'ai bien fait attention à l'alchimie qui se dégage des deux personnages lorsqu'ils sont ensemble : il n'y a pas de tension sexuelle ou d'énergie amoureuse. Il y a de la bienveillance, c'est certain. Une certaine forme de respect aussi. Mais ça s'arrête là. Mon cerveau doit forcément me jouer des tours aussi, tellement je veux me persuader d'être dans le vrai parce que je trouve de plus en plus de ressemblances entre les deux acteurs. De là à dire que ça m'obsède... L'enquête d'Emma n'a pas autant piétiné que d'habitude dans cet épisode même si on avait systématiquement une longueur d'avance sur elle tant les événements étaient prévisibles. Emma nous a toujours été présentée comme une "femme à qui on ne la fait pas" mais visiblement, depuis qu'elle est à Storybrooke, ses intuitions ne sont pas si fiables. Ne fait-elle pas un peu trop facilement confiance à Sidney par exemple ? Mais tout ça ne sont que des détails qui ne suffisent pas à me gâcher le plaisir. Le cliffhanger avec le retour de Kathryn fait son petit effet et je suis curieux de voir comment les scénaristes vont l'expliquer concrétement, si toutefois ils osent, ce qui n'est peut-être pas préférable remarque... 

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// Bilan // Once Upon A Time n'a pas su se distinguer par une quelconque originalité dans cet épisode et elle n'a pas vraiment réussi à surprendre non plus mais les actrices ont tout balayé sur leur passage grâce à des performances incroyables. La série ressort encore plus forte de ce passage charnière. 

24 avril 2012

The Vampire Diaries [3x 19]

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Heart Of Darkness // 2 210 000 tlsp.

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   Attention ! Je vais beaucoup me plaindre de cet épisode mais gardez bien à l'esprit que j'ai quand même kiffé ma petite race. C'est juste que The Vampire Diaries devient du grand n'importe quoi depuis quelques temps et la vitesse avec laquelle les événements se déroulent contribue largement à faire passer la pilule. Les auteurs ne nous laissent jamais une seconde de répit et ils font bien. Il est préférable de ne pas trop se poser de questions pendant, pour ne pas se gâcher le plaisir. Et après aussi, si possible, parce qu'on ne sait plus très bien quoi penser de ce que l'on vient de voir sinon. C'est regrettable que si peu d'attention soit apportée aux détails. Il y avait un paquet d'incohérences, genre Elena qui apporte une brosse à dents à Alaric dans sa cave qui n'a, ça semble évident, pas l'eau courante ! Cette même cave dans laquelle on l'enferme pour des raisons osbscures puisque la porte est constamment ouverte. Il aurait tout aussi bien fait de rester dans sa chambre ! J'admets par contre que ses dialogues avec Stefan étaient pertinents. Stefan qui  n'est d'ailleurs pas agaçant du tout en ce moment. Rare. Et puis ce pauvre Jeremy, devenu un outil scénaristique ridicule, que l'on prend et que l'on jette à l'envi. Le prévenir que sa bague pouvait lui poser de gros problèmes, non. Mais se servir de lui pour faire parler des fantômes, ça oui alors ! D'ailleurs, ce pan de l'histoire m'a vraiment déplu. Déjà parce que je n'avais pas spécialement envie de revoir Rose. Ensuite parce que ça avait un sens, si je puis dire, que Jeremy puisse communiquer avec les fantômes de gens qui étaient proches de lui mais s'il commence à parler avec n'importe quel fantôme, ce n'est plus drôle du tout. Ses petites discussions avec Rose étaient donc plus ridicules qu'autre chose mais elle lui a dit deux-trois choses intéressantes sur Elena. Rien que l'on ne savait pas déjà mais c'est bien de temps en temps de tirer les choses au clair.

   Tiens, Tyler vit dans les bois. Pourquoi Caroline n'est pas allée le voir plus tôt ? Les retrouvailles ont été sauvages mais le plaisir de courte durée. La menace Klaus n'a pas tardé à sortir de sa tannière et pas de la manière la plus subtile qui soit ! Le fameux dessin, même pas signé a priori mais dont Tyler a tout de suite reconnu l'auteur... Un loup-garou-vampire vraiment pas content, ça peut donner quoi ? Tyler est tellement pas malin qu'il est capable de tuer Klaus et donc de se tuer lui-même, juste par jalousie ! Oulala, je deviens mauvais là. Voyons voir... Elena et Damon ! Alors de ce coté-là, les scénaristes jouent avec nos nerfs et ils ont bien raison. Va juste falloir savoir s'arrêter à un moment donné et choisir une direction puis s'y tenir au moins une douzaine d'épisodes, histoire de développer quelque chose d'un peu stable. Mais la tension sexuelle était là. Et puis on nous a sorti Florence & The Machine et la meilleure chanson du dernier album, Never Let Me Go. Dès la première écoute, j'ai su que soit Grey's Anatomy soit Vampire Diaries allait l'utiliser ! Ca n'a pas raté. Vu la force du titre, j'aurais quand même préféré qu'elle soit utilisée dans des circonstances encore plus intenses, et plus longuement. J'attends la riposte du Seattle Grace... Concernant le cliffhanger, je suis très partagé. Grosse surprise, rien vu venir. Mais pas convaincu par l'idée. Surtout si cela signifie que Rebekah ne va plus faire long feu. Je le répéte : je l'aime beaucoup et je veux qu'elle reste. Mais par contre, j'admire le machiavélisme d'Esther ! Ca, c'est de la méga bitch ! J'aimerais qu'on la voit davantage dans ces derniers épisodes de la saison. Que la menace soit plus concrète. 

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// Bilan // Si Vampire Diaries perd clairement en qualité depuis maintenant trop longtemps (une dizaine d'épisodes), elle parvient à garder un niveau d'efficacité très élevé. C'est ce qui la sauve pour l'heure mais jusqu'à quand ? 

30 avril 2012

Once Upon A Time [1x 19]

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The Return // 9 080 000 tlsp.

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   Je me suis passablement ennuyé devant cet épisode de Once Upon A Time fainéant et pas à la hauteur du personnage de Rumplestiltskin, dont on attend toujours beaucoup. Un peu comme lorsqu'un épisode de Lost était consacré à John Locke ou à Benjamin Linus, c'est le moment attendu qu'il ne faut pas rater. Et Skin Deep, le précédent épisode qui lui était consacré, n'était pas formidable non plus. Arf. On pourrait d'ailleurs faire un parallèle entre la petite ordure de l'île et Mr Gold. Il y a des traits communs dans leurs histoires, et ils semblent aspirer au même destin : quelqu'un qui nous est présenté comme infâme, qui dévoile petit à petit tout ce qui l'a amené à devenir ainsi -car on ne naît pas profondément mauvais, au moins dans les contes de fées, mais on le devient- et qui se rachète une conduite finalement, non sans mal, sans que l'on parvienne pour autant à lui faire totalement confiance. Comme Ben, l'antiquaire/avocat/magicien est maître dans l'art du mensonge et de la manipulation. Ils sont fascinants tous les deux dans leurs stratagèmes et ne manquent jamais d'être émouvants quand ils flanchent. Michael Emerson était formidable et ce cher Robert Carlyle n'a rien à lui envier ! Il a encore fait du bon boulot ici mais le matériel offert n'était pas tout à fait digne de lui. 

   Dès les premières secondes, les auteurs nous promettent de se pencher sur le cas d'August, un mystère parmi les mystères. Vu la construction hyper mécanique de l'épisode, on comprend assez vite qu'il est en fait le fils que Rumple a perdu et qui explique depuis sa noirceur extrême. On nous dévoile donc les circonstances de leur séparation qui est, comme attendue, liée aux pouvoirs quasi-incontrôlables du père. Le jeune acteur qui incarne Bae n'est pas d'une grande justesse mais la quête de son personnage parvient malgré tout à être émouvante. Surtout ce moment fort où Rumple est sur le point de changer son destin en lui prenant la main et en sautant avec lui dans la crevasse verte mais où il décide, à tout bien y réfléchir, de faire passer sa force et son pouvoir avant son propre enfant. Tout cela est un peu poussif mais on sait au moins maintenant ce qui a motivé la bête à créer Storybrooke. Tout cela paraissant trop simple, surtout en connaissant maintenant bien comment fonctionne Once Upon A Time avec un rebondissement final qui change complètement la donne, on imagine aisément qu'August a menti. Il est pourtant très convaincant quand il pleure dans les bras de Gold, comme si c'était vraiment son père qu'il venait de retrouver. Mais le résultat, c'est qu'on ne sait toujours pas qui est August et c'est terriblement frustrant. J'espère que la saison ne se terminera pas sans nous donner au moins cette réponse. Du coup, malgré une grosse frayeur, je crois toujours en ma théorie (rappel : qu'August est en fait Henry adulte). S'il doit être un personnage de conte de fées, je ne vois vraiment pas qui (e ça m'énerve). Pourtant, tout porte à croire qu'il veut désespérement retourner dans le monde auquel il appartient, celui de FairyTale Land, donc là où Henry n'a jamais existé. Je suis confus... mais c'est drôlement agréable de se triturer un peu l'esprit dans l'espoir de faire la bonne déduction ! Une autre question se pose : Bae est-il mort ? Probablement pas. Mais où est-il ? Y'a-t-il un quatrième monde dans le récit (en dehors donc de Fairytale Land, Storybrooke et Wonderland) ?

   A coté de ce gros morceau concernant Gold et Booth, il ne se passe pas grand chose à Storybrooke. Enfin rien de nouveau. Pour la énième fois, Emma menace Regina de lui reprendre Henry. Certes, elle n'avait jamais semblé aussi convaincue et déterminée mais je me demande vraiment ce que les auteurs peuvent lui faire faire : une procédure légale n'aurait aucun sens, surtout dans le contexte de la série où tous les détails de ce genre sont mis de coté sciemment et où il n'existe pas d'autre autorité que Regina (et Emma juste en dessous). Ce pauvre Sidney ressort de l'épisode encore plus pitoyable qu'il ne l'était déjà. Et puis Mary Margaret et David apparaissent mais pour une scène ou deux bien inutiles, juste parce qu'il faut payer les acteurs à faire quelque chose. 

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// Bilan // Bien que nécessaire pour la compréhension de la grande Histoire de la série, cet épisode trop mécanique manque de surprise et ne parvient pas à être aussi épique qu'il le voudrait. 

3 mai 2012

The Vampire Diaries [3x 20]

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Do Not Gentle // 2 220 000 tlsp.

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   Ce n'est malheureusement pas à deux épisodes de la fin que les auteurs vont se débarrasser des mauvaises habitudes prises cette saison. Une fois encore, une intrigue à peine lancée est déjà réduite à néant en début d'épisode. Esther ne reste donc que quelques minutes dans le corps de sa fille, Rebekah -dont on est ensuite sans nouvelles- alors qu'il aurait été bien plus intéressant de la voir s'en servir plus longuement. De la même manière, on peut être prêt à parier qu'Esther ne possédera pas bien longtemps Bonnie, surtout vu l'état dans lequel on la laisse. Quant à Alaric, il revient à la vie pour la énième fois, chose dont les scénaristes ont parfaitement conscience et s'en amusent à travers les dialogues. Tout comme le fait que l'épisode se déroule à nouveau sur fond de fête à Mystic Falls. La scène où Damon accompagne Alaric vers la mort en compagnie de quelques bouteilles d'alcool vite vidées était excellente, de même que celle où toute la distribution est réunie pour lui dire adieu. Le cliffhanger efface malheureusement son effet. Il ne fait plus tellement de doute qu'Alaric ne survivra pas à cette saison. Elena va encore perdre un être qui lui est cher. Pas du tout redondant, non...

   Quant aux Originals, je doute qu'ils succombent. Kol peut-être, à la rigueur. Elijah ? On attend son probable retour. Rebekah ? On a beau la malmener, elle est bien partie pour rester. Et puis Klaus... j'aimerais vraiment qu'il meurt. Je ne sais pas si c'est possible. J'ai un petit espoir pourtant... Cela mettrait fin d'un coup d'un seul au nouveau triangle amoureux qu'il forme avec Caroline et Tyler et qui n'est vraiment pas intéressant. Un seul nous suffisait. Quoiqu'il y a des moments, comme ici, où on aimerait bien s'en débarrasser aussi ! Lors de l'épisode précédent, Elena se jetait dans les bras de Damon. Cette semaine, elle est prête à revenir auprès de Stefan. Cette alternance devenue ridicule n'a certainement pas l'effet escompté. Il y a intérêt à ce qu'Elena fasse son choix dans le final et que celui-ci soit en faveur de Damon. Il nous fait une saison 4 différente et ce serait déjà un bon point de départ. Elle aura bien le temps de revenir vers Stefan d'ici à la fin de la série... 

   Que me reste-t-il à dire ? Que la mise en scène est de moins en moins inspirée. Que l'idée de la frontière de sel était nulle. Que les déguisements et la musique permettaient de tromper l'ennui pendant les trop nombreuses et trop longues scènes romantiques. Qu'Esther manque terriblement de charisme. Que Jeremy est revenu pour rien. Que le nouveau petit ami de Bonnie ne sert à rien. Que Matt... reste Matt. Que le Dr Fell a l'air d'être vraiment gentil et que c'est une "surprise" dont on se serait bien passé. Et qu'il va en falloir vraiment beaucoup pour que la fin de la saison soit palpitante !

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// Bilan // A l'approche de la fin de la saison 3, les enjeux sont toujours aussi peu inspirés et importants. La pression ne monte vraiment pas. Tout repose sur Bad Alaric et Bad Esther, qui ne font peur à personne. Klaus n'est plus que l'ombre de son ombre. Et on s'enfonce dans les intrigues amoureuses ennuyeuses... Rendez-nous le vrai Vampire Diaries

7 mai 2012

Desperate Housewives [8x 20]

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Lost My Power // 8 020 000 tlsp.

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   Il est temps (depuis longtemps) que Desperate Housewives s'arrête. Face à un épisode aussi peu consistant et redondant à tous les niveaux, je traîne franchement des pieds à l'idée d'en écrire une critique. Quel nouveau reproche pourrais-je faire à la série ? Ce sont toujours les mêmes depuis 4-5 ans et jamais rien ne change. Plus qu'un épisode classique et ce sera le "grand" final de deux heures. A ce stade, on ne sait vraiment pas ce que l'on nous réserve, si ce n'est que le mariage de Renee pourrait servir de toile de fond, en parallèle du procès de Bree. A ce sujet, je trouve la suspecte un peu trop confiante. Elle ne semble pas tellement effrayée à l'idée de croupir en prison. Pourtant, le risque existe, quoiqu'en dise son nouvel avocat. Il ressort encore une belle alchimie entre Marcia Cross et Scott Bakula, notamment quand ce dernier passe aux aveux au sujet de ses hontes sexuelles. Malheureusement, lorsque c'est au tour de Bree de confier ses secrets, la caméra s'éloigne et on passe à autre chose. Bien sûr, on connaissait le contenu de la conversation mais on passe à coté d'une scène qui aurait probablement été mille fois plus intéressante que toutes les autres, toutes intrigues confondues. Bref, Bree doit se contenter en cette fin de série d'une histoire plus prévisible que jamais mais qui reste néanmoins la plus passionnante du lot, la seule à vrai dire.

   Les scènes de Renee et son Australien sont évidemment liées au procès puisque ce dernier est invité à comparaître devant la Cour et sa future femme ne comprend pas pourquoi. Cette storyline est assez humiliante pour elle qui n'est pas du genre à se faire embobiner d'habitude. Elle baisse sa garde lorsqu'il lui fait les yeux doux, et on se demande vraiment ce qu'elle lui trouve par ailleurs. Il n'a ni humour, ni charme. Tout juste de gros bras. Un des plus gros ratés de la saison aura été l'introduction de ce personnage. Je suppose que les auteurs s'en débarrasseront d'une manière ou d'une autre (mort, prison...) dans le final et qu'il n'y aura pas de happy ending pour Renee. Il y en aura forcément une pour Gaby et Carlos en revanche, étant donné que leurs querelles du moment n'ont rien de grave. Enfin, dans la vraie vie, elles en auraient mais on parle des Solis... Ils ne changeront jamais et surtout pas Gaby. Ils passeront d'une dispute à l'autre toute leur vie. C'est comme cela que leur couple fonctionne. J'ai quand même trouvé l'attitude de Gabrielle particulièrement détestable cette fois-ci. Heureusement que Doris Roberts était là pour égayer l'ensemble. Elle aurait pu être mieux utilisée que ça mais on s'en contentera. Sinon, l'intrigue en elle-même était similaire à celle de l'épisode précédent, et à celle de l'épisode encore d'avant. Pffffff....

   On en vient à Lynette, qui n'a toujours pas fait le deuil de sa relation avec Tom et qui passe à la vitesse supérieure pour le récupérer quitte à ce que ça devienne franchement ugly. Jane est devenue LA personne à abattre et je ne peux pas m'empêcher de ressentir de la pitié pour elle. Les scénaristes se gardent bien d'accentuer cet aspect de l'histoire en l'effaçant bien comme il faut pour éviter de faire passer Lynette pour une ordure finie. D'ailleurs, dans cet épisode, c'est le patron de Tom qui prend dans tous les sens. C'est visiblement un sociopathe. Le retournement de situation, qui se voyait venir de loin, a le mérite de nous offrir quelque chose d'un peu différent de d'habitude. Mais qui peut croire que Tom va partir pout l'Inde ? Personne ! Si proche de la fin de la série, les cliffhangers sont tous plus inefficaces les uns que les autres. Le pire est donc à craindre pour le final, surtout quand on devine comment vont terminer un personnage sur deux. Enfin que dis-je... Il n'y a que le sort de Bree qui est en suspens. Peu de questions se posent pour les autres. D'une façon ou d'une autre, elles finiront heureuses et égales à elles-même. Même Susan.

   Mike n'est plus et ce sera le grand drame de sa vie mais elle saura se réinventer grâce à son nouveau rôle de grand-mère. L'occasion de refaire tout un tas de bêtises et de gaffes (que nous ne verrons pas, Dieu nous en protége !). En attendant, elle est la mère de M.J. et elle l'aide à affronter le deuil de son père avec l'aide des hommes de Wisteria Lane. C'était mignon. Sauf quand M.J. s'est transformé en gamin maléfique le temps de quelques secondes. Et sauf quand Susan a tenté de le tuer en construisant une voiture en carton uniquement soudée par de vulgaires bouts de scotch. Pour une femme qui a été maîtresse d'école quelques temps, c'est plus qu'inquiétant ! Mais passons... Un truc m'a dérangé mais j'ai bien conscience que je fais un procès aux auteurs qui n'a peut-être pas lieu d'être : donner l'impression qu'un petit garçon ne peut pas grandir de manière équilibrée sans une forte présence masculine dans sa vie, c'est très rétrograde à mon sens. Pas forcément faux d'ailleurs, mais présenté de cette façon et quand on connaît les relans républicains dont Desperate Housewives est souvent assaillie, ça fait peur. 

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// Bilan // Sans vouloir être alarmiste, je ne vois pas comment, à ce stade, l'équipe de Desperate Housewives pourrait nous offrir un bon (et non prévisible) Series Finale vu les intrigues développées à deux épisodes du moment fatidique. On s'ennuie... 

12 mai 2012

Deperate Housewives [8x 21]

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The People Will Hear // 9 220 000 tlsp.

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   J'ai beau retourner la question dans tous les sens : cet épisode de Desperate Housewives, le pénultième, est une abomination ! Je commence à pencher pour la piste du sabotage. Je ne comprends pas comment on peut proposer quelque chose d'aussi peu consistant et de si mal écrit si près du but. Y'a-t-il un seul moment où l'on se dit "Vivement la semaine prochaine !" ? Non. On se dit tout au plus "Vivement la fin !" juste pour la perspective réjouissante d'en être débarrassé. Et je vous dis ça alors qu'à la base, j'avais vraiment hâte de découvrir cette dernière saison et je pensais sincèrement qu'ils allaient se bouger pour faire en sorte qu'elle soit un beau chant du cygne. Elle a eu quelques bons moments jusqu'ici mais dans l'ensemble, elle se contente juste d'être un peu meilleure que les précédentes et il n'y a pas de quoi se vanter vu le niveau. Bref, les enjeux pour le final sont extrêmement faibles et ils n'ont même pas été foutus de proposer un cliffhanger digne de ce nom. Un comble dans une série de ce type ! A ce tarif-là, le final ne dépassera pas les 12 millions de téléspectateurs. Pour une série qui a su en réunir plus de 30 à ses débuts, c'est vraiment moche. Mais ils l'ont bien cherché...

   Tout au long de la saison, malgré un aspect on ne peut plus répétitif et une conclusion évidente, les intrigues de Lynette autour de son mariage déchu permettaient de multiplier les scènes émouvantes et Felicity Huffman a  systématiquement été à la hauteur, d'une grande justesse. Ses prestations marqueront la saison 8 et plus généralement l'ensemble de la série mais ça vaut pour toutes les actrices en réalité, puisque c'est une des forces de Desperate à la base, ses actrices. Alors que le dénouement heureux pour les Scavo est proche, les auteurs baissent leur garde et bâclent les derniers instants. La séparation de Jane et Tom est traitée à la va-vite. En moins d'une minute, c'est bouclé. Andrea Parker a quand même pu briller une dernière fois mais son personnage méritait une sortie un peu plus classe que ça. Cela rend tout à coup ce couple factice, simple accessoire scénaristique pour éloigner les deux âmes soeurs, alors qu'on avait fini par croire en eux. Et puis franchement, les événements qui conduisent Tom à prendre enfin conscience qu'il est toujours amoureux de Lynette ne pouvaient pas être moins judicieusement amenés avec ce personnage de Gregg, détestable, inintéressant... bien le genre pour lequel Bree aurait pu tomber amoureuse d'ailleurs ! Encore un sociopathe à Wisteria Lane. Mais le comble du ridicule, c'est quand même Tom qui surprend au loin Lee en train de défaire la robe de Lynette et s'imagine alors qu'elle a trouvé chaussure à son pied. Comment reculer l'inévitable échéance sans la moindre once d'imagination ! Lynette a eu droit à son passage drôle, lorsqu'elle porte la robe de demoiselle d'honneur concoctée par Renee, et il faut avouer qu'elle était absolument affreuse ! J'ai encore du mal à me faire à l'idée que l'un des événements du final sera un mariage, tellement c'est basique... mais en plus celui de Renee et son Australien quoi... Au secours !

   Le procès de Bree aurait dû être un moment fort, bouleversant, le point culminant de la saison... il ressemble à une intrigue comme une autre, traitée par dessus la jambe. On aurait pu imaginer un épisode uniquement centré sur l'audience avec des témoignages poignants, des révélations, du suspense... Un truc brillant quoi ! Au lieu de ça, on a quelques scènes moyennes qui se battent en duel et un recentrage sur la love story de Bree avec son avocat qui a un énorme goût de déjà vu. L'attitude profondément détestable de Gaby n'arrange rien. La petite séance d'essayage était amusante, bien dans l'esprit du personnage, mais le reste ne valait pas un clou. Et quand je parlais tout à l'heure de l'écriture honteuse de l'épisode, c'est plus vrai que jamais par rapport au passage où la jeune femme se rend compte, grâce aux chamailleries de ses filles, qu'elle n'a pas été une bonne amie vis à vis de Bree, qu''elle ne l'a pas assez remerciée pour tout ce qu'elle a fait dernièrement pour protéger sa famille. Je m'attendais logiquement qu'à la fin de l'épisode, elle prenne une grave décision, qu'elle passe aux aveux peut-être. Mais non ! Même pas ! Quel intérêt alors ? En plus, Carlos était totalement absent de l'épisode et ça ne collait vraiment pas. Juste une manière, encore, de retarder l'échéance, c'est-à-dire de se livrer à la police ? 

   Reste à évoquer Susan. Elle souhaite quitter Wisteria Lane, comme c'est déjà arrivé il y a deux ans. Pas pour se lancer dans une grande carrière d'artiste cette fois mais pour repartir à zéro, loin du souvenir de Mike qui la hante, et aider sa fille à élever son enfant du mieux qu'elle peut en tentant de rattraper ses erreurs du passé. Ça tient indéniablement la route mais ce n'est vraiment pas passionnant à suivre. Les blagues était un peu nulles, comme celle de l'évanouissement de Porter face à une vidéo d'accouchement. Tellement pas inspiré. 

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// Bilan // A la fin de cet épisode, voilà les questions qui se posent au sujet du dénouement de la série : Lynette et Tom vont-ils finir heureux et avoir encore plein de nouveaux enfants ? Susan va-t-elle enfin quitter Wisteria Lane et lâcher la grappe de tout ce petit monde ? Le mariage de Renee va-t-il se dérouler sans problème, et va-t-il se dérouler tout court d'ailleurs ? Bree va-t-elle croupir en prison ? Gaby et Carlos vont-ils dire la vérité aux enquêteurs ? Je crois qu'on peut sans mal deviner 90% de ces réponses. Il ne faut donc rien attendre du final. Rien. Et là, qui sait, on aura peut-être une bonne surprise ?

13 mai 2012

Once Upon A Time [1x 20 & 1x 21]

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The Stranger // An Apple Red As Blood

9 200 000 tlsp. // 8 950 000 tlsp.

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   Grâce à vous, chers lecteurs, j'ai su avant même d'avoir vu l'épisode révélant la véritable identité d'August que je m'étais trompé dans ma théorie. Damn You ! Il n'est pas du tout Henry vieux, qui aurait voyagé dans le temps je ne sais comment. Je prends un moment quand même pour vous dire que ce n'était pas si idiot et farfelu. Quoi ?J'y tiens moi à cette idée ! Heureusement, la vérité ne me déplait pas. Qui est-il alors ? Un personnage de conte de fées auquel je n'aurais probablement jamais pensé alors que, pourtant, plein d'indices étaient sous notre nez depuis le début (la jambe défaillante, la maitrise de l'art du mensonge...). Preuve que les auteurs se sont extrêmement bien débrouillés sur ce coup-là et sans tricher. Pinocchio ! Je n'avais repéré aucune bosse suspecte sur le monsieur, il faut dire, à quelque endroit que ce soit. On ne saura probablement jamais ce qui s'allonge chez lui mais il fait assurément une jolie poupée. Je me demande quand même comment on peut passer de petit rouquin à grand brun ténébreux. De la magie sans doute. Rien d'anormal ici donc. Je sais que je suis indulgent en général au sujet des effets spéciaux de la série -en partie parce que j'adopte tout simplement une attitude réaliste- mais j'espère que vous serez d'accord avec moi sur ce coup-là : les passages sur l'eau, lors de la tempête, étaient fort réussis ! Ça se voyait parfaitement qu'on était en studio bien sûr mais la réalisation était épique et le petit personnage animé bien fichu. Globalement, l'histoire de Pinocchio, connectée à celles de Gepetto et Jiminy, a été bien traitée et tout nous a été expliqué, sans laisser aucune zone d'ombre. On ne peut être plus satisfait par rapport aux réponses que l'on attendait. La seule chose qui m'a chagriné, c'est la fin, expédiée. August abandonne trop facilement Emma. 

   Tout ce qui touche à la quête d'August, à son émotion lorsqu'il retrouve son père (la scène finale est simplement superbe), à sa force de caractère malgré la souffrance pour mener à bien sa mission face à une Emma limite débile sur les bords, était vraiment prenant et fort. Même dans les épisodes les plus réussis ces derniers temps, la série manquait peut-être de cette force justement, de ce souffle épique. Il fait bon l'embrasser à nouveau à l'approche de la conclusion de la saison. Il fait bon sentir la menace concrètement et autrement que par Regina. Même si Emma était à frapper par moment, mais vraiment, et surtout lorsqu'elle décide de partir de la ville avec Henry sous le bras, j'ai trouvé la prestation de Jennifer Morrison remarquable. C'est sans doute la première fois qu'on lui donne véritablement l'occasion de s'appuyer sur une vaste palette d'émotions. La Emma amorphe, la Emma cynique, la Emma bonhomme, on a assez donné ! Au milieu de tout ça, la nouvelle tentative désespérée de Regina pour faire souffrir Mary Margaret -en essayant de lui piquer David- n'était pas des plus subtiles. 

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   Malgré un déroulement quelque peu prévisible par moment, le pénultième épisode de la 1ère saison de Once Upon A Time parvient à faire monter la pression bien comme il faut et nous offre la promesse d'un grand épisode final. Espérons qu'il soit justement moins prévisible. Une chose est sûre : Emma, après avoir longuement nié l'évidence, va devoir se faire une raison : les contes de fées existent, elle en est issue et c'est elle et uniquement elle qui peut sauver les habitants de Storybrooke. Il n'y avait que Henry lui-même qui pouvait la convaincre de toute façon. Il aura passé la saison à essayer et la dernière carte qu'il a abattu sera forcément la bonne. On ne croit pas une seule seconde qu'il puisse périr évidemment, et je préfère ne pas m'autoriser à le croire de toute façon pour ne pas être déçu, mais le sacrifice est puissant. Il ne peut qu'en découler des événements encore plus forts. An Apple Red As Blood permet de revenir peu à peu au moment où l'histoire de la série a commencé, après que Snow White ait mangé la fameuse pomme empoisonnée. C'était très excitant de voir tous ces personnages joindre leur force pour sauver Charming (d'autant que la bande son était exceptionnelle à ce moment-là). Sur le principe du moins. Car, cette fois, les scénaristes ont vu trop grand. La mise en images n'était pas à la hauteur et ne pouvait pas l'être en fait. Toutes ces fées qui jettent une pauvre poignée ou deux de poudre magique, c'était un peu ridicule. Rien d'impressionnant visuellement donc, mais du divertissement de qualité quand même.

   On ne s'ennuie jamais à Fairytale Land. A Storybrooke, ça arrive plus souvent mais pas cette fois. La petite combine de Regina avec le Chapelier Fou Jefferson était un peu trop bancale à mon goût et semblait n'être qu'un prétexte pour faire revenir ce personnage, il est vrai, très intéressant et même fascinant. Et puis il y a encore tant de choses à expliquer le concernant que c'est un peu frustrant qu'il ne soit ici qu'un simple accessoire. Mettre de la magie dans un monde qui n'est pas censé en avoir, c'est aussi un moyen un peu facile de débloquer une situation impossible. Mais y'avait-il vraiment un autre échappatoire crédible ? L'excellente trouvaille, prévue depuis le départ je suppose cela dit, c'est que la mort d'Emma entraînerait automatiquement la fin de la malédiction. Non parce que c'est bien de chercher à expliquer pourquoi Regina ne se contente pas de tuer sa pire ennemie. Après tout, ce ne sont pas des choses qui sont censées l'arrêter ! Et maintenant ? Vivement le final ! 

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// Bilan // Dans le premier épisode, Once Upon A Time se surpasse visuellement tandis que dans le second, elle montre à nouveau ses limites. Mais, dans les deux cas et c'est ça le plus important a fond, elle fait preuve d'une grande maîtrise scénaristique, à peine gâchée de temps à autres par quelques facilités. Cette fin de saison est solide, intense et émouvante. Il ne reste plus qu'au final de confirmer...

23 mai 2012

Scandal [Saison 1]

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Saison 1, 7 épisodes // 7 010 000 tlsp. en moyenne

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   Oubliez tout ce que vous connaissez des séries de Shonda Rhimes ! Scandal, dont j'avais fait l'éloge dès la diffusion du pilote (ICI), n'a pas grand chose à voir avec les précédentes productions de la créatrice -qui marque un sans faute jusqu'ici avec trois séries lancées et trois réussites à la clé : un gros succès, un petit succès et un succès d'estime- même si on y retrouve certains de ses tics, notamment le goût pour les dialogues débités à toute vitesse par des personnages rongés par l'angoisse et le stress, ou alors traversés par une hystérie passagère. On lui reproche souvent de verser dans la larme facile, d'utiliser à outrance la musique pop pour faire passer des émotions, de faire coucher tout le monde avec tout le monde, on lui reproche plein de choses en fait mais, en toute bonne foi, on ne peut pas nier l'efficacité de son écriture et son amour pour ses personnages, qu'elle bichonne et dont elle se soucie toujours de l'évolution. Après une première saison courte de 7 épisodes seulement, on est d'ores et déjà en mesure de dire que Scandal, contrairement aux apparences, n'est pas une série qui tient sur une formule usée façon cop-show mais sur ses héros. Je ne vais donc pas tellement parler ici des "enquêtes du jour" car il n'y a pas grand chose à en dire, à part souligner leur efficacité et éventuellement tiquer sur la rapidité et la facilité avec lesquelles elles sont dénouées. Et puis il n'y en a pas dans les épisodes 6 et 7 et elles ne manquent pas particulièrement. Au contraire. Elles sont cependant une excellente distraction entre deux scènes qui nous prennent aux tripes, centrées sur les vrais enjeux dramatiques de Scandal. Ce qui fait l'originalité de la série, c'est tout ce qui se passe dans le bureau oval... de la Maison Blanche !

   Nombreux sont les shows à s'être risqués à pousser les portes de ce lieu ô combien fantasmé, une poignée de comédies notamment, le modèle du genre coté drama, The West Wing, et quelques erzats comme Commander In Chief. Sans compter toutes celles comme 24, The Event et bien d'autres qui s'en sont servies au sein d'un récit mettant en lumière les thèmes de la conspiration, du combat contre le terrorisme et autres réjouissances de ce type. Scandal tente une approche différente et risquée où le président, l'homme le plus puissant du monde -chose qui est sans cesse rappelée de peur, peut-être, qu'on oublie ce détail- est aussi un homme à femmes, coincé dans un mariage de façade, amoureux fou de sa conseillère en communication -notre valeureuse héroïne Olivia Pope- et capable de coucher, en plus, avec une assistante -celle qui par le "Scandal" arrive ! Après l'affaire Bill Clinton, les facéties de notre ancien (que c'est bon de l'écrire!) président Nicolas Sarkozy ou encore l'ami DSK, ce portrait semble plus vrai que nature ! Fitzgerald Grand ne passe pas pour autant pour un porc, contrairement à d'autres, mais pour un homme bien, un homme de conviction, qui sait toutefois user de son charme et de son pouvoir quand son pénis le lui dicte. Il est attachant à sa façon et Tony Goldwyn est parfait dans ce rôle, totalement crédible. Toutes les scènes opposant ou rassemblant, selon les moments, le président et son conseiller Cyrus Beene sont d'une puissance incroyable. Les dialogues sont écrits à la perfection et sonnent juste. Il s'y dit des choses "importantes", pertinentes. Et de toute manière, dès que Cyrus est dans les parages, le niveau augmente considérablement (pas qu'il soit bas en temps normal hein...). Jeff Perry est très bon dans le rôle du père de Meredith Grey mais il est encore meilleur dans celui-là. Dans le même genre, Kate Burton en vice-présidente, c'est quelque chose ! En fait, la distribution dans son ensemble, des premiers aux seconds rôles, est juste parfaite. Je ne connaissais pas bien Kerry Washington mais elle me fait à chaque nouvel épisode de plus en plus d'effet. 

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   Plus la saison avance, plus Olivia Pope nous dévoile ses faiblesses et ses fêlures, mais aussi sa force et son courage, sa détermination sans failles, ce qui fait probablement d'elle une héroïne bien plus complexe qu'il n'y parait -à la Meredith Grey- et je fais entièrement confiance à Shonda Rhimes pour continuer à creuser tout cela en saison 2, et j'espère au-delà si elle en a la chance. Ce serait encore mieux si on arrêtait de nous bassiner avec les phrases toutes faites du type "Trust your guts", qui fatiguent à la longue. La série possède un rythme très rapide, qui a beaucoup d'avantages comme ceux d'éviter l'ennui et d'empêcher de trop réfléchir à des situations ou des ressorts scénaristiques peu crédibles, mais elle sait aussi ralentir et prendre son temps lorsqu'il s'agit d'offrir une scène poignante ou vibrante entre Olivia et le président. C'est notamment le cas quand, en flashback, les deux personnages se donnent une minute, rien qu'une petite minute, pour se regarder droit dans les yeux et profiter l'un de l'autre avant de retourner dans l'arêne. Le silence est d'or, alors. Puis le flot de paroles reprend de plus belle ! Lors du quatrième épisode de la saison, sans doute mon préféré d'ailleurs, les auteurs se penchent habilement sur tous les disciples d'Olivia dont on sait alors peu ou carrément rien. On en apprend alors beaucoup et peu à la fois. Des brêches sont ouvertes pour une future dissection plus complète. Stephen, Harrison et Abby servent donc plus d'outils à Olivia et aux scénaristes dans ces sept premiers épisodes mais je ne doute pas que leurs heures de gloire viendront. Et je les attends avec grande impatience ! En revanche, Huck, qui n'est pas nécéssairement celui dont on attendait quelque chose, en tout cas aussi rapidement, nous donne de nombreuses clés sur son passé. C'est en quelques sortes un serial killer, rien que ça, qu'Olivia a sauvé. Le passage où il torture une des pièces maitresses de l'affaire Amanda Tanner était très réussi, très Dexterien. Guillermo Diaz a trouvé LE rôle profond qu'il méritait depuis longtemps. Du coté de Quinn Perkins, c'est avant tout le mystère sur son identité qui est mis en avant et qui fait d'ailleurs l'objet du cliffhanger de la saison. On a toutefois assez peu de matière pour spéculer : a-t-elle un rapport direct avec le président ou un membre proche de son entourage professionnel ? La Mazarine Pingeot de Scandal ? Est-elle une criminelle recherchée par la police ? On a intérêt à nous donner la réponse dès le Season Premiere ! Pour créer un tel suspense autour de ça, Shonda Rhimes doit être sûre de son coup. On risque d'être surpris ! 

   La surprise fait d'ailleurs partie intégrante du code génétique de Scandal. Chaque fin d'épisode donne très envie de voir le suivant. On peut dire que la série est addictive. Parviendra-t-elle à le rester avec une saison plus longue et qui ne pourra pas être aussi travaillée que la première, pour une question de délai ? C'est tout ce que j'espère. The Good Wife y arrive bien, avec des univers assez proches. Pourquoi pas elle ? Ah oui. Peut-être parce que The Good Wife, c'est The Good Wife quoi. Qui s'attendait à ce qu'Amanda Tanner soit tuée ? L'enlèvement ne m'a pas partiiculièrement surpris -la réalisation était absolument formidable à ce moment-là soit dit en passant- mais je pensais qu'elle sera enlevée, torturée, possiblement exécutée au bout du compte mais pas si vite et pas comme ça. C'était choquant. Dès lors, les spéculations vont bon train sur la personne qui a commandité ce meurtre. La vice-présidente ? Cyrus ? Le président lui-même ? La femme du président, Mellie ? Je m'attendais vraiment à ce que ce soit cette dernière. Donc agréablement surpris de m'être trompé... 

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// Bilan // Je ne pensais vraiment pas dire ça en regardant les premières bandes-annonces ou meme en découvrant le premier épisode -très réussi mais pas particulièrement exaltant- mais Scandal est, pour moi, l'une des meilleures nouveautés de l'année, qui lorgne plus du coté de certaines excellentes séries du câble d'ailleurs. Un addictif soap-opera judiciaire et politique mâtiné de thriller: voilà qui la définit à la perfection ! Vivement la saison 2...

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